Le récit Dans ma peau (ed. Stock) de Guillaume de Fonclare décrit des guerres, celle qu'il subit à travers son corps depuis sept ans et celle, encore présente, de la Première guerre mondiale...et oui au moment du récit, M. de Fonclare n'est autre que le directeur du beau musée l'Historial de la Grande Guerre à Péronne dans la Somme.
Chaque jour, ses douleurs se font plus vives amplifiant son incompréhension, la perplexité des médecins et l'efficacité relative des traitements face à un corps qui se révolte et qui ne lui laisse aucun répit.
Mais à l'Historial, la souffrance, les hommes cassés et les blessures, on connaît, les batailles, les tranchées et les obus ont laissé des traces durables dans cette région.
C'est justement là que Guillaume de Fonclare trouve une forme de réconfort.
Mais à l'Historial, la souffrance, les hommes cassés et les blessures, on connaît, les batailles, les tranchées et les obus ont laissé des traces durables dans cette région.
C'est justement là que Guillaume de Fonclare trouve une forme de réconfort.
L'hommage qu'il rend aux soldats britanniques, canadiens ou australiens et même allemands et l'admiration qu'il leur voue lui permettent de relativiser son invalidité croissante.
Ici, ce sont les morts qui soutiennent le vivant.
Ici, ce sont les morts qui soutiennent le vivant.
Ce récit se veut donc aussi celui d'un historien, hanté les mauvais jours par les nombreux cimetières posés çà et là dans la campagne picarde, et s'attachant les meilleurs jours aux actions surhumaines de tous ces hommes.
L'auteur témoigne du courage que requièrent les guerres d'usure et fraternise ainsi avec les soldats de la Première Guerre d'une manière tout à fait inattendue :
"Pour ceux de 2510 qui regarderont cinq cents ans derrière eux, nous serons presque les contemporains des soldats de la Somme".
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