dimanche 12 février 2017

Atelier d'écriture du 11 février 2017




Métamorphoses

D'abord avec une sorte de cadavre exquis avec un premier mot qui évoque la métamorphose, puis on passe au voisin qui n'a pas accès au premier mot et qui poursuit avec un autre mot.... jusqu'à 6 mots ou 7... 
Ensuite, la consigne est de faire un texte avec l'ensemble de ces mots. 

En deuxième partie, description du tableau d'Andreï Khalipine. Qui est-ce? Qu'est-ce que ça nous évoque? 


Dans son lit douillet, chaque nuit,  il rêvait. Il rêvait de se métamorphoser comme les Pokemons de ses jeux. Il avait bien noté toutes les précisions qui lui permettraient de se transformer à l’infini, en cascade comme ses petits héros de cartes à jouer. Bien sûr, il lui faudrait voyager et affronter les pires dangers et même peut-être mourir pour renaitre à chaque fois, nouveau personnage immaculé, de plus en plus puissant au fil des transformations. Mais au matin, nul cri de Superpokemon ne sortait de sa bouche. Il ne restait après tout qu’un petit garçon.
Toi, tu me fais peur
Tu me mets mal à l’aise
Qu’est-ce que tu regardes ?
Qu’est-ce que tu fais ?
Qu’est-ce que tu es ?
Tes yeux sont sans chaleur
Ton visage est sans couleur
Tes petits pieds nus sont trop blancs pour être honnêtes.
Es-tu noir ? Es-tu bleu ? Et ce chapeau ridicule, tu en es fier
Ton petit flutiau est bien trop mince pour qu’une musique en sorte. Tout juste un petit filet de son mesquin. Ton regard me glace. Tu me regardes de tes yeux mornes. Est-ce du mépris ? De l’indifférence ? Tu te caches derrière une apparence. Es-tu un ? Es-tu deux ? Es-tu oiseau ? Es-tu humain ? Tu te pares de motifs, de couleurs, mais ta pâleur ne trompe personne. Tu es la mort.
D

Surprise ! Le prince est à la retraite…
Il trouve fascinant de se promener au bord de la mare
Ciel ! Elle est vide… Les roseaux penchent lamentablement et les têtards baillent la bouche grande ouverte. Alors, il poursuit sa trajectoire à travers la campagne en pleine transformation printanière. Il se retourne pour contempler le chemin parcouru, aperçoit la mare toujours vide et s’écrit « A la prochaine fois quand tu auras retrouvé ton aspect premier »

Mi-oiseau- Mi-humain
Double face- ambigu- un regard pour deux visages- l’un de profil, l’autre presque de face- le regard nous suit- un turban- oriental peut-être- un chapeau conique comme le clown blanc. Le corps est d’un oiseau bleu or et noir. Les pattes sont jambes de femmes, de danseuses ? Deux mains fines portent à la bouche d’un des visages (profil) une flute ou une herbe musicale.
Curieuse alliance de l’humain et du volatile… Nous qui rêvons si souvent sommes-nous comme l’oiseau toujours prêts à nous envoler hors de la réalité qui parfois nous pèse ? Pourtant nous restons attachés à nos semblables que nous suivons des yeux et dont nous espérons peut-être une attention, un regard bienveillant. Nous sommes lourds de tout ce qui nous rattache à la terre et pourtant toujours prêts à nous évader.
Si je devais me métamorphoser, je deviendrais une feuille volant au vent
M
Dans ce Terrarium
Ce crapaud chemine
Il scrute une chrysalide en mutation
Sera-t-elle papillon ?
Ce crapaud dine au bout
De son Terrarium quitte
A se terrer dans le sable
Il en est capable !!
Ses souvenirs de son lac le hantent
Il peut y retourner
Il en est capable !! Crapaud, papillon et moi l’humain
Si à trois, on créait les évènements
Pour changer le monde
Eh oui, ils en sont capables
Yes, we can !!

L’art est un port
Port Havre de Paix
Paix au cœur des marins
Marins brise larmes d’Amour
Amour touchant l’âme sœur
Sœur d’une sirène égarée
Égarée par des vents violents
Violents les espoirs et les rêves
Rêves de nouvelles découvertes
Découverte d’un autre monde
Monde à venir
Venir d’un horizon
Où des voiles luttent sans cesse
Cesse le vent au milieu des courants
Courant derrière toutes les voiles
Voiles navigant au gré du vent
Vent amplifiant la voilure des gréements
Gréements pérégrinant sur la houle
Houle ondulant sempiternellement
Sempiternellement des vagues d’écume
Écume se régénérant éternellement
Éternellement la mer est un recommencement
De vagues qui divaguent
Dites vagues déferlant sur des remparts
Remparts hostiles aux invasions
Invasions des grèves
Grèves emplies de vases
Vases entourées de goémons
Goémons grimpant sur des rochers
M
Ceci n’est pas une histoire pour les enfants. Sur la troisième galaxie, suite à une catastrophe nucléaire, des habitants ont embarqué à bord d’une soucoupe volante. Ils ont cheminé des années lumières, se sont reproduits tout au long du voyage et ont fini par atterrir sur une planète bleue. La porte de la soucoupe s’est ouverte et un être difforme, verdâtre, pustuleux, avec dix yeux rétractables sur le corps, des touffes de poils disséminés un peu partout, dix jambes munies de mains, un monstre en quelque sorte est apparu. Un seul, il n’y avait personne d’autre dans l’habitacle. Grâce à ses dix pattes, le monstre s’est déplacé très rapidement et est tombé nez à nez avec un animal munis d’au moins vingt pattes, deux yeux, des poils noirs et oranges sur le dos : une chenille qui grignotait tranquillement un artichaut. Aussitôt, le monstre de vert est passé à l’orange, signe d’amitié dans la troisième galaxie puis au rouge signe d’amour. Trop de temps perdu dans le voyage, il lui fallait rattraper tout ça. Mais la notion du temps devait être différente entre la planète bleue et la troisième galaxie. Quand le monstre est passé au rouge, tous ses yeux se sont rétractés, quand il les a ouverts à nouveau, sur l’artichaut il y avait un animal volant avec de grandes ailes multicolores qui butinait avec une grande trompe des fleurs violettes. Le monstre était éberlué. Où était passé son amour ? Il vira au noir couleur de colère et d’un coup goba l’animal ailé.
Un oiseau à deux têtes humaines de profil dont une joue d’un flutiau avec deux petites mains. Le regard est un peu triste. L’oiseau a un plumage raffiné. Ses ailes ont des rayures bleues, blanches jaunes noires sur le dessus, le dessous est sombre ; Son corps est bleu. Sa queue est noire et ressemble à celle des hirondelles. Il a deux petites jambes humaines, nues, très pales. Le visage est pâle également ; Les têtes portent un chapeau pointu fait d’un tissu imprimé avec les mêmes couleurs que les ailes. Le chapeau a une attache qui vient jusque sous les mentons des têtes. Un petit foulard chiffonné enserre les fronts des deux têtes. Les regards sont penchés vers la droite, les bouches sont fines avec presque une moue sur les lèvres. Douceur, pas de danse, flutiau. La musique au Moyen-Age.
Je me métamorphoserai en oiseau pour voler et chanter…
G

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