jeudi 31 juillet 2008

Retour sur les ateliers d'écriture avec François Bon


Suite de l’article du jeudi 13 décembre 2007 paru sur le blogue de la Médiathèque de Lisieux, voici, (enfin) les textes écrits en atelier d’écriture avec François Bon le 7 et 8 décembre 2007.

Ils n’y sont pas tous (ce n’est pas par manque de sollicitation), tant pis.

Chaque cahier, note, a eu son propre parcours, parfois égaré, parfois devenu illisible suite à la naissance de chatons sur le texte litière.


Certains ne sont pas donnés tout simplement…

Techniquement, nous pourrons les rajouter au document joint pour les retardataires.


Suite aux ateliers, il y a parfois brochure papier distribué à chacun. A Lisieux, nous avions choisi la mise en ligne.

Pour ceux qui ont vécu l’atelier, relire, c’est retrouver le souffle de l’autre, la voix, l’univers, l’ambiance.


J’aurais pu faire le choix de niveler vers une mise en forme unique. Tout en Arial ou Times New mais j’ai préféré garder le choix de couleur d’écriture, de mise en page de chacun.


Les textes apparaissent par arrivée, non par thèmes (ex : Les fenêtres) et par auteurs (prénom en fin de textes de chacun)


Nous avons échangé sur nos pratiques d’écrivants et d’animateurs d’ateliers lors de ces deux journées, j’ai trouvé intéressant de garder les notes introductives (quand il y en a) au risque de répétition.

Et puis l’an prochain, nous participons au projet BNF /François Bon Ecrire la ville, l’aventure se poursuit.


Pour accéder aux textes cliquez ici.


Ghislaine

Animatrice Médiatrice du Livre

mardi 29 juillet 2008

Charlie à la botte !

Bonjour,

Aujourd'hui, un message en réaction à l'actualité dans le milieu du journalisme. Vous savez certainement que Siné qui était un dessinateur de Charlie Hebdo s'est fait renvoyé du journal pour des écrits jugés par Val (le rédacteur en chef) et d'autres comme antisémites.



Pour en savoir plus sur cette affaire voici un très bon article de Télérama écrit par Stéphane Mazurier :

http://www.telerama.fr/idees/l-honneur-perdu-de-charlie-hebdo,31865.php

Sur le site de Télérama vous trouverez plusieurs articles expliquant le fond de cette affaire. Que l'on aime ou pas ce que faisait Siné, il n'est pas acceptable de voir le traitement médiatique qu'il a subi de la part de Val ainsi que de certains autres tristes plumitifs.

Pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez signer une pétition de soutien à Siné :
http://www.soutenir-sine.org/petition/

samedi 26 juillet 2008

Economie d'énergie

A la radio, émission sur les économies d'énergie.
Au JT, "le prix du baril de brut a encore augmenté".
Dans les magazines, le moral des Français est en berne.

Et tout à coup me revient en mémoire une affiche qui tapissait la chambre de mon frère quand il était ado : "Vous utilisez 37 muscles pour faire la gueule et 4 pour sourire. Alors, économisez votre énergie : souriez !".

Et pour faire sourire votre cœur, une petite suggestion : la musique de Bernardo SANDOVAL*, un toulousain à la voix rocailleuse qui marie à merveille la musique flamenca et le blues. Allongé sur une chaise longue ou vautré sur votre canapé, là, nul doute, vous économiserez votre énergie et surtout, vous vous ferez du bien!

RDV donc à l'espace Musique et Cinéma de la Médiathèque.

* entre mille et une choses musicalement et humainement intéressantes, Bernardo Sandoval a fait partie du collectif 100% collègues avec la folle équipe des motivés de Toulouse…

A bon entendeur…

jeudi 24 juillet 2008

Gourmandise



Croustillants de camembert au coulis de betterave.


C'est un amuse-gueule dégusté à L'Annexe, sur le quai Sainte-Catherine à Honfleur. Il décontracte les réfractaires à la betterave plombés de pénibles souvenirs de réfectoire, et est réalisable en 2 temps-3 pliages de feuilles de brick.

Pour 3 simples pécheurs et 4 bouchées chacun :

1 camembert au lait cru moulé à la louche et à point - 6 feuilles de brick - 1 belle betterave (cuite) - pincée de sel - 1 c. à café de cumin en graines (ou moulu) - cure-dents.

Ôter minutieusement toute la croûte du fromage, qui sera divisé en 12 portions. Chacune d'elles est enveloppée dans une moitié de feuille de brick pour mesurer environ 5x3 cm ; elle est maintenue par un cure-dents fiché dedans. Les bouchées sont glissées 12-15 mn dans un four chaud à 200 °C.

Pendant ce temps, on se lance dans la préparation du coulis de betterave : la rave est épluchée, puis mixée et salée, la purée est allongée d'un petit peu d'eau pour mieux couler et assaisonnée d'une cuiller à café bombée de graines de cumin (ou saupoudrée de cumin moulu, si on n'aime pas croquer la graine).


Croustillants et coulis sont servis à l'assiette.
Effet chromatique assuré !

mardi 22 juillet 2008

Le cafard de l'espace

Voici pour tous les amateurs de SF et de fantastique un site incontournable qui est devenu une vraie référence !


Il s'agit du "Cafard Cosmique". Ce site Web propose des critiques de livres, des interviews d'éditeurs et plein d'autres choses très intéressantes à lire.
Ce site contient aussi un grand nombre de dossiers thématiques très riches et passionnant à lire. Pour consulter les dossiers, c'est à cette adresse : http://www.cafardcosmique.com/-Thematiques-

Je lis très régulièrement leurs critiques et je trouve qu'elles sont en général assez pertinentes. (Pour autant que je puisse en juger ;-). Je n'hésite d'ailleurs pas à me fier à leurs avis pour acquérir des livres.

Les dernières critiques sont accessibles à cette adresse :
http://www.cafardcosmique.com/-Critiques-

Alors pensez à le rajouter dans vos favoris, ce site est une vrai mine d'informations. Il est intéressant de noter aussi qu'il fait la part belle aux petites maisons d'éditions. Alors découvrez ce site sans tarder en cliquant ici.

samedi 19 juillet 2008

Parcours croisés

Randonnée Art contemporain
Communauté de communes de Cambremer
12 juillet-24 août 2008
J'ai eu la chance de faire un petit bout de marche, en pleine campagne vallonnée, samedi dernier, en sortant de mon bocal de ver(t)re.
Je me laisse guider, prendre par la main, par ma collègue animatrice médiatrice du livre, Ghislaine ; et en avant-marche ! pour une heure de découverte.
Le principe de la balade : neuf kilomètres, au départ de Saint Aubin sur Algot, à travers les prés et par les sentiers, ponctués par des installations artistiques. Un parcours d'art contemporain en plein air...


Soyons honnête d'entrée de jeu !
Nous n'avons pas fait le parcours en entier ; la randonnée du matin, jour de vernissage, a duré plusieurs heures. Départ à 11 h00, pique-nique sous le crachin de juillet, et retour à Saint Aubin sur Algot à 16h00. Fatigués (pour certains), pas très réchauffés (pour d'autres), mais tous ravis.
Quelques tentes dressées sur la petite place, apéritif en préparation, discours chaleureux des artistes, et repas échangé entre randonneurs, artistes, habitants, bénévoles, parfois tout à la fois !

Nous avons tout de même pu voir, en une heure, plusieurs oeuvres, installées en pleine nature.
La première de ces oeuvres, une création de deux frères, habitants et amateurs... oui mais ! une création tout en poésie ; jeu sur le regard que l'on porte à la campagne, aux prés, à la flore.
Une installation colorée qui nous a ouvert les portes du parcours, et éveillé le regard.
Quelques pas plus loin, après une rencontre avec un cheval blanc - bien réel, celui-là - à la sortie du chemin, une clairière bordée d'ombres, suspendues dans les arbres.
L'effet est saisissant !
Instinctivement nous parlons tout bas ; fantômes, âmes en peine.
Les premiers vers du poème de Villon, "Ballade des pendus" me revient en mémoire immédiatement :
" Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis."

Plus loin, au bout de notre parcours, après un "Nid de Mer" au creux d'un ruisseau, une apparition : la percée dans une colline d'une vague rugissante. "Les Chevaux d'écume".


Cette balade, en compagnie d'une amoureuse attentive de la nature, a été un régal !
J'ai vu des oeuvres d'art, émouvantes, impressionnantes, toujours poétiques, mais j'ai surtout vu l'espace que ces oeuvres ont investi.
De l'oeuvre à la nature et de la nature à l'oeuvre, je comprends sur la route du retour, en le ressentant, le plein sens de "Parcours Croisés".


Pour tous renseignements, je vous renvoie au site internet : ici
L'essentiel résumé : du 12 juillet au 24 août 2008, point de départ de la randonnée (très bien signalées) : église de Saint Aubin sur Algot.
Pour les félicitations, même site !
(Photos des éditions précédentes)

vendredi 18 juillet 2008

Vacances !

C'est les vacances pour vous ???
Pour nous aussi !!!
La médiathèque prend ses quartiers d'été, à partir de maintenant et jusqu'à la fin du mois d'août : un message tous les deux jours...
Tout rentrera dans l'ordre début septembre... normalement... à moins que... certains se perdent en Auvergne, jettent leurs passeports dans les lacs italiens, succombent au rythme des nuits espagnoles, ne parviennent pas à s'extraire de leurs hamacs...
qui sait...





Bonne vacances à toutes et à tous !

L'Equipe de la médiathèque

jeudi 17 juillet 2008

Les éditions La Volte

"La Volte" est une toute petite maison d'édition crée et dirigée par Mathias Echenay. Elle a vu le jour en 2004.

Comment je l'ai découverte ?
Il y a deux ans, j'étais en vacance chez mes parents dans le sud ouest. Ce fut l'occasion pour moi d'aller à Toulouse. Chaque fois que je mets les pieds dans la ville rose, il y a un rituel immuable, celui d'aller à Ombre Blanche (une librairie unique située dans le centre ville de Toulouse). Un livre sur une table a retenu mon regard. Il s'agissait du livre (inclassable) "Poisson Chien" de Laurent Rivelaygue. J'ai achété le livre et je n'ai pas été déçu. Concernant cet ouvrage que j'ai adoré, je ne peux pas en dire grand chose. Il fait partie de ces livres rares qui constituent des expériences uniques et non traduisibles en mots (du moins, je ne me sens pas de le faire). Bref j'ai adoré ce livre ! Quand j'aime un bouquin en général je regarde toujours l'éditeur pour voir si il n'aurait pas dans son catalogue d'autres ouvrages susceptibles de me plaire. Il s'agissait des éditions "La Volte". J'ai cherché et trouvé leur site web, ce qui m'a permis de découvrir un catalogue unique dont les auteurs m'étaient totalement inconnus.

Voici donc ce qu'est "La Volte"

Cette petite structure édite une poignée de livres par ans. Mais attention quels ouvrages !
Tout d'abord vous retrouverez dans son catalogue deux ouvrages d'Alain Damasio que j'ai eu le plaisir de découvrir et de lire. Il s'agit de la "zone du dehors" et de "La horde du contrevent". Ces deux ouvrages ont bénéficié d'une réédition de grande qualité et se sont vus adjoindre un CD avec chacun d'eux. Sur le CD qui accompagne chacun de ces livres, vous retrouverez des musiques qui vous placeront dans l'ambiance fantastique de ces deux romans. Ils constituent un bonus intéressants même si les romans se seraient suffis à eux mêmes.

D'autres auteurs sont mis en avant par cette structure. Le plus "bizarre" d'entre eux est Jeff Noon dont trois romans ont été publiés : "Pollen" "Vurt" et "Pixel Juice" qui est un recueil de nouvelles. Je n'ai, pour l'instant, lu que "Pollen" qui constitue une expérience de lecture intéressante pour les fondus de littérature de l'imaginaire. Si je devais vous recommander certaines lectures de cette maison d'édition se serait sans hésiter les deux romans d'Alain Damasio qui sont deux classiques de la "SF Fantasy".
Pour les amateurs de lecture déroutantes, je ne peux que vous conseiller les livres de Jeff Noon qui, bien que déconcertants aux premiers abords, procurent un réel plaisir de lecture pour peu que vous acceptiez le style de son auteur.
Je n'ai pas lu les autres productions de cette maison d'édition mais vous pouvez retrouver de bonnes critiques sur le site du cafard cosmique. Site Web que je recommande chaudement aux amateurs de fantastiques et de SF.
Sur ce site vous retrouverez aussi une interview du créateur de cette géniale maison d'édition qui mériterait d'être plus connu et bien plus présente dans les librairies et les médiathèques.
L'interview est ici.
La critique de la "zone du dehors" est ici.

Pour conclure, les éditions La Volte proposent, aux lecteurs que nous sommes, une production originale, en terme de contenu et de très bonne qualité technique (les ouvrages ont tous de superbes couvertures et les livres sont vraiment bien réalisés et bien finis avec pour certains un CD "bonus").
Alors allez visiter le site Web de "La Volte" , faites votre choix et filez droit chez votre libraire pour commander des livres de cet éditeur. Vous ne serez pas déçus !

Heureux abonnés de la médiathèque, vous aurez l'immense plaisir de retrouver bientôt des ouvrages de cette maison d'édition et plus précisément deux romans de Jacques Barberi : "L'homme qui parlait aux araignées" et "Narcose". Deux grands classiques de la science fiction. Grand remerciements à Stéphanie pour ces acquisitions :-). Mais cela ne vous dispense pas d'aller chez votre libraire commander des livres de la Volte. Les structures comme "la Volte" sont vraiment à soutenir.



Je reviendrai, dans un avenir proche, sur cet éditeur qui mérite vraiment toute votre attention. (Il fallait oser publier "Poisson Chien" ;-)

mardi 15 juillet 2008

Les fleurs de Pierre Giraud

Exposition Art Brut
"Fleurs d'Acier"
Juillet-Août à la médiathèque


La médiathèque accueille tout l'été une exposition de Pierre Giraud, "Fleurs d'acier" ; un champ de métal coloré qui a poussé dans notre grande serre de verre.



Une dérive de l’expression de la rondeur, de la boule…
Les fleurs ont germé de la rencontre d’un ferrailleur et d’un jardinier-sculpteur à la recherche de bonbonnes usées… découpées, sans jamais les déformer… l’industrie a fourni les formes, le peintre la couleur. Ces fleurs sont la vie, les couleurs sont vives et piquantes, elles tranchent, elles coupent, parfois même accrochent. Mais avant tout, ce sont les fleurs d’un jardin bien vert.

Les Fleurs de Pierre – 2001-2004


Quelques mots de présentation de Pierre Giraud :

Pourquoi les fleurs ? le plaisir d’offrir, sans doute… le plaisir de caresser, le galbe et l’arrondi étaient ma préférence, pas vraiment les angles vifs… quoi que !!!
Il m’a fallu plusieurs années pour réaliser cet ensemble de sculptures. Cela a commencé par une photo, la prise de vue, le développement, la recherche en laboratoire… qui m’a emmenée vers la découverte, non de la photo mais du graphisme. Lamelles de papier photographique découpées, collées une à une puis doucement, en suivant mon instinct, les fleurs de métal, matière que désormais j’ai travaillée, sont venues dans ma vie comme une thérapie que j’ai suivi pendant quelques années.
Je vis à Bretteville-sur-Odon près de Caen, un sous-sol pour atelier et travailler en toute sérénité. A venir, en recherche, la terre glaise, cuite et émailler ; revenir au bois, quitté trop tôt pour le métal…



samedi 12 juillet 2008

Troubadours

A ceux qui partent cet été, si leur voyage les emmène du coté de l’Espagne, du Sud Ouest, de la Loire, ça vaut le détour.

Des e-troubadours sur le dos de deux compagnons aux grandes oreilles Chaman et Grand Dadais vous invitent à la lecture, à l’échange sur la place du village ou sur la « toile ».

Ils ne passeront pas par Lisieux, alors vous viendrez nous raconter à la rentrée.
Bonne route !

Le site des e-troubadours : http://www.etroubadours.com/


vendredi 11 juillet 2008

Roy Orbison (1936-1988)

Une petite sélection (à écouter en boucle sur la plage !) parmi les titres les plus célèbres du grand pionnier du rock : « In Dreams » (1963), « Blue Bayou » (1963), « California blue » (1988), « Oh, Pretty Woman » (1964), « Only the Lonely »(1960), « Crying » (1961), « You got it » (1988), « Blue Angel » (1960).


Découvrez Roy Orbison!

jeudi 10 juillet 2008

Un rire, une larme

La bibliothécaire serait tatillonne, élitiste, bleu marine et blanc, monomaniaque et limite fétichiste. Soit.

C’est oublier qu’elle peut (aussi) être masochiste. Explications.

Hier, je suis aller à l’espace Musique et Cinéma avec ma « petite liste perso de CD à emprunter ». A la recherche de ces trésors musicaux, je tombe nez-à-nez avec les 2 albums de Loïc Lantoine. Un sourire intérieur m’étreint : j’adore Loïc Lantoine.

LOÏC LANTOINE ? Celui qui fait de la chanson-pas-chantée, qui vous tire, alternativement un rire ou une larme. Un cousin d’Arno* qui aurait eu Ferré* pour grand-père et Raoul de Godewarsvelde* en berceuse.

Quel rapport avec la bibliothécaire masochiste ?.

C’est simple. Non seulement, la bibliothécaire a toujours un plaisir infime à tomber par hasard sur un des ses disques ou livres préférés mais ce n’est pas moins plaisant de voir ces documents… abîmés : c’est la plus belle preuve que ces œuvres circulent, passent de main en main, s’échangent.

Alors, si vous ne connaissez pas déjà Loïc Lantoine (et Arno et Férré)… l’espace Musique et Cinéma regorge de mille et une pépites.

Quand à Raoul de Godewarsvelde, célèbre chansonnier du Nord de la France, vous le découvrirez en regardant Quand la mer monte (film de Gilles Porte et Yolande Moreau) dont le titre et la B.O sont un bel hommage à son œuvre.

Ah…, Quand la mer monte… un autre petit bijou de l’espace Musique…

mercredi 9 juillet 2008

Kailash

Un nom aux saveurs exotiques...

Une montagne du plateau tibétain ; sacrée, évidemment ; jamais gravie, ce qui ajoute à son mystère ; source des quatre grands fleuves d'Asie, dont le Gange ; demeure de Shiva et de Parvati ; centre de l'univers bouddhiste.

Alors, bien sur, quand on est Raj de Condappa, jeune indien né au Vietnam, devenu adulte en France et rentré en Inde fonder une librairie, passionné de littérature asiatique, cette montagne sacrée a de quoi fasciner.
Fascination telle qu'il donne ce nom à sa maison d'édition et librairie, en 1991.

Saveurs exotiques chez cet éditeur... et comment !

La librairie de Raj de Condappa se trouve à Pondichéry, très exactement au 169 Lal Bahadur Street, ancienne rue Bussy, tout droit après les rues Dumas, Romain Rolland et Suffren. Un bel établissement, une petite cour fleurie, quelques fauteuils abrités par les arbres, un endroit à l'abri de l'agitation de la ville indienne.
Un endroit où le touriste français, fraichement débarqué de l'avion, peut venir respirer quelques effluves de la maison.
Un endroit, surtout, où les cultures francophones et les cultures asiatiques se mêlent, se répondent.


Cette librairie est un havre de paix au milieu de la tourmente indienne, un îlot de calme dans la folie de la ville, bruyante, odorante, parfois intrusive. Je m'y suis reposée une fois, un moment particulier dans mon souvenir de l'Inde.

Raj de Condappa est aussi un éditeur exigeant. Des textes de qualité, récits "coloniaux" oubliés, qu'il exhume ; jeunes auteurs d'Asie du Sud-Est, de la Corée du Sud au Bangladesh ; récits de voyages...
Ces textes sont édités avec beaucoup de soin. De belles couvertures, un papier agréable au toucher, papier fabriqué à Pondi même.

La médiathèque possède quelques titres de Kailash Editions, à vous de venir découvrir ces beaux objets...

Au catalogue (choix subjectifs parmi la trentaine de titres disponibles) :
-Bombay-Mumbai, une promenade, de Christian Petr (R PET)
-Fumée d'opium, Claude Farrère (R FAR)
-Mékong, J.A. Pourtier (R POU)
-Le sanpanier de la Baie d'Along, Yvonne Schultz (R SCH)
et bien d'autres...

mardi 8 juillet 2008

Trains and Boats and Planes

Nostalgie... Une très belle chanson de Burt Bacharah (une véritable usine à succès cet homme-là. Un Barbelivien qui aurait du style !). Deux interprétations à départager parmi des dizaines...

Billy J. Kramer & The Dakotas (1965)



Dionne Warwick (1966)



TRAINS AND BOATS AND PLANES
(Vline Buggy - Burt Bacharach / Hal David)

Trains and boats and planes are passing by
They mean a trip to Paris or Rome
For someone else, but not for me
The trains and the boats and planes
Took you away, away from me

We were so in love and high above
We had a star to wish upon
Wish and dreams come true, but not for me
The trains and the boats and planes
Took you away, away from me

You are from another part of the world
You had to go back awhile and then
You said you soon would return again
I'm waiting here like I promised to
I'm waiting here, but where are you

Oh...oh...trains and boats and planes took you away
But every time I see her/him I pray
And if my prayer can cross the sea
The trains and the boats and planes
Will bring you back, back home to me
The trains and the boats and planes
Will bring you back, back home to me

Et en cadeau bonus : une version francophone par Renée Martel : "Quand un bâteau passe"



QUAND UN BATEAU PASSE
Titre original : "Trains And Boats And Planes"
Claude François (France) - 1965

Quand un bateau passe
quand un train siffle
quand un avion s'envole dans le ciel
moi j'imagine tous ces départs
tous ces gens qui doivent partir
qui se séparent
qui se déchirent

Quand un bateau passe
quand un train siffle
quand un avion s'envole dans le ciel
moi je revois ce matin triste
où en partant tu disais
l'été prochain je reviendrai

Et depuis ce jour sous le soleil brûlant
lamentablement moi je t'attends
trois été déjà sont revenus
je suis là comme je t'avais promis
mais où es-tu ?
mais où es-tu ?
mais où es-tu...?

Quand un bateau passe
quand un train siffle
quand un avion s'envole dans le ciel
amèrement moi je me dis
que si ils n'existaient pas
peut-être alors
serais-tu là

Quand un bateau passe
quand un train siffle
quand un avion s'envole dans le ciel
j'espère encore
j'espère toujours
que bateaux, trains et avions
qui t'emmenaient
te ramèneront

Quand ...

samedi 5 juillet 2008

Petit Fred est sorti du nid


Fred (Frédéric Métayer) nous avait gentiment balladé avec son premier album "Sauter du nid"…Depuis le poussin a poussé et voilà pour nos oreilles sa deuxième livraison, 5 ans plus tard.

Titre approprié de l'album 'Mes graines' - bien sûr. On y retrouve Fred-le voyageur au long cours, ses textes, sa voix, sa guitare acoustique et son petit monde.

Avec l'aide de ses potes, Chet sur quelques textes, Simon Edwards, Martyn Barker, Fred nous offre un album tout en délicatesse et la douceur folk du quotidien jamais superficiel, un zeste d'influences métissées africaines et quelques reprises en acoustique en cadeau, très sympatique.

Certains le verraient bien en fiston de Cabrel, en frérot de De Palmas ou en cousin de Tété, un peu réducteur. Qu'il nous parle des relations humaines, de la vie des autres ou de la sienne, Fred sait charmer son auditoire sans esbrouffe, avec émotion, mélancolie, tout l'art est dans ce subtil mélange des mots et des notes, ses graines en fait.

"Plus je me dévoile /Plus je perds /Un à un les charmes /qui opèrent"- extrait de 'Dévoile'

"Ma vie c'est un roman, tu es l'écorce à ma voix" - extrait de 'Toi et ton chat', beau comme du Bazbaz qui y joue des claviers.

Fred nous emmène dans ses voyages rêvés ou réels de l'Amérique du Sud à l'Afrique en zigzagant dans les contrées du Moyen Orient. Il a eu le temps de cultiver ses graines après ses années de tournées.

Allez on en reprend une becquée avec épices… Merci MySpace, merci Deezer, les liens sont sur les photos - A bientôt Fred.


Découvrez Fred!


vendredi 4 juillet 2008

Copinage et bouts de ficelle...

Création libre par gros temps de monopole.

J'ai la chance d'avoir un ami qui fabrique, avec ses petites mains et ses petites oreilles, de la bonne musique !
Whaouh ! Comme tout le monde, quoi !
Oui mais...
- Premier point, c'est vraiment de la bonne musique... Electro, qui déroute, qui fuse, qui saccade... des breaks en veux-tu, en voila.
- Second point, il ne s'agît pas d'un débutant amateur, Silencide (c'est son nom, et tout un programme !), sort ce mois-ci son troisième album, Gravity offence, huit titres signés de sa "touche"
- Troisième point, et pas le moindre dans mon coeur..., la musique de Silencide est disponible GRATUITEMENT et LEGALEMENT, sur plusieurs plateformes d'écoute et de téléchargement : sur Dogmazic.net, dont je vous parlais il y a peu, sur Lastfm.fr, un réseau "social" de musique qui met à disposition en écoute et téléchargement de la musique libre déposée par ses créateurs. Tout genre de musique, toute sorte de compositeur...

Alors puisque j'en ai la possibilité ici, je vous engage à écouter la très bonne musique de Silencide. Vous pouvez aussi faire un petit tour sur son site internet, ou encore sur son Myspace..
Un lien vers un court-métrage "Le CV du mime" pour lequel il assume la responsabilité de la musique... c'est ICI

A l'actif de Silencide, trois albums :

- Nitroduction, 2005, label metropublik


- Odd School, 2006, label metropublik (j'avoue ma préférence pour ce deuxième album, notamment les morceaux "Supaheroes can't understand" et "impassience")

- Gravity Offence, 2008, label Ego twister

Il a aussi participé à des collectifs electro, signé la musique de quelques courts-métrages, et puis c'est un tel plaisir d'écouter sa musique, comme de l'entendre se marrer comme une baleine que je ne pouvais pas résister !

jeudi 3 juillet 2008

Les nouveautés de juillet


Bonjour à tous,

Voici les nouveautés que vous allez pouvoir retrouver à la médiathèque au mois de juillet.
Les listes sont au format PDF.



Liste des nouveautés BD : http://www.bmlisieux.com/blog/nouveautesbandesdessinees.pdf
Liste des nouveautés films : http://www.bmlisieux.com/blog/nouveautesfilms.pdf
Liste des nouveautés documentaires : http://www.bmlisieux.com/blog/nouveauteslivres.pdf

mercredi 2 juillet 2008

Fête médiévale de Bayeux

Aurélie Désannaux

Reconstitution de campements et marché médiévaux, personnages habillés à la mode du Moyen Âge, spectacles aux détours des rues de la ville et autres animations constituent l’essentiel de la fête médiévale de Bayeux, sans oublier le Salon du livre médiéval.


Un cracheur de feu et un tailleur de pierres en 2005


Cette fête a lieu chaque année le premier week-end de juillet.


Un équilibriste en 2006

Cette année, la fête a donc lieu le 5 et 6 juillet.












Le bateau viking et le campement médiéval en 2007

Plutôt que d’attendre de recevoir le programme par pigeon voyageur, cliquez ici, et pour celui du salon du livre, c’est ici (format PDF).

mardi 1 juillet 2008

Aubervilliers

Bientôt les vacances. C'est le moment de choisir quelques livres. Entre deux romans et essais contemporains, n'hésitez pas à glisser dans votre valise, un extraordinaire docu-fiction (c'est comme ça que l'on dit maintenant sur les TV culturelles) de 1912. Un de ces beaux et simples livres qui témoignent de la peine des hommes.

Aubervilliers par Léon Bonneff (1882-1914) disponible à la Médiathèque dans l'édition donnée en 2000 par les éditions L'Esprit des Péninsules avec une préface de Didier Daeninckx.

Un voyage dans la banlieue de Paris (le 93) que vous ne regretterez pas.

*
* *

Extrait de la préface d'Henri Poulaille (1896-1980), un autre des grands auteurs prolétariens du siècle dernier, à l'édition de 1949 (publiée par l'Amitié par le Livre) :

« ... Un document humain avant que d'être une œuvre artistique. C'est une fres­que vivante, un film dirons-nous plus justement, sur la partie la plus triste de la banlieue nord. Léon Bonneff a mené son enquête en syndicaliste plus qu'en journaliste et s'est préoccupé davantage des conditions où vivaient ses héros que de l'agencement de ses chapitres. On le constatera notamment au dé­but, le premier est quelque peu lâché. Ces pages ne sont pas d'un artiste. Il était un homme avant tout. Mais quelle acuité de vision ! Tour à tour, au cours du récit, il nous mène chez l'équarrisseur, aux usines d'engrais, aux boyauderies, aux usines de superphosphates, à celles d'artifices, aux parfumeries, aux abat­toirs... Historien, il n'a garde d'omettre ni les maraî­chers, ni les petits métiers, ni les petits faits de la vie de tous les jours dans la ville grise. La rue et ses maisons casernes, les bistrots, les bals, les commer­çants, et cela nous vaut d'étonnants tableaux d'atmos­phère comme ces scènes de dimanches que la version de Floréal ne donnait pas (je cite celles-là entre autres). Rien n'est oublié dans cette monographie. Voici les disputes, les gosses malades qu'on emmène à l'hôpital Claude-Bernard, près des fortifs, la garderie d'enfants de l'assistance publique, où le « Roussi » va conduire sa nichée, en attendant que revienne sa femme qui va avoir son huitième gosse. Voici Nan­terre, où sont les vieux. C'est toute la vie de la banlieue industrielle et la plus terrible image de la vie prolétarienne des villes est peut-être celle qui sa dégage de ce livre puissant, sans amertume et plein de santé... »