mardi 31 août 2010

Pour les amoureux d'Euclide,

de Mondrian, de la typographie et de l'art du livre Les Éditions Taschen viennent de republier une étonnante version anglaise des Éléments d'Euclide initialement parue en 1847 et qui est l'œuvre d'Oliver Byrne (1810-1880), ingénieur irlandais, lequel interprète sous forme de diagrammes et de symboles en couleur les axiomes et théorèmes du mathématicien grec.



A réclamer avec insistance auprès des collègues de la section adultes. En attendant de le tenir en main vous pouvez déjà le feuilleter en ligne !

[Réf : The First Six Books of the Elements of Euclid... / by Oliver Byrne ; avec un essai (en français) de Werner Oechslin.- Paris : Taschen, 2010.- 2 vol. sous coffret, 396 p. ; 23.5 cm. - 39,99 € - ISBN: 978-3-8365-1775-1 - Edition multilingue: Allemand, Anglais, Français]

samedi 28 août 2010

Renouveau des nouveautés

La fin du mois d'août à la médiathèque c'est la fin de certaines petites choses :
les horaires d'été, la présence de nos vacataires - très petites abeilles industrieuses cette année -
les déménagements des rayonnages, la remise en état des collections, le rangement de nos bureaux...
L'arrivée de septembre marque le temps du renouveau.
Sur le blog aussi, chers lecteurs, vous allez profiter de renouveau.
Après intense cogitation, le tandem du multimédia - je vois mon collègue Laurent arborer un sourire jusqu'aux oreilles
vous présente la nouvelle version des listes de nouveautés du mois au rayon 'Musique' et 'Cinéma'.
A vous de tester et n'hésitez pas à nous faire parvenir vos critiques constructives.

Tout se passe à la souris,
un clic pour tourner la page,
un clic pour zoomer, attention il est sensible le zoom-
un clic pour passer en plein écran,
un clic pour couper le son ou u contraire l'activer,
un clic pour télécharger le fichier et un autre pour l'imprimer, après réflexion et seulement si vous estimez que l'opération est ABSOLUMENT nécessaire.

Ici la musique,




Là, le cinéma...



Bonne lecture.

mercredi 25 août 2010

"Un livre blanc" de Philippe Vasset


« Un livre blanc » de Philippe Vasset chez Fayard était déclassé. Il n’était pas à sa place dans les rayonnages de la médiathèque. Il était dans un espace blanc en quelque sorte, perdu pour les lecteurs. En été, les bibliothécaires reclassent et il a refait surface.

Le livre est de 2007. Philippe Vasset parcourt la capitale à la recherche de lieux qui n’existent pas sur la carte de la région parisienne. Il y découvre des ruines, des cérémonies étranges, des personnages d’ordinaire invisibles, un envers de décor, un monde parallèle.

Philippe Delerm à la rentrée 2007 fait l’éloge de l’ouvrage. http://bibliobs.nouvelobs.com/20070923/510/un-livre-blanc-de-philippe-vasset

François Bon écrit « Il nous offre, en 130 pages acharnées, un court-circuit entre Jules Verne et le présent vu comme abîme »
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article955


Un site blanc http://www.unsiteblanc.com est la base de donnée du travail de l’Atelier de Géographie Parallèle (AGP) sur les zones blanches des cartes, travail développé à partir d’«Un livre blanc». Philippe Vasset a co-fondé l’AGP avec les plasticiens Xavier Courteix et Xavier Bismuth. Le groupe signe toutes ses réalisations collectivement. Un site blanc agrège toutes les tentatives de représentations de ce qui apparaît sur les points aveugle de la carte 2314 OT de l’Institut Géographique National. Ces représentations peuvent prendre la forme de photographies, de récit, de vidéos ou bien d’esquisses réalisé en marchant sur une zone blanches avec un GPS puis en projetant la trace obtenue sur un support.

« Malgré la couverture satellite permanente et le maillage des caméras de surveillance, nous ne connaissons rien du monde. » Dernière phrase de « Un livre blanc »

Plutôt rassurant.

Dernier ouvrage paru « Journal intime d'un marchand de canons » 2009.

mardi 24 août 2010

Désenfumage Zone Conte


Certains mercredis, des conteurs, surtout des conteuses se réunissent dans un territoire identifié (Zone en terme didactique) de la médiathèque de Lisieux. L'espace fait partie de la médiathèque, il n'est pas en banlieue ou à la ceinture de l'établissement (Zone par extension) et les conteurs et conteuses installent un grand désordre ou bazar (Zone en langage familier) dans les têtes des enfants et des adultes présents.

Pas de désenfumage, pourtant des sorcières allument des feux d'enfer, les dragons soupirent en fumant des narines, les esprits s'échappent par tous les interstices possibles, le diable est invité, mais la magie opère.

Pour ceux qui piaffent en attendant le retour de l'automne... et des histoires, il y aura du conte le 6 octobre à 10h et 15h, le 17 novembre, le 8 décembre aux mêmes horaires avec l'association Contes Vallée d'Auge. Le 27 octobre, c'est la conteuse Marie Lemoine qui nous chatouillera les oreilles.


Désenfumage zone conte. 3 mots qui cohabitent pour la sécurité des lecteurs de la médiathèque.

Mais on peut jouer avec les mots, ce n'est pas dangereux.

samedi 21 août 2010

The end...

Et voilà aujourd'hui c'est notre dernier jour à la médiathèque !!! Et c'est aussi l'occasion de revenir sur cette expérience.
Nous, ce sont les deux vacataires ayant eu la chance d'être employés ici durant 6 semaines pour les congés d'été.
La médiathèque en été c'est une atmosphère un peu particulière : jours d'ouverture et horaires aménagés, activités spécifiques, public moins important… le tout sur fond de ciel bleu et de température caniculaire, version Normandie!
La période estivale permet au personnel de préparer des projets importants pour l'année suivante notamment au niveau des animations, des expositions. Cette période permet également de faire un état des lieux des collections, de faire les bilans, le désherbage… Voilà ce qui se passe les jours de fermetures, le tout pour améliorer l'accueil et l'offre faite au public. (et éviter que la bibliothèque ne devienne comme sur la photo ci-contre)

Notre rôle à nous les vacataires a été durant ces 6 semaines d'assurer les permanences à l'accueil et dans les sections afin de pouvoir renseigner les gens et aussi de faire le rangement car il faut bien que cela se fasse.
En tout cas ce fut vraiment un travail sympa. Et nous tenons à remercier toute l'équipe pour son accueil ; ce fut un plaisir de travailler avec chacun d'eux pendant ces 6 semaines. L'ambiance chaleureuse à largement compenser les caprices du ciel…
Merci à tous !
Emmanuelle, Sylvain.

mercredi 18 août 2010

Tchétchène à Lisieux

Lors des bibliothèques de rue sur les quartiers de Lisieux, je croise des publics C.A.D.A.
« Les Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) ont été spécialement conçus pour les demandeurs d’asile primo arrivants n’ayant aucune possibilité de logement et sans ressources suffisantes, afin de leur offrir une prise en charge pendant la procédure OFPRA ou CRR devenue fin 2007 "Cour Nationale du Droit d'Asile". » http://www.aptm.org/CADA.html
Ils sont tamouls ou tchétchènes. Ils vivent aux Jacinthes ou aux Lilas. Les enfants apprennent très vite notre langue, les adultes ont plus de difficultés.
Les voisins ne sont pas avares de propos parfois désobligeants.
Peut-on imaginer leurs parcours ?
Sur les étagères de l’espace adulte j’ai trouvé le roman
« L’ange de Grozny » d’Asne Seierstad. Elle est journaliste norvégienne, le roman est le récit de ses voyages en Tchétchénie (1995-1999-2006) , un des pays les plus dangereux du monde.
« C’est un récit de la folie, de la misère et de la perte ; perte de la patrie, de la famille et de la langue. L’ange de Grozny, c’est Hadizat, une Tchétchène qui recueille les orphelins de la capitale et leur offre le gîte, la nourriture, et tout l’amour nécessaire pour panser les plaies béantes de leur vie. D’une jeune femme violée et emmurée dans le silence, au jeune garçon échappé de l’emprise de son oncle tortionnaire qui tue des chiens errants, Seierstad raconte à distance de bras en partageant leur quotidien et en glissant adroitement entre leurs éclats des fragments de la grande Histoire. Elle nous aide à mieux comprendre ce pays de montagnes, et ce peuple qui a été déporté par Staline, envahit par Eltsine et qui est maintenant asservi par Poutine. »
http://www.alternatives.ca
Je glisse le livre dans mes caisses de bibliothèque de rue, je prends aussi « Le libraire de Kaboul » du même auteur et j’essaie de les prêter aux voisins de palier...
Parce que les bibliothèques de rue c'est aussi pour les adultes.

mardi 17 août 2010

L'histoire de l'informatique en vidéo

Une série de vidéos mises en ligne sur le web permet de comprendre les débuts de la micro-informatique dans les années 70 et 80. Qui a créé le premier micro-ordinateur ? Comment Bill Gates, le fondateur de Microsoft, a construit sa formidable ascension ? Quel fut le rôle d’Apple ? Une histoire riche en innovations, en éclairs de génie, en esprits visionnaires mais aussi en échecs.

Trop techniques, trop précis, contradictoires, voilà comment je définirais les livres ou les sites web consacrés à l’histoire de l’informatique. Bref, rien de bon. Heureusement, j’ai découvert sur cette page un documentaire vidéo. Tout est alors devenu plus clair pour moi. Au bout de 2h30 de visionnage (ça passe très vite), j’ai compris les débuts de la micro-informatique, autrement dit la période où l’ordinateur individuel est entré dans les bureaux et dans les maisons. Je regrette que le site n’indique pas la source de ce film sorti en 1996. Alors rendons à César ce qui revient à César : d’après le générique de fin, le journaliste américain Robert X. Cringely est l’auteur et le présentateur du documentaire. Le site montre la version francophone, renommée « les cinglés de l’informatique ».

Donc faut-il être fou pour faire de l’informatique ? Non bien sûr. Mais les pionniers l’étaient-ils ? On peut se le demander quand on en voit certains raconter avec nostalgie les journées et les nuits passées à écrire des lignes de codes en mangeant des pizzas et buvant du cola. Puis on en a la confirmation quand on en voit d’autres s’amuser sur une vieille machine : elle s’appelle l’ALTAÏR (photo ci-contre). Elle est considérée comme le premier micro-ordinateur commercialisé. C’était en 1975. Elle ne possède pas de souris (bon, ça va), pas de clavier (ça se gâte), pas d’écran (gloups !). Ca me rappelle l’ampèremètre que j’utilisais au lycée en cours de physique. Les heureux propriétaires de la machine nous font une démonstration : il abaisse et monte neuf interrupteurs ; quatre voyants lumineux se mettent à s’allumer. Fierté dans la pièce. La machine vient de calculer devant nos yeux 2+2.

Deux figures reviennent régulièrement dans le documentaire : Bill Gates et Steve Jobs (photo ci-contre, dans ces vertes années). L’un a fondé Microsoft, éditeur de logiciels ; l’autre Apple, fabricant d’ordinateurs. Tous deux sont aujourd’hui milliardaires. Des cinglés eux aussi ? Disons plutôt des visionnaires très habiles. Steve Jobs a compris qu’avec le micro-ordinateur, un nouveau marché émergeait. Son but : rendre le produit populaire pour en vendre des millions. Quant à Bill Gates, il a saisi que l’informatique ne se limitait pas à la production d’ordinateurs. Il fallait également concevoir ce qui les faisait tourner. Il développa donc des programmes.

En suivant le destin des pionniers de l’informatique, on se rend compte que pour réussir, il ne suffit pas de concevoir le meilleur produit ou d’être le plus innovateur. L’histoire de Microsoft et d’Apple prouve même plutôt le contraire. Ces sociétés ont parfois créé des produits médiocres (je pense par exemple aux premières versions de Windows) et ont repris les idées d’autres entreprises ou d’autres bidouilleurs informatiques. Avec son habituel sens de la démesure, le patron d’Apple s’en justifie avec cette citation de Picasso : « les bons artistes imitent ; les génies s’approprient ». A méditer…

Le documentaire vaut pour sa narration dynamique et bien conduite. J’ai également apprécié la présentation didactique sans être infantile et l’autodérision du journaliste. Les non-spécialistes apprécieront l’absence de jargon. Pour mieux vous en rendre compte, regardez la première vidéo : elle ne dure que 10 mn.

samedi 14 août 2010

Le doudou de l'A28

Le vendredi 6 août sur l’aire de sortie de l’A28, à Bernay, j'ai trouvé un doudou.

C'est sans doute un éléphant. Sa trompe a été nouée et est très usée. Il a une grosse tâche de stylo feutre sur son épaule droite. Il est vêtu d'une tenue rose et jaune délavée et trouée. Sur son oreille droite du chocolat séché.

Pas de numéro de téléphone cousu sur son oreille, comme il est conseillé dans le livre « C’est mon doudou » de Laurence Bourgine photos de Blaise Arnold chez Intervista.


Ce livre est une mine de renseignements avec :
* des aventures de doudous,
* des doudous qui témoignent,
* des enfants qui racontent leurs doudous
* les doudous des grands…

En fin de livre, j’ai trouvé un lien www.oursement-votre.com que je vous conseille.

On y trouve des patrons pour fabriquer des ours, des bibliographies, des adresses de musée d’ours en peluche, des témoignages de collectionneurs, des photographies… et un lien SOS Doudou perdu.

La petite éléphante (nous pensons que c’est une fille) attend, à la médiathèque de Lisieux, qu’on vienne la chercher. Les bibliothécaires se relaient pour lui raconter des histoires de doudous. A suivre…

mercredi 11 août 2010

A la recherche de Joseph Guillonneau

"Je n'arrive pas à trouver d'infos sur la mort de Joseph Guillonneau" me dit une collègue, un matin gris et pluvieux.
"Rien sur internet à part une référence de la Revue Illustrée du Calvados, même pas la date de sa mort et encore moins sur la cause de son décès..."
Comme tout bon lexovien (ou assimilé) je connais la rue Joseph Guillonneau et le centre nautique qui s'y trouve mais je ne sais quasiment rien de la vie ou de la mort de cet homme qui lui a donné son nom.
Je regagnais la médiathèque munie d'un post-it portant ces mots joliment calligraphiés :

Joseph Guillonneau
Maire 1908-1909
Le Lexovien 1909 p.3

Et ce fut le début d'un jeu de piste éducatif sur quelques heures.
Etape 1
Grâce à Dominique Fournier et son dictionnaire sur les noms des rues de Lisieux, j'appris les dates de vie et mort de Joseph Guillonneau, son métier, son mandat éphémère et la date de prise de fonction de son successeur à la mairie après sa mort brutale. J'ai même eu droit à un petit portrait de l'homme.



Etape 2
Au travers de l'Annuaire-Almanach du Lexovien 1908, j'ai recueilli encore quelques détails.
Avec son épouse, il habitait au 95 Grande-Rue, devenue plus tard la rue Henry Chéron du nom de son grand ami, également maire de Lisieux à une autre époque.
Négociant en mercerie et bonneterie en gros et non pas en bestiaux comme certains pourraient le penser, il avait reçu quelques distinctions, les palmes académiques (officier de l'instruction publique) et le mérite agricole ; il s'intéressait aux écoles, à l'art en général, à la santé publique et aux pauvres. Il fut battu aux élections de 1906 car même un républicain convaincu comme lui ne s'était pas investi dans la campagne.



Etape 3
Grand merci à la fameuse Revue illustrée du Calvados qui consacrait bel et bien la page 3 de son numéro de janvier 1909 à son décès, survenu le 8 décembre 1908 et un autre article qui me fournit un autre portrait du maire disparu.



Etape 4
Cela me permit de retrouver dans la presse locale de l'époque, Le Progrès Lexovien pour le citer, les articles quasiment "live" relatant ce drame.
Etape 5
Je n'hésitais pas à coupler mes recherches livresques à l'utilisation judicieuse d'internet et à l'aide de mes 2 collègues motivés Sylvain et Laurent pour arriver à cette conclusion :
Joseph Guillonneau, élu maire le 8 mai 1908, mourut brusquement le 8 décembre 1908, terrassé d'une angine de poitrine, une maladie du coeur, à 55 ans.

Et que de curiosités rencontrées au travers de ce bref parcours ! Pour parodier Prévert, j'ai pu découvrir :

- quelques distinctions honorifiques, les palmes académiques, le mérite agricole, une floppée d'anciens métiers,
- des articles de journaux avec des phrases de 3 lignes, des comptes rendus d'élections,
- les noms des rues de Lisieux existant en 1909 et le nom de chacun des lexoviens y habitant,
- les lexoviens heureux propriétaires d'un téléphone à cette date,
- des listes de maires, de préfets, de sous-préfets, de Lisieux et du Calvados depuis 1800, de foires,
et un raton laveur...

Tous les ouvrages que j'ai consultés appartiennent à la médiathèque de Lisieux, on peut les retrouver dans le fonds normand soit sur les étagères du prêt, soit en consultation dans la salle réservée ou encore dans les réserves pour les plus volumineux comme les journaux de l'époque.

Moralité 1 : La médiathèque de Lisieux est une mine d'or.
Moralité 2 : On ne trouve pas tout sur internet même si ça dépanne quelquefois.

mardi 10 août 2010

Lumières normandes


Lumières normandes, c'est le titre de l'exposition photographique réalisée par Henri Brauner et accueillie à la Médiathèque de Lisieux, jusqu'à la fin du mois d'août.
Cette série de photographies accompagne la programmation culturelle de l'événement "Normandie impressionniste", établie par le musée d'Art et d'Histoire de Lisieux.

Riva Bella, Asnelles, Deauville, Honfleur, Le Havre... Henri Brauner - pêcheur de lumières -, nous dévoile ses itinéraires, ses lieux de passages préférés pour fixer du ciel normand.

Lumière blanche de la brume enveloppant un cheval surgissant des bords de la Touques,
Soleil rouge d'une fin de journée éclaboussant la silhouette d'un cargo,
Ciel d'un bleu violent découpant au couteau les toits blancs de cabines balnéaires :




Brauner fixe des sensations dans ce qu'elles ont de réel et d'éphémère, telle cette barrière rouge en bois qu'il invite à franchir pour aller se perdre dans une vague de dunes balayées par le vent.

Tout autant dans la couleur que dans le noir et blanc, il capte les frémissements de la lumière dans des images lointaines, avec leurs ombres et leurs reflets (ah, ce cliché de vaguelettes mourantes plombées par un énorme nuage qui s'étire à l'infini !).




Une exposition qui sent bon les vacances...

samedi 7 août 2010

Les débats du week-end

Le week-end est propice à la détente et à la réflexion, à l'heure du café par exemple...
...et pour donner de la hauteur à des discussions nées lors de ce petit moment privilégié, il suffit d'en faire un café-philo en allant sur le site cafe-philo-des-phares.

Il s'agit d'aborder la philosophie de façon détendue en continuant les débats soulevés lors du café-philo du Café des phares, place de la Bastille à Paris. Ce site offre donc la possibilité aux non-parisiens une participation active comme :

- se cultiver bien entendu, mais aussi :

- publier ses articles et ses aphorismes ;

- écouter les archives audio des débats avec des sujets comme "la liberté oppresse, la loi affranchit", "le futur a-t'il de l'avenir ?" ou "la société individualiste engendre-t'elle de nouveaux liens sociaux ?" ;

- enfin, poursuivre la visite grâce aux divers liens proposés vers des sites généralistes, pédagogiques ou plus ciblés :


Le lien vers Spinoza complète richement la lecture de l'Ethique [en prêt à la médiathèque bien sûr].


Pour finir, le lien vers la bibliothèque électronique des textes
clandestins du 18e siècle souligne un phénomène particulièrement intéressant de la première partie du siècle des Lumières.




(...)
Parmi les aphorismes retenus :

"L'ennui est un des moteurs d'éveil de la conscience"

Week-end zen en perspective !



mercredi 4 août 2010

Numériser en feuilletant le livre

Pour ce nouvel article estival, on m’a demandé d’apporter du rêve en vous montrant un lieu de vacances paradisiaque ou un monument historique d’exception… Mais le rêve ne peut-il pas résider dans ces prouesses technologiques comme la machine à numériser les livres ?

A l’université de Tokyo, les chercheurs japonais, Takashi Nakashima et Yoshihiro Watanabe, tentent de mettre au point une méthode de numérisation ultra-rapide d’un livre : quelques centaines de pages en une minute. L’objectif en vue étant d’arriver à scanner un livre rien qu’en le feuilletant devant un smartphone. Nous n’en sommes pas là ; pour le moment, les deux universitaires ont mis au point un prototype : il s’agit d’une machine équipée d’un laser, de deux caméras, le tout relié à un ordinateur. Bref, c’est encore lourd, ça ne tient pas dans la main mais ça marche apparemment. Encore faut-il, à mon avis, un livre dont le grammage ou le type de papier facilite le feuilletage avec le pouce. Dur, dur par exemple avec l’encyclopédia Universalis. Mais ce n’est qu’un prototype. Démonstration de la technique en vidéo :

mardi 3 août 2010

FrancoFans

FrancoFans est arrivé à la médiathèque depuis un mois. FrancoFans ?

Un magazine 'bimestriel indépendant de la chanson francophone' que vous allez trouver dans les bacs du multimédia, avec les autres magazines musique, cinéma et informatique.
Le numéro 23 est celui de juin-juillet et le numéro 24 celui d'août-septembre, puisque c'est un bimestriel, donc deux mois d'un coup.


Ca nous manquait à nous autres discothécaires un magazine musical de qualité sur la chanson française. Depuis la mort de Chorus, hélas irremplaçable... pas grand chose à se mettre sous la dent et sur les oreilles.
Alors pour ceux qui veulent des nouvelles
des Hommes Concombres,



des Petites Bourrettes,


de Caravan Palace,


- pour ceux qui veulent découvrir des vrais jeunes talents qui chantent en français, si, si ça existe toujours
- pour ceux qui cherchent un coin de festival solidaire en France, une chronique d'artiste, des premiers albums à foison, rendez-vous avec FrancoFans.

Pour les plus curieux, il existe aussi la version site web ici mais vous n'aurez pas le plaisir d'écouter le CD qui va avec le magazine et surtout pas l'avantage de venir à la médiathèque pour l'emprunter.
Au fait, les platines et les bacs à CD sont juste à côté des casiers à magazines, quoi de mieux pour écouter en vrai le dernier album de Tété ou de Marcel et son orchestre...