samedi 26 janvier 2008

Et si on voyageait un peu ?

Un nom pour un autre de Mira Nair (2007), adapté d'un roman de Jhumpa Lahiri (Espace adulte R LAH)

Ou comment faire un voyage fabuleux entre New York et Calcutta en compagnie d'une famille indienne sur des images magnifiques de Frederick Elmes au son d’une musique originale de Nitin Sawhney http://www.mcm.net/musique/ficheartiste/1189/.

Un film à voir, à écouter, à savourer… (Espace multimédia DVD NAI)

Le film

Peu de temps après leur mariage arrangé, Ashoke et Ashima quittent Calcutta pour New York. Etrangers l'un à l'autre comme à ce nouveau pays, ils s'efforcent de s'adapter. Ashima donne bientôt naissance à un fils qu'Ashoke baptise du nom du célèbre auteur russe, Gogol.Jeune Américain de la première génération, Gogol doit se forger sa propre identité entre ses racines bengalies et sa nationalité américaine. Attiré par le mode de vie qui fait son quotidien, il rejette ses origines et fréquente une jeune Américaine. De leur côté, Ashoke et Ashima s'accrochent à leurs traditions... (http://www.allocine.fr)

Biographie de Jhumpa Lahiri

Elle naît à Londres en 1967 de parents bengalis, puis grandit à Rhode Island. Elle suit des études de littérature anglaise et de littérature comparée à l'université de Boston, avant de s'installer à New York avec son mari, lui-même gréco-guatémaltèque. En 2000, elle publie son premier roman, L’interprète des maladies, et reçoit le prix Pulitzer. Quelques années plus tard (2006), Jhumpa Lahiri signe un nouvel ouvrage intitulé «Un nom pour un autre » chez Robert Laffont

La réalisatrice Mira Nair

Révélée avec Salaam Bombay, Mira Nair a signé des films au croisement de plusieurs cultures, que ce soit avec la comédie romantique Mississippi Masala, avec Denzel Washington et Sarita Choudhury, la romance Kama-sutra : une histoire d’amour, Le Mariage des moussons (à la section multimédia DVD NAI), Lion d'or au Festival de Venise, ou encore Vanity fair, la foire aux vanités avec Reese Witherspoon.

Elle confie : Le roman m'a frappée, en partie parce que l'histoire reflétait ma propre expérience. Quand je l'ai lue, j'ai eu l'impression de rencontrer quelqu'un qui comprenait ma souffrance, qui avait connu tout ce que j'avais traversé. C'était une histoire profondément humaine sur des millions de personnes qui ont quitté un foyer pour en trouver un autre et qui doivent apprendre à vivre entre leur ancien monde et le nouveau. Je voulais aussi capturer visuellement le sentiment étourdissant qu'on éprouve lorsqu'on est un immigrant, qu'on est physiquement à un endroit mais qu'on a l'impression que son âme est ailleurs...

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