jeudi 9 avril 2009

Jardiniers à vos outils

Jardiniers à vos outils



Notre sélection « jardin en avril »


Au jardin d’agrément, on doit préparer corbeilles et plates-bandes à recevoir les plantes d’été ; on peut même commencer à y planter les fleurs les plus rustiques, dont les plants sous châssis.



La plupart des plantes annuelles employées pour l’ornementation du jardin se sème en ce moment.



On divise les plantes vivaces.



Au potager, on effectue les derniers labours, on prépare les planches.On sème sous châssis.



Au jardin fruitier on termine la taille.




La brouette et les outils géants ont été réalisés par les menuisiers de la ville.




Les fleurs nous ont été prêtées par le service espace vert de la ville.


Pour en savoir plus, venez nombreux emprunter les livres à l’espace adultes de la médiathèque, et nos DVD de la collection « silence ça pousse » au multimédia.


mercredi 8 avril 2009

Papys délinquants

Sept à huit (29/03/09) - Matsuki, Junichi et Kouji ont tous entre 60 et 78 ans... et ils viennent d'être jetés en prison. Auteurs de vols, d'agressions à l'arme blanche, voire de tentative de meurtre. Ils n'avaient jamais commis de délit auparavant. Les raisons de ce soudain et tardif passage à l'acte : l'absence de couverture sociale, la faiblesse des retraites dans un pays vieillissant. Au Japon, le nombre important de personnes âgées qui ont perdu leur emploi ou leur petit boulot à cause de la crise, jette des milliers de gens dans les rues. Alors, devenu vieux, on vole par nécessité ou pour trouver en cellule un toit et un bol de riz. Les prisons n'ont d'autre solution que de s'adapter : aménagements pour fauteuils roulants, nourriture spéciale pour ceux qui ont des dentiers... Un reportage édifiant d'Elodie PAKOSZ et de Jérôme ALEXANDRE dans le pays où les prisons...

Sept à huit", diffusé le 29 mars 2009
http://videos,tf1,fr/video/emission/setahuit/

En regardant ce reportage, je me suis souvenu d'un article que j'ai lu dans Le Normand de 1838 en faisant des recherches sur un tout autre sujet.
J'ai trouvé cette histoire, et surtout cette petite vieille très touchante.


L'orthographe est celle du texte original.

Tribunal de police correctionnelle.

Appuyée sur les bras de deux gardes municipaux, une pauvre vieille femme toute cassée, toute infirme, toute tremblottante, vient, d'un pas pénible et mal assuré, se placer au banc de la police correctionnelle. Son costume, ses traits brulés par le hâle, annoncent une paysanne des environs de Paris. Elle déclare d'une voix presque inintelligible se nommer Marguerite Bouvier, être âgée de 78 ans.

M. le président.- Pauvre femme, restez assise ; vous nous parlerez mieux ainsi, puisque vos jambes refusent de vous soutenir.

La vieille (s'asseyant)?- C'est pas de refus not' juge... V'là tantôt 80 ans qu'elles me portent les gredines de jambes, et à c'tte heure all' disent comme ça qu'c'est leur tour de se r'poser.

M. le président?- Ecoutez; on vous a trouvée; à une heure du matin, couchée dans la rue… Est-ce que vous n'avez pas un domicile ?

La vieille.- J'ai fait mon temps, not' bon juge... J'ai couché dans un lit tant que j'ai pu gagner de quoi le payer..; Au jour d'aujourd'hui j'peux pas travailler, faut ben que j'me domicile ousque ça coûte rien.

M. le président.- Ne pouviez-vous pas solliciter votre admission dans un hospice ?

La vieille.- Si c'était un effet de votre bonté de me combler de ce bienfait !...

M. le président.- Cela ne dépent point du Tribunal... Vous deviez vous adresser à l'administration... Aujourd'hui, vous êtes en état de vagabondage, c'est un délit que la loi punit sévèrement.

La vieille.- O ben ! puisque vous ne pouvez pas m'accorder l'hospice, mettez-moi en prison... C'est tout de même. Mettez-moi à la perpétuité, si c'est un effet de votre part.

M. le président.- Vous n'avez donc pas d'amis qui veuillent vous réclamer, et se charger de vous ?

La vieille.- Les amis du pauvre, c'est les pauvres, et chacun a ben assez de mal pour se subssister soi seul...

M. le président.- Mais des parens, des enfans ?

La vielle avec émotion.- Non, M, le juge, ne parlez pas de ça, et mettez-moi bien vite en prison, s'il vous plait.

M. le président.- Vous avez semblé émue quand j'ai prononcé le mot enfans... Vous êtes mère sans doute ?

La vieille pleurant.- Ne m'en parlez pas, mon juge... laissez-moi oublier...

M.le président avec intérêt,- Ils vous ont chassée peut-être, ils refusent de pourvoir à vos bésoins ?...

La vieille, sanglotant.- Oh ciel ! oh ciel ! si on peut dire !... mes enfans me chasser, refuser du pain à leur vieille mère ! Oh ! mon Dieu seigneur ! qui est-ce qui peut inventer des crimes comme ça, et contre mes enfans ! contre ma pauvre Julienne !... (Avec fermeté.) Je veux la prison, mon juge ; j'ai fait ce qu'il faut pour ça, on ne peut pas me libérer, ça s'rait pas juste !

M. le président.- Qu'y a-t-il donc ! Comment se fait-il que vous préfériez finir vos jours dans l'infirmerie d'une prison ou d'un hospice, plutôt qu'au milieu de vos enfans, que vous paraissez si tendrement aimer ?

La vieille.- C'est mon secret, à moi... ça n'peut pas se dire... n'men parlez plus, mon bon juge, si vous avez pitié de la pauvre Marguerite.

Une voix.-Eh tiens ! c'est la mère Marguerite ! c'est bien elle vivante et en chair. Quoique vous faites là, vous, la vieille ! Ah ben !

M.le président.-L'individu qui parle connaît la prévenue ? qu'il approche.

Un charretier en bourgeron bleu et en grosses guêtres s'avance au milieu des curieux étonnés, et s'arrête au pied du tribunal en tenant son fouet d'une main et son bonnet de l'autre.-Oui, que je la connaissons, dit-il, c'est la vieille Marguerite, la mère à Julienne Colas, qui la pleure pour morte depuis quinze jours qu'elle a disparu de leur maison. Même que Julienne est en bas avec son mari, qu'ils sont venus tout exprès pour prendre des informations à la police. J'vas vous les chercher, voulez-vous ?... Pauvres enfans, qui la croient trépassée. Ah ! vous leur en faites de dures, la vieille !

M.le président.- Hâtez-vous d'aller avertir les enfans de cette femme ; amenez-les ici sur le champ.

Le charretier.- Oh ! bah ! faudra pas de cheval de renfort pour ça... Mais, minute !... si le plaisir allait les tuer !... Bah ! j-y mettrons des précautions.

Le brave homme sort en courant, sans écouter la vieille qui le supplie de ne rien dire à ses enfans. Bientôt un grand tumulte se fait à la porte, la foule s'ouvre, et un paysan et sa femme, escortés du charretier, se précipitent dans la salle d'audience. "Les voilà ! les voilà ! s'écrie le charretier.- Ma mère ! où est ma mère" s'écrie la femme, prête à défaillir. Son mari la prend dans ses bras et la soutient. L'émotion est au comble.
La vieille, debout, sans voix, agite les bras et semble engager ses enfans à s'éloigner, à l'abandonner... Ah ! mère ! méchante mère ! dit la fille, quel mal vous nous avez fait !... Nous quitter, disparaître comme ça sans rien dire !

La vieille.-Mes enfans, mes enfans... vous mêlez pas de ça... laissez-moi faire toute seule...

La fille.-Eh quoi faire !... vous laissez mettre en prison... vous, vieille mère... vous, à votre âge... Vous voulez ça... et que je le permette !...

M.le président.- Elle n'ira pas en prison si vous la réclamez, si vous promettez au tribunal de la loger, de la nourrir, d'avoir bien soin d'elle.

La fille.- Si je le promets ?... Est-ce que ça se demande ?

Le mari.- Y'aura toujours du pain et un lit pour vous, bonne mère, et le meilleur encore !

La vieille.- Ah ! mes bons juges, qu'est-ce que vous avez fait ? Je m'étais fait arrêter pour ne plus leurs être à charge. Je sais bien qu'ils me reprendront, je sais bien qu'ils se ruineront pour moi, je les connais. Mais si vous saviez, c'est si pauvre ! ça n'a que tout juste de quoi aller, et ça a quatre enfans ! Moi, quand j'ai vu venir le quatrième, il y a quize jours de ça, j'ai dit : Allons, la vieille, il faut partir, il faut faire place à ce pauvre petit. Moi, je suis vieille, je suis inutile, je dépense sans rien gagner, faut les quitter pour leur bien. Et voilà ; et on m'a arrêtée ; je voulais aller en prison.

La fille.-Vous n'irez pas, mère !...

Le mari.-Par exemple ! j'vas droit me plaindre au gouvernement, si vous faisiez un coup pareil.

Le charretier.-Allons ! vieille ! est-ce qu'il y a pas des amis, aussi !... est-ce que le roulier sera pas là pour donner un coup de main à la roue ! allez donc.

Le tribunal, vivement ému de cette scène dramatique et touchante, s'empresse de rendre la vieille Marguerite à ses bons et tendres enfans.
Elle sort appuyée cette fois sur le bras de sa fille et celui de son gendre, et leur répète en pleurant : "Fallait me laisser faire, mauvais enfans, fallait me laisser faire."

Et vous qu'en pensez-vous ?

mardi 7 avril 2009

Retour sur le salon du livre partie 3 : Elle est où la prise électrique ?

Ben oui, aujourd'hui je vais faire un petit point sur le truc à la mode cette année au salon du livre. A savoir... Les livres électroniques.

Ce salon 2009 mettait à l'honneur les livres de demain. Alors de quoi sera fait le monde du livre de demain ? De fichiers informatiques et de "reader".

Pour certains grands pontes de l'édition l'avenir du livre est clairement dans l'électronique. Les avantages sont évidents que ce soit en terme de place (ceux qui ont beaucoup de bouquins chez eux me comprendront aisément ;-), de plus certains de ces appareils peuvent ou pourront se connecter sur le net pour télécharger des livres électroniques ce qui facilite la diffusion et l'accessibilité des livres. C'est déjà le cas du Kindle d'Amazon aux EU. Pour finir sur les avantages de ces technologies c'est qu'encore une fois vous pourrez épater la galerie sur la terrasse des cafés ;-)

C'est bien beau tout ça, mais que trouvons nous actuellement sur le marché français ?
Trois choix s'offrent à vous. Ces trois solutions étaient présentées au salon du livre.
Il s'agit de :
Sony avec son nouveau reader et booken avec son Gen 3, la troisième solution proposée est le modèle de chez Iliad.
Jettez donc un oeil sur ce comparatif pour avoir une idée des capacités des ces petites machines :
http://www.lesnumeriques.com/article-509.html

Chacun de ces lecteurs a ses avantages et ses inconvénients. Ce que je peux vous dire c'est que ces outils ne devraient, à mon avis, convaincre que les fans de technologies. Le prix des appareils est trop élevé tout comme les livres électroniques et le choix de titres disponibles trop restreint (je ne fais pas cas des livres tombés dans le domaine public et librement téléchargeables).

Enfin, le livre électronique n'a pas encore de réel modèle économique pouvant lui permettre de percer durablement en France.

Il faut donc attendre ! Mais quoi ?

En premier lieu que ces lecteurs progressent d'un point de vue technologique. La prochaine étape déterminante sera l'arrivée de la couleur.

Il sera aussi nécessaire que les éditeurs trouvent un modèle économique pérenne pour ce type de produits. Actuellement les livres électroniques sont au même prix que leur version papier ce qui est, à mon avis, une arnaque totale. Une fois que le fichier est crée, le stockage coûte quasi rien, pas de tirages papiers donc de coût d'impression. On peut supposer que les éditeurs cherchent à se refaire une belle santé financière sur le dos des lecteurs. De toutes façons d'autres questions restent en suspens. Qui fixera le prix du livre électronique, celui-ci sera-t-il ou non soumis à la Loi Lang de 81 sur le prix unique du livre ? Bref wait and see...

On pourrait aussi ajouter la possibilité de télécharger un maximum de journaux via abonnement ou gratuitement (on peut toujours rêver) avec ces machines et une connectivité à Internet à l'image de ce qui existe pour le Kindle d'Amazon aux EU.

Une fois ces conditions réunis, il est possible que les livres électroniques fassent une percée et éclaircissent nos bibliothèques mais avant celà je n'y crois pas un instant. Ces petites machines vont rester confinées dans un marché restreint de passionnés de technologies et de très gros lecteurs fortunés et ce pour un certain nombre d'années encore.

Une petite vidéo du test de l'appareil de Sony :




Vidéo du test de l'Iliad V2 :



Test du Gen 3 :



Mais le point le plus important est de savoir si une majorité de lecteurs accepteront de troquer leurs livres papier qui sentent bon l'encre et la colle par des machines électroniques sans âmes... Ce sera à chacun de voir.

Pour ceux qui s'intéressent aux aspects technologiques et qui souhaitent en savoir plus, je vous recommande ce site très complet :
http://www.epaper-france.com/

samedi 4 avril 2009

Carte Blanche à Sellig Nossam


C'est le titre de l'exposition de photographies que vous propose la Médiathèque André Malraux pour le mois d'Avril. Qui est donc Sellig Nossam ?...

Eh bien non ! vous ne le saurez pas, il nous a fait promettre de ne pas révéler sa véritable identité (et pourtant c'est tellement facile, une fois que l'on sait...).

D'ailleurs peu importe. Tout est à voir, drôle et dérangeant à la fois.

Quelques une des photographies ici exposées, ont été publiées dans La Revue des Rues, très intéressant périodique trimestriel édité à Roubaix Chez Rita, la librairie coopérative des artistes. La plupart des vues sont bien sûr consacrées à la ville, qui est le thème de l'année à la Médiathèque.

Passez donc nous voir...

vendredi 3 avril 2009

Avril : le mois des lapins ?


Voici revenu notre rendez-vous mensuel des nouveautés que vous avez pu découvrir pendant le mois de mars dans les rayonnages de l'espace multimédia et plus spécialement dans les bacs 'musique' et 'cinéma'.
Je sais, nous sommes déjà en avril, Pâques, les chocolats et les lapins se profilent mais nous fonctionnons en récapitulatif, braves gens.
Je vous laisse deviner où se cache chaque liste, lapin noir vs lapin blanc, lapin malin vs lapin crétin, attention aux pièges...
Malgré l'absence de Stéphanie, notre ex-experte es cinéma asiatique, nous avons été bien coachés et avons conservé la ligne directive d'antan :
Sur vos écrans, l'émission TV belge strip-tease, l'Argentine, l'Espagne en 1940, les quartiers de Lisbonne, 2 jours à paris, un tour avec Bob Dylan, Wim Wenders et Jane Austen et bien sûr un brillant film de Brillante Mendoza et du Mishima.



Sinon, vous remarquerez que Lapin crétin est équipé d'une tapette à mouche en l'honneur du message de Michèle sur les mouches (du 2 avril)
Je n'ajouterai qu'une phrase, du moins je la retranscris des Pensées de Pascal, en extrait de l'édition spéciale destinée à nos chers lycéens de terminale L qui transpirent sur sa signification - n'est-ce pas Albin, Marylou et Cie...
'La puissance des mouches, elles gagnent des batailles, empêchent notre âme d'agir, mangent notre corps'.
Bon, on termine avec un lapin ?

jeudi 2 avril 2009

Les mouches

Lu pour vous dans la revue "Terre sauvage" numéro 248 du mois d'avril (disponible à la médiathèque) ce petit article intitulé :
"Pourquoi est-il si difficile d'écraser les mouches ?"

"D'après les dernières recherches que nous avons faites, les mouches sont particulièrement difficiles à attraper parce qu'elles ont un plan de retraite bien plus sophistiqué qu'on ne l'imagine.

Une mouche ne se propulse pas dans les airs en réponse à une attaque juste par réflexe, elle calcule d'abord de quelle direction arrive la menace et elle positionne ses pattes en conséquence.

Et tout cela ne lui prend que 2 centièmes de seconde !

Elle est capable de le faire parce que ses yeux lui fournissent une vision à 360° environ, ce qui lui permet de voir partout.
Elle n'exécute son plan de secours qu'au dernier moment, non pas parce qu'elle prend du temps à le calculer, mais parce qu'elle se réserve la possibilité de le changer.

Elle peut même finalement ne pas fuir, conservant ainsi son perchoir où il peut y avoir de la bonne nourriture ou une autre mouche avec laquelle se reproduire."

par Gwyneth Card étudiante au laboratoire Dickinson de physiologie et d'éthologie, Institut de technologie de Californie.


...je suis une mouche
posée sur ta bouche...

mercredi 1 avril 2009

Au plaisir des histoires



«S
eul sur la mer immense» Michael Morpurgo Gallimard Jeunesse 2008



En 1947, le tout jeune Arthur est embarqué, comme des milliers d'autres orphelins, sur un bateau à destination de l'Australie. Il ne sait pas encore qu'il ne reverra pas sa sœur ni sa terre natale anglaise. Désormais, sa vie entière se fera là-bas, jalonnée d'épreuves mais aussi illuminée par la rencontre de personnages extraordinaires et par sa passion de la mer. Bien des années plus tard, Allie, la fille d'Arthur, quitte la Tasmanie, au sud de l'Australie, à bord de son bateau. Elle s'apprête à accomplir une formidable traversée en solitaire. Son but: franchir les océans pour gagner l'Angleterre, dans l'espoir de retrouver sa tante Kitty, la sœur de son père.


Voilà un livre (prix 2008 des libraires indépendants britanniques) poignant qui parle d'amour, de fraternité, de mer et quelle mer, bouleversant, attachant qu'on laisse à regret pour se précipiter sur un autre livre de Michael Morpurgo qui raconte vraiment bien les histoires.


« Au pays de mes histoires » - Michael Morpurgo Gallimard Jeunesse 2007


Cet autre livre c'est « Au pays de mes histoires » où Michael Morpurgo nous explique comment il est devenu écrivain (grâce aux lectures que lui faisait sa mère quand il était enfant, les conseils de professeurs, la découverte de grands auteurs ou poètes). Et surtout un fort attachement à ce qu'il a vécu, un sens de l'observation certain et une envie d'écrire étroitement liée à celle de lire. Il est vraiment intéressant de voir comment un souvenir d'enfant va être le point de départ d'une belle histoire. Tout au long de ces pages, l'on passe de l'un à l'autre avec un grand bonheur car toutes ses histoires, réelles ou inventées sont fabuleuses.

Vous trouverez ces livres et d'autres de Michael Morpurgo à l'espace jeunesse (JR MOR).