Le 35ème Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulème tient ses lauréats depuis dimanche soir.
Six bandes dessinées ont été récompensées, sur une sélection qui comptait cinquante titres.
Et donc... (roulement de tambour, s'il vous plait...)
Le lauréat cette année, qui se voit remettre le "Fauve d'or", en hommage à la mascotte (juste sur votre gauche) dessinées par Lewis Trondheim est :
La où vont nos pères, de Shaun Tan, éditée par Dargaud
Une histoire sans parole, qui traite de l'immigration et des difficultés d'intégration dans un autre pays, une autre culture ; une histoire souvent douloureuse, parfois drôle, riche d'émotions et universelle. Le dessin de Shaun Tan y est remarquable, de précision et de finesse. A ne pas manquer. (A la médiathèque : BD TAN)
Les autres prix décernés cette année :
Le Grand Prix de la ville d'Angoulème 2008 récompense le duo Dupuy et Berberian, pour l'ensemble de "leurs oeuvres".
Le prix Essentiel SNCF FNAC revient à un autre duo : Catel et Boquet pour Kiki de Montparnasse, éditée chez Casterman, collection Ecritures, collection qui comprend surtout des albums en noir et blanc, romans graphiques.La biographie de Kiki, icône des artistes parisiens des années 20.
Cinq autres bandes dessinées ont été récompensées, du prix Essentiel :
Exit Wounds, de Rutu Modan, chez Actes Sud BD
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, de Jean Regnaud et Emile Bravo, chez Gallimard
La Marie en plastique, de Pascal Rabaté et David Prudhomme, chez Futuropolis
R.G., de Peeters et Dragon, chez GallimardTrois ombres, de Cyril Pedrosa, chez Delcourt
Enfin, pour finir ce tour d'horizon, un prix "révélation", un prix "patrimoine" et un prix "bd alternative" ont été distribués. Dans l'ordre : Prix Révélation pour L'éléphant, d'Isabelle Pralong, éditée chez Vertige Graphic ; Prix du patrimoine pour Moomin et les brigands, de Tove Jansson, éditée chez Le Petit Lézard, et pour finir, Prix de la BD alternative pour "Turkey comics n°16", recueil d'une trentaine d'histoires de jeunes auteurs et qui s'ouvre par ce joli texte "poétique" : "Ce que nous combattons est une bête visqueuse, démagogique et protéiforme, mass mediatique, qui, trop absorbée à avaler sa concurrence". A essayer : leur site internet...
Et puis je vous laisse en musique et en image, une vidéo de la cérémonie de remise des prix, concert dessiné. Aux crayons, José Munoz...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire