Un personnage, un lieu…
Je le regarde passer tous
les matins, il sort de la maison d'à côté, son bonnet rouge sur la
tête. Il marche lentement, en traînant les pieds, ses bottes sont
peut être un peu trop lourdes.
Je ne comprends pas. Il y a quelques jours, sa porte était entrouverte et n'écoutant que ma curiosité (maladive quelquefois !) j'ai jeté un coup d'œil à l'intérieur. Rien !!! Le vide total, à part un gros tas de paille sur lequel était soigneusement pliée une couverture rose.
Il a vraiment l'air d'être là, sans but bien précis, peut être seulement celui de vivre, ou de survivre ?
Bizarre bizarre...
Et voilà que je l'ai remarqué un jour de marché, il était assis sur une caisse retournée. Il ne parlait à personne mais surveillait tout le monde, l'air de rien, le regard perçant. Au bout d'un moment, je me suis aperçue qu'il sortait de sa poche un bout de papier chiffonné, qu’il lisait et relisait à intervalles réguliers
C'est peut être là son secret, ces petites notes gribouillées à l'encre verte ?
Ce matin, je me lance, je le suis, de loin on ne sait jamais.
Il va jusqu'à la rivière, s'assied dans l'herbe à côté d'un arbre recouvert de lierre, et, une fois de plus, compulse ses notes, puis ferme les yeux, s'allonge et semble s'endormir.
Je m'enfuis, un peu honteuse d'espionner mon drôle de voisin, mais je décide quand même de continuer à surveiller ses allées et venues, parfois nocturnes, et de tout noter sur un petit carnet.
Alors, agent secret en mission dans notre village, envoyé spécial venu d'une autre planète ? Le mystère s'épaissit.
Samedi 06 Avril 2019, 7h36. Je me positionne, comme tous les matins, au coin de ma fenêtre, ma tasse de café bien chaude à la main, et là.... misère, il est lui aussi à sa fenêtre et il m'observe en souriant.
Je ne comprends pas. Il y a quelques jours, sa porte était entrouverte et n'écoutant que ma curiosité (maladive quelquefois !) j'ai jeté un coup d'œil à l'intérieur. Rien !!! Le vide total, à part un gros tas de paille sur lequel était soigneusement pliée une couverture rose.
Il a vraiment l'air d'être là, sans but bien précis, peut être seulement celui de vivre, ou de survivre ?
Bizarre bizarre...
Et voilà que je l'ai remarqué un jour de marché, il était assis sur une caisse retournée. Il ne parlait à personne mais surveillait tout le monde, l'air de rien, le regard perçant. Au bout d'un moment, je me suis aperçue qu'il sortait de sa poche un bout de papier chiffonné, qu’il lisait et relisait à intervalles réguliers
C'est peut être là son secret, ces petites notes gribouillées à l'encre verte ?
Ce matin, je me lance, je le suis, de loin on ne sait jamais.
Il va jusqu'à la rivière, s'assied dans l'herbe à côté d'un arbre recouvert de lierre, et, une fois de plus, compulse ses notes, puis ferme les yeux, s'allonge et semble s'endormir.
Je m'enfuis, un peu honteuse d'espionner mon drôle de voisin, mais je décide quand même de continuer à surveiller ses allées et venues, parfois nocturnes, et de tout noter sur un petit carnet.
Alors, agent secret en mission dans notre village, envoyé spécial venu d'une autre planète ? Le mystère s'épaissit.
Samedi 06 Avril 2019, 7h36. Je me positionne, comme tous les matins, au coin de ma fenêtre, ma tasse de café bien chaude à la main, et là.... misère, il est lui aussi à sa fenêtre et il m'observe en souriant.
Linda
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Oui, elle aime l’odeur de la
clémentine, cela lui rappelle le soleil de son pays qu’elle a du quitter. On la
dit mystérieuse, secrète. Pourtant tout ce qu’elle rencontre, ce qu’elle vit
l’intéresse et s’imprime profondément en elle. Même ses vielles chaussures qui
l’ont conduite partout dans des chemins parfois inattendus au cours de journées
dont elle rentrait parfois fourbue, heureuse de retrouver son lit pour enfin y
rêver à son aise.
Quand il fait trop froid, elle se
protège d’un bandeau assorti à sa chevelure mais elle préfère le souffle du
vent dans ses cheveux courts. Elle aime les rencontres… elle aime retrouver les
personnes qu’elle connait bien. Mais dans certaines soirées, de nouveaux
visages apparaissent. Alors, elle se met un peu en retrait, observe, et essaie
de les connaitre autrement que sur l’apparence jusqu’à ce qu’elle ose enfin
entrer en conversation avec eux et les découvrir davantage. Il est vrai qu’elle
préfère les lieux calmes, où il fait bon vivre, où elle peut se retrouver en
vérité au milieu de ce et de ceux qu’elle aime. En fait, sa grande joie est,
dès qu’elle rentre chez elle, d’ouvrir tout grand la fenêtre, de regarder
dehors et de laisser pénétrer un peu de ce qu’elle a vécu au dehors.
Paysage désolé… pourtant la vie y
persiste, secrète. Des générations de paysans ont transformé ce paysage.
Montagne abrupte faite de roche et de cailloux. Montagne à chèvre où rien ne
pousse sinon une herbe rare et quelques plantes basses, même pas des arbustes.
Pierre à pierre, patiemment, les hommes ont formé ces terrasses, aplani le sol
par petites surfaces et réussi à produire quelques cultures.
Non pas les blés orgueilleux qui
grandissent dans les plaines et dont on admire la blondeur juste avant la
moisson. Non, quelques céréales, orge, seigle… quelques légumes juste ce qu’il
fallait pour leur subsistance, pour nourrir leur famille et les bêtes qui
partageaient avec eux ce dur labeur. Et quand, à la fonte des neiges, les eaux
dévalant la montagne emportaient les fragiles remparts soutenant la terre, ils
recommençaient à bâtir ces murets de pierres, travail patient, endurant qui
nous émerveille encore aujourd’hui.
Michèle
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Reprendre là où l'on en
était resté
La route est longue, parfois tendre, parfois remplie de péripéties
Périlleuse, une pierre fait trébucher
L'élan
La route est longue, parfois tendre, parfois remplie de péripéties
Périlleuse, une pierre fait trébucher
L'élan
Retrouver quelques
moments chers à notre existence
En fabriquer de nouveaux, sincères
Et suivre le fleuve de nos jours
Doux et heureux comme l'air printanier
Fleuri et embaumé de fraîches heures parfumées
En fabriquer de nouveaux, sincères
Et suivre le fleuve de nos jours
Doux et heureux comme l'air printanier
Fleuri et embaumé de fraîches heures parfumées
L'eau silencieuse suit
son cours
La mer vaste et solitaire
Ouvre ses bras, l'accueille généreusement
La mer vaste et solitaire
Ouvre ses bras, l'accueille généreusement
Des falaises abruptes,
elle contemple
Les flots de l'eau, cette danse bleue
Les flots de l'eau, cette danse bleue
Sur des vagues roulées en boucle
Elle tournoie et se noie dans le paysage
Fabuleux de notre chère nature
Sylvie
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Chez moi c'est douillet
Je suis une vieille
Une vieille femme
Qui en a vu de toutes les
couleurs
Mais les couleurs je les aime
Elles me réchauffent le cœur
Quand il est fatigué
Avec un bout de pain, guère plus
Dans mon lit où je me love
Je relis ma journée
Les visages qui m'ont marquée
Les paroles insensées
Ou les mots doux remplis d'amitié
Les rencontres sont aussi
chargées en couleurs
A accueillir pour le meilleur ou
pour le pire
Mais pas trop
J'ai besoin de repos
Pour penser pour rêver
Pour gamberger
Sur mes années passées
Et ce qui me reste à cheminer
A chercher
Oh mes souliers colorés tout usés
En ont croisé
Sur les chemins souvent escarpés
Des couleurs par milliers
Dans cette nature où l'homme n'a
rien inventé
Puisqu'il en est
Mais il a voulu l'apprivoiser
puis la dominer
Ça c'était le projet dans lequel
l'être humain s'est engouffré
Il s'est fait déborder
Au lieu de l'écouter il s'y est
imposé et n'y a plus pensé
Moi, j'aime m'y plonger encore
Y trouver de nouveaux reflets de
nouvelles lueurs de nouvelles couleurs
Comme dans le sourire de celui
que j'ai croisé et qui m'a accrochée
Comme un arc en ciel
C'est mon miel.
Hélène
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Marianne
Marianne est très jolie. Grande, mince elle porte très bien la
toilette. Il faut la voir avec ses
escarpins noirs à talons hauts. Pas tout à fait style louboutins mais elle en jette quand même. Sa longue chevelure
blonde, magnifique, forme un halo autour de son visage harmonieux. Pas un seul
cheveu ne dépasse. C’est pour cela qu’elle ne porte jamais de chapeau. Pour ne
pas être décoiffée. Soucieuse de son régime alimentaire et de sa ligne, elle
garde toujours un petit morceau de chocolat dans sa poche. Afin de prévenir une
hypoglycémie lors de ses restrictions
alimentaires : vegan, sans sucre, sans graisse, j’en passe et des
meilleures ! Elle pense que c’est nécessaire pour être en harmonie avec sa
tête et son corps. Mais cette rigueur voire rigidité coïncide en fait avec une
personnalité »un peu chiante » Par exemple, pensant que sa beauté lui
donne tous les droits, elle a exigé de son mari, l’installation d’un lit à
baldaquin dans cette chambre exigüe .Une princesse ne peut dormir ailleurs que dans ce lit aux rideaux
tirés sur son précieux sommeil Et quand elle rentre de promenade la première
chose qu’elle fait, c’est
de ranger ses clefs et retirer son manteau qu’elle dépose immuablement au même
endroit.
Cet appartement elle en avait assez. 80m2 sous les combles elle
étouffait. Elle l’avait
pourtant aime ce petit nid, qui les avait accueillis dans une union tardive
elle et son compagnon .Mais dorénavant elle rêvait d’autre chose. Oui je sais cela fait un peu Bovary
cette insatisfaction sur fond de dépression.
En fait très récemment elle avait retrouvé son premier amour qui lui
jurait qu’il n’avait jamais aimé qu’elle
et qu’il ne l’avait pas oubliée. Dans sa vie monotone elle y croyait dur comme
fer. Au détour d’une promenade, elle tombât en admiration devant une maison
proche d’une tour délabrée et d’une église plus haut perchée. Ce qui la
séduisit surtout c’était l’étang entouré d’arbres et couvert de mousse. On
sentait que les nymphéas
de Monet n’allaient pas tarder à surgir. .C’est la qu’elle voulait vivre
maintenant en compagnie de son bel amour. Aucun obstacle ne viendra
contrecarrer son projet. Quid du vieux compagnon me direz-vous ? Et bien il sera facile de s’en
débarrasser.
A cet âge une chute dans l’étang ne pourra
qu’être fatale. Elle
allait s’y employer. Qui a dit que le crime parfait n’existait pas ?
Anne-Marie
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Ce
personnage semble être
une dame très seule, un peu maniaque (mouchoir bien plié dans sa poche)
qui se complait dans une solitude bien organisée !
Elle aime la nature et
les promenades et ne recherche pas les échanges avec d'autres personnes car lorsqu'elle est au milieu d'un
groupe, elle reste à l'écart, n'échange aucun mot, mais elle écoute !
Elle n'a pas l'air très
coquette, d'un aspect simple (jogging, tennis, et bonnet gris), sans aucune
recherche, sans falbalas et déteste attirer l'attention des autres !
Elle évolue dans la vie
comme une petite tortue, calmement, lentement, et sort la tête de temps en
temps parce qu'il faut bien se nourrir...
Elle se sent bien ainsi,
fait de tort à personne, bien dans sa tête et dans son cœur qui ne bat que pour
elle ! Elle suit le cours de sa vie en glissant presque, satisfaite de son
sort, bien à l'abri dans sa carapace, complètement fermée aux autres et sourde
à la misère du monde !
Je pense qu'il s'agit
d'une célibataire, sans enfant, repliée sur elle même comme le mouchoir dans sa
poche !
Un
jour elle a photographié son "arbre fétiche" : un arbre qui semble
mort au bord d'un chemin étroit et rectiligne qui mène à nulle part !
Sur
cette photo on voit deux arbres l'un en face de l'autre, mais le sien c'est
celui de gauche : il a le tronc bien droit, des branches sans feuilles et
ressemble à un squelette ; c'est sous celui-ci qu'elle vient s'étendre et reste
là des heures à contempler les nuages. Cet arbre, elle l'adore, l'entoure de ses bras et embrasse son écorce râpeuse.
On dirait qu'elle voudrait lui redonner la vie qui coule en elle ou avaler la
sienne, on ne sait pas... Puis elle reprend son chemin, tout droit, sans
surprise, vers sa petite vie, ni bonne, ni mauvaise ; mais c'est sa vie et elle
l'aime ainsi !!
Et
enfin, un jour cette vie stérile s'arrêtera, elle partira, seule, comme elle a
vécu, sans faire de bruit, et on l'oubliera
comme la petite tortue en hibernation, au fond du jardin, au pied de son
arbre...
Morale
de cette histoire ;
La
discrétion ; oui, c'est bien !
Mais
l'égoïsme et le narcissisme : NON et NON !!!!
Christiane
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Marco, il est encore beau,
grands, les épaules larges, visage anguleux, yeux plissés, cheveux coupés
courts en brosse. Il est élégant avec son chapeau de cuir, sa veste de lin élimée,
sa tunique indienne blanche en coton, son pantalon multi-poches. D’ailleurs
d’une de ses poches, il sort son couteau suisse et se nettoie les ongles en
discutant accoudé au bar. Un petit sourire aux lèvres, il philosophe avec les
autres clients. La patronne du bar, Lucette le hèle : « Hé Marco,
pourquoi as-tu des sandales en plastique au pied » ça fait rire tout le
monde car Marco revendique son lien avec la nature et ne supporte pas les
produits issus du pétrole. Avec son petit accent chantant il balance à
l’assemblée : « Je dormais profondément dans mon lit et quelqu’un m’a
piqué mes sandales en cuir pour les remplacer par ces horreurs ». Tous les
clients savent que le lit de Marco est dans son camion. Marco boit et
philosophe- boit beaucoup il parle avec aisance- boit encore puis s’endort pour
se réveiller à la fermeture du bar et tituber jusqu’à son véhicule garé sur la
place. Lucette lui lance : « Il est gentil ton voleur, il t’a tout de
même redonné des chaussures. Sont-elles à ton pied ? » et Marco
continue de palabrer tout en jouant avec les clés de son camion. Où tu vas,
Marco ? Qu’est-ce que tu as vécu dans ta vie pour avoir refusé de
t’insérer, de t’intégrer, de faire corps avec la communauté ? As-tu été
confronté à un drame dont tu ne t’es jamais remis ? Tu revendiques haut et
fort ta liberté, ton sourire sur tes fines lèvres. Tu conclues la conversation
en disant : « Salut la compagnie, de toute façon, je pars vers le
Nord. Les Cévennes et la caillasse de Lozère, au revoir et vu la saison, je
vais chausser mes chaussures en cuir, chaussettes à l’intérieur ». Marco,
tel Don Quichotte fièrement sort, grimpe dans son véhicule, salue de la main
l’assemblée. Le camion fume et vibre… Et c’est parti.
Pas d’autoroutes, des haltes dans
des villages vides, des plaines avec au loin des tracteurs qui labourent le sol
ou sèment le blé. Les kilomètres qui s’ajoutent les uns aux autres dans le
bruit assourdissant du diésel. Et puis cet arrêt au bord d’un canal.
L’immobilité de l’eau, les grands platanes qui perdent leurs feuilles, les
troncs énormes gris et blancs gagnés par le lierre. Au loin un pont. Marco
roule sa cigarette, l’allume, la fume tranquillement en laissant pénétrer en
lui la fumée et le silence. Seul, il vit. Son regard s’amuse avec les lignes
horizontales du canal, courbes du petit pont. Debout digne, il se laisse
imprégner des odeurs de feuilles tombées, de vase- Un homme debout au bord d’un
canal dans une province en France- La cigarette finie, il reprend son véhicule,
le démarre, la route l’attend.
Ghislaine
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Une belle rencontre
L'an dernier, des amis m'ont invité à une soirée barbecue. Ce soir là, j'ai rencontré une personne qui m'a beaucoup marquée.
Elle s'appelait Célestine. Grande, avec de longs cheveux blonds, de grands yeux bleus énigmatiques et observateurs, elle était belle et attirait les regards. Belle, elle l'était, mais ce n'était pas que sa beauté qui attirait, c'était plus, c'était autre chose, peut être un certain mystère ou simplement sa faculté de communication et de partage... Elle était vêtue simplement avec un Jean, un tee-shirt et des baskets. Elle portait une vieille casquette délavée et élimée.
A la soirée, j'ai vu cette personne que je ne connaissais pas. Elle observait, cherchait le contact avec les gens qu'elle rencontrait. Je me suis mise à discuter avec elle. Quand elle m'a dit qu'elle dormait chez l'habitant, je l'ai invitée à dormir chez moi.
Arrivée à la maison, elle a rangé ses affaires dans la chambre. Puis, nous avons parlé. J'ai appris qu'elle avait un caillou dans sa poche, comme le petit Poucet. Elle était rayonnante et chaleureuse. On se sentait bien près d'elle. Elle expliquait son secret qui était vouloir croire que ce sera mieux demain.
Elle m'a aussi raconté son séjour en Grèce, avec ces maisons blanches sur les collines arides, le soleil généreux. Elle n'en finissait pas de parler, et moi, j'écoutais, médusée. Elle était passionnée par toutes les rencontres qu'elle avait faites. Elle parlait avec fougue de tous ces séjours en Europe. En racontant, elle en avait, parfois, les larmes aux yeux. Ses étapes en Grèce l'avaient beaucoup marquée, car ce pays était si beau. Les habitants y vivaient pauvrement, mais ils étaient tellement prêts à accueillir et à partager. Elle aimait aussi l'aventure de ne pas savoir où elle dormirait le soir.
Cette rencontre m'a bouleversée, m'a changée en ouvrant mon regard sur les gens et sur le monde.
Evelyne