samedi 12 mai 2012

Atelier d'écriture du 12 mai 2012


AE 12052012
Dialogue au téléphone
Le Bouquet de Roses : Tiens, un nouvel arrivant, déjà…
Le petit bouquet de muguet : Bonjour Mesdames les Roses, je me présente : Muguet 4 brins, parfum assuré, cueilli ce matin au jardin.
Le Bouquet de Roses : Vous arrivez du marché jeune homme, vous êtes bien fringant !
Le petit bouquet : Oui Mesdames, la maitresse de maison vient de m’acquérir pour 2 euros. J’aimerais qu’elle me donne à boire très vite. Je me déshydrate rapidement ! Dites-moi on est bien traité ici ?

Le Bouquet de Roses : Oui c’est assez convenable…au début…tant que nous sommes belles et parfumées, mais lorsque nous commençons à nous faner, que nos feuilles sont moins brillantes, nos couleurs moins vives, nous ressentons un manque d’intérêt certain, plus d’expressions d’émerveillement de : «  Ah ! Comme elles sont jolies, comme elles sentent bon ! » Enfin les compliments d’usage quoi !
Le petit bouquet : Mais je vous trouve encore très belles, mesdames et j’ai beaucoup de respect pour vous, n’êtes-vous pas nos reines !
Le Bouquet de Roses : C’est très aimable à vous jeune homme mais que voulez-vous c’est la loi de la nature nous ne faisons que passer ! Profitez bien de votre jeunesse et de votre printemps.
Le petit bouquet (tout retourné) : Vite de l’eau que je respire, elles ont raison…
« On est bien peu de chose
Et mon amie la Rose
Me l’a dit ce matin… »

ALLO c’est toi.
Tu sais qui a gagné les élections ?
NON
François Hollande.
MAIS COMMENT C’EST POSSIBLE
Et bien c’est possible
AH BON !
OH VRAIMENT tu ne crois pas que c’est la cata
ALORS VRAIMENT la France est foutue.
CE N’EST PAS CROYABLE cette réaction Arrête de dire n’importe quoi.
AH LA TU exagères.
NON MAIS TU te fiches du monde.
AH OUI MAIS TU  t’en fous je le sais
ENFIN TU es complètement irresponsable
DIS TU CROIS PAS QUE tu es légèrement parano ?HEIN QUAND MEME
T'AS RAISON TE LAISSES PAS FAIRE, il reste les législatives.

-        Bonjour Madame !
-         Maison médicale de Saint Laurent, Bonjour ! Que puis-je pour vous ?
-         Un rendez-vous
-         …..jeudi ? l’après-midi ?
-         Pas avant ? C’est pour mon fils, c’est urgent
-         Le matin, ça vous conviendrait ?
-         Avec quel médecin ?
-         Dr Couliboeuf
-         Y’en n’a pas un autre. Il est pas terrible celui-là
Silence
-         Alors allons-y pour le 12. a quelle heure ?
-         10h45, si vous voulez
-         Pas vraiment ma fille a la danse, je ne peux être aux deux endroits
-         Jeudi 10h45 ou le soir ?
-         Je ferai avec
-         C’est noté
-         Bonne journée à vous, au revoir
-         ……..

- Tes bagages sont prêts
- Oui, bien sûr
- T’as déjà pris l’avion au moins ?
- Non jamais
- Ben, ça va pas être de la tarte
- Es-tu sûre de ce que tu dis ?
- Oui, tu vas encore faire du cirque… tu pourras te tenir tranquille cette fois-ci ?
- Faut voir
- Comment ça « faut voir »? Fais un effort, bon sang !
- Oui, mais à quel prix est-ce possible ?
- A quel prix, à quel prix… Force toi !
- Ah bon…
- Quel enthousiasme ! Moi je te le dis, si ça se passe encore mal, c’est la dernière fois
- Parfait
- Ah ! Je crois que tu commences à réfléchir…Alors, c’est décidé? Pas de cirque ? Pas de bazar ?
- Encore…
- Ecoute, pour une fois, j’aimerais bien que les vacances se passent bien, parce qu’avec ton problème…
- Faut faire avec
- Ou alors, prends un traitement ! ça doit bien exister !
- Pourquoi pas ?
- ça te prend encore souvent ?
- De plus en plus
- Pfff ! … Bon, allez, rendez-vous demain à Roissy terminal 2
- A quelle heure ?
- 10h, c’est pas l’heure de ta crise au moins ?
-  Et pourtant

-         Tu connais la Scala de Milan ?
-         Quelle beauté !
-         Oui, mais nous n’avons pas vu que cela !
-         Le circuit vous a plu ?
-         Le circuit, oui, mais pas l’accompagnateur !
-         Oui, raconte voir
-         Nous l’avons perdu plus d’une fois. Au bout de 9 jours, nous avons compris que son Q.G. c’était le bar de la place principale de chaque ville ou village où nous nous arrêtions. C’est plutôt nous qui l’avons accompagné et remonté dans le bus car quelquefois il ne tenait plus debout, tu sais, moi, les circuits organisés c’est fini ! Ton père est trop fatigué, il ne supporte plus le soleil et il en a assez de tous ces désagréments, tu dis plus rien, tu m’écoutes ?
-         Oui, je t’écoute

La mer : Ouah, cette fois-ci vous êtes superbe !
L’arc en ciel : Je suis toujours superbe !
La mer : Non. Ce matin, après la pluie, vous n’étiez qu’à un tiers de votre superbe, justement. Ce sont les poissons qui m’ont prévenu qu’ils vous avaient aperçu, car moi je ne vous voyais pas !
L’arc en ciel : Je sais bien que vous ne me voyez pas toujours, cela me rend souvent triste et quand je suis triste, mes couleurs sont ternes, et quand mes couleurs sont ternes, je pleure, et quand je pleure, je disparais.
La mer : J’ai pas de chance d’avoir affaire à un arc en ciel dépressif, susceptible et orgueilleux. Haut les cœurs ! Ils nous regardent, ils ont sorti les appareils photo, vous êtes là, vous faites rêver, soyez heureux, arrêtez de tout calculer, de raisonner !

-         Oui c’est moi…ça va ? Qui ? Toi ! Oooh !!!
-         Oui pas mal…
-         Oui ben qu’est-ce que tu veux !...
-         Savoir ce que tu veux que je sache
-         Jamais on n’avait vu ça !... Oui ben Qu’est-ce que tu veux ?
-         Le revoir
-         On a beau dire ça n’arrange rien leurs histoires… Oui ben qu’est-ce que tu veux !...
-         Ça fait parler, donc on économise sur la nourriture 2x2=4+3=7x5=35-6=29
-         Ah ! Mais ça je leur ai dit, mais va te faire voir… Oui ben qu’est-ce que tu veux ! …
-         Que cela ne le rende pas aveugle 7x2=14+3=17x5 =85
-         Enfin on ne va pas refaire le monde…Hein, ben qu’est-ce que tu veux !...
-         Qu’il s’améliore ! Bordel…
-         C’est comme le prix des légumes, cinq par jour c’est la ruine, mais « Ben qu’est-ce que tu veux !
-         Tout
-         Un jour ça va péter j’te dis ! C’est forcé ben ! Qu’est-ce que tu veux !
-         Tu exagères
-         Répète je n’ai pas compris
-         Je te disais que Fernand est enfin rentré
-         On dirait une scie circulaire
-         Pourquoi me dis-tu ça ? Je t’assure ça ne me fait pas plaisir
-         Elle coince
-         Mais pas du tout, l’entente est cordiale
-         Botte ton pékinois
-         Il n’est pas allé jusqu’en Chine, n’exagère pas
-         La terre est ronde
-         Je les connais tes grandes formules, tu m’as assez rabattu les oreilles avec ça
-         Ah bon
-         Ben oui
-         Tu as raté ton pékinois
-         Je te dis qu’il ne revient pas de Chine
-         C’est un boxer
-         Mais non, c’est un champion, mais pas à la boxe
-         Il a souvent raison
-         Il a toujours raison
-         Rappelle plus tard
-         Ça y est tu prends encore la mouche
-         On a sonné à la porte
-         Bonne excuse
-         Si c’est important
-         Je ne te crois pas, tu ne veux pas poursuivre la conversation
-         N’oublie pas ce que je t’ai toujours dis
-         De toute façon, Fernand il t’a dans le nez et tu m’embêtes avec ta morale
-         Quoi ?
Bip, bip, bip…

-         Bon, alors, finalement ?
-         Il est à l’hôpital de Lisieux et sera transporté à Caen pour un pontage.
-         Samedi prochain ?
-         Je crois, l’opération doit avoir lieu dès son arrivée. Sais-tu quel âge il a ?
-         Ah ça, j’en sais rien du tout.
-         Il me semble qu’il est à peu près de notre âge, la soixantaine.
-         QUOI ??ça va pas !
-         Mais si, on lui en donnerait 80 mais il n’a que 60 ans.
-         Il faudrait demander aux autres.
-         Eh bien, tu verras. Tu sais que son chien est resté chez lui, il va falloir que quelqu’un s’en occupe.
-         Mouais…
-         Tu n’as pas l’air partante. Rassure-toi, j’en ai déjà parlé et j’ai peut-être une piste.
-         Qui s’occupe du paquet ?
-         Léa, elle veut bien le prendre en semaine chez elle et suggère que tu le gardes le week-end.
-         Ah non !
-         Mais il n’y a que vous deux qui ayez un jardin et tu sais comme il est remuant, il a besoin d’espace !
-         Bon alors on fait comme ça ?
-         Si t’es d’accord, éventuellement je passerai de temps en temps pour le sortir et André pourvoira à sa nourriture. Au fait iras-tu voir Clément à l’hôpital ?
-         Oh !ça a encore coupé. Allo, Allo ?
-         Tut, tut, tut…

Dialogue entre des personnages non humains.
Le thym – Saleté, qu’est-ce que tu fais là ? Tu envahis tout, il n’y en a plus que pour toi.
L’impatiens – La maîtresse nous a plantées l’année dernière disant que nous allions boucher les trous et mettre des fleurs là où il n’y en avait pas.
Le thym – Des fleurs, regarde-moi, quand il y en a encore très peu dans le jardin, j’explose et mes modestes fleurs attirent les insectes de leurs couleurs délicates.
L’impatiens – Moi aussi j’attire les insectes et mes corolles les invitent à entrer, on ne peut pas en dire autant de tes minus! Quant aux couleurs, notre palette s’étend du blanc au rouge violine.
Le thym – En tous cas, je me contente de la place que m’a impartie ma maîtresse, tandis que toi, tu es partout dans le jardin. « Pousse-toi un peu que je m’y mette ! »
L’impatiens – ça, tu l’as dit, même sur la pelouse maintenant.
Le thym – T’as-vu, ma maîtresse s’est aperçue de son erreur et elle te fait la chasse maintenant ; un pied par ci, un pied par là, mine de rien il y en a une vingtaine sur le carreau à chacun de son passage. Tandis que si elle coupe délicatement un de mes brins c’est pour le mettre dans sa cuisine et réjouir leurs papilles.
L’impatiens – Oui mais nous, nous nous élevons pour fleurir l’horizon. Nous résistons.
Le thym – Moi aussi je résiste, pendant que vous aviez disparu cet hiver, moi j’ai traversé la neige et le gel, j’avoue que je l’ai échappé belle, d’autres y ont laissé leur peau, leur bois devrais-je dire.
L’impatiens – Et voilà, nous nous faisons discrètes l’hiver mais revenons en force au printemps.
Le thym – Rira bien qui rira le dernier. J’ai entendu notre maître dire qu’il en avait assez de cette invasion et qu’il allait employer les grands moyens. Avec lui, ça va être le sarclage intensif, sa femme l’appelle Attila : là où il passe  plus un brin d’herbe ne repousse. Il s’est un peu calmé mais n’empêche que quand ça va le prendre, il va s’y mettre et gare à toi ! A la poubelle ! il ne prendra même pas le risque de vous mettre au compost. Je pourrai m’étaler sue mon petit lopin, accueillir les abeilles et parfumer la cuisine.
L’impatiens – Cause toujours, tu sais ce qu’on dit : »la mauvaise graine, ça repousse toujours ».
Le thym – Il y a une fin à tout !
E
La puce rencontra dans la rue une araignée bonne d’enfant ; elle vendait du verre pilé pour s’acheter des petits souliers. Et puis un camion est passé et la terre continua à tourner. Triste histoire. Deux avenirs brisés, riche dialogue étouffé. En effet
B
Deuxième tiroir de la cuisine unité de temps et de lieu.
Fourchette n°1 (martiale) : Bon, les filles, tout le monde en rang dans le tiroir, pointes en bas, fixe !
Fourchette n° 2 (à mi-voix) : Elle va pas faire sa chef longtemps, celle-là ? Pour qui elle se prend à la fin ?
N°1 : Encore en train de râler ? Tu veux aller voir chez les couteaux ? ça t’apprendra la vie !
N°2 : Oui ben les couteaux, ils vivent leur vie, eux, ils ont pas une piqueuse hystérique qui leur donne des ordres toutes les cinq minutes ! Personne ne va voir si ils ont la lame à gauche ou à droite, eux, les couteaux…
N°1 (moqueuse) : Gna gna gna les couteaux. Gna gna gna Arrête de te plaindre ! Tu voudrais peut-être que ce soit le souk chez les cuillères ? (Murmures nombreux dans la case des fourchettes)
N°1 : Silence là-dedans !
N°2 : Puisque tu abordes le sujet des cuillères, je voudrais signaler…
N°1 : Silence, j’aidit !
N°2 : Oui mais je voudrais…
N°1 (agressive) : Quoi encore !
N°2 (d’une toute petite voix) : Il y a… Il y a une petite cuillère dans notre tiroir (Murmures épouvantés des fourchettes)
N°1 : Fourchettes, mes amies, l’heure est grave ! L’ennemi est à vos portes ! Présentez-pointes ! (Brouhaha et cliquetis)
N°2 Mais, mais, elle ne veut rien de mal, elle est juste venue trouver refuge parmi nous… Son rêve, c’est d’être comme nous, les fourchettes !
N°1 Comme nous ? Tu rigoles ! Une fourchette sera toujours une fourchette avec ses pointes fièrement dressées pour piquer, pour attraper avec vigueur ! Les cuillères c’est , c’est … mou, creux, ça n’attrape que des liquides insipides : de la soupe, du thé, des trucs de mémés. Nous, les fourchettes, nous sommes armées pour les steaks, les rôtis…
Fourchette n°3 (timidement)… Le poisson ?
N°1 (énervée) : Oh vous, les fourchettes à poisson, ça va. Ecrasez. On vous supporte avec vos pointes aplaties et vos petites tailles, mais ne la ramenez pas, ou on vous envoie chez les cuillères. (Murmure honteux des fourchettes à poisson)
N°2 Mais enfin, les autres, ne vous laissez pas faire ! Révoltez-vous !
Fourchettes de tous les pays, unissez-vous ! (Petit bruit de bois dans un coin)
Baguettes (accent asiatique)  Nous, les baguettes, affirmons notre solidarité avec les fourchettes à poisson.
N°1 Alors quoi, c’est le foutoir dans le tiroir ? Dehors les étrangères, les baguettes, les fourchettes à dessert, tas de métèques ! Nous, les fourchettes pures, les grandes quatre pointes, nous voulons rester chez nous !
(Enorme bruits métalliques)
N°2 Nous voulons la démocratie dans le tiroir ! Une constitution ! Des élections libres ! Les droits civiques pour les baguettes et les fourchettes à poisson.
N°1 (menaçante) Toi, tu vas finir à la Martin Luther King
D

Roulette à pâtisserie : On roule mais pas pour la même cause
Bille en terre : ça c’est vrai, moi je ne me prends pas la tête, toi tu dois réfléchir à ta découpe, moi je joue.
R : c’est surtout la cuisinière qui réfléchit, elle me guide, tu sais
B : je ne voudrais pas être à ta place. Elle a souvent les mains grasses. J’ai horreur de ça. Moi, c’est des doigts de gamin qui m’animent. Des petites mains potelées qui me lancent et je roule pour elles.
R : Moi tout ce que je vois c’est que tu es maltraitée. T’as perdu ton vernis. Je t’ai connu rouge vermillon et là tu vires au grenat terne.
B : t’es pas gentille avec moi. Je sais que je vieillis et puis je passe de mode. Maintenant c’est les agates, les calots. Je ne suis plus à la hauteur, c’est sûre mais pas la peine de me le rappeler, c’est comme si moi, je te parlais de tes dents qui manquent.
R : Qu’est ce que tu dis, j’ai perdu une dent ?
B : Si ce n’était qu’une dent, il t’en manque au moins quatre.
R. J’ai rien senti. J’ai trop peur, l’autre fois presse-purée est passé à la poubelle. Maintenant, dans la cuisine, il y a un presse-purée électrique, tu verrais comme il frime. Moi je trouve qu’il fait un boucan. Presse-purée  lui était discret et j’aimais bien ses petits trous. Il était suspendu au dessus de moi et avec la lumière, ses petits trous c’était mon ciel étoilé. Maintenant, c’est fini. J’ai plus rien au dessus de ma tête. En plus si tu dis que j’ai perdu mes dents, j’ai trop peur de suivre presse purée.
B : T’es moins belle, c’est sûre.
R : Dis bille en terre, on s’en va. On roule pour nous cette fois. On va bien y arriver.
B : On y va ! ça roule, la terre est ronde on va faire le tour.
G
Dialogue de verres dans un buffet
-         Verre à vin (excité) : Dis donc, ça fait longtemps que t’as pas pris l’air, toi ! Enfin …l’eau !
-         Verre à eau( dépité) : T’as raison, on m’a collé dans le fond, au dernier rang, je prends la poussière. Raconte, toi, t’es parti longtemps
-         Verre à vin(hautain) : J’ai été arraché à ma torpeur par une main aux doigts fins, aux ongles vernis et délicatement posé sur une nappe rose, sur laquelle un énorme bouquet de lilas embaumait. Le soleil est venu me darder de ses rayons chauds,ça m’a fait un bien fou…
-         Verre à eau(jaloux) Ouah ! la bronzette !
-         Verre à vin (racoleur) : T’as pas entendu le brouhaha, la musique, les rires…. ?
A suivre
C
POMPOM le petit écureuil anorexique
ZOUZOU le rhododendron.
Pompom : détaches moi je veux courir.ZOUZOU : je ne peux rien faire pour toi.POMpom : il faut arrêter cette machine qui me nourrit contre mon gré.Je veux mes noisettes vides sans l’ombre d’un nutriment pour me sustenter.ZOUZOU : que ne ferais je pour t’aider Qu’une idée surgisse de mon cerveau végétal afin de te délivrer de cet enfer.
POMPOM : regarde cette infirmière tortionnaire qui nous épie par le hublot d’un air suspicieux
Zouzou : j’ai une idée. Je vais me concentrer afin que mes ramifications arrivent jusqu'à toi.
Et la je te délivrerai de tes liens et tu pourras te sauver de cet horrible endroit et retrouver ta liberté.
AM

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