samedi 29 septembre 2007

Littérature : une chorale de bouchers....

Une de nos lectrices nous livre son commentaire sur le roman de Louise Erdrich : La chorale des maîtres bouchers :

" J’ai beaucoup aimé les très belles relations et complicités entre les femmes qui se dévoilent tout au long du roman ; l'écriture est fine, précise, méticuleuse, nuancée.
Les personnages masculins sont particulèrement bien décrits et vivants, notamment les quatre frères dont on suit l’évolution de l’enfance à l’adulte.... ainsi que "le maître-boucher" et Cyprian, entre amitié virile et opposition, qui ont tous les deux vécu la guerre dans des camps opposés et bien qu'ils eussent tous les deux connu la grandeur de l’horreur, il n'y avait rien à dire".
J’ai été déçue par le passage au milieu du livre - trop caricatural à mon goût - sur la mort du shérif.

Ce pourrait être un excellent scénario pour Régis Wargnier."

Solange Villedieu.

Et vous, l'avez-vous lu ?

Disponible à la médiathèque dans la partie roman : R ERD

Retour à la terre

Pour clore notre exposition du mois sur les photographies des Bâtiments du pays d'Auge, voici le texte d'un de nos lecteurs, Monsieur Bernard Tutot - un amoureux de la langue française comme de la terre -, qui a vécu cette exposition "de l'intérieur" :

"Scellé sur mes ancres de granit, j'étais fait d'argile, de silex et de chêne. J'étais le bâtiment de la ferme, j'abritais le travail de mes gens. J'étais la charrette et la carriole, l'écurie, l'étable et le fenil ; parfois, derrière ma lucarne, le refuge du vagabond égaré et parfois, dans le parfum du foin, le secret des amours éphémères.

C'était hier, il y a bien longtemps. Mes murs sont crevasses, affublés de parements sacrilèges, mon colombage est squelette disjoint, ma porte charretière bat au vent. J'étais le bâtiment dans le champ. Je retourne d'où je viens, je retourne à la terre.

La plainte du passant n'est que pacotille. Tu peux bien me fixer de ton oeil de verre : ton bel angle, le soleil, n'allègent en rien mon destin. Il n'est pas de beaux restes abîmés par le temps.

Dans ce long délaissement, tu peux bien me prêter des contemplations et des endormissements, tu ne me rendras point cet amour que j'avais de la vie, de la nature et des hommes ; mon quotidien est l'abandon, l'indifférence mon lot, je suis la ruine et le sanglot.

Mais toi qui m'as paré d'un dernier ruban comme couronne mortuaire, je te le dis, lors du dernier effacement, jamais personne n'arrachera mon empreinte de pierre. Je suis de mon sol, mes fondations sont racines profondes. Je suis la terre, l'herbe et les quatre saisons." (B.Tutot)

vendredi 28 septembre 2007

Le Tableau du trimestre

La Médiathèque André Malraux & Le Musée d’art et d’histoire proposent : Le Tableau du trimestre.

Le Musée d’art et d’histoire de Lisieux a souhaité exposer hors les murs quelques tableaux choisis de ses collections. La Médiathèque André Malraux présentera ainsi un tableau par trimestre sur la voie gallo-romaine dans l'Espace Adultes.

En ouverture (Oct. Nov. Déc. 2007) : Les noces de Nibelungen (1870) de FERNAND CORMON ( 1854 -1924 )

Scène inspirée d'un épisode de la Chanson des Nibelungen. Gunther, le roi des Burgondes, devient avec l'aide de Siegfried, l'époux de Brunehilde, la vierge guerrière, reine d'Islande.

Présentation : Femme blonde et nue, couchée sur un lit. A gauche, Gunther tire à lui le léger voile qui la recouvre. « Brunehilde bat son mari Gunther, l’attache au pied du lit et, le matin venu lui demande s’il ne serait pas fâché qu’elle le montre à ses gens ainsi lié par la main d’une femme. »

[Année : 1870 - Dimensions : H. 145 ; L. 191 - Avec cadre : H. 191 ; L. 265 - Lieu de conservation : Musée d’art et d’histoire, Lisieux.]

Fernand-Anne Piestre, dit Fernand CORMON, né à Paris le 24 décembre 1845 et mort à Paris le 20 mars 1924, est un peintre académique français.

Présentation : "Elève de Jean-François Portaels à Bruxelles, puis d’Alexandre Cabanel et d’Eugène Fromentin à Paris, il fait ses débuts au Salon de 1868. Il se fait connaître pour ses scènes sanguinaires, tels le Meurtre au sérail ou la Mort de Ravana, qui est primée au Salon de 1875. Il peint aussi des portraits, sans jamais délaisser le style académique, et voyage en Tunisie et en Bretagne. Professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1898".

Sources : textes repris de la Base Joconde et de Wikipédia

jeudi 27 septembre 2007

A la découverte de Sally Doherty





Sally Doherty est britannique, de Sheffield.

Pourtant on pourrait en douter tant elle excelle dans le mélange des genres musicaux.

Après des études basées sur le cinéma, cette jeune "songwriter" a ajouté beaucoup de cordes à son arc : chansons, piano, flûte, accordéon entre autres. Néanmoins, son atout premier est une voix incomparable, harmonieuse et claire.

Depuis 1996, elle multiplie les expériences : elle sort un premier album "Sally Doherty", elle compose de la musique pour la BBC télévision et radio dans le documentaire "Empire of death" (2000) et se produit aussi sur scène avec différentes formations dont Sol invictus et Sieben.

Avec Planet Funk, groupe italien electro-dance, elle produit 2 albums entre 2002 et 2005.
Au sein d'un quartet de jazz, Los Amores, elle enregistre "Foolish heart" : du latin jazz, des chansons brésiliennes, du flamenco et des titres standards de jazz vocal inspirés par Chet Baker, João Gilberto, ou Ella Fitzgerald.

Depuis 1998, "Sally Doherty and the Sumacs" explore le répertoire des musiques du monde alliant chansons folks celtiques, écossaises, d'Amérique latine qu'elle interprète en espagnol ou portugais.

De cette passion naitra "Electric butterfly", un univers de pop vocale et instrumentale éthéré qu'elle crée avec Colin Elliot, artiste éclectique talentueux, musicien, arrangeur entre autres.

Depuis 2006, elle collabore également avec Richard Hawley et interprète plusieurs titres sur 3 albums dont le plus récent "Lady's bridge" est sorti en août 2007.


Retrouvez le parcours de sa carrière sur la compilation "Edge of spring" (1995-2005) sur le label Shayo, distribué par Priskosnovénie, dans nos bacs à la discothèque très prochainement.


mercredi 26 septembre 2007

Rentrée littéraire : dernier chapitre

Le rêve américain selon Iain Levison...
ou les tribulations d'un précaire, très précaire...
Iain Levison, l'homme aux quarante-deux "petits boulots", dresse avec humour et parfois cynisme un terrible portrait de l'Amérique et de ses sans-grade, tous en quête d'un bon job.

Et aujourd'hui, Iain Levinson a une bonne surprise en épluchant le journal :
"Je lis une petite annonce qui dit "Licence de lettres requise". Ce sont des mots qu'on ne voit jamais associés, jamais. Autant lire "Casier judiciaire chargé exigé" ou "Double amputation requise". De quoi se demander ce qui ne tourne pas rond chez ceux qui ont passé l'offre d'emploi. L'annonce décrit ensuite quelqu'un qui me ressemble beaucoup. "Colonel à la retraite cherche collaborateur à plein temps pour sa nouvelle entreprise de marketing. Doit avoir le goût du contact. Licence de lettres requise. Ancien militaire de préférence."
Le travail en question consistera à démarcher son entourage pour vendre des filtres à eau...

Allez ! Juste pour le plaisir, un autre extrait et cette fois-ci, il est livreur de fuel :
"Le patron ne va pas me virer parce qu'il a déjà vu ce genre de choses, et aussi parce que je ne suis pas l'employé le plus stupide qui ait travaillé pour lui aujourd'hui. Cet honneur revient à un autre gars qui s'appelle Dave. Il a rempli une fosse septique de plus de deux mille litres jusqu'à ce que le fuel ressorte par les cuvettes des toilettes et inonde les salles de bain d'une maison à un million de dollars à Kimberton. Ensuite, en sortant de la propriété, il est entré dans un poteau et a coupé le courant. En ce moment même, les résidents habitent une caverne noyée de fuel..."

Bien sûr, le livre est disponible à la médiathèque : Tribulations d'un précaire / Iain Levison - Ed Liana Levi, 2007

mardi 25 septembre 2007

Prix littéraires - 1

L'écrivain Stéphane Brinville vient de recevoir le prix Gilles pour son roman Minuit moins le quart. Il a tout de suite accepté de donner un entretien à la presse radio-diffusée.

Extraits (si le lecteur ne s'affiche pas, cliquez ici et là : 1 - 2 - 3) :







On retrouve, quelques heures plus tard, Stéphane Brinville dans une émission culturelle télévisée où l'on découvre qu'il est sans aucun doute le théoricien du nouveau roman et le précurseur de l'auto-fiction :



L'Interview de Stéphane Brinville, prix littéraire (14'44") est extrait du Cd audio : Poiret Serrault, nos premiers sketches (Edition Isis, 2006). L'émission télévisée concernée doit être le Grand Echiquier de Jacques Chancel consacrée à Louis Seigner en 1974.



lundi 24 septembre 2007

Ville-lisieux.fr


Le site officiel de la Ville de Lisieux est de nouveau accessible. Il vient de faire peau neuve. Sa charte graphique a été entièrement revue, les rubriques redéfinies et le contenu enrichi. A consulter régulièrement pour se tenir informé de l'actualité de la cité.

samedi 22 septembre 2007

Waylon et Shooter Jennings : country outlaw

Waylon Jennings, grand ami de Johnny Cash, était aussi chanteur et guitariste de country né au Texas, mort en 2002.
Waylon représentait le mouvement "outlaw" (hors la loi) c'est-à-dire qu'il a laissé tombé le son très propre de Nashville et a teinté sa country de rock, il a adopté barbe, cheveux longs et guitare électrique.
Un bon pote de Johnny donc, puisqu'ils ont partagé co-location et autres plaisirs illicites à Nashville.

Waylon Jennings
Tous les deux ont également affectionné le petit écran : Johnny Cash est apparu souvent comme "guest star chantante". Dans un épisode de la série policière "Columbo" au côté de Peter Falk, il interprète un prêcheur charismatique (et meurtrier) chante sur scène avec des images repiquées d'un vrai concert.
Il apparaît aussi dans quelques épisodes de la série Dr Quinn, femme médecin et même dans la fameuse "Petite maison dans la prairie".
Waylon quant à lui est connu pour être le créateur du thème de la série TV "Dukes of Hazzard" (shériff fais-moi peur) et la voix off des épisodes.
Tous les 2 ont formé le groupe Highwaymen avec Kris Kristofferson et Willie Nelson dans les années 80.


Cash - Folsom Prison Blue (Highwaymen)
envoyé par thenelaware



Waylon Albright Jennings surnommé "Shooter" par son père est aussi chanteur, guitariste, multi instrumentiste. Il a une barbe, des cheveux longs, les oreilles percées, une guitare électrique et des tatouages.
Shooter Jennings

Shooter est le fils issu du 4e mariage de Waylon avec Jessi Colter, chanteuse country.
Tout petit, il a baigné dans la musique country même s'il a commencé par former un groupe à tendance hard. Ses influences sont claires comme il le dit dans Put the "O" back in the country :
You take a little country and a little rock and roll
A little Neil Young and a little George Jones
A little Merle Haggard and a little bit of the Stones
Add a little Cash and a whole lotta Waylon
Grand respect mutuel des Jennings pour leurs œuvres et Shooter est revenu à la country –tendance bien électrifiée comme papa.
Il a sorti 2 albums aux titres révélateurs (un 3e "The Wolf"en préparation) :
* Put the O back in the country – Universal South, 2005 -
Le "O" en question est celui de Outlaw

* Electric rodeo – Universal South, 2006

Extrait "Put the "O" back..."



Dans la bio filmée de Johnny Cash "Walk the line", c'est Shooter qui interprète le rôle de son père Waylon au côté de Joaquin Phoenix.

vendredi 21 septembre 2007

Rentrée littéraire. Chapitre 4

Aujourd'hui, petit coup de projecteur sur un livre qui a failli me passer entre les mains sans que je m'y attarde... mais le titre, évocateur de nombreux souvenirs... (!), m'a arrêtée : Le stagiaire amoureux ! Que rêver de mieux ?

Alors, convaincue qu'il y avait, là, entre mes mains, une histoire qui parlerait de vécu, d'une expérience véritable, je commence ma lecture.

"Il n'en peut plus, le rédac' chef. Rien que la trombine d'Amory, il ne supporte pas. Cet air niais, indolent. Myope, boutonneux, maladroit. Chafouin. C'est ça le pire : chafouin. Et pourtant, il est assez populaire, ce minable."

Est-il possible d'écrire un livre avec pour personnage principal un "Amory chafouin" ? Je m'interroge ; et je passe au second chapitre.

Je retrouve, avec un brin d'inquiétude, mon pauvre stagiaire en proie à la colère du rédac' chef.
Celle-ci s'exprime de façon tout à fait inattendue ; voyez-vous même : le rédac' chef a soudain l'idée d'envoyer le stagiaire dans "la seule localité de France qui n'est jamais mentionnée par les agences de presse. Aussi loin qu'il remonte dans les archives informatiques, il n'est jamais question de Saint-Paulin-sur-Morbier. Village de 332 habitants. Département de Coulommiers, situé à égale distance de Faisselle et Gaperon, les deux sous-préfectures. Rien, jamais rien à signaler à Saint-Paulin."

Alors à cet instant, je suis vraiment inquiète : je vais lire une intrigue menée par un personnage myope et chafouin, dans un village où il ne se passe rien ?

Eh bien oui ! Je l'ai fait ! J'ai lu Le stagiaire amoureux, et du début à la fin encore !
Ce que je peux vous en dire maintenant ne sera jamais à la hauteur de ma lecture. J'ai ri, j'ai pleuré aussi un peu, tout de même ce pauvre rédac' chef... , parfois même il a fallu que je relise une phrase deux ou trois fois ; je ne parvenais pas à croire que quelqu'un (en l'occurrence Thierry du Sorbier) ait pu écrire ce que je lisais.

J'oublie de vous dire aussi que vous ressortirez de ce livre "expert ès fromages et champignons", que vous allez vous attacher à ce petit stagiaire naïf et inventif, et que vous en arriverez presque à souhaiter l'avoir sous votre entière et injuste autorité.

Bruxelles : Vinci, Rubens, Peeters & Schuiten

Envie de vous échapper le temps d'un week-end (ou plus si affinité), alors je vous recommande Bruxelles. Jusqu'en mars vous pourrez visiter quelques belles expositions dans la capitale de la Belgique et de l'Europe :

A la Basilique de Koekelberg du 18 août 2007 au 15 mars 2008 l'exposition Léonard de Vinci, le génie européen.

L'évènement rassemble, sur une superficie de 3.000 m2, des tableaux et dessins originaux, des codex, des maquettes ainsi que des inventions dérivées de ces recherches scientifiques.

L'exposition s'articule autour de quatre thèmes : l'homme, l'artiste, l'ingénieur et l'humaniste. Elle présente en exclusivité plusieurs pièces originales, dont "Le Codex du vol des oiseaux", le seul autoportrait de Leonard de Vinci ou un panneau inédit figurant Marie-Madeleine, qui n'a été que récemment attribué au maître.

"Une petite exposition virtuelle est consultable, un dossier de presse téléchargeable, et surtout un dossier pédagogique de 30 pages, qui permet d’exploiter l’exposition mais aussi de travailler sur le personnage de Vinci et son oeuvre sans se déplacer. Elle peut être utilisée par les enseignants de lettres, de technologie ou d’Arts plastiques. Ce dossier reprend les 4 thèmes de l’exposition et propose différentes activités : par exemple des questions sur des textes, des mots croisés, des cartes. On a aussi l’analyse du tableau "La Cène" présenté dans l’exposition et la comparaison avec la publicité récente qui avait provoqué des réactions de l’Eglise en France en 2006. Les propositions sont intéressantes et certaines tout à fait adaptées à des élèves de 5è " [présentation reprise du site Clionautes]. On peut trouver ici le dossier pédagogique et le dossier de presse.

















Aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique du vendredi 14 Septembre 2007 au dimanche 27 Janvier 2008 (sauf le lundi) : Rubens, l'atelier du génie.

Présentation :

"Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique conservent un ensemble unique d’une cinquantaine d’œuvres autographes et issues de l’atelier de Rubens, en plus de tableaux que le grand maître anversois réalisa avec des collaborateurs célèbres, comme Jan Brueghel l’Ancien, Antoon van Dyck et Cornelis de Vos. Cet ensemble, constitué d’esquisses à l’huile, de peintures de cabinet et de tableaux d’autel, revêt un caractère exceptionnel car il reflète la période la plus féconde de Rubens, celle au cours de laquelle le génie créateur et l’esprit d’entreprise de celui-ci se déployèrent pleinement (1614-1640). Au sommet de sa gloire, Rubens installe alors un atelier important au Wapper à Anvers et exerce autant le métier de créateur que celui d’entrepreneur pour plusieurs grandes commandes. C’est pourquoi les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ont entamé, il y a quatre ans, un ambitieux projet de recherches, qui comprend l’étude historique et matérielle des tableaux ainsi qu'une analyse des théories artistiques qui guidèrent Rubens dans l'élaboration de ses œuvres. Ce sont les résultats de ce programme de recherches, pour la plupart inédits, qui sont à la base de l’exposition. Celle-ci a pour objectif d'offrir au public une meilleure compréhension de la manière dont Rubens et son équipe élaboraient les chefs-d’œuvre que nous leur connaissons aujourd’hui. Elle entend aussi situer les tableaux du musée dans leur "contexte de création".












La Maison Autrique (Horta 1893) est un jalon important de l'Art Nouveau. Elle a fait l'objet d'une restauration exemplaire. Ouverte au public, elle permet à chacun de mieux saisir l'intérêt historique et esthétique des vieilles demeures bruxelloises.

Du 7 septembre 2007 au 2 mars 2008 y est présentée une exposition consacrée au dernier album du duo Peeters & Schuitten : La Théorie du Grain de Sable (Casterman) [A emprunter à la médiathèque, espace adultes)]

Présentation :

"Par cette nouvelle exposition, la Maison Autrique renoue ses liens avec l’imaginaire des Cités Obscures. Décor récurrent de La Théorie du Grain de Sable (le nouveau livre de Schuiten et Peeters), le bâtiment d’Horta s’offre en réceptacle à tout un univers où Bruxelles et Brüsel parfois se confondent. Planches et sérigraphies originales, projections vidéo, objets mystérieux, livres et images introuvables ailleurs… Le visiteur disposera de plusieurs mois pour redécouvrir la Maison Imaginaire de Schuiten et Peeters. A cette occasion, quelques planches originales de l'album seront mises en vente. Six sérigraphies ont été éditées par Archives Internationales. Et le documentaire-fiction "Le Dossier B" a été édité pour la première fois en DVD ; un tirage numéroté et signé est proposé en exclusivité. Du mercredi au dimanche, de 12 à 18 heures (dernière admission à 17h30). Fermé les jours fériés.















Bonne visite ! Et s'il vous reste un peu de temps, ne manquez pas d'aller à la maison Antoine, place Jourdan : les frites au gras de bœuf y sont délicieuses [Amélie Nothomb préfère je crois celles de la place Flagey : vieille querelle bruxelloise entre intellectuels et ouvriers (:-) ].

jeudi 20 septembre 2007

Festival Planète Lexov'' 07

Du mercredi 26 au samedi 29 septembre 2007 le festival « Planète Lexov' » prend son envol pour une 2ème édition. Les teintes de l'automne seront métissées, chaleureuses et festives et emmèneront le public à la découverte d'un parcours culturel artistique explosif autour de la nouvelle chanson francophone et des arts de la rue, pour le plaisir de tous.

Placé sous le signe de la rencontre et toujours avec une volonté de s'ouvrir davantage, le festival présentera cette année un spectacle réalisé par des classes de primaire et de collège, autour de l'univers chanson mené par des artistes. La diversité culturelle s'inscrit comme un temps fort.

Un rendez-vous de rentrée à partager par tous les Lexoviens, dans la joie et la bonne humeur ...

Anne-Marie SEGUIN
Maire-adjoint, délégué à la Culture

Renseignements et programme sur le site du festival : http://www.planete-lexov.com/2007/fr/index2.html

mercredi 19 septembre 2007

Théâtre et Jazz Manouche

Demain, c’est soirée théâtre à Lisieux.

En effet, le théâtre municipal et le Tanit Théâtre nous proposent la présentation de leur saison 2007/2008.
Sur la place du théâtre, et en compagnie du collectif Jazz manouche (dont vous pouvez écouter des morceaux
ici ), nous allons donc pouvoir découvrir une saison qui s’annonce riche et diversifiée..
Découvrez les ici :
La saison du théâtre La saison du Tanit

Bien entendu, les pièces et livres dont sont issus les spectacles seront bientôt disponibles dans nos rayons !!

Le théâtre de Lisieux c’est aussi

- Des expositions

Musée Khôbol
La faim de l’innocence et les détails suivants
Du Samedi 6 octobre au samedi 1er décembre

Jérôme François
Les peintures
Du Samedi 8 décembre au samedi 15 mars

Christophe Robe
Du vendredi 21 mars au samedi 7 juin


- Les Pique-Nique-Musique, des concerts gratuits, deux mardis par mois de 12h30 à 13h30.

Rendez-vous donc, Demain, à 19h !

Cinéma Paradisio









Le film : Date de sortie : 20 Septembre 1989

Prix spécial du jury, Cannes 1989 ; Meilleur film étranger, Golden Globe 1990 ; Meilleur musique Ennio Morricone (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ennio_Morricone) Cannes 1990


Le réalisateur :

Giuseppe Tornatore : né le 27 Mai 1956 à Bagheria (Sicile)

Vous trouverez d’autres informations sur ce réalisateur sur wikipédia à l’adresse suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Tornatore


L’histoire :


Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c'est tout un pan de son passé qui s'écroule. On l'appellait Toto a l'époque. Il partageait son temps libre entre l'office où il était enfant de choeur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo qui lui apprenait le métier et la vie aussi...

Les acteurs :

Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Isa Danieli et beaucoup d’autres encore, tous aussi bons les uns que les autres : le prêtre du village qui censure chaque film passant au cinéma Paradisio, surtout les baisers d’acteurs qui lui font appeler Dieu à la rescousse, cet autre qui aime tant le cinéma qu’il connaît les répliques de certains films par cœur et pleure à chaudes larmes lorsque les images défilent devant ses yeux émerveillés, la mère de Toto, si seule qui n’accepte pas la mort de son mari jamais revenu de la guerre… Que de personnages attachants dans ce film ; les séances de cinéma où tout le village est réuni sont savoureuses.


Toto dans la salle de projection du cinéma Paradisio


Vous pouvez trouver cet excellent film à l’espace jeunesse : JDVD TOR ou à l'espace multimédia : VHS TOR

Mais aussi les musiques du film de Ennio Morricone à l’espace multimédia avec un best of : CD 6.22 MOR

mardi 18 septembre 2007

1er Festival du Film Art et Essai à Pont-l'Evêque

Le Cinéma le Concorde de Pont-l'Evêque organise, pour la première année, un festival du film Art & Essai, du 19 septembre au 2 octobre.
Un festival qui compte huit films, dont deux "jeune public", et cinquante-quatre séances.
Ainsi, si vous souhaitez voir (re-voir) Persepolis ou Paul dans sa vie, ou si vous préférez découvrir des films récents plus confidentiels, comme La naissance des pieuvres, rendez-vous à Pont-l'Evèque pendant ces deux semaines.
Des pass peuvent être retirés auprès des commerçants de la ville.

Vous trouverez l'intégralité de la programmation, les horaires et toutes autres informations utiles, sur le site du Cinéma Le Concorde.

dimanche 16 septembre 2007

La librairie francophone

Dimanche, 17 heures. Le moment d'écouter "la librairie francophone" sur France Inter. Une émission littéraire d'Emmanuel Khérad, qui nous change agréablement des débats germano-pratins de la critique parisienne.

Extrait de la présentation :

« La libraire francophone » est une émission culturelle et littéraire, moderne, innovante, coproduite et diffusée par les radios francophones publiques : Radio Canada, la RTBF en Belgique, la Radio Suisse Romande et France Inter qui réalise l’émission.L’objectif est de mettre en valeur des auteurs, découvrir des talents, « sentir » les cultures, donner une place à la défense de la langue française, sortir du bain littéraire et donner à entendre des histoires, des valeurs humaines, de l’inattendu et de l’émotion. Il s’agit aussi de favoriser l’interaction entre le producteur Emmanuel Khérad, les auteurs invités et 4 libraires en duplex des 4 pays. Toutes les semaines, les libraires donneront leurs coups de cœur mais évoqueront aussi les livres dont on parle en ville ainsi que Les flops injustes / les oubliés.

Au programme aujourd'hui : Nelly Arcan (A ciel ouvert), Magyd Cherfi (La Trempe), Benoît Peeters et François Schuiten (La Théorie du grain de sable)


* Diffusion Radio France : Le dimanche à 17h00 sur France Inter
* Diffusion Radio-Canada : Le mercredi à 20h00 sur la Première Chaîne
* Diffusion RSR : Le samedi à 17h00 sur la 1ère
* Diffusion RTBF : Le dimanche à 12h00 sur La Première

Ecouter en ligne : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lalibrairiefrancophone/archives.php

L'émission est aussi baladodiffusée ["podcastée" pour les anglomaniaques].

samedi 15 septembre 2007

Au temps de Cro-Magnon

Rappel

La vie quotidienne au temps de Cro-Magnon
: une conférence de M. Jean-Luc Piel-Desruisseaux.

Samedi 22 septembre dans l'auditorium de la Médiathèque à 15h (entrée libre).

Cro-Magnon est notre ancêtre. Il est arrivé dans nos contrées en pleine époque glaciaire et il a vu les derniers mammouths.

Mais que savons-nous de lui ? Comment chassait-il le renne ?
Comment allumait-il le feu ? Cousait-il les peaux ? Faisait-il de la musique ? Que représentent les gravures et les peintures qu’il nous a laissées au fond de grottes obscures ?

Nous allons regarder ce que les préhistoriens ont découvert et nous plonger dans la vie quotidienne à l’âge du renne.

Rentrée littéraire. Chapitre 3

Vincent Delecroix, ce nom vous dit quelque chose ?
A moi rien, avant de lire son nouveau livre "La chaussure sur le toit" publié chez Gallimard pour cette rentrée...
Eh bien, maintenant, je ne connais plus que lui!

Je vais me livrer à l'exercice, difficile, de vous parler d'un livre sur lequel on ne peut rien dire sans gâcher la magie que l'on éprouve à le lire...

Au centre de ce livre composé d'une dizaine d'histoires courtes, il y a cette chaussure, sur le toit.
La chaussure perdue, jetée, égarée, volée, disparue, ...
Le toit, celui d'un immeuble parisien, coincé entre la Gare du Nord et les fenêtres des locataires de l'immeuble.
Les locataires de l'immeuble, une jeune femme dont l'amoureux vient d'être reconduit à la frontière ; une petite fille insomniaque qui voit des anges sans aile ; un auteur à succès déprimé ; un chien philosophe et sociologue, un brin condescendant avec le chat du voisin (il faut dire qu'il s'appelle Cerbère ce chat, ce qui irrite le chien... on le comprend!) ; et puis aussi une bande de braqueurs sortis d'une épopée ; et encore d'autres, tellement d'autres...

Chacune de ces nouvelles possède son style propre. Vincent Delecroix réussit ce pari fou d'inventer une écriture pour chacun de ses personnages.
Et il faut surtout souligner la construction du livre, qui déroute au premier abord, et qui s'éclaire petit à petit, au fur et à mesure de nos rencontres dans les différents appartements de cet immeuble.

Quand on referme ce livre, tout est limpide.
Et ce sourire qui est venu s'installer sur mon visage.
Je n'oublierai pas de sitôt Vincent Delecroix, et sa petite magie !

vendredi 14 septembre 2007

Rentrée littéraire. Chapitre 2

Ni d'Eve ni d'Adam, le tout dernier roman d'Amélie Nothomb est arrivé à la médiathèque.
Il est le pendant de "Stupeur et tremblements", version vie sentimentale.
Amélie Nothomb découvre, avec tout autant d'humour et d'autodérision, les codes amoureux, les étapes, le protocole japonais des histoires d'amour. En plus d'être un excellent ouvrage de civilisation japonaise, l'ouvrage nous laisse quelques scènes d'anthologie :
La découverte qu'Amélie, telle l'incroyable Hulk, explose d'énergie dès qu'elle accède à une montagne de plus de 1500 mètres ;
L'initiation au métier de "conversationneur", qui permet aux invités d'un dîner de ne pas avoir à parler car quelqu'un a été embauché pour le faire pour eux !
En matière de gastronomie, la dégustation d'un poulpe extra frais, si frais qu'il en est bien vivant et qu'il attrape sa langue, provoquant .... terreur et hurlement !


Amour dans une petite ville de Anyi Wang aux éditions Picquier
"Ce roman, paru en 1986 en Chine, fit scandale par la franchise avec laquelle était abordée la sexualité. "
Si vous avez aimé In the mood for love, l'Empire des sens, Ivre de femmes et de peinture...
Lisez cette magnifique histoire d'amour extraordinaire de vérité !

Et dites-nous ce que vous en pensez !

jeudi 13 septembre 2007

Au Havre et caetera !


Franchir ce pont de Normandie qui peine à relier les habitants de ses deux rives.
Se rendre au musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre, tout au bord du bord de l'eau, qui affiche "Portraits de ville : Brasilia, Chandigarh, Le Havre".

Au commencement, il y a les clichés de Lucien Hervé en noir et blanc pris entre 1955 et 1961 (année de construction du musée). Ce photographe hongrois, mort en juin 2007, a saisi dans son objectif la naissance de Brasilia, celle de Chandigarh (Pendjab, Inde) et la re-naissance du Havre : une superbe maîtrise de l'ombre et de la lumière, du plan et du volume.
Un demi-siècle plus loin, le même béton est toujours aussi présent - un peu poli certes -, mis en scène et en couleurs par dix photographes et un vidéaste, offrant par là une vision plurielle des ISAI (Immeuble Sans Affectation Individuelle - c'est écrit sur les cartels -, à savoir cathédrale, ministères, parlements...) de ces mégalopoles.
La (fausse ?) sobriété, la perfection géométrique et glacée de Lucien Hervé - on le dit photographe de l'essentiel - et la démesure éclatante de couleurs des images du XXIème siècle se rejoignent néanmoins car l'on peut se demander "Où sont les hommes ? " Dérangeraient-ils la perfection des lieux ?
Une préférence pour les très grands tirages de Stéphane Couturier, qui superpose fenêtres de façades en béton et clichés de décoration intérieure (technique du palimpseste), et surtout, les superbes vues colorisées du Havre de Véronique Elléna (un nom à retenir!) : une mise en scène réussie pour cette ville à la fraîche renommée mondiale !
A ne pas manquer, en fin de parcours :
Monter à la cafétéria du musée et déguster la vue sur l'entrée du port. Ah ! Assister à l'arrivée d'un cargo là, à vos pieds... Sans doute ce que cette ville a de plus insolite à offrir.
Jusqu'au dimanche 16 septembre 2007 inclus.

En savoir plus sur le musée : http://musee-malraux.ville-lehavre.fr
Voir des photos : http://www.photosapiens.com/Portraits-de-villes.html http://cultureetloisirs.france2.fr/artetexpositions/expos/31782891-fr.php

Le catalogue de cette manifestation sera bientôt disponible à la médiathèque dans le fonds normand (espace adultes).

mercredi 12 septembre 2007

Rentrée littéraire. Chapitre 1

Les romans de la rentrée littéraire sont arrivés à la médiathèque !
Nous avons donc eu la chance, mes collègues et moi, de pouvoir en lire une partie pendant le week end ; et nos soirées s'annoncent bien remplies (et oui 700 romans...)

Ma première sélection est éclectique :

"Je m'appelle François" de Charles Dantzig. Un récit inspiré de l'histoire de Christophe Rocancourt, célèbre pour avoir escroqué certaines stars américaines. La narration de Charles Dantzig est à la hauteur des frasques du personnages : chapitres courts, rebondissements en cascade... Un bon livre, qui détend.

"L'histoire de Lisey" de Stephen King. Un vrai bon livre de Stephen King ! L'histoire de Lisey, femme d'un écrivain décédé quelques années avant le début du roman, vit en proie à une famille envahissante, des éditeurs véreux, et surtout avec cette chose informe qui hantait son mari et ses écrits.
Stephen King renoue avec ses thèmes de prédilection : paranoïa, création littéraire, fratrie insupportable. Un bon cru, qui réconcilie avec l'auteur.

Et le meilleur de cette sélection :
"Le rapport de Brodeck" de Philippe Claudel. Brodeck doit écrire un rapport sur le meurtre d'un étranger au village. Ecrire des rapports, c'est le métier de Brodeck. Dans ce village reculé, enfermé sur lui-même, il est celui qui connaît et qui manie les mots. Mais il n'est pas le seul, alors pourquoi faut-il que ce soit lui ?
En écrivant ce rapport, Brodeck va se rendre compte qu'il ne peut pas ne pas écrire sa propre histoire. Son expérience de prisonnier, dans un camp, là-bas, de l'autre côté de la frontière, le retour au village, la vie dans ce village où chacun épie l'autre, où personne ne vit avec l'autre.
Ce nouveau roman de Claudel est un coup de poing dans le ventre. Il faut toute la maîtrise de l' intrigue, de la langue, pour que le texte puisse être lu. (nous sommes au moins deux à la médiathèque à partager cet avis, et nous parlons du livre, et nous en reparlons...)


Quelques autres chapitres suivront sur cette rentrée littéraire...
Et en attendant les jurés de l'Académie Goncourt nous livrent leur première sélection de 15 titres.

Bonne lecture à tous !
Et donnez nous votre avis sur votre rentrée littéraire...



mardi 11 septembre 2007

Journées du patrimoine à l'Hôtel de Ville de Lisieux


Samedi 15 et dimanche 16 septembre, la Mairie ouvre ses portes fraîchement restaurées et propose une visite de ses salons aux visiteurs qui en apprécieront aussi bien l’architecture que les décors.

Le musée d’Art et d’Histoire de Lisieux expose pour l’occasion diverses pièces ayant trait à l’histoire municipale. On y verra notamment :

- les portraits de trois évêques de Lisieux (Condorcet, La Ferronays, Brancas) : détenteurs du pouvoir civil, ils remplissaient ainsi le rôle de maires de la ville ;

- un cliché photographique de 1850 représentant le maire Godefroy ;

- un portrait de Henry Chéron – ministre - posant la première pierre du lycée Marcel Gambier ;

- différents tableaux de Lisieux – l’église Saint-Jacques, la rue de la Paix, Lisieux en reconstruction.

À noter également la présentation, sur un guéridon ayant appartenu à Henry Chéron, du Cartulaire de l’évêché de Lisieux rédigé par ordre de l’évêque Thomas Basin (1447-1474) - registre des titres de propriété ou des privilèges d’une église - mentionnant des réunions de bourgeois de la ville autorisées par l’Église, prémices de nos conseils municipaux.

Il s’agit d’un manuscrit du fonds ancien (Ms 5) de la médiathèque André Malraux, qui se joint à la manifestation dans ce même lieu en proposant d’autres portraits et objets concernant d’anciens représentants de la ville : port d'armes datant de 1793 du maire Michel Bloche, photo du docteur Lesigne, tampon de la signature de Henry Chéron, médaille et caricature de presse d’icelui.

Heures d’ouverture de l'Hôtel de Ville :

Le samedi 15 de 11h à 18h ; le dimanche 16 de 14h à 18h.

Pour toute information, vous pouvez joindre le service culturel au 02 31 48 40 50.

Bonne visite !

Nous irons à Deauville

Le rideau est tombé sur la 33e édition du festival du film américain de Deauville.

C'est l'occasion d'évoquer les rapports privilégiés que cette ville entretient depuis longtemps avec le cinéma.

On trouve dans un dossier de presse publié par l'Office de tourisme de Deauville, sous le titre "Ils ont filmé Deauville", une liste de films qui ont été tournés (tout ou partie) dans la station balnéaire :

1950 : Ma Pomme de Marc-Gilbert Sauvegeon, avec Maurice Chevalier, Sophie Desmarets ; Demain nous divorçons de Louis Luny, avec Jean Desailly, Sophie Desmarets
1951 :
Le Plaisir de Max Ophuls, avec Jean Gabin, Danielle Darrieux, Daniel Gélin ; Anatole chéri de Claude Heymann, avec Paul Demange, Max Dalban
1952 :
La fugue de Monsieur Perle de Pierre Gaspard-Huit, avec Noël-Noël, Arlette Poirier
1953 :
Zoé de Charles Brabant, avec Barbara Laage, Michel Auclair, Jean Pierre Kérien
1955 :
Bob le Flambeur de Jean Pierre Melville, avec Roger Duchesne, Daniel Cauchy, Isabelle Corey
1956 :
Assassins et voleurs, de Sacha Guitry, avec Jean Poiret, Michel Serrault, Magali Noel
1957 :
L’amour est un jeu de Marc Allégret, avec Robert Lamoureux, Annie Girardot
1958 :
Le Bel âge de Pierre Kast, avec Jacques Doniol Valcroze, Alexandra Stewart
1959 :
Le Baron de l’écluse de Jean Delannoy, avec Jean Gabin, Micheline Presle, Blanchette Brunoy ; Les liaisons dangereuses de Roger Vadim, avec Gérard Philippe, Jeanne Moreau, Jean-Louis Trintignant
1961 :
Aimez vous Brahms... de Anatole Litvak, avec Ingrid Bergman, Yves Montand, Anthony Perkins
1962 :
Un singe en hiver de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Suzanne Flon, Noël Roquevert ; Nous irons à Deauville de Francis Rigaud, avec Michel Serrault, Michel Galabru, Louis de Funès
1964 :
Déclic et des claques de Philippe Clair, avec Annie Girardot, Mike Marshall
1966 :
Un homme et une femme de Claude Lelouch, avec Jean-Louis Trintignant, Anouk Aimée
1967 :
Week-end de Jean-Luc Godard, avec Mireille Darc, Jean Yanne ; Les jeunes loups de Marcel Carné, avec Haydée Politoff, Yves Beneyton
1971 :
Les amis de Gérard Blain, avec Philippe March, Yann Favre, Jean-Claude Dauphin ; Un peu de soleil dans l’eau froide de Jacques Deray, avec Claudine Auger, Marc Porel
1976 :
René La Caille de Francis Girod, avec Michel Piccoli, Gérard Depardieu, Sylvia Kristel ; Comme la lune de Joël Séria, avec Jean-Pierre Marielle, Sophie Daumier, Anna Gaylor
1978 :
Je suis timide mais je me soigne de Pierre Richard, avec Pierre Richard, Aldo Maccione ; La Banquière de Francis Girod, avec Romy Schneider, Jean-Louis Trintignant ; Chanel solitaire
1980 :
Une merveilleuse journée de Claude Vital, avec Michel Galabru, Paul Préboist, Stéphane Hiller ; La fille prodigue de Jacques Doillon, avec Michel Piccoli, Jane Birkin, René Féret
1981 :
Comment draguer toutes les filles ? de Michel Vocoret, avec Ginette Garcin, Jean-Marie Proslier
1982 :
Légitime violence de Serge Leroy, avec Claude Brasseur, Thierry Lhermitte, Véronique Genest ; Qu’est-ce qui fait craquer les filles ? de Michel Vocoret, avec Guy Montagné, Georges Descrières ; Si elle dit oui, je ne dis pas non de Claude Vital, avec Mireille Darc, Pierre Mondy ; L’été de nos quinze ans de Marcel Jullian, avec Michel Sardou, Cyrielle Claire ; Attention une femme peut en cacher une autre ! de Georges Lautner, avec Miou Miou, Roger Hanin, Eddy Mitchell
1983 :
Le joli coeur de Francis Perrin, avec Francis Perrin, Cyrielle Claire
1985 :
Un homme et une femme vingt ans déjà de Claude Lelouch, avec Jean-Louis Trintignant, Anouk Aimée, Richard Berry
1986 :
Autour de minuit de Bertrand Tavernier, avec François Cluzet, Dexter Gordon, Christine Pascal
1987 :
Tandem de Patrice leconte, avec Jean Rochefort, Gérard Jugnot ; Voulez-vous mourir avec moi ? de Petra Haffter, avec Stéphane Ferrara, Yves Beneyton
1988 :
A gauche en sortant de l’ascenseur de Edouard Molinaro, avec Pierre Richard, Richard Bohringer, Emmanuelle Béart
1993 :
Le voleur et la menteuse de Paul Boujenah, avec Gérard Darmon, Mathilda May, Charles Gérard
1995 :
Désiré de Bertrand Murat, avec Jean-Paul Belmondo, Fanny Ardant, Claude Rich ; La vérité si je mens ! de Thomas Gilou, avec Richard Anconina, José Garcia, Richard Bohringer
2000 :
Paris-Deauville (téléfilm) d’Isabelle Broué, avec Alexandra London, Jean-Pierre Lorit, Bruno Slagmulder, Catherine Ferran
2001 :
La vérité si je mens ! 2 de Thomas Gilou, avec Bruno Solo, Richard Anconina, José Garcia
2002 :
Trop plein d’amour (téléfilm) de Steve Suissa, avec Nicolas Cazalé, Jennifer Decker, Bruno Wolkowitch
2003 :
Qui perd gagne de Laurent Bénégui, avec Andy Garcia, Elsa Zylberstein.
(Coco Chanel) de George Kaczender, avec Marie-France Pisier, Timothy Dalton



Je ne résiste pas au plaisir d'extraire de cette liste un titre au hasard [!] et de vous en proposer 2 extraits . C'est un véritable nanar du cinéma français : Nous irons à Deauville (1962) de Francis Rigaud, avec Michel Serrault, Michel Galabru, Louis de Funès,...

Photos et extraits sur le site entièrement consacré à Louis de Funès : http://www.defunes.org/






A consulter :
  • [N 791.43] Deauville : 25 ans de cinéma américain, des stars dans la ville / Roland Godefroy, Jean-Yves Desfoux.- Deauville : Centre international de Deauville, 2000.- 183 p. : ill. ; 23 x 25 cm.
  • [N 791.43 ]Le Cinéma en Normandie / René Prédal.- Condé-sur-Noireau : Corlet, 1998.- 243 p. : ill. ; 30 cm.

samedi 8 septembre 2007

Le Salon des livres d'artistes à Dives

Courez vite à Dives-sur-Mer ! Le salon ouvre au public cet après-midi. Les halles médiévales sont, pendant 3 jours, un lieu de rencontre des spécialistes, des professionnels, des représentants de l’art du livre, des poètes et des visiteurs intéressés par les nouvelles directions de l’art contemporain du XXième siècle.

Il y aura des lectures, des présentations d'ouvrages, des animations sur les stands, des conférences, un hommage à Jacques Prévert, à Antonin Artaud du 8 au 10 septembre. Lundi sera plutôt consacré au livre d'artiste pour les enfants...

Cette 1ère Biennale des Livres d’Artistes 'BIBLIOPARNASSE' c’est un salon international qui a pour objectifs de:

- Permettre des échanges entre artistes, auteurs et éditeurs ;

- Promouvoir et développer le livre en tant qu’objet d’art ;

- Exposer les Livres d’Artistes.

Bonnes rencontres, bons échanges et bonnes découvertes à Dives :

http://www.artlibris-biblioparnasse.com/partenaires/index.htm




Découverte de l'informatique à la médiathèque


Les personnes souhaitant découvrir l’outil informatique, les bases d’Internet et du Web pourront participer à 4 séances d’initiation organisées au sein de la médiathèque. L’objectif est que, à la fin de ces 4 séances, les personnes aient acquis un certain degré d’autonomie sur les postes informatiques.

Ces initiations sont gratuites et exclusivement réservées aux abonnés de la médiathèque débutant en informatique.

Voici le programme plus en détail ainsi que les dates :

Toutes les séances ont lieu le mardi matin de 9h30 à 11h30


Première séance le mardi 06 novembre

Présentation rapide de ce qu’est un PC.

Les bases de l’informatique.

Système d’exploitation et logiciels.

Deuxième séance le mardi 20 novembre

En continuité avec la première séance, nous reviendrons sur certains points importants et nous commencerons à utiliser un logiciel de traitement de texte.

Les notions de dossiers et de fichiers seront alors abordées.

Troisième séance le mardi 04 décembre

Introduction au réseau Internet.

Découverte du Web.

Initiation à la recherche sur le Web

Dernière séance mardi 18 décembre

Les autres services proposés par Internet : les messageries électroniques et autre…

Création et utilisation d’une messagerie électronique.

Bilan des 4 séances.


Le nombre de place est limité, les personnes souhaitant participer à ce cycle d’initiation doivent me contacter à la médiathèque au 02 31 48 41 00 demander Vivian l’animateur multimédia.

Un autre cycle d'initiation sera organisé en janvier et février 2008.

vendredi 7 septembre 2007

Coton Blues


Un coup de cœur pour la rentrée : un magnifique conte, superbement illustré, sur l’esclavage. A partir de 6 ans.
Une pièce de théâtre de marionnettes est en cours…

AlbumGecko jeunesse

Tous les jours, Coton glanait les fleurs. Toutes les nuits, Coton rêvait de sa liberté...

Pour aller plus loin sur :

L’auteur : Régine Joséphine

Son blog, avec tous ses ouvrages, son actualité… :
http://regine-josephine.over-blog.com/

Une courte biographie sur le site de Ricochet :
http://www.ricochet-jeunes.org/auteur.asp?id=1593

Son portrait sur le site natalecta : http://www.natalecta.com/portrait/1478/Regine_JOSEPHINE.html

A l’espace jeunesse de la médiathèque, du même auteur :

Les rebelles de l’Enki-Ea (JSF JOS)

L’illustratrice : Orélie Gouel

Très beau site personnel de l’illustratrice à l'adresse suivante : http://www.oreligouel.com/

Israel Kamakawiwo ole

Il s'appelait Israel Kamakawiwo`ole, c'était un très grand musicien et chanteur hawaiien. Vous le connaissez, sans le savoir sans doute, pour avoir entendu sa magnifique interprétation en "medley" de 2 standards de la chanson américaine : "Over the Rainbow / What a wonderful World" dans plusieurs films et séries télé. Il est mort voilà 10 ans, le 26 juin 1997, belle occasion pour l'écouter une fois encore :



Et encore dans : Hawai'i Aloha




Pour ceux qui préfèrent les interprètes originaux (Judy Garland et Louis Armstrong) :

  • un extrait du Magicien d'Oz :



  • et un épatant montage de bandes d'actualités et de Good Morning Vietnam :



Belle journée !

jeudi 6 septembre 2007

Préhistoire

Elogieux articulet de Grégoire Leménager, dans Le Nouvel Observateur du 30 août au 5 septembre 2007, à propos du dernier ouvrage de Jean-Luc Piel-Desruisseaux, "Les Eclats de Néandertal" (Dunod, 2007) :

  • La rentrée vous déprime ? Allez passer "une journée dans la famille Cro-Magnon". C'est simple, l'auteur semble revenir de vacances chez eux tant il parle avec précision des "artisans de la préhistoire". Il explique ici beaucoup de choses indispensables : "l'apparition brusque de l'outillage coupant il y a 2,6 millions d'années", comment fabriquer des flûtes en os d'oiseau (et entendre "un son vieux de 30.000 ans"), et ce qu'était le "canif de Villepin".

Jean-Luc Piel-Desruisseaux donnera une conférence dans l'auditorium de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (entrée libre dans la limite des places disponibles) le samedi 22 septembre 2007 à 15h.

En attendant vous pouvez emprunter ses 2 ouvrages et découvrir dans 5 vitrines de l'espace adultes (exposition permanente) une partie de sa collection d'objets récoltés au fil de ses fouilles lexoviennes :

[930.1 PIE] Les éclats de Néandertal : chez les artisans de la préhistoire / Jean-Luc Piel-Desruisseaux.- Paris : Dunod, 2007.- 256 p.- pl. : ill. en coul. ; 24 cm.- (Coll. Quai des Sciences).

[930.1 PIE] Outils préhistoriques du galet taillé au bistouri d'obsidienne / Jean-Luc Piel-Desruisseaux.- 5e édition.- Paris : Dunod, 2007.- 328 p. : ill. ; 24 cm.

mercredi 5 septembre 2007

La nouvelle




« La nouvelle » d’Elisabeth Duval, illustrations Elsa Oriol
Kaléidoscope, 2007



De quoi s’agit-il ?

C’est la rentrée; Pauline est nouvelle dans la classe. L’accueil des enfants n’est pas des plus chaleureux surtout avec Martin à qui la maîtresse a confié Pauline pour sa toute première journée.

Où le trouver ?

Espace jeunesse. JA DUV


Pourquoi nous avons aimé ?

Pour commencer l’année scolaire en histoires, lisez ce bel album sur l’arrivée d’une petite fille dans sa nouvelle classe, son intégration en douceur et la capacité de tous les enfants à transformer leur quotidien.

Le petit photographe de Bamba

Pendant l’année scolaire 2005-2006, nous avions sélectionné l’album de Christian Epanya :

« Le taxi-brousse de Papa Diop» parmi les 4 livres du projet « Passerelles » auquel avaient participé les Ecoles Caroline Duchemin, Jean Macé, Saint Exupéry, Paul Doumer et Cité Jardin.


En 2007, Christian Epanya nous propose « Le petit photographe de Bamba ».

Ses illustations nous transportent au Mali et nous font vivre les aventures d’Amadou dans son village de pêcheurs puis à Bamako.
Les personnages sont attachants et bien rendus.
A découvrir pour tous.



Autre titre disponible : Koumen et le Vieux Sage de la montagne.

mardi 4 septembre 2007

Les ateliers d'écriture hors les murs


Les samedis 15 septembre, 6 octobre, 10 novembre 2007 de 10h à 12h, Annie Bons propose des Ateliers d’Ecriture aux usagers adultes et adolescents de la Médiathèque de Lisieux.

« Ecrire ? en atelier.

Ecrire ? sans contrainte.

Ecrire ? sans jugement.

Ecrire ? juste pour le plaisir.

Un atelier d'écriture vous est proposé à la Médiathèque ; il aura lieu une fois par mois.

Il n'y sera question ni d'orthographe, ni de conjugaison ; chacun pourra s'y exprimer librement ; pas de compétition, pas d'évaluation.

Cette activité est gratuite. »

Contact : 06.23.02.58.93

Pour en savoir plus sur les ateliers d’écriture et la Médiathèque de Lisieux, vous pouvez télécharger des exemples de réalisations éffectuées dans le cadre de ces ateliers.

Vous allez pouvoir retrouver :

Bonne lecture à toutes et à tous !

Animations autour du livre en juillet août.


Mehdi, Fanny (Animateurs au service Jeunesse) avec Ghislaine (Animatrice Médiatrice du livre) proposaient en juillet-août 2007 des animations aux enfants des quartiers Adeline, Creton, Doumer, Delaunay : lectures, perles, coloriages et ….discussions avec les habitants.





Gigi notre animatrice médiatrice du livre en pleine action


Autour d'un album les histoires se racontent