Ecrire en colonne 14 mots liés à l’automne. Puis les
numéroter. Puis écrire un texte reprenant pour la première ligne le mot 1 et 14.
Pour la 2ème 2 et 13. 3ème 3 et 12 etc…
Pour la deuxième proposition, reprendre le personnage du
dernier atelier. Imaginez une situation bien concrète. Raconter la scène vue
par 3 personnes différentes.
La pluie crépite sur les sur les feuilles mortes
Le brouillard m’aveugle sous la pluie
Les arbres s’épanouissent dans le jour
Amour défuntes je m’en souviens
A la racine où je m’assoupis
Tristesse du semeur au geste créateur
L’ocre tapisse les labours
Des beaux jours de pluie
Des vers luisants fourmillent dans mon compost, j’écris
des vers.
Ils fourmillent dans ma tête
Mort à ceux qui veulent tuer l’imagination, car l’imagination
est heureuse, ou crazy comme on veut.
Je bois du thé, t’es réconfortante.
Le chef cuisinier met son tablier blanc ; de bonne
heure et accueille le petit mitron, le maraîcher et le boucher. La brigade est
déjà en place. Ses cuisiniers grouillent de partout dans cet enfer de
casseroles, de couteaux, de fours brûlant comme la braise. En les voyant, le
petit mitron est saisi par leurs gestes amples et rapides dictés par le chef
qui les mène à la baguette. Enfin, il faut bien gagner sa croûte ! Non de
non. Le maraîcher y voit aussi ses légumes bouillir dans des cocotes-minutes,
et là adieu à ses légumes. Tant chéris dans ses serres comme dans ses jardins.
Pour lui, c’est la fin des haricots, quand même ! Tout va y passer, même
dans la purée. Le boucher y voit sa viande débitée, cuisinée à l’étouffée
goûtée par le saucier et le chef, qui je l’espère ne va pas s’étouffer, il est
tellement gentil ce chef ! Sauf pour les volailles s’abattant comme des châteaux
de carte sur l’établi, malléables à merci dans les mains de ces fins cordons
bleus. Conclusion : Les histoires d’amour pour la cuisine finissent mal en
général.
M
Je la regarde douce et calme coiffer ses clients. Aujourd’hui
le salon est bondé ; Malgré la charge de travail, Séverine une femme
petite et délicate, les cheveux en brosse garde son calme et sa gentillesse.
Mon fils Raphaël n’aime pas le coiffeur. Lorsque ses cheveux
coupés lui tombent sur le bout du nez, il rouspète. Pour lui c’est toujours
trop long de rester assis sans bouger. Le bruit des ciseaux coupant les mèches
de ses cheveux l’effraie. Séverine le rassure.
La dame au pull rouge et jupe noire hausse le ton. Sa coupe
ne lui convient pas. Elle se plaint d’avoir été coupée trop court. Son visage
renfrogné forme une grimace renfrogné forme une grimace qui fait sourire mon
fils. La coiffeuse s’excuse en lui indiquant que la coupe était identique au
modèle demandé.
B
Je me souviens des automnes de mon enfance, de la rentrée
à l’école.
Je me souviens qu’il gelait, nos joues étaient toute
rouges.
Je me souviens de mon petit manteau jaune et de l’odeur
des feux de cheminée.
Je me souviens des châtaignes que nous dénichions sous
les feuilles.
Je me souviens du bois qu’il fallait aller chercher dans
une remise parce que nous avions vite froid.
Je me souviens du jour qui déclinait rapidement et de l’odeur
des champignons qui précédait le souper.
Je me souviens de nos doigts tachés de mûres et des
pommes chapardées au verger voisin
Bonjour Monsieur Michel, c’est pour un anniversaire le 14
novembre. Vous avez quoi en rayon pour mon petit-fils de 10 ans. Des Légos ?
Mais, il est très jeux vidéo. Ma belle-fille est contre la playstation, mais il
aime tellement ça. Les légos, ça fait pas un peu ringard. Vous n’avez pas
entendu parler du nouveau jeu Daeche War Game? Ça fait un tabac chez les
10-12 ans. Vous trouvez ça violent ? Pourtant vous avez connu la guerre,
non ? Ha, vous ne faites pas dans le jeu vidéo ? Je suis déçu, vous
devriez un peu vous recycler. Tant pis, tiens, donnez-moi une de vos boules
antistress en forme de Terre, c’est pour moi, inutile de faire un paquet
cadeau, malaxer la terre, c’est d’une toute puissance. Il est où le magasin de
jeux vidéo ?
Hé, Monsieur Michel, vous avez vu votre Légo fétiche dans
la vitrine ? Venez-voir, vous ne voyez rien de changé ? Regardez
bien. Ben oui, il rigole plus, il a le sourire dans l’autre sens. Ben vous
aussi Monsieur Michel, vous avez pas l’air dans votre assiette. Qu’est-ce qui
vous arrive ? Vous avez entendu la radio ?
Bonjour, m’sieur Michel. Ouais, on vient regarder vos
nouveaux arrivages pour Noël. On ne touche pas. On vous promet.
Un peu plus tard. – Des kalash, trop bien. Ouais, une
ceinture de bombes pour faire mine, trop bien, on dirait vraiment des vraies.
On fait une blague à M’sieur Michel ? T’as les cagoules noires ? Chut !
tu fais trop de bruit. T’es prêt ? Un- deux- trois allah wakbarr…
G
ô tonne
Automne
craque
froisse
feuille
douillet
silence
nue
mue
scrabble
automnal
Annie
Atchoum
Non
B
Le
poème :
Sur
un sol jonché de feuilles mortes, nèfles tombées,
Champignons
odorants, châtaignes, dans mon petit panier.
Le
brouillard, longue écharpe blanche, de mes doigts ravive
La
douleur dans mes gants mouillés et froids, la pluie arrive.
Un
personnage vu par moi :
Qui
c'est ce bonhomme ? Quelle dégaine ! Son chapeau avec une plume sur
le côté, on dirait un chapeau de cow-boy ! Et pourtant il est plus petit.
Son manteau ample rappelle l'imperméable des vachers. Il porte une espèce de
besace sur le côté, qu'y met-il ? Ses sous ? Ses courses ? Pas
ses litrons, il n'a pas l'air d'un alcoolo.
Mais
quelle mine, pas aimable, pas souriant, patibulaire mais presque aurait dit
Coluche, le visage anguleux, l'air sévère, je ne l'ai jamais vu sourire. Il
regarde les gens avec certitude mais ne les salue pas.
Il
marche avec une canne, d'un pas décidé pourtant. Il ne semble pas avoir d'amis,
je le vois toujours tout seul, il ne parle à personne. Vit-il à la maison de
retraite de l'hôpital ? Pourtant tout semble indiquer qu'il est autonome.
Ce
même personnage vu par une autre personne :
- Connaissez-vous
cet homme-là ? Là-bas, celui-là avec une canne et un chapeau ? Je le
croise souvent en ville mais il donne l'impression que personne ne le connaît.
-Ah !
Celui-là ! Il n'est pas commode vous savez ! Il ne faut pas trop s'y
frotter.
-C'est
donc pour cela qu'on le voit toujours seul ? Il ne parle à personne. Il va
son petit bonhomme de chemin malgré sa canne. Vit- il à la maison de
retraite ?
-Non,
je crois qu'il habite dans le quartier ancien. Il se débrouille seul, il fait
ses courses, se fait à manger. Peut-être a-t-il une aide-ménagère pour les
tâches quotidiennes ? Je ne sais pas quel âge il peut avoir. Sa canne
semble dire qu'il est âgé mais ses cheveux noirs le démentent. Il a l'œil noir
aussi !
Et vu
par ma petite fille :
Oh !
Mamie, t'as vu le vieux monsieur Lucky Luke ?
E
Noter
14 mots en rapport avec l’automne puis faire un texte poétique en mettant le 1°
et le 14° mot dans la 1° phrase, le 2° et le 13 ° mot dan le 2° phrase et ainsi
de suite.
1 :
feuille
2 :
vent
3 :
écharpe
4 :
pluie
5 :
rafraichissement
6 :
changement d’heure
7 :
soirées courtes
8 :
grippe
9 :
virus
10 :
vaccination
11 :
soupe
12 :
boisson chaude
13 :
citrouille
14 :
Toussaint
Les
feuilles de la Toussaint jonchent les trottoirs de la ville
Le
vent fait tourbillonner le tout sous le regard des citrouilles bien au chaud
dans les vitrines des magasins.
J’entre
dans le salon de thé et après avoir retiré mon écharpe, je commande une boisson
chaude.
Je
regarde avec mélancolie la pluie qui, pleine des feuilles tombées, ressemble à
une soupe peu appétissante.
Le
rafraîchissement psychologique espéré dans cette halte n’est pas au
rendez-vous : la vaccination que l’on m’a faite ce matin me donne un peu
de fièvre.
Hélas,
les virus ne sont pas au courant du changement d’heure de ce week-end.
Heureusement,
les soirées sont courtes et je pourrai me coucher tôt, bien au chaud à l’abri
de la grippe.
C’est
l’automne !
II –
choisir un personnage, quelqu’un qui retient l’attention. Le mettre dans une
situation précise. Faire raconter la scène par 3 personnages différents.
Personnage :
il s’agit d’un marchand de vélos. Il assiste au critérium de Lisieux.
# Un journaliste :
Tiens ! un professionnel du vélo. Je vais aller voir s’il accepte une
petite interview. Ca peut toujours faire un petit complément pour mon article.
Et puis ça mettra en valeur son commerce. Peut-être même qu’il sponsorise une
équipe ? Bon, faut que j’arrive jusqu’à lui. Y’a du monde. Faut jouer des
coudes. Mince ! Il bouge. Allez, encore quelques pas. Ca y est ! J’y
suis. « Bonjour, c’est Ouest-France, est-ce que je peux vous poser
quelques questions ? »
# Un spectateur parisien : Tiens ! C’est qui
çui là ? Ca doit être une star locale vu que Ouest-France l’interroge.
Pourtant, il fait bien rural. Je vais essayer de m’approcher pour entendre ce
qu’ils disent. Mince ! Si je bouge, je perds ma place au premier rang et
je vais rater le maillot jaune. Je pensais pas qu’il y aurait autant de monde
pour une course de province. Ca a été presque aussi difficile de se garer qu’à
Paris. Et en plus, ils ont tous l’air content avec leur sourire de provinciaux.
Il savent pas que c’est riquiqui par
rapport à l’arrivée du Tour de France. Bon, ben, le maillot jaune est passé, je
saurai pas qui est le mec interrogé par Ouest-France. Je rentre.
# Une résidente de la rue au
Char qui rentre du boulot : Pu…. de course de m…. ! Impossible
d’approcher de chez moi. Et en plus je suis passée chez Thiriet et j’ai le
coffre plein de surgelés ! Tu crois qu’ils auraient mis des papiers dans
les boites à lettres pour nous prévenir ! Et puis quelle idée de faire ça
un mardi ! Les gens bossent quoi ! Et les gars de la sécurité sont
pas cools. Ils pourraient me laisser passer entre deux passages des vélos. Ca
fait 30’ que je suis bloquée. Tiens ! le gars du magasin de vélos. Lui, il
doit être à la fête. En plus y’a Ouest-France qui l’interroge. Ca doit être son
heure de gloire ! Va falloir que je me gare et que je termine à pieds avec
tous mes sacs de surgelés. Tu crois qu’il me donnerait un coup de main ?
Penses-tu ! C’est plus fun de se faire interviewer par Ouest-France. Et
puis c’est de la pub gratuite ! Pu…. de course de m…. !!!!
L
AM
L
C
C
E
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