Un peu d'étymologie aujourd'hui, ça vous dit ?
Ne faites pas la grimace, il n'y a rien là de rébarbatif !
Les Grecs le nommaient bous, les Romains l'appelaient bos.
Qui est-ce ?
Le bœuf, bien sûr... ou une vache.
Le latin bos a donné, en ancien français, buef, boef et beuf, avant d'aboutir, au XVIe siècle, à bœuf.
Entretemps, les Anglais nous avaient emprunté notre animal qui nous est revenu grillé, au XVIIe siècle, sous la forme roast-beef et beef-steak.
Et le bifteck, on le fait cuire avec... du beurre... qui ne vient pas de Normandie... mais de Grèce !Dans l'Antiquité, il était appelé bouturon, nom composé de bous et de turos (le fromage).
En latin, ce bouturon grec est devenu du butyrum puis en langue française, au Moyen Âge, du bure pour finir en beurre au XVIe siècle.
Encore un petit peu ?
- Associez le mot bous à limos, la "faim" en grec cela vous donne l'adjectif... boulimos qui signifie "qui a une faim de bœuf", donc qui souffre de boulimie.
- Homère décrit dans l'Iliade une hekatombê, mot créé à partir de hecaton, cent, et bous, ce qui signifie littéralement "sacrifice de cent bœufs". Le mot "hécatombe" deviendra, en français, synonyme de "carnage", de "tuerie".
- Et pour finir plus tendrement, dans la Grèce antique, le gardien de bœufs était un boukolos. La langue grecque a forgé l'adjectif boukolikos signifiant "qui concerne les bouviers".
Cet adjectif, repris par le latin bucolicus, puis par le français "bucolique", s'est employé en poésie, dès l'Antiquité, pour qualifier une œuvre exaltant les joies de la vie champêtre, chantant l'amour de la nature et de la campagne.
Alors goûtons les plaisirs bucoliques et cela, ne l'oublions pas, grâce au boeuf, au big bos !
Vous retrouverez ce sujet dans la revue Virgule n° 64 de juin disponible en section jeunesse.
Les Grecs le nommaient bous, les Romains l'appelaient bos.
Qui est-ce ?
Le bœuf, bien sûr... ou une vache.
Le latin bos a donné, en ancien français, buef, boef et beuf, avant d'aboutir, au XVIe siècle, à bœuf.
Entretemps, les Anglais nous avaient emprunté notre animal qui nous est revenu grillé, au XVIIe siècle, sous la forme roast-beef et beef-steak.
Et le bifteck, on le fait cuire avec... du beurre... qui ne vient pas de Normandie... mais de Grèce !Dans l'Antiquité, il était appelé bouturon, nom composé de bous et de turos (le fromage).
En latin, ce bouturon grec est devenu du butyrum puis en langue française, au Moyen Âge, du bure pour finir en beurre au XVIe siècle.
Encore un petit peu ?
- Associez le mot bous à limos, la "faim" en grec cela vous donne l'adjectif... boulimos qui signifie "qui a une faim de bœuf", donc qui souffre de boulimie.
- Homère décrit dans l'Iliade une hekatombê, mot créé à partir de hecaton, cent, et bous, ce qui signifie littéralement "sacrifice de cent bœufs". Le mot "hécatombe" deviendra, en français, synonyme de "carnage", de "tuerie".
- Et pour finir plus tendrement, dans la Grèce antique, le gardien de bœufs était un boukolos. La langue grecque a forgé l'adjectif boukolikos signifiant "qui concerne les bouviers".
Cet adjectif, repris par le latin bucolicus, puis par le français "bucolique", s'est employé en poésie, dès l'Antiquité, pour qualifier une œuvre exaltant les joies de la vie champêtre, chantant l'amour de la nature et de la campagne.
Alors goûtons les plaisirs bucoliques et cela, ne l'oublions pas, grâce au boeuf, au big bos !
Vous retrouverez ce sujet dans la revue Virgule n° 64 de juin disponible en section jeunesse.
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