lundi 31 décembre 2007
Interlude
Pour patienter, retrouvez l'Interlude de l'ORTF.
LE PETIT TRAIN RÉBUS
"A l'époque de la RTF, suite à des problèmes techniques de diffusion, les émissions avaient souvent du retard. Comme il n'y avait ni bandes annonces, ni publicité pour faire patienter le téléspectateur, on avait le choix entre la speakerine et l'interlude. En 1960, la chaîne confie à Maurice Brunot la création d'un interlude "le petit train rébus" qui roulera jusqu'en 1963. Au départ, les films sont réalisés en studio, puis en extérieurs. Un train défile et chaque wagon porte un morceau de rébus (proverbe, titre...). Lorsque le train arrive en gare, la solution est donnée. La musique "Endlessly" est de Clyde Otiset et Brook Benton..."
Bonne année à tous.
samedi 29 décembre 2007
Encore du jeu en réseau...
Les cinq enfants et l'animateur étaient du centre de loisir "La Pendule".
Pour cette séance qui s'est déroulée le jeudi 27 décembre de 10h à 12h, l'ambiance était au rendez vous comme vous allez pouvoir en juger sur ces vidéos.
Une autre séance sera organisée le jeudi 03 janvier 2008 avec le centre de loisir "La Pendule", j'espère des joueurs toujours aussi motivés et enthousiastes.
vendredi 28 décembre 2007
Vive la Belgique !!!
Parce qu'il n'y a pas que la politique dans la vie !
et en Belgique, le cinéma est riche, varié, débordant d'énergie ; et puis ça tombe bien, du 26 au 30 décembre c'est la "Fête du Cinéma Belge". Alors, pour le fêter comme il se doit, une mise en lumière, et en images, des titres que vous pourrez trouver à la médiathèque et que nous vous recommandons chaudement !
Tout d'abord, (et sans doute parce qu'il s'agît de mon préféré dans la liste qui va suivre), La Raison du plus faible de Lucas Belvaux.
Un polar sur fond de misère sociale, dont le "personnage" principal est une mobylette : pour pouvoir en offrir une à la femme de leur copain, trois hommes vont prendre les armes et aller chercher l'argent là où il est. Ils tentent un braquage chez des ferrailleurs.
Un film qui célèbre l'amitié, la fraternité. Un film qui bascule du constat de société vers la comédie de genre, la préparation du braquage, pour s'achever dans la noirceur la plus complète.
Un film porté par des acteurs exceptionnels, et un sens des dialogues rare.
Ma liste compte aussi, évidemment, les films des frères Dardenne, que l'on ne présente plus. Rares réalisateurs à avoir reçu deux fois la Palme d'Or au Festival de Cannes, pour Rosetta en 1999 et pour L'Enfant en 2005. Jean-Pierre et Luc Dardenne représentent le cinéma engagé, militant et réaliste belge. Peintures sociales sans compromis, les deux films cités sont des électrochocs qui ne peuvent laisser indifférent.
Adoucissons le propos et penchons nous sur le cinéma d'animation belge.
Et s'il ne faut retenir qu'un titre ce sera L'Iceberg, de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy.
Un film burlesque, entre Tati et Keaton, indescriptible. Un film à voir absolument !
Et pour finir je me fais plaisir et je ressors un film "cultissime!!!", oui, rien de moins !
Vous avez deviné, je parle du film de Rémy Belvaux (inénarrable caméraman...) C'est arrivé près de chez vous.
Une comédie noire et grinçante qui met en scène une équipe de tournage en plein reportage sur "Ben", un homme qui tue pour gagner sa vie...
Parodie, parfois limite, du documentaire belge (plus précisement de Strip-tease), le film va suivre Ben dans son travail quotidien, du meurtre d'une vieille dame un peu sourde et malade du coeur, au massacre d'un couple devant leur enfant.
Ce film, qui fut franchement critiqué au moment de sa sortie en 1992, est avant tout un divertissement, une parodie qui dénonce la manipulation par l'image. Il convient tout de même d'éloigner les enfants quand vous déciderez de le regarder.
Tant pis pour eux, ils n'auront pas la chance d'entendre Benoît Poelvoorde déclamer un magnifique poème sur la Mer du Nord, que je vous offre ici.
- « Avec la mer du Nord
- Le long des golfes clairs
- Et des vagues dodues
- Pour arrêter les vagues
- Et des poissons volants, volant comme des goélands.
- Et du plancton, en veux-tu, en voilà
- Et des saumons rouges surgissant de l'au-delà !
- Et les méduses amères
- Et les algues pourpres
- Et les goëmons d'hiver
- Rien… non rien ne m'empêchera de citer ton nom
- Mer ! Mer ! cruelle marâtre amère et les eaux qui (…) »
- (après ça il vomit...)
jeudi 27 décembre 2007
Mmmm, encore !
J'ai eu la chance de participer à l'élaboration d'une terrine de foie gras plutôt originale, dont le succès dépendrait d'une poudre brune très française nommée "poivre de cuisine", qui se compose, en proportions égales, de 6 épices : gingembre, muscade, poivre noir, piment de la Jamaïque, girofle et cannelle. (Dans le cas présent, nous avons laissé de côté le piment, par crainte d'enflammer les palais et de massacrer la saveur subtile du précieux abat).
Marbré de foie gras (4 pers.)
préparation : 30 mn
cuisson : 5 mn, 3 jours (minimum) à l'avance
1 foie gras de canard cru de 600 g.
1 cuillère à soupe du mélange d'épices sus-nommé
1 cuillère à soupe de farine de blé blanche
1 cuillère à café de sucre semoule
1 cuillère à café de sel fin
- Le foie gras sera tenu au réfrigérateur durant au moins 1 heure : il doit être très froid pour cette recette.
- Dans une assiette, mélanger épices, farine, sucre et sel.
- Couper le foie gras très froid en tranches obliques de 1,5 cm d'épaisseur qui seront roulées dans le mélange épicé ; les tapoter délicatement pour en ôter l'excédent.
- A feu modéré, cuire les tranches 40 secondes sur chaque face dans une poêle antiadhésive, en recueillant dans un bol le surplus de gras au fur et à mesure.
- Ranger les tranches de foie poêlées dans une terrine rectangulaire (15 cm de long) ; napper du gras réservé.
- Couvrir la terrine, mettre au frais au minimum 3 jours avant le jour J.
Ce que j'en pense ? Cette recette est un éloge de la paresse ( même pas besoin d'éveiner le foie ! ) et de la gourmandise : ce serait péché de ne pas y succomber...
Nota bene : il se trouve que cette suggestion figure dans un de nos ouvrages intitulé La cuisine des parfums des soeurs Scotto (espace adultes, 641.638 SCO).
mercredi 26 décembre 2007
Les belles images
"Il est difficile de ne pas parler de l'excellent blog d'images tirées de livres, BibliOdyssey, qui écume les bibliothèques numériques du monde entier pour donner en pâture à nos yeux avides, des images splendides, tirées de toutes les formes de livres d'images possibles, du manuscrit médiéval au livre enfantin du XXe siècle, en passant par l'estampe victorienne, les cartes géographiques de la Renaissance, les manuels de démonologie du XVIIe siècle, etc. Site bourré d'images, avec à chaque fois une (trop) brève présentation du livre dont elles sont tirées. Pas du tout un blog qui fait réfléchir, mais plutôt une espèce de corne d'abondance d'images toutes plus belles les unes que les autres. Et puis on n'apprend pas qu'avec des mots !" [citation reprise depuis Ombres vertes, autre joli blog de l'imaginaire].
Au fil des jours vous y trouverez sans doute les plus belles images anciennes qui puissent exister. Et même quelques illustrations issues des collections de la Médiathèque André Malraux de Lisieux, c'est vous dire, Madame, la qualité de ce site !
BibliOdyssey c'est aussi un livre illustré de 160 p. : "Amazing Archival Images From The Internet". Comme quoi on y revient toujours et pour longtemps encore.
mardi 25 décembre 2007
Charlot
(16 avril 1889 - 25 décembre 1977)
Extrait de La Ruée vers l'or (1925) :
A consulter : http://www.charles-chaplin.net/accueil.php
lundi 24 décembre 2007
La Vie est belle
La Vie est belle (It's a wonderful life, 1946)
Réalisateur : Frank Capra,
Acteurs : James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore, Thomas Mitchell, Gloria Grahame, Ward Bond.
Ci-dessous le générique et les premières scènes en VO mais vous pouvez visionner le film en VF en empruntant le dvd à la médiathèque
http://www.youtube.com/watch?v=gT9WXAdst8A
La fiche du film sur dvd classik : http://www.dvdclassik.com/Critiques/vie-est-belle-dvd.htm
Pour ceux que les films américains insupportent, on recommandera, toujours disponible à la médiathèque, le très beau Joyeux Noël (2005) de Christian Carion.
http://www.youtube.com/watch?v=vh6FL4z9lpQ
dimanche 23 décembre 2007
Julien Gracq
(Louis Poirier)
(27 juillet 1910 - 22 décembre 2007)
Un beau ténébreux (1945)
Le Roi pêcheur (1948)
La Littérature à l'estomac (1950)
Le Rivage des Syrtes (1951)
Un balcon en forêt (1958)
Les Eaux étroites (1976)
En lisant, en écrivant (1980)
La Forme d'une ville (1985)
Autour des sept collines (1988)
....
samedi 22 décembre 2007
Un peu de douceur avant les fêtes...
Pour vous remémorer de beaux moments ou en découvrir de nouveaux...
Stéph a adoré Keny Arkana : son CD 'entre ciment et belle étoile' et aussi le concert du Cargö.
Hélène avoue qu'elle préfère le James Blunt nouveau et barbu et son nouvel opus 'All the lost souls'.
Christelle est sous le charme de la voix soul de Donavon Frankenreiter, le surfer cool et son album 'Move by yourself'.
Cricri, pour se changer du fond normand, opte pour Pierre Lapointe, le charmeur de mots québecois.
Claudine a le coeur chanson française et qui balance entre Olivia Ruiz et 'la femme chocolat' et aussi Jamait et son 'coquelicot' un moment de forts souvenirs lors de son concert au théâtre de Lisieux.
Marjorie préfère les accords de guitare harmonieux de Feist - Canada toujours et son CD 'Remember'. Idéal pour réviser ses nombres le titre 1,2,3,4.
Vivian a délaissé son écran de PC momentanément pour le grand et a découvert feu Johnny Cash au travers de 'Walk the line' puis le superbe live à San Quentin et Folsom Prison.
Albert a longtemps recherché l'artiste qui interprétait 'over the rainbow' au ukulele. Depuis qu'il a découvert Israel Kamakawiwo'ole, il est fan, Olivier Bogros a d'ailleurs rédigé pour le blog un article en son et image le concernant auquel je vous renvoie.
Une touche de jazz pour Catherine qui a choisi Terez Montcalm comme interprète et a aimé le spectacle de Jean-François Balmer et du quatuor Ludwig au théâtre de Lisieux réunissant Balzac et Beethoven.
Marianne fait dans le pluralisme : du swing avec les Pommes de ma douche 'J'ai connu de vous...Monsieur Trenet', de l'élévation avec les cantates de Bach 'Actus tragicus'
et pour équilibrer le concert de Zikfa, quatuor féminin caennais - que j'avoue humblement avoir zappé cette année.
Michèle, nous emmène dans de lointaines contrées avec Najim, 'étoile' du raï à 21 ans et le trio Joubran, virtuoses palestiniens du oud avec 'Majâz' que nous a fait découvrir Pascale.
Sylvie, entre 2 appels au standard, se ressource aux standards de jazz revisités par Peter Cincotti et Michael Bubblé, charme et élégance conjugués.
Quant à moi, après avoir balancé longuement : USA ou United Kingdom, reprise d'un coup de coeur ou nouveauté, je tranche :
Ben Harper and the innocent criminals 'Lifeline' pour le superbe retour aux sources.
Music makers 3 'slavery, prison, women and God' un bon programme de bluesmen peut-être disparus demain.
Babyshambles 'Shooter's nation' pour l'équilibre des 2 côtés de l'Atlantique, parce que Pete Doherty est quand même un sacré musicien même en acoustique et que depuis Kurt Cobain ça manque de rock star déjantée.
Avant de terminer notre 'mediatheque tour 2007', un mot d'excuse pour Gigi, notre médiatrice de choc et Gilles, absents du palmarès pour congés.
Je ne m'avancerai pas trop si j'inscris Yohan Leforestier comme coup de coeur de Gigi, et vive le slam.
La chorale de la médiathèque n'étant pas encore au point pour Noël - n'est-ce pas Albert - je laisse à Rudolph le renne au nez rouge et à Gene Autry le soin d'interpréter un chant de Noël.
Joyeux Noël musical.
vendredi 21 décembre 2007
Ateliers d'écriture 2008
Pour votre Noël, un texte "kdo" écrit collectivement lors du dernier atelier :
Noël...
Voilà, nous sommes tous réunis autour de cette table. Il y a papa en costume du dimanche, maman avec son chignon des grands jours, mon frère et ma sœur l'air constipé...
C'est bientôt Noël et on va reparler de la prochaine réunion de famille, arriverons-nous à y échapper cette année ?
L'oncle Marcel nous a toujours épouvanté avec ses histoires d'héritage ! Notre Noël est bien compromis.
C'est malheureux, avant que Papa et Maman disparaissent il faut toujours qu'il soit – déjà – question d'héritage !
Tante Aline sort sa boîte de chocolats. Tout le monde se regarde, l'air entendu, sous le sucre pointe la bile ! Anne-Sophie, l'eau à la bouche, ne peut quitter la boîte des yeux.
Oncle Marcel prend la boîte et, en maître de maison, l'ouvre : il n'y a plus que six chocolats ! Tous se regardent, consternés...
Il n'y a qu'à les couper en petits morceaux, pensai-je, et les laisser fondre sous la langue. C'est un Noël bien ordinaire !
jeudi 20 décembre 2007
Jean-Luc Lagarce, sa vie, son oeuvre ...
Le 14 décembre, l'IMEC de Caen a tenté d'y répondre avec :
- François Berreur, son ami, son plus que proche collaborateur, celui avec lequel il a fondé les solitaires intempestifs,
- Jean Pierre Thibaudat, auteur de sa biographie Le roman de Jean-Luc Lagarce,
- Gilles Lefeuvre qui a mis en scène trois de ses pièces,
- Ronan Cheneau, auteur caennais, sensible à son oeuvre.
Michel Azama animait le débat où ces amateurs de théâtre ont confronté leurs regards et leurs réflexions sur l'homme et l'oeuvre. Des comédiens de Panta Théâtre ont ouvert et clos la soirée en lisant quelques extraits de son journal. Le texte "L'attente aux Assedic" est un petit bijou d'humour face aux enquiquinements de la vie !
Solange (lectrice assidue et reporter pour la médiathèque)
Pour en savoir plus :
Bientôt son théâtre complet sera en prêt à la médiathèque.
Un site où l'on peut voir et écouter des extraits de ses textes : http://dev.lagarce.net/scene/extraits/idspectacle/28
mercredi 19 décembre 2007
As time goes by
You must remember this
A kiss is still a kiss
A sigh is still (just) a sigh
The fundamental things apply
As time goes by
And when two lovers woo
They still say: "i love you"
On that you can rely
No matter what the future brings
As time goes by
Moonlight and love songs - never out of date
Hearts full of passion - jealousy and hate
Woman needs man - and man must have his mate
That no one can deny
It’s still the same old story
A fight for love and glory
A case of do or die
The world will always welcome lovers
As time goes by
Une chanson écrite en 1931 par Herman Hupfeld pour un spectacle musical (Everybody's welcome) et interprétée alors par Frances Williams.
Version de 1932 par Binnie Hale (1899-1984):
Reprise avec succès en 1942 dans le film de Michael Curtiz "Casablanca" (One of the finest film ever made) par Dooley Wilson elle devient un véritable standard :
Depuis on ne compte plus le nombre d'interprétations :
Frank Sinatra,
Peggy Lee,
Jimmy Durante (1893-1980) ,
Shirley Bassey,
Louis Armstrong,
Helen Merrill,
Brian Ferry, Rod Stewart en duo avec Queen Latifah, .... (voir ci-dessous en ligne sur Deezer)
La chanson du film dans le film :
Réf. :
Casablanca / Michael Curtiz, réal. (Warner, 2000)
Casablanca / Marc Augé.- Paris, Seuil, 2007.
La fiche du film sur Wikipédia
mardi 18 décembre 2007
Mettez du Yopougon dans votre hiver
Oui la médiathèque de Lisieux vient d’acquérir le tome 3 de la BD « Aya de Yopougon » de Marguerite Abouet.
Cette lecture va ensoleiller vos après-midi pluvieux.
Partagez la vie des trois copines de Yopougon. Yopougon (que j’ai tant de mal à prononcer, va savoir pourquoi) est un quartier d’Abidjan.
Il y a là Bintou qui roule du tassaba comme personne et qui tombe en amour avec Grégoire le Parisien.
Et puis Adjoua, mariée à Moussa, un môgô terrorisé par son vieux, le puissant Bonaventure Sissoko.
Et Aya qui enjaille les djos, mais qui est sérieuse, tellement sérieuse qu’elle annonce à son vieux, Ignace, qu’elle veut devenir médecin.
Ces trois beautés nous donnent envie d’aller gazer au Maquis, kêh, sous le soleil ivoirien...
samedi 15 décembre 2007
Son nom est Cornell, Chris Cornell...
Stéph' notre spécialiste cinéma vient de l'ajouter à notre fonds DVD.
Je ne ferai aucun commentaire sur le nouvel interprète de James Bond blond-comme-les-blés-et-aux-yeux-bleus parce ce qui m'a interessé se passait au(x) générique(s).
Avez-vous bien écouté cette voix mâle, puissante et sensuelle qui interprète 'You know my name' thème du film ?
C'est celle de Chris Cornell, ex-chanteur guitariste de Soundgarden et Audioslave, 2 groupes de rock énergique made in US.
Depuis cette BO enregistrée en 2006, Chris n'a pas chômé : il quitte Audioslave début 2007 et sort son 2e album solo 'Carry on' en juin sur lequel on retrouve ...'You know my name'
Bien joué!
Sur l'album, également une belle reprise de 'Billie Jean' et 2 excellents morceaux :
(1) 'Poison eye'
(2) 'She'll never be your man'
Profitons donc de l'image et du son.
* Pour les fans de Bond, je vous rappelle qu'une version britannique et parodique de 'Casino Royale' a été tournée en 1967, mais seuls les noms des personnages sont communs aux 2 scénarios...
vendredi 14 décembre 2007
Jeu video, un mal ou un bien ?
Il est très important pour un enfant de jouer. Le manque de jeu partagé avec les adultes a des conséquences sur l'enfant. On assiste aujourd'hui à une dévalorisation du jeu au sens gratuit. On veut jouer avec un objectif ! Le jeu gratuit égale plaisir partagé. Le temps perdu (l'ennui ?) est fondamental pour le devenir de l'enfant. La rêverie doit être entretenue. Avec le jeu, on apprend à réguler la tension et l'agressivité, on crée un univers nouveau, on développe des compétences sociales, on apprend à ne pas paniquer devant l'inconnu, devant des choses nouvelles, on éveille la curiosité . Le jeu c'est l'aventure, c'est l'envie d'aller vers le nouveau. Il peut y avoir des problèmes avec les ados : certains passent trop de temps devant l'écran d'ordinateur pour remplir leur existence, d'autres ne jouent pas assez et tout ce qui leur arrive ils le prennent de plein fouet, l'extérieur devient menace...
Le jeu video encourage le travail d'équipe, favorise l'estime de soi. Il n'appauvrit pas l'imaginaire ( monstres = imagos parentaux) . On se bat contre un monstre qui représente dans l'inconscient la mère ! Certains enfants répriment l'imaginaire car ils en ont peur. Avec le jeu ils affrontent leurs angoisses, des mots émergent du jeu. Ils font comme si. Les images font parler. Les enfants ont des discussions entre eux, ils s'échangent des combines, le jeu devient sujet de conversation, rapproche les collégiens entre eux, tisse un lien social. Tel enfant timide est un crack en jeu video et acquiert de la considération, de l'admiration de la part des autres.
Les ados aiment le jeu d'autant plus qu'il est diabolisé par les parents. Le jeu video permet de faire grandir l'estime de soi grâce à la persévérance, il permet de gagner. Une étude dit que les enfants joueurs deviennent obèses ? Une autre paraît et avance le fait que les enfants obèses adorent jouer aux jeux videos car ils sont souvent seuls et là ils peuvent se venger virtuellement, cela contribuerait à leur équilibre, cela les empêcherait de craquer !!!
Pour les jeux en ligne c'est aux parents de mettre des régles. Le problème c'est que l'on ne joue pas seulement 2 heures à ces jeux mais 4, 5 heures voire plus. On pourrait inventer l'avatar fatigué... Les limites, les régles du jeu doivent être posées avant par les parents. Il faut noter enfin que les nouveaux parents qui arrivent ont joué aux jeux videos enfants et joueront alors avec leurs propres enfants (à la Wii par exemple) , ces enfants se feront un plaisir de les battre !!!! Ah il y aurait plus de 28 millions de joueurs en France...
jeudi 13 décembre 2007
Un grand merci, François, pour ces 2 jours.
L’idée, c’était de se retrouver à plusieurs animateurs d’Atelier d’Ecriture pour faire évoluer nos pratiques. Et plutôt que de rester entre nous, ce qui à terme est toujours sclérosant, nous avons choisi d’ouvrir le groupe. Sur Lisieux, ce ne fut pas la ruée, d’autres animateurs « éclairés » se sont positionnés. Nous les avons accueillis et ça a été une très bonne idée, rien de mieux que d’échanger hors Basse-Normandie, hors Normandie.
Nous étions 21 du sociologue au chômeur, du bénévole au fonctionnaire, du scolaire au trapéziste. Et François Bon magicien ou sorcier nous a embarqué.
- Deux jours durant, il nous a plu en Normandie. Incroyable voyage dans le petit auditorium de la médiathèque : et v’lan passe-moi du Ponge ! Et qu’Sarraute ! Un coup d’Artaud et même pas mal.
On est tous arrivés avec nos stylos, nos doutes et nos craintes. Lui, il était là, bonhomme, plutôt jovial. Et puis ça a commencé. Il a parlé longtemps en disant qu’il parlait trop, mais c’était pas trop, juste ce qu’il fallait. Il nous a proposé des exercices et il s’est appuyé sur des écrivains fondateurs. Il nous les a rendus proches, nécessaires.
Premiers textes lus - premiers partages. Les voix, les textes séduisent. « Plus sobre - pas de ponctuation- dialogue de textes - pourquoi pas slam ? »Il mêle sa voix aux nôtres. Aux pauses, les discussions s’engagent, les expériences, les questionnements se croisent. On prend contact vraiment, on prend date. Quelque chose se tisse qui dépasse le stage.
- Ça tombe bien, c’est pour ça que tu l’avais imaginé ce stage, interrogeant les motivations, les implications des uns et des autres - certaine que tu étais que de l’hétérogénéité naitrait l’effervescence stimulante. Si on ronronnait parfois dans nos pratiques, c’est reparti - on a envie d’inventer, de découvrir, de créer.
« Au fait, Ghislaine, c’est qui au juste François Bon ? »
« T’inquiète, je te le ferai lire »
Le billet de François Bon sur son journal en ligne (Tiers Livre) : Lisieux, bibliothèque numérique et stage manuel.
Texte à trois voix : Annie, Ghislaine, Laurent
mercredi 12 décembre 2007
Dire NON (même quand personne ne nous demande rien !).
Apres avoir cherché du travail sans succès dans les années 90, Julien Prévieux a décidé d’en refuser.
Ainsi, depuis huit ans, il répond aux petites annonces comme si elles lui étaient personnellement adressées et argumente son refus d’intégrer les différentes entreprises. En incarnant différents personnages, cet artiste contemporain nous propose un exercice de style baignant dans l’absurde.
mardi 11 décembre 2007
Croque-Normand
Certes, il s'agit d'une réédition de 2002 ; mais c'est Emmanuel Guibert, l'étonnant dessinateur (entre autres) de la très originale bd Le Photographe et sa mise en scène de clichés rapportés d'Afghanistan par Didier Lefèvre, qui nous fait ce cadeau.
samedi 8 décembre 2007
DJ Zebra : pirate or not pirate ?
Remix(es) : version modifiée d'un morceau souvent retravaillé, recomposé ou réinterprété.
le remixer est l'artiste, le DJ pratiquant cet exercice artistique!
Bootleg : enregistrement non-officiel -c'est à dire pirate - audio, vidéo, de concerts... très recherché par les collectionneurs et faisant l'objet d'un certain trafic.
A l'origine le bootleg concernait le trafic d'alcool aux Etats-Unis, pendant la Prohibition. Les bouteilles étaient cachées dans les bottes .
La circulation de ces bootlegs se fait en réseau parallèle puisque l'artiste piraté n'a pas forcément donné son accord, quoique certains studios d'enregistrement pratiquent la fuite organisée...
Mashup, Bastard pop : autre nom du bootleg utlisé par nos amis états-uniens et britanniques.
Pour le DJ, le bootleg consiste à mixer artistiquement 2 morceaux tellement différents qu'ils ne se seraient jamais rencontrés tout seuls en un unique : les fameux 'versus' du style 'DJ Krush vs Coldcut'...
DJ Zebra, quant à lui, mixe et remixe avec talent depuis quelques années déjà.
Après un passage musical dans des groupes comme Billy Ze Kick, les Raggamins ou Demain les poulpes, il est devenu DJ de club et animateur d'émissions radio sur Oui FM ou France Inter.
Toujours expérimentateur, il est connu pour ses bootlegs originaux où se mêlent voix et rhytmique, même Outre Atlantique.
Et surtout à l'occasion de sets mémorables où pour la première fois un artiste mixé est venu gracieusement - donner de la voix.
DJ Zebra a ainsi mixé U2 vs Cali 'Bloody, je m'en vais' (devinez qui est venu)
C'est devenu sa marque de fabrique d'inviter la voix de ses mixes en live, il a récidivé avec d'autres complices Louise Attaque, Leeroy, Dionysos, Anis...
Mais petite question :
- sampler ou mixer sans accord de l'auteur, c'est pirater nous dit-on
- sampler et mixer avec le chanteur en live ou télécharger légalement un podcast de Zebramix** et tous ses bootlegs, c'est quoi ?
A l'heure où la législation veut sanctionner les échanges 'pear to pear' et le téléchargement non autorisé sur internet 'qui-ne-rémunèrent-pas-les-auteurs', n'y a t-il pas déjà un train ou plutôt une platine de retard ?
Parce que depuis quelques années et pour quelque temps encore, dans de nombreux festivals, DJ Zebra et ses amis font un tabac au côté d'artistes et de groupes de tout genre.
A vous de voir..
** Dépêchez-vous pour les podcats de 'Zebramix', le dernier a eu lieu le 30 novembre et profitez d'un dernier clip pour la route.
http://djzebra.free.fr
www.myspace.com/zebramix
www.youtube.com