En tout cas, c'est que me signale mon copalme, vous savez cet arbre qui rougit aux premiers signes de l'automne.

Mon copalme
Préparons nous à cocooner. A nous les soirées douillettes, au dehors la brume, la pluie, le froid et à l'intérieur nous, vous, moi, pelotonnés auprès d'un feu de cheminée -enfin pour ceux qui en ont une- une boisson réconfortante à portée de main, des amis, un(e) chéri(e)... à portée de main aussi.
Voilà pour l'ambiance, mais me direz-vous : ne manque-t-il rien pour toucher à la perfection ?
Et c'est là que je place mon coup de coeur automnal. J'erre depuis un certain temps sur les terres musicales scandinaves et ma révélation norvégienne 2008 s'appelle Jake Ziah -JZ pour les intimes.
Placez donc 'lights and wires' -LAW- leur second et dernier album dans votre lecteur -je n'ose plus dire sur votre platine.

Vous serez transporté dans un tourbillon de rock fiévreux puis glacé, de mélancolie mystique, de folk dépouillé voire languide voire morbide. Vous en ressortirez bousculé mais purifié comme après un sauna, le vrai, celui où on se roule dans la neige.
Pour leur album précédent, celui de 2004 "These days do you no justice" la presse les comparaît à des cow-boys nordiques autour d'un feu de camp, leur son folk et mélodique s'inspirait autant des songwriters américains du nord que des gauchos américains du sud.

Mais là, à 3 vous plongez du côté obscur de la force...
Traversez 'Leave no stone' la plage 1 et 'Come join' la plage 2 toutes deux dans la lignée folk des titres antérieurs et vous abordez enfin le coeur de la bête.
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