samedi 5 octobre 2019

Atelier d'écriture du 5 octobre 2019


Atelier d’écriture du 5 octobre 2019

Le Street Art ça vous parle – L’art urbain
Deux propositions en deux temps d’écriture
1.       Faire une phrase dans le style de Misstic



« J’enfile

L’art mure

Pour bombarder

Des mots cœurs ». Misstic

2.      











2.Deux propositions 

- Que vous évoque l’image ?                                                                                                                   
- Si vous étiez l’artiste qu’est-ce que vous voudriez transmettre par cette œuvre ?

La sexagénaire
Sans sexe
Finira l’air
Aigre 

La mousse tique
Quand le pied « Tina »
L’écrasa

Le Gilles laid
Chauffe les corps
Quand chacun prend
Son pied

Plus haut
Gravir encore les marches
M’envoler
Quitter le sol
Pour aller vers toi
La mort en moi
Se débat
Le vent me pousse
Mon amour, attends-moi !
Je viens vers toi.

Dominique

Sur les murs gris de la jungle urbaine quelques personnes cachées sous leurs capuches, armées de bombes de peinture ont eu un jour l’idée d’embellir les murs de leur banlieue où est né le gris. Leurs graffs redonnaient de la couleur, un peu d’espoir, un peu de bonheur, peu à peu leur talent a grandi. Le Street Art avait franchi l’autre côté du périphérique pour arriver à Paris. Aujourd’hui le Street Art a changé de main, il a quitté la banlieue, les artistes ne se cachent plus sous des capuches, le Street Art est entré même dans les musées. Il a même dépassé les frontières. Le Street Art embellira peut-être un jour toutes les façades grises du monde.

Le Steet Art je graffe la façade de mon immeuble pour mettre de la couleur au bêton avec mes bombes de peinture je tague sur les murs je sors de mon imagination toute sorte de dessin et personnage qui au fil des années sont devenus de l’art. Un art qui était à l’époque des gestes d’incivilité, mais devenu de l’art aujourd’hui contemporain. Les attentats qui ont brisé des vies et semé la peur ne jamais oublier pour ne plus jamais avoir peur et pour que cesse l’horreur un artiste a graffé sur les murs de Paris une petite fille qui vous offre son cœur

Brahim

Misstic Moustik
Bzzz Bzzz
Bombardé
Aïe droit au cœur
Mort MoustiK
Drôle d’odeur

Marcher dans la rue, pressé, affairé, préoccupé par son quotidien. Soudain le regard s’arrête sur une image qui interroge. Une petite fille avec un ballon rouge en cœur dessinée au pochoir sur un mur de pierre.

Aussitôt un souvenir d’enfance d’un livre dans les bacs de l’école primaire avec un petit garçon en short qui court après un ballon rouge. Quelle était l’histoire exacte ? Le livre était en noir et blanc. Le ballon en couleur échappait sans cesse à l’enfant. Rouge, stop, Rouge, sang, Rouge, cœur. Une interpellation, un regard différent et le rythme reprend. Un coup d’œil au portable, 10h10 déjà en retard. Est-ce que la petite fille dans son immobilité va influencer les prises de décision ? Images dans la ville : poésie, revendication, signature éphémère, statique ou qui filent sur un wagon qui passe. Interrogation sur notre fuite en avant, sur le sens de notre existence.

Ghislaine

J'ai retrouvé le pouvoir sur ma Vie.
Coeur de guerre.
L'enfance meurtrie
ou bien construite différemment.
Le résultat est le même : la Vie est là.
Et qu'est-ce que j'en fait ?
Je choisis la noirceur, la victimisation. L'analyse de ce que aurait pu être ma vie avec une enfance
différente.
Ca, c'est déjà fait.... Je crois qu'à force d'analyse je nourris cette blessure d'adulte.
L'enfant en moi réagit : il me dit , elle me dit : retrouve, trouve ton insouciance.
Prends tes couleurs à bras le coeur !
Laisse, laissele sang volé, laisse le s'envoler, ce passé ;
Claque la porte comme tu claques des talons pour avancer !
La vie est toujours là, elle me crie tellement sa vie,
elle me crie tellement : qu'elle est ici, là maintenant.
Alors je vis heureuse, Juste en vie et remplie de l'amour de moi.
Tous mes autres mots ne seront que joie, pleinitude, amour de la vie ;
Si la peur n'est pas là, il n'y a plus aucune raison d'avoir peur !
Alors je me crée un jardin de ballons multicolores.
J'inventerai même des couleurs- des éclats de bleu, de jaune, de rouge, de rose , de vert, de violet de
gris clair, clair seulement.
Je remplis ma tête, mes yeux, mon corps tout entier, mon esprit, mon âme d'éclats de rire de Vie.
(Ca c'est mon remède contre la peur)
Ainsi ma vie ne peut qu'être remplie de cette eau-là : la joie de vivre.
Maintenant que je le sais, je n'ai plus d'excuse. J'ai compris que je vivrai pour moi, avant les autres.
Non pas que je ne vous aime pas les autres,
j'ai cependant 50 ans à rattrapper,
Parce que maintenant j'ai compris que pour aller loin, aller bien, il me fallait m'écouter,
me ressentir,
avoir froid pour me réchauffer,
et laisser le vent me porter, m'emporter vers la joie de vivre le moment présent
et de célébrer d'être vivante
tel un cadeau, comme ce ballon de coeur qui je pense va rester longtemps gravé dans mon
coeur !!!!!!! pour ne pas oublier ce serment que je me suis fait là maintenant :
celui de célébrer la vie tout simplement.
Et je vous le dis à vous aussi, merci de m'avoir écouter
Et je vous aime aussi.

Virginie

Je joue  avec les mots
Pour mettre mes maux
En mots.
Eh!  Mai!
Le plus beau mois de l'année
L'art mur ex prime la couleur
La poésie, la violence,
Le rejet, la rancoeur,
De nos coeurs rances,
Du bien ou du mal pensant,
Du Mal de notre temps,
Du Mal Heure,
Du Mal Leurre,
Du Mal Compris,
Du Mal Appris,
Du Mal Elevé,
Du Mal Intégré,
Du Mal de la Perfore(qui) Ment(à) Ceux
Qui ont perdu leur place, de la performance qui jettent les malchanceux,
Du Mal de la Rente habilitée,
Toujours à dépasser.

L' enfant, seule sur un mur, avec un ballon

Seule sur ce mur, l'enfant a perdu son ballon. C'est beau de voir un ballon qui part dans le ciel! Que ressent-elle, cette petite fille qui a lâché son ballon? La joie de le voir flotter dans les airs ou la peine de le perdre? Pourquoi est-elle toute seule? Y a-t-il du monde près d'elle? Peut-être que ses parents sont derrière et la regardent? Ou bien s'est-elle perdue en suivant son ballon?

Avec des yeux d'adulte, on interprète autrement. On découvre, tout de suite, que le ballon est un  coeur rouge et on pense à tous les symboles qui s'y rattachent.  Le Coeur, image de la vie, de l'amour, du courage, du partage, de la solidarité, de l'amitié et de l'entraide nous envole vers un espoir infini, un beau chemin à suivre.
Aux symboles du Coeur s'ajoute celui de l'Enfance. L'adulte associe l'Enfance à l'innocence, la fraîcheur, la beauté, le devenir et l'avenir. Aussi, on peut penser que cette oeuvre est un message de paix, d'amour et d'espoir pour le monde futur. Pourtant, sur cette peinture, tout est en noir et blanc, sauf le coeur rouge. Cela traduit, sûrement, un monde de détresse qui a vraiment besoin de se tourner vers le ciel, qui a impérativement besoin d'espoir dans un monde meilleur, besoin d'amour et de fraternité.

Bon, tout cela est très beau, mais la petite fille, toute seule sur ce mur, qu'est-ce-qu'elle pense? Qu'est-ce- qu'elle vit à ce moment là? Quelles sont ses émotions en voyant le ballon s'envoler? Va-t-elle pleurer ou rire et taper dans les mains?

Evelyne

LE STREET ART CA VOUS PARLE ?
 «  j'enfile
l'art mur
pour bombarder
des mots cœurs » MISS,TIC

dessins ou destins
couleurs ou leurs coups
peintures ou peines tuent
art ou partir
envolées ou lovées
expression ou pressions exprimées.

Oh non !
Lâché le fil
Quel désarroi
Pas pour le fil
Pour le cœur
Ah le cœur !
L'amour
Rouge de folies
Rouge de douceur 
avec sa pointe de lueur
Rouge de sang
de colère
trop amer
Trop tard pour le retenir
Quelque chose est cassé
Juste le regarder
Et pleurer
Où le vent va-t-il l'emmener 
Avec les autres
Déjà envolés
Pourrais-tu sauter
Courir
Monter l'escalier
Pour te relier
A l'humanité
Qui est en train de s'effondrer 
Ah le cœur !
En train de s'effondrer
Pour nous « civilisés » (entre guillemets!!)
Mais tellement tellement abîmé
Pour tant d'Humains, très loin ou à nos côtés
Les cœurs saignent
Que de peines !
Mais vas-y
Court
Court
Court
Avance
Et mets du sens
Dans le sens de ton vent.

Hélène


1/
Ton corps beau
Aime ma peau lisse
Tes yeux bleu thé
Ont percé mon art mur. 

2/
La poser partout, sur les murs gris de Paris, les murs rouges de Harlem au milieu de mille autres,  dans les petites rues secrètes de Rome, sur les ruines du mur de Berlin, tout le long des remblais à Barcelone, à Dublin,  Varsovie,  peut- être un jour sur des murs interdits, mais aussi dans ces petites villes un peu tristes, où on s'ennuie le dimanche.
Pour que tous les cœurs se rejoignent  ?
Pas besoin d'explications ni de sous-titres, on la voit comme on veut.
Voilà, on est partis tous les deux, elle est bien comme je l'avais rêvée ! 



Linda



Une joie me prend, profonde et intense
Elle se répand, galvaudé dans mon corps
Met mes sens en exergue
Dense, diurne, ses rayons me réchauffent
Les nuages dissipés

Attendre ce soir le clair de lune
Emplir la nuit
L'incandescence de l'instant
Croire au tendre et fragile espoir
De se retrouver, se confier
Sur le chemin de la réconciliation

Jeter les armes, hisser le drapeau blanc
De l'amour, la paix entre nos deux coeurs séparés
Se serrer comme ce le fut autrefois
Aux émois les plus ardents
En terrain neutre, s'aimer

l'Entente complice des chants d'oiseaux
Les écouter, une résonnance mélodieuse
Un murmure, l'obscurité s'épaissit
Demain est loin
Quand nous deux sommes proches
Liés

Mettre de la musique dans nos cœurs
Fredonner ces airs aimés
Se souvenir de ces instants partagés
Du temps qu'il faisait quand on s'aimait

Sylvie