mercredi 31 mars 2010
Amis bibliophiles et relieurs...
Sur le site de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne vous trouverez en libre accès et au format PdF un nouveau manuel de reliure rédigé par Ghislaine Baehler : La reliure autrement..., fiches techniques.
« Les fiches techniques qui constituent ce manuel sont le fruit d'un travail mené depuis plusieurs années à l'atelier de restauration de la BCU par Ghislaine Baehler. Elles décrivent des interventions ne demandant pas une formation spécialisée dans le domaine de la restauration, destinées à réparer soigneusement et durablement des ouvrages anciens et modernes qui ne nécessitent pas une restauration complexe. Pour les cas où la reliure d'origine est perdue ou inutilisable, divers types de reliures de remplacement sont proposés. Quelques fiches moins directement axées sur la reliure complétent le dossier : nettoyage et réparation du papier, trucs et astuces, ouvrages de référence, adresses de fournisseurs. Le manuel La reliure autrement... est conçu selon une structure évolutive. Il est susceptible d'être complété et amélioré au gré des besoins » .
mardi 30 mars 2010
Les trois petits dessins quotidiens d'Andy Kraft
Peut être avez-vous croisé Andy Kraft dans le jardin des simples du château de Caen à l'occasion du dernier salon du livre, peut être avez-vous, quelques semaines avant cette manifestation, passé un moment avec lui et ses protocoles, ou peut être pas.
Dans tous les cas, je vous invite à prendre un rendez-vous quotidien avec lui sur le blog http://www.3dad.eu .
Méfiez-vous, ces "3 petits dessins de rien du tout" quotidien peuvent vous amener à des heures de rêveries plus ou moins agitées !
Dans tous les cas, je vous invite à prendre un rendez-vous quotidien avec lui sur le blog http://www.3dad.eu .
Méfiez-vous, ces "3 petits dessins de rien du tout" quotidien peuvent vous amener à des heures de rêveries plus ou moins agitées !
Libellés :
art,
Rêves agités
samedi 27 mars 2010
Un directeur en guerre
Le récit Dans ma peau (ed. Stock) de Guillaume de Fonclare décrit des guerres, celle qu'il subit à travers son corps depuis sept ans et celle, encore présente, de la Première guerre mondiale...et oui au moment du récit, M. de Fonclare n'est autre que le directeur du beau musée l'Historial de la Grande Guerre à Péronne dans la Somme.
Chaque jour, ses douleurs se font plus vives amplifiant son incompréhension, la perplexité des médecins et l'efficacité relative des traitements face à un corps qui se révolte et qui ne lui laisse aucun répit.
Mais à l'Historial, la souffrance, les hommes cassés et les blessures, on connaît, les batailles, les tranchées et les obus ont laissé des traces durables dans cette région.
C'est justement là que Guillaume de Fonclare trouve une forme de réconfort.
Mais à l'Historial, la souffrance, les hommes cassés et les blessures, on connaît, les batailles, les tranchées et les obus ont laissé des traces durables dans cette région.
C'est justement là que Guillaume de Fonclare trouve une forme de réconfort.
L'hommage qu'il rend aux soldats britanniques, canadiens ou australiens et même allemands et l'admiration qu'il leur voue lui permettent de relativiser son invalidité croissante.
Ici, ce sont les morts qui soutiennent le vivant.
Ici, ce sont les morts qui soutiennent le vivant.
Ce récit se veut donc aussi celui d'un historien, hanté les mauvais jours par les nombreux cimetières posés çà et là dans la campagne picarde, et s'attachant les meilleurs jours aux actions surhumaines de tous ces hommes.
L'auteur témoigne du courage que requièrent les guerres d'usure et fraternise ainsi avec les soldats de la Première Guerre d'une manière tout à fait inattendue :
"Pour ceux de 2510 qui regarderont cinq cents ans derrière eux, nous serons presque les contemporains des soldats de la Somme".
vendredi 26 mars 2010
Quand Monsieur Dalton rencontre Monsieur Velpeau, qu'est-ce qu'ils racontent ? Des histoires de noms communs !
"Ces drôles de noms propres" de Caroline de Hugo, Mango Jeunesse (J 443 HUG)
Pêche Melba, bottin et bikini... Ces noms propres qui nous sont communs... On les trouve en grand nombre dans la langue française. En tournant les pages de ce livre, vous apprendrez leur histoire à tous, petite ou grande, surprenante et parfois cocasse. Vous voyagerez dans le temps et l'espace parmi ces grands savants, ces politiques illustres, mais aussi ces industrieux industriels, ces créateurs de beauté, ces écrivains et leurs personnages, ces lieux dits, sans oublier les dieux et leurs saints !
Voilà comment sont présentés ces mots que l'on utilise si souvent sans en connaître pour autant leur origine :
Une panique
C'est qui ?
Le dieu Pan, né avec des pattes et des cornes de bouc, est si laid que sa propre mère l'abandonne dans les bois ! C'est le dieu Hermès qui le recueille et l'emmène sur l'Olympe. Sa voix est une arme tellement redoutable qu'il utilise à plusieurs reprises pour mettre ses ennemis en déroute. Ses brusques apparitions terrorisent les hommes. Il est aussi le dieu des chasseurs, car nul ne sait mieux que lui se cacher pour jaillir de nulle part au moment de tuer sa proie ! Ce grand chasseur est aussi un merveilleux joueur de flûte.
c'est quoi ?
Une peur soudaine si violente qu'elle terrorise celui qui la ressent.
Bonne lecture !
jeudi 25 mars 2010
Images panoramiques
On trouve en ligne depuis le 11 mars dernier sur le site Paris 26 Gigapixels la plus grande image panoramique par assemblage au monde. Elle montre Paris en très haute définition. Cette image est un assemblage de plus de 2000 photos individuelles. Vous y pourrez faire une visite virtuelle interactive assez époustouflante mais qui tourne vite au vertige
Mêmes techniques mais autres lieux : http://www.yosemite-17-gigapixels.com ; http://www.harlem-13-gigapixels.com et encore : 1001merveilles.org
mercredi 24 mars 2010
Les maîtres parleurs
Une fois n'est pas coutume, je vous propose la présentation d'un petit livre sympathique destiné aux enfants. Le livre en question "Les maîtres parleurs" de Jean sébastien Blank et illustré par Bousmar Jonathan est une bonne surprise à destination des 09-12 ans
Voici la présentation qu'en donne l'éditeur :
"Entre conte burlesque et fable joyeusement satirique, les Maîtres parleurs se moque avec délice de ceux qui parlent tant du monde sans vraiment le connaître...L'histoire (le vieux roi-monde est malade) offre ainsi une galerie de portraits où l'on retrouve les scientifiques (L'Alchimiste), les politiques (Le Magistrat), les financiers (L'Argentier), les journalistes (le Fou) ou encore le culte de la mode (La Harpie Madone), la technologie (l'Automate déréglé) et la religion (L'Archiprêtre)..."
Dans ce petit livre pétillant aux dessins superbes tout le monde (médecin, scientifique, juriste, l'élite supposée de notre société) en prend pour son grade (c'est salutaire). Conte principalement destiné aux enfants, la lecture de cet album pourra amuser un adulte. Les travers de notre société actuelle y sont moqués avec justesse mais sans méchanceté (dommage ;-).
Pour tout vous dire j'ai beaucoup apprécié la lecture de cet album même si l'auteur se laisse aller à quelques facilités, mais c'est vrai que c'est un livre à destination de la jeunesse alors bon !!!
Les dessins sont vraiment superbes et apportent un plus non négligeable à la qualité globale de cet ouvrage dont je recommande chaudement la lecture aux enfants.
Je vous invite fortement à aller faire un tour sur le site des éditions Alzabane pour en savoir plus et pour découvrir le catalogue de cette jeune mais prometteuse maison d'édition.
Pour découvrir la bande annonce du livre :
http://www.alzabane-editions.com/Decouvrez-les-Maitres-parleurs-et-sa-bande-annonce-officielle_a157.html
Le site des éditions Alzabane : http://www.alzabane-editions.com/
Voici la présentation qu'en donne l'éditeur :
"Entre conte burlesque et fable joyeusement satirique, les Maîtres parleurs se moque avec délice de ceux qui parlent tant du monde sans vraiment le connaître...L'histoire (le vieux roi-monde est malade) offre ainsi une galerie de portraits où l'on retrouve les scientifiques (L'Alchimiste), les politiques (Le Magistrat), les financiers (L'Argentier), les journalistes (le Fou) ou encore le culte de la mode (La Harpie Madone), la technologie (l'Automate déréglé) et la religion (L'Archiprêtre)..."
Dans ce petit livre pétillant aux dessins superbes tout le monde (médecin, scientifique, juriste, l'élite supposée de notre société) en prend pour son grade (c'est salutaire). Conte principalement destiné aux enfants, la lecture de cet album pourra amuser un adulte. Les travers de notre société actuelle y sont moqués avec justesse mais sans méchanceté (dommage ;-).
Pour tout vous dire j'ai beaucoup apprécié la lecture de cet album même si l'auteur se laisse aller à quelques facilités, mais c'est vrai que c'est un livre à destination de la jeunesse alors bon !!!
Les dessins sont vraiment superbes et apportent un plus non négligeable à la qualité globale de cet ouvrage dont je recommande chaudement la lecture aux enfants.
Je vous invite fortement à aller faire un tour sur le site des éditions Alzabane pour en savoir plus et pour découvrir le catalogue de cette jeune mais prometteuse maison d'édition.
Pour découvrir la bande annonce du livre :
http://www.alzabane-editions.com/Decouvrez-les-Maitres-parleurs-et-sa-bande-annonce-officielle_a157.html
Le site des éditions Alzabane : http://www.alzabane-editions.com/
Critiques et infos sur Babelio.com
mardi 23 mars 2010
Un DVD à la médiathèque : Chomsky & Compagnie
Dans ce reportage, le journaliste Daniel Mermet part à la rencontre de l’intellectuel américain Noam Chomsky et de quelques-uns de ses disciples. Son but : leur demander comment le pouvoir ou les médias fabriquent notre opinion. Amateurs de politiquement-correct, s’abstenir d’emprunter ce documentaire.
Ce DVD est un médicament, une thérapie. Il vous désintoxique. Pas de l’alcool, ni des drogues et autres toxicomanies. Mais des discours politiques, des publicités, des articles de presse, des émissions de télévision…
On vous ment, on vous manipule, on complote derrière votre dos. L’élite politique, médiatique et économique vous mène par le bout du nez. La rengaine est connue. Moins la façon d’opérer. Comment les hommes politiques arrivent à vous convaincre du bien-fondé d’une décision politique ? Comment une entreprise vous persuade que ses produits sont inoffensifs ? Bref comment arrive-t-on à obtenir votre consentement ? Et ce sans utiliser de pressions. Car, dans une démocratie, la fabrique de l’opinion est souvent indolore. On ne se rend pas compte qu’on est manipulé.
Dans cette cure vidéo, le médecin s’appelle Noam Chomsky. Cet intellectuel américain est linguiste (bof) mais aussi un brillant esprit qui a réfléchi sur le pouvoir (super !). Disons-le tout de suite, l’homme n’a pas bonne presse dans intelligentsia française. Premier problème : il est de gauche, mais vraiment à gauche. Une sorte de rouge foncé. Deuxième problème : il traîne deux casseroles dans sa carrière (une préface d’un livre de Faurisson et un livre qui excusait les massacres de Pol-Pot au Cambodge). Pas de quoi faire une batterie de cuisine mais suffisant pour troubler l’image du personnage. Troisième problème (mais seulement pour notre philosophe Alain Finkielkraut) : il est populaire (prononcez « populaire » d’une manière dédaigneuse, c’est-à-dire en crachant les premières lettres : « peuphh-ulaire », répétez, « peuphhh-ulaire ». Puis, éventuellement, essuyez les postillons projetés sur votre écran d’ordinateur).
Il est vrai que les intellectuels goûtent peu les thèses de Chomsky. L’Américain les égratigne sérieusement en les considérant comme les gens les plus endoctrinés de la société. Il ne pense pas mieux des médias, coupables moins de collusion avec le pouvoir politique et économique, que de conformisme.
Sans dévoiler le contenu et les arguments développés dans ce documentaire, disons qu’il encourage une analyse critique de tout ce que nous voyons ou entendons à la télévision, dans les journaux. Il invite même à une autocritique de nos mécanismes de pensées. Nos discours et nos opinions sont-ils le fruit d’une réflexion personnelle ou la simple intériorisation de l’idéologie ambiante ? Au final, le conseil de l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt prend tout son sens : « ne jamais croire ce qu’on est disposé à croire ».
Portrait de Noam Chomsky tiré de Wikimedia Commons.
Ce DVD est un médicament, une thérapie. Il vous désintoxique. Pas de l’alcool, ni des drogues et autres toxicomanies. Mais des discours politiques, des publicités, des articles de presse, des émissions de télévision…
On vous ment, on vous manipule, on complote derrière votre dos. L’élite politique, médiatique et économique vous mène par le bout du nez. La rengaine est connue. Moins la façon d’opérer. Comment les hommes politiques arrivent à vous convaincre du bien-fondé d’une décision politique ? Comment une entreprise vous persuade que ses produits sont inoffensifs ? Bref comment arrive-t-on à obtenir votre consentement ? Et ce sans utiliser de pressions. Car, dans une démocratie, la fabrique de l’opinion est souvent indolore. On ne se rend pas compte qu’on est manipulé.
Dans cette cure vidéo, le médecin s’appelle Noam Chomsky. Cet intellectuel américain est linguiste (bof) mais aussi un brillant esprit qui a réfléchi sur le pouvoir (super !). Disons-le tout de suite, l’homme n’a pas bonne presse dans intelligentsia française. Premier problème : il est de gauche, mais vraiment à gauche. Une sorte de rouge foncé. Deuxième problème : il traîne deux casseroles dans sa carrière (une préface d’un livre de Faurisson et un livre qui excusait les massacres de Pol-Pot au Cambodge). Pas de quoi faire une batterie de cuisine mais suffisant pour troubler l’image du personnage. Troisième problème (mais seulement pour notre philosophe Alain Finkielkraut) : il est populaire (prononcez « populaire » d’une manière dédaigneuse, c’est-à-dire en crachant les premières lettres : « peuphh-ulaire », répétez, « peuphhh-ulaire ». Puis, éventuellement, essuyez les postillons projetés sur votre écran d’ordinateur).
Il est vrai que les intellectuels goûtent peu les thèses de Chomsky. L’Américain les égratigne sérieusement en les considérant comme les gens les plus endoctrinés de la société. Il ne pense pas mieux des médias, coupables moins de collusion avec le pouvoir politique et économique, que de conformisme.
Sans dévoiler le contenu et les arguments développés dans ce documentaire, disons qu’il encourage une analyse critique de tout ce que nous voyons ou entendons à la télévision, dans les journaux. Il invite même à une autocritique de nos mécanismes de pensées. Nos discours et nos opinions sont-ils le fruit d’une réflexion personnelle ou la simple intériorisation de l’idéologie ambiante ? Au final, le conseil de l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt prend tout son sens : « ne jamais croire ce qu’on est disposé à croire ».
Portrait de Noam Chomsky tiré de Wikimedia Commons.
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samedi 20 mars 2010
Contes
L'association "Contes Vallée d'Auge" et la Médiathèque invitent Lorraine Ollagnier, conteuse le mercredi 24 mars à 15h. dans l'auditorium pour son spectacle
Contes migrateurs pour enfants vagabonds
Un spectacle comme un carnet de voyage : des souvenirs collés sur les pages d'un cahier, photos un peu floues et semelles usées mais une moisson d'histoires à partager. Obasan' Kamishibaï a glané autour du monde, et elle restitue ses rencontres : une petite poule rousse, un loup affectueux, un petit poisson perdu... des rencontres parfois bruyantes et mouvementées en Inde, des échanges pittoresques en Slovaquie, l'évocation d'un souvenir japonais...
La conteuse arrive en poussant devant une boîte à merveilles, boîte à malices dont elle sort des histoires à foison, avec objets, illustrations et petit théâtre de marionnettes en papier...
Cette maringotte n'est pas seulement un Kamishibaï à roulettes, mais un coffre à trésors où fourmillent des contes pour toutes les oreilles.
Cie en faim de contes...
15 bis, rue Dumont d'Urville
14100 Caen
La conteuse arrive en poussant devant une boîte à merveilles, boîte à malices dont elle sort des histoires à foison, avec objets, illustrations et petit théâtre de marionnettes en papier...
Cette maringotte n'est pas seulement un Kamishibaï à roulettes, mais un coffre à trésors où fourmillent des contes pour toutes les oreilles.
Cie en faim de contes...
15 bis, rue Dumont d'Urville
14100 Caen
vendredi 19 mars 2010
Double rencontre poétique
Il y a deux jours, nous vous annoncions une lecture publique organisée par l'association des "Puces gourmandes" le samedi 20 mars à 15h00.
La comédienne Claude Alexis proposera non seulement d'aller à la rencontre d'Andrée Chedid à travers ses poèmes mais ce sera aussi l'occasion d'une autre rencontre événement puisqu'elle sera accompagnée de la poétesse Françoise Coulmin en personne !
Françoise Coulmin a déjà publié plusieurs recueils : - Pour durer, Le Dé Bleu / les écrits des forges, France et Québec, 1993 - Entrer rebelle en ère de deuil, La Bartavelle, France, 1997 - Une pâleur d'acharnement, 21/3, l'éclaireur, France, 1998 - Mais de ce qui se perd, L'arbre à paroles, Belgique, 1998 - Tous les hommes sont des poètes, Le temps des cerises, France, 2002 - Le monde saigne devant toi, Le temps des cerises, 2005 - La rue, Poésie 2005 du Théâtre Molière/ Maison de la poésie
C'est une poésie engagée, lucide et sensible ouverte sur l'actualité du monde et nos civilisations. Le poème qui suit, extrait de Le monde saigne devant toi, en est un bel exemple :
FEMMES INDIENNES
Elles ne lèvent pas les yeux
pas encore
gracile jeunesse
mères fatiguées ou maturités lourdes
elles avancent absorbées silencieuses penchées
Et leur songe intérieur sait bien depuis toujours
que les temps du savoir
de la reconnaissance du partage et de la décision
viendront
pour les filles et leurs filles
Déjà elles s'organisent
avant d'apprendre à lire avec leurs sœurs des privilèges
superbes de couleurs et de charme
longs doigts de cire brune
paroles de longue conviction
Dire ce que elles seules ont voulu voir en face
douleur du lendemain
humiliation abandon domination soumission
vitalité la mort la patience
la force d'être
Elles se lèvent seulement
mais elles sont détermination volonté
programmes de tout un sourire
recueils vivants mémoire anticipée
femmes indiennes ventres de tout progrès
pas encore
gracile jeunesse
mères fatiguées ou maturités lourdes
elles avancent absorbées silencieuses penchées
Et leur songe intérieur sait bien depuis toujours
que les temps du savoir
de la reconnaissance du partage et de la décision
viendront
pour les filles et leurs filles
Déjà elles s'organisent
avant d'apprendre à lire avec leurs sœurs des privilèges
superbes de couleurs et de charme
longs doigts de cire brune
paroles de longue conviction
Dire ce que elles seules ont voulu voir en face
douleur du lendemain
humiliation abandon domination soumission
vitalité la mort la patience
la force d'être
Elles se lèvent seulement
mais elles sont détermination volonté
programmes de tout un sourire
recueils vivants mémoire anticipée
femmes indiennes ventres de tout progrès
jeudi 18 mars 2010
Le futur des bibliothèques
Début de réponse sur le (très bon) blog d'Olivier Ertzscheid maître de conférence en science de l'information à l'IUT de la Roche sur Yon. Interview réalisée pour le magazine Télérama.
Alors de quoi sera fait l'avenir des bibliothèques ?
De fichiers numériques (livres électroniques).
De médiation sur la toile (aider les lecteurs à faire du tri et mettre en avant les documents remarquables).
De médiation technologique (on est pas tous nés avec un Epad entre les mains).
Je vous renvois vers le site de Télérama pour lire l'interview complète et intéressante. C'est à cette adresse :
http://www.telerama.fr/livre/a-quoi-ressembleront-les-bibliotheques-du-futur,53550.php
Mais, car il y a toujours un "Mais"et pour conclure ce très court billet, je constate qu'une nouvelle fois, l'avenir du "service public bibliothèque" est une nouvelle fois uniquement analysé sous un aspect technologique.
Je me moque de savoir si le livre papier n'existera plus dans quelques années (j'exagère un peu, j'y suis très attaché), l'apparition du prêt de liseuses me laisse froid et pour ce qui est d'aller faire le guignol sur les réseaux sociaux ça ne m'intéresse pas !
Enfant 5.0 du futur lisant un livre électronique pour les 0-2 ans.
A mon sens, les vrais questions à se poser sont de savoir pourquoi de moins en moins de gens pratiquent la lecture ? Pourquoi des pans entiers de la population n'ont jamais fréquenté de bibliothèques ? Qu'est ce qui sera publié demain et pas comment ce sera publié ?
Mettez des Opac 2.0 dans les bibliothèques, numérisez tous les livres que vous voulez (un livre inintéressant en version papier ne le sera pas plus sous forme de fichier PDF) organisez le prêt de liseuses, ça vous vaudra des articles dans la presse, vous vous ferez mousser (c'est parfois utile) mais il est dommage de s'arrêter à ça...
Sources :
Blog affordance :
http://affordance.typepad.com/
Le site de Télérama :
http://www.telerama.fr/
L'image du bébé a été pompée à cette adresse :
http://argoul.blog.lemonde.fr/2008/02/06/bill-gates-la-route-du-futur-passe-par-yahoo/
La première image a été pillée à cette adresse :
http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/les-technologies/communication-tic/linternet-du-futur/
Alors de quoi sera fait l'avenir des bibliothèques ?
De fichiers numériques (livres électroniques).
De médiation sur la toile (aider les lecteurs à faire du tri et mettre en avant les documents remarquables).
De médiation technologique (on est pas tous nés avec un Epad entre les mains).
Je vous renvois vers le site de Télérama pour lire l'interview complète et intéressante. C'est à cette adresse :
http://www.telerama.fr/livre/a-quoi-ressembleront-les-bibliotheques-du-futur,53550.php
Mais, car il y a toujours un "Mais"et pour conclure ce très court billet, je constate qu'une nouvelle fois, l'avenir du "service public bibliothèque" est une nouvelle fois uniquement analysé sous un aspect technologique.
Je me moque de savoir si le livre papier n'existera plus dans quelques années (j'exagère un peu, j'y suis très attaché), l'apparition du prêt de liseuses me laisse froid et pour ce qui est d'aller faire le guignol sur les réseaux sociaux ça ne m'intéresse pas !
Enfant 5.0 du futur lisant un livre électronique pour les 0-2 ans.
A mon sens, les vrais questions à se poser sont de savoir pourquoi de moins en moins de gens pratiquent la lecture ? Pourquoi des pans entiers de la population n'ont jamais fréquenté de bibliothèques ? Qu'est ce qui sera publié demain et pas comment ce sera publié ?
Mettez des Opac 2.0 dans les bibliothèques, numérisez tous les livres que vous voulez (un livre inintéressant en version papier ne le sera pas plus sous forme de fichier PDF) organisez le prêt de liseuses, ça vous vaudra des articles dans la presse, vous vous ferez mousser (c'est parfois utile) mais il est dommage de s'arrêter à ça...
Sources :
Blog affordance :
http://affordance.typepad.com/
Le site de Télérama :
http://www.telerama.fr/
L'image du bébé a été pompée à cette adresse :
http://argoul.blog.lemonde.fr/2008/02/06/bill-gates-la-route-du-futur-passe-par-yahoo/
La première image a été pillée à cette adresse :
http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/les-technologies/communication-tic/linternet-du-futur/
mercredi 17 mars 2010
Lecture publique à la médiathèque
Samedi 20 mars à 15h aura lieu dans l'auditorium de la médiathèque une lecture publique de poèmes d'Andrée Chedid.
Cette lecture organisée par l'association "Les puces gourmandes" s'inscrit dans le cadre du printemps des poètes.
«Je suis née au Caire, en Égypte. J'habite Paris par choix, parce que j'aime cette ville depuis l'enfance. J'écris depuis l'âge de dix-huit ans, en plusieurs genres : poésie, roman, théâtre. J'écris pour essayer de dire des choses vivantes qui bouillonnent au fond de chacun ; j'espère ainsi communiquer. Les sujets que je choisis sont en général marqués par la tragédie et par l'espérance. Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde ; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir.» A. C.
Cette animation est gratuite et ouverte à tous !
Cette animation est gratuite et ouverte à tous !
mardi 16 mars 2010
Pour mes amies Amazones
Une photographie de Virginie Ribaut
http://www.virginieribaut.com/
Issue du site
http://www.lesamazones.fr/
"Parce que comme les guerrières du mythe grec, les femmes qui subissent une ablation du sein connaissent l'asymétrie de leur corps. Les Amazones des temps modernes sont des femmes qui ont perdu un sein pendant leur lutte contre le cancer, mais ni leur vitalité, ni leur humour."
http://www.nibart-expo
Une tumeur au sein ! C'est un crabe ! Comment l'annoncer à ses parents ?
Question, questionnement, quête : D'abord, s'enregistrer sur un magnétophone puis peu à peu de façon centrifuge passer de l'adresse aux proches à la mise en scène plastique de seins sculptés, ou détournés de tableaux classiques dépoitraillés, au filmage par Bob Kohn, son mari vidéaste, du happening du rasage de son crâne dont les cheveux s'en allaient, puis à l'offrande de son crâne chauve comme toile ronde et vivante à ses amis artistes… " J'ai trouvé mon crâne beau, c'est la première partie qui apparaît au monde et qui se cache immédiatement derrière des cheveux… "
Jean Pierre Klein
Directeur de l'Institut National d'Expression Création Art et Thérapie. Paris. Barcelone.
« Autoportrait de l'artiste » de Christophe Massé
http://www.virginieribaut.com/
Issue du site
http://www.lesamazones.fr/
"Parce que comme les guerrières du mythe grec, les femmes qui subissent une ablation du sein connaissent l'asymétrie de leur corps. Les Amazones des temps modernes sont des femmes qui ont perdu un sein pendant leur lutte contre le cancer, mais ni leur vitalité, ni leur humour."
http://www.nibart-expo
Une tumeur au sein ! C'est un crabe ! Comment l'annoncer à ses parents ?
Question, questionnement, quête : D'abord, s'enregistrer sur un magnétophone puis peu à peu de façon centrifuge passer de l'adresse aux proches à la mise en scène plastique de seins sculptés, ou détournés de tableaux classiques dépoitraillés, au filmage par Bob Kohn, son mari vidéaste, du happening du rasage de son crâne dont les cheveux s'en allaient, puis à l'offrande de son crâne chauve comme toile ronde et vivante à ses amis artistes… " J'ai trouvé mon crâne beau, c'est la première partie qui apparaît au monde et qui se cache immédiatement derrière des cheveux… "
Jean Pierre Klein
Directeur de l'Institut National d'Expression Création Art et Thérapie. Paris. Barcelone.
« Autoportrait de l'artiste » de Christophe Massé
samedi 13 mars 2010
Le Saux Kessler Corentin
Souvenir d'une bibliothèque de campagne où les enfants se passaient sous le manteau"Papa ne veut pas" d'Alain Le Saux. Pourtant, le livre appartenait à la bibliothèque et il était empruntable comme tous les autres ouvrages.
"Papa ne veut pas que je mette mes doigts dans le nez"
Quelques années plus tard, en milieu urbain, en bibliothèque de rue le livre "Robert-dit-que" de Robert Kessler vole parfois de mains en mains.
"Robert dit que: Si j'avais de grandes oreilles ça ne servirait à rien puisque tout le monde sait que les bonbons ne crient jamais"
Bien sûr le comportement de ces lecteurs est préjudiciable à un bon fonctionnement de bibliothèque, mais professionnellement je me régale de voir des enfants qui adorent des auteurs qui jouent avec la langue française et qui sont des plasticiens. "Papa ne veut pas que je touche aux tableaux lorsqu'il m'emmène à une exposition de peinture".
Dans les villages et les quartiers, les oeuvres d'art ne courent pas les rues, et je me réjouis de ce frétillement culturel.
Ma collègue bibliothécaire me dit: "Et Philippe Corentin?"Dans les villages et les quartiers, les oeuvres d'art ne courent pas les rues, et je me réjouis de ce frétillement culturel.
On aime aussi beaucoup, même ses légumes et surtout ses gâteaux, d'ailleurs c'est le frère jumeau d'Alain Le Saux ou ??? Qu'importe
Images issues des albums:
"Papa ne veut pas" Alain Le Saux Rivages
"Robert dit que" Frédéric Kessler Didier
"Les deux goinfres" Philippe Corentin L'école des loisirs
Libellés :
Bibliothèque hors les murs
vendredi 12 mars 2010
Aux amateurs de jazz
Le mois de mars est le mois du jazz pour une partie de la Basse Normandie. Festival Focus Jazz, 4ème édition oblige. Amateurs de tout jazz, ne boudez pas votre plaisir et profitez des nombreux concerts qui vont émailler ce mois. Un petit tour sur le myspace de Focus Jazz vous donnera l'occasion de découvrir la programmation et la foultitude de lieux où l'on peut écouter du jazz et de la bonne musique.
Et si vous êtes disponible, je vous conseille d'écouter notre saxophoniste jazz préféré, Ralf Altrieth qui jouera en formations diverses, avec 'das Kaff' et le 'Ralf Altrieth Trio' en mars, en avril, dans le cadre de Focus Jazz ou non... quelques dates :
- Das Kaff, le 26 mars, Ferme culturelle du bessin, Esquay sur Seulles
- Ralf Altrieth Trio, le 27 mars, Topolina maison d'hôtes-restaurant, Trouville-sur-Mer
- Das Kaff, le 28 mars, la Fabrique, Lion sur Mer
- Das Kaff, le 8 avril, Auditorium de l'Esam, Caen
Et même si Ralf ne donne plus des cours de saxo, il ne reste pas inactif. Il prépare la sortie d'un livre de dessins et sérigraphie. Pour en savoir plus, rendez-vous le 1er mai à la Galerie du Chameau, Dozulé pour une exposition/lancement de souscription pour le livre, le tout en musique live avec 'Das Kaff'.
Vivement les beaux jours...
Et si vous êtes disponible, je vous conseille d'écouter notre saxophoniste jazz préféré, Ralf Altrieth qui jouera en formations diverses, avec 'das Kaff' et le 'Ralf Altrieth Trio' en mars, en avril, dans le cadre de Focus Jazz ou non... quelques dates :
- Das Kaff, le 26 mars, Ferme culturelle du bessin, Esquay sur Seulles
- Ralf Altrieth Trio, le 27 mars, Topolina maison d'hôtes-restaurant, Trouville-sur-Mer
- Das Kaff, le 28 mars, la Fabrique, Lion sur Mer
- Das Kaff, le 8 avril, Auditorium de l'Esam, Caen
Et même si Ralf ne donne plus des cours de saxo, il ne reste pas inactif. Il prépare la sortie d'un livre de dessins et sérigraphie. Pour en savoir plus, rendez-vous le 1er mai à la Galerie du Chameau, Dozulé pour une exposition/lancement de souscription pour le livre, le tout en musique live avec 'Das Kaff'.
Vivement les beaux jours...
jeudi 11 mars 2010
La Chine s'affiche en rouge à Deauville
Non mais, quelle affiche !
C'est en arrivant dans une bourgade de la Côte fleurie touchant Honfleur qu'elle m'a tapée dans l'oeil, rutilante dans une longue enfilade de grands espaces publicitaires Decaux, on peut dire que cela vous fait une entrée de ville très remarquée.
Ce rouge, rouge sang, est bien la couleur de ralliement de l'autre festival de cinéma annuel que s'offre la petite ville de Deauville (4000 habitants), mettant à l'honneur et pour le bonheur des sino-cinéphiles (?) le cinéma asiatique du 10 au 14 mars.
La Chine, en particulier, sera bien représentée avec une rétrospective de son réalisateur Lou Ye et sa Nuit d'ivresse printanière et un regard sur l'oeuvre du cinéaste Lu Chuan, dont le dernier City of life & death n'est pas encore diffusé en France. Autre long métrage à découvrir, Lola, du philippin Brillante Ma. Mendoza, que ce 12e festival salue en nous proposant l'intégrale de son oeuvre.
Ce sont 4 journées et soirées intenses de projections au Centre international de Deauville, mais aussi au cinéma du Casino et dans les salles du Morny-Club ; le tout pour une somme modique - 34 € le pass pour tout le festival- , et les demandeurs d'emploi ne sont pas oubliés, avec un pass à 5 €, c'est royal !
En plus du prix de la fameuse affiche, vous saurez tout, absolument tout, en vous aventurant ici
C'est en arrivant dans une bourgade de la Côte fleurie touchant Honfleur qu'elle m'a tapée dans l'oeil, rutilante dans une longue enfilade de grands espaces publicitaires Decaux, on peut dire que cela vous fait une entrée de ville très remarquée.
Ce rouge, rouge sang, est bien la couleur de ralliement de l'autre festival de cinéma annuel que s'offre la petite ville de Deauville (4000 habitants), mettant à l'honneur et pour le bonheur des sino-cinéphiles (?) le cinéma asiatique du 10 au 14 mars.
La Chine, en particulier, sera bien représentée avec une rétrospective de son réalisateur Lou Ye et sa Nuit d'ivresse printanière et un regard sur l'oeuvre du cinéaste Lu Chuan, dont le dernier City of life & death n'est pas encore diffusé en France. Autre long métrage à découvrir, Lola, du philippin Brillante Ma. Mendoza, que ce 12e festival salue en nous proposant l'intégrale de son oeuvre.
Ce sont 4 journées et soirées intenses de projections au Centre international de Deauville, mais aussi au cinéma du Casino et dans les salles du Morny-Club ; le tout pour une somme modique - 34 € le pass pour tout le festival- , et les demandeurs d'emploi ne sont pas oubliés, avec un pass à 5 €, c'est royal !
En plus du prix de la fameuse affiche, vous saurez tout, absolument tout, en vous aventurant ici
Non, cet hiver interminable et usant n'aura pas notre peau : on ne se glisse pas sous la couette, bien au contraire ! On se dit que, avec ce festival abondamment médiatisé, c'est le printemps qui s'annonce, alors on profite de l'aubaine !
Qui sait ? C'est peut-être aussi l'occasion d'aller voir la mer, sans la crainte d'un vent glacial qui nous morde, nous griffe, nous arrache des larmes de froid...
Qui sait ? C'est peut-être aussi l'occasion d'aller voir la mer, sans la crainte d'un vent glacial qui nous morde, nous griffe, nous arrache des larmes de froid...
mercredi 10 mars 2010
Le multimédia s’introduit dans les visites de monument
L’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers développe et expérimente des applications multimédias qui renouvellent la visite de l’abbaye de Cluny. Les étudiants s’intéressent en particulier au concept de réalité augmentée.
La réalité augmentée consiste à intégrer, dans une image 3D représentant la réalité, des éléments virtuels. Exemple, en utilisant l’outil informatique, je peux reproduire ma tête à l’écran (la réalité) et me greffer des oreilles de Gremlins (le côté virtuel). Vous ne voyez pas l’intérêt ? Qu’importe. A Cluny, les étudiants de l’ENSAM (École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers) se sont penchés sur des applications plus intéressantes.
L’abbaye de Cluny est un site touristique majeur puisque Cluny était l’une des plus puissantes abbayes du Moyen Âge. Avec ses 187 m de long, son abbatiale a été la plus grande église d’Europe jusqu’à la Renaissance. Malheureusement, à partir de 1798, le monument fut progressivement démantelé à tel point qu’il ne reste plus qu’un bras du transept. Au milieu des ruines, les touristes du XXIe siècle peinent à s’imaginer l’ampleur du sanctuaire. Site touristique majeur, Cluny abrite aussi un des onze centres de recherches de l’ENSAM, les étudiants occupant les anciens bâtiments monastiques. C’est donc assez naturellement que l’abbaye est devenue le laboratoire de leurs expériences.
En 2006, l’Ecole a apporté une première solution à une meilleure compréhension des lieux. Les futurs ingénieurs ont reconstitué sur ordinateur le monument d’origine en 3D et, à partir de cette maquette numérique, ont créé une visite virtuelle. Le résultat, un film de 10 mn intitulé Maior ecclesia, est présenté aux visiteurs sur grand écran. Les spectateurs se retrouvent plongés dans l’abbatiale au temps de sa splendeur et parcourt les différents espaces de l’église. Les volumes et la luminosité, variant selon l’heure du jour et la saison, sont reproduits le plus fidèlement possible.
Extrait Maior Ecclesia
envoyé par ClunyNumerique
Cette avancée ne permet toutefois pas de comprendre comment les ruines existantes s’insèrent dans le monument. A quelle partie de l’église appartient ce pan de mur ? Est-ce sa hauteur d’origine ? En conséquence, dès 2008, les apprentis ingénieurs de l’ENSAM ont installé des bornes-écrans à différents endroits du site. Dans chaque écran, apparaît le monument au XIIIe siècle du point de vue où se trouve le visiteur. Il fait pivoter la borne et la vue numérique se décale d’autant. Comme si l’écran était une fenêtre qui donnait sur l’abbatiale médiévale. On est parfaitement dans le domaine de la réalité augmentée. Le multimédia permet de compléter une réalité aujourd’hui amputée par des destructions.
Borne Ray-On
envoyé par ClunyNumerique
Ces reconstitutions illustrent les progrès des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur (CAO). Grâce à des photographies et au Système d’Information Géographique (SIG), on peut modéliser des paysages et des architectures. Mais, à la base, rien ne serait possible sans la réflexion des archéologues et des historiens de l’art qui parviennent à proposer une restitution des édifices anciens. A défaut d’une machine à remonter le temps, ces opérations de virtualisation permettent d’approcher la réalité des sites historiques et de percevoir l’émotion que ressentaient nos aïeux à leur vue.
La réalité augmentée consiste à intégrer, dans une image 3D représentant la réalité, des éléments virtuels. Exemple, en utilisant l’outil informatique, je peux reproduire ma tête à l’écran (la réalité) et me greffer des oreilles de Gremlins (le côté virtuel). Vous ne voyez pas l’intérêt ? Qu’importe. A Cluny, les étudiants de l’ENSAM (École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers) se sont penchés sur des applications plus intéressantes.
L’abbaye de Cluny est un site touristique majeur puisque Cluny était l’une des plus puissantes abbayes du Moyen Âge. Avec ses 187 m de long, son abbatiale a été la plus grande église d’Europe jusqu’à la Renaissance. Malheureusement, à partir de 1798, le monument fut progressivement démantelé à tel point qu’il ne reste plus qu’un bras du transept. Au milieu des ruines, les touristes du XXIe siècle peinent à s’imaginer l’ampleur du sanctuaire. Site touristique majeur, Cluny abrite aussi un des onze centres de recherches de l’ENSAM, les étudiants occupant les anciens bâtiments monastiques. C’est donc assez naturellement que l’abbaye est devenue le laboratoire de leurs expériences.
En 2006, l’Ecole a apporté une première solution à une meilleure compréhension des lieux. Les futurs ingénieurs ont reconstitué sur ordinateur le monument d’origine en 3D et, à partir de cette maquette numérique, ont créé une visite virtuelle. Le résultat, un film de 10 mn intitulé Maior ecclesia, est présenté aux visiteurs sur grand écran. Les spectateurs se retrouvent plongés dans l’abbatiale au temps de sa splendeur et parcourt les différents espaces de l’église. Les volumes et la luminosité, variant selon l’heure du jour et la saison, sont reproduits le plus fidèlement possible.
Extrait Maior Ecclesia
envoyé par ClunyNumerique
Cette avancée ne permet toutefois pas de comprendre comment les ruines existantes s’insèrent dans le monument. A quelle partie de l’église appartient ce pan de mur ? Est-ce sa hauteur d’origine ? En conséquence, dès 2008, les apprentis ingénieurs de l’ENSAM ont installé des bornes-écrans à différents endroits du site. Dans chaque écran, apparaît le monument au XIIIe siècle du point de vue où se trouve le visiteur. Il fait pivoter la borne et la vue numérique se décale d’autant. Comme si l’écran était une fenêtre qui donnait sur l’abbatiale médiévale. On est parfaitement dans le domaine de la réalité augmentée. Le multimédia permet de compléter une réalité aujourd’hui amputée par des destructions.
Borne Ray-On
envoyé par ClunyNumerique
Ces reconstitutions illustrent les progrès des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur (CAO). Grâce à des photographies et au Système d’Information Géographique (SIG), on peut modéliser des paysages et des architectures. Mais, à la base, rien ne serait possible sans la réflexion des archéologues et des historiens de l’art qui parviennent à proposer une restitution des édifices anciens. A défaut d’une machine à remonter le temps, ces opérations de virtualisation permettent d’approcher la réalité des sites historiques et de percevoir l’émotion que ressentaient nos aïeux à leur vue.
mardi 9 mars 2010
Honfleur, 1865.
Jean-Louis Tirpenne (1801-1878), lithographe fort prolixe, a réalisé au moins deux recueils de planches sur la Basse-Normandie. L'un sur Bagnoles de l'Orne et l'autre sur Honfleur, dont la médiathèque a acquis un exemplaire en 2009. Vous pourrez le consulter en ligne à partir du 29 mars dans les galeries de la Bibliothèque électronique de Lisieux.
- Normandie - Honfleur [lithographies].- Honfleur : Ch. Lefrançois éditeur, 5, Place de l'Obélisque, 1865.- 10 lithographies dessinées d'après nature par Jean-Louis Tirpenne, imprimées par Lemercier et Cie à Paris ; 28 x39 cm. (Bm Lx : NORM 1631)
samedi 6 mars 2010
Livres d'enfants
Le Muz est un musée des œuvres d’enfants sur Internet. Il a pour ambition de répertorier, conserver, valoriser et rendre accessibles leurs oeuvres à tous.
Plus qu’un simple lieu d’exposition, le Muz veut également être une plateforme qui favorise les échanges et l’organisation de projets interculturels.
Claude Ponti, auteur et illustrateur d'ouvrages pour les enfants, a eu l'idée de regrouper les oeuvres personnelles de nos bambins dans ce musée virtuel : lemuz.org.
Sur le site de la Bibliothèque nationale de France, vous trouverez aussi des expositions virtuelles, autour des livres pour enfants (http://expositions.bnf.fr/).
Vous trouverez l'ouvrage "Babar, Harry Potter et Cie, Livres d'enfants d'hier et d'aujourd'hui" à l'espace jeunesse dans le fonds professionnel.
vendredi 5 mars 2010
Paléo-zombie graphique
Zombi(e) : en plus d'être le nom d'un célèbre et antique jeu vidéo des années 80, le zombi est un mort vivant.
Exemple : 'Zombi', le film d'horreur très connu de Georges A. Romero, sorti en 1978 raconte l'histoire d'une invasion de morts-vivants violents. Et je ne vous parle pas de 'la nuit des morts-vivants'...
Zombie, Rob : surnom d'un musicien de metal industriel américain. Réalisateur de film d'horreur ultragore, un brin déjantés et à héroïnes pulpeuses. Accessoirement, RZ est dessinateur trash de comics baignant dans un univers peu recommandable aux âmes jeunes et sensibles.
Exemple (expurgé) :
Tilt (comme dirait le flipper). Laissez-moi vous soumettre un autre exemplaire de monstre.
Vous le reconnaissez ? C'est un blork typique, l'un des monstres vivant dans les jeux vidéos qu'affectionne un certain Paddle, - Kid Paddle- au travers de son avatar 'le petit barbare'.
Créatures de l'oeuvre en BD de Midam qui est également passionné de musique.
Que le monde est petit, je crois que nous venons de retrouver l'ancêtre du blork...
Sous la vignette du monstre de Rob Zombie, vous trouverez la liste des nouveautés 'musique' du mois.
Sous la vignette du blork de Midam, vous trouverez la liste de 'nouveautés cinéma' du mois.
Exemple : 'Zombi', le film d'horreur très connu de Georges A. Romero, sorti en 1978 raconte l'histoire d'une invasion de morts-vivants violents. Et je ne vous parle pas de 'la nuit des morts-vivants'...
Zombie, Rob : surnom d'un musicien de metal industriel américain. Réalisateur de film d'horreur ultragore, un brin déjantés et à héroïnes pulpeuses. Accessoirement, RZ est dessinateur trash de comics baignant dans un univers peu recommandable aux âmes jeunes et sensibles.
Exemple (expurgé) :
Tilt (comme dirait le flipper). Laissez-moi vous soumettre un autre exemplaire de monstre.
Vous le reconnaissez ? C'est un blork typique, l'un des monstres vivant dans les jeux vidéos qu'affectionne un certain Paddle, - Kid Paddle- au travers de son avatar 'le petit barbare'.
Créatures de l'oeuvre en BD de Midam qui est également passionné de musique.
Que le monde est petit, je crois que nous venons de retrouver l'ancêtre du blork...
Sous la vignette du monstre de Rob Zombie, vous trouverez la liste des nouveautés 'musique' du mois.
Sous la vignette du blork de Midam, vous trouverez la liste de 'nouveautés cinéma' du mois.
jeudi 4 mars 2010
Rimbaud, une biographie
Samedi 06 mars 15h à l'auditorium de la médiathèque sera projeté le documentaire "Rimbaud, une biographie" de Richard Dindo.
"Ce film retrace la biographie de Rimbaud racontée par ses proches et ses amis dont Paul Verlaine, mais aussi son autobiographie, racontée à travers ses propres poèmes et lettres. Structuré comme une enquête tournée quelques années après sa mort, le film revient sur les lieux où il vécut et raconte les moments essentiels de sa vie. C'est un film de regard et d'écoute qui recrée et reproduit l'itinéraire du poète, « déconstruit » son mythe, refait de lui un être humain, et non pas cet être déifié, ce mythe absolu érigé par des générations de poètes et de lecteurs fascinés..."
Extrait de : http://www.arteboutique.com/detailProduct.action?product.id=5358Séance gratuite et ouverte à tous !
Libellés :
Cinéma,
Culture (art - spectacle - expo),
Poésie
mercredi 3 mars 2010
xotob
Bientôt le printemps, envie d'être beau, belle et souriants ?
Bonne nouvelle lue pour vous dans le tout dernier numéro de "Réponse à tout" du mois de mars :
"Le Botox rend définitivement heureux !...
Bonne nouvelle lue pour vous dans le tout dernier numéro de "Réponse à tout" du mois de mars :
"Le Botox rend définitivement heureux !...
La technique consiste à injecter une neurotoxine qui efface les rides.
Mais selon une étude américaine, en paralysant les muscles fronceurs qui servent lorsqu'on est en colère, le Botox court-circuite l'émotion elle-même.
Mais selon une étude américaine, en paralysant les muscles fronceurs qui servent lorsqu'on est en colère, le Botox court-circuite l'émotion elle-même.
En clair, en bloquant l'expression faciale de la tristesse ou de la colère, on bloque le ressenti correspondant !...
On comprend mieux pour quoi certaines stars ont l'air continuellement béates !"
On comprend mieux pour quoi certaines stars ont l'air continuellement béates !"
Et vous comprendrez aisément les raisons pour lesquelles je vais sortir ma seringue à injection...
Je vous quitte, j'ai une petite liste de personnes à seringuer...
Je vous quitte, j'ai une petite liste de personnes à seringuer...
mardi 2 mars 2010
Deux classiques de l'historiographie lexovienne
Vous trouverez sur Internet Archive, une des bibliothèques numériques que j'affectionne particulièrement, au moins deux classiques de l'historiographie lexovienne, encore utiles à consulter :
Louis Du Bois : Histoire de Lisieux. Tome 1 (1845)
Louis Du Bois : Histoire de Lisieux. Tome 2 (1845)
Abbé V. Hardy : La Cathédrale de Lisieux (1917)
On y trouve aussi de l'abbé Piel : l'Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l'ancien diocèse de Lisieux : 1692-1790 (1891-1895), mais seuls 2 volumes sur les 5 sont actuellement en ligne.
Bonnes et savantes lectures !
Louis Du Bois : Histoire de Lisieux. Tome 1 (1845)
Louis Du Bois : Histoire de Lisieux. Tome 2 (1845)
Abbé V. Hardy : La Cathédrale de Lisieux (1917)
On y trouve aussi de l'abbé Piel : l'Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l'ancien diocèse de Lisieux : 1692-1790 (1891-1895), mais seuls 2 volumes sur les 5 sont actuellement en ligne.
Bonnes et savantes lectures !
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