Rien à faire. Il n'y a rien eu à faire !
L'exposition temporaire du musée André-Malraux du Havre "Les nuages... Là-bas... Les merveilleux nuages !" m'avait pourtant mis l'eau à la bouche, à commencer par le titre, tiré du poème L'Etranger de Baudelaire.
Sans doute en attendais-je trop, j'y suis allée pour me laisser porter par des nuages (magie des voyages en avion) et j'en suis ressortie comme un soufflé raté sort du four, raplapla, bien déçue et un peu désappointée de ne pas avoir saisi le sens de cette expo.
Trop de clichés - quelque deux-cents !- ; il paraît que les grands noms de la photographie sont de la partie pour immortaliser les nuages. Soit ! J'ai quand même fini le parcours au pas de course pour échapper à l'ennui qui me tannait, mais j'ai malgré tout ressenti un petit plaisir devant une vidéo toute simple projetée sur ballon de baudruche et fond sonore d'avion supersonique :
Et une de mes dernières visions, de très grande taille et aux couleurs éclatantes, kitchissime au possible puisque signée Pierre et Gilles, intitulée L'Ange blessé a sonné ma sortie du musée
Mais je ne découragerai en aucun cas ceux que l'envie taraude, ils auront déjà un panier d'informations sur ce site
L'après-midi avait bien commencé, j'avais assisté pour la première
fois au départ de la transat Jacques-Vabre.
Le Havre était une vraie fourmilière, beaucoup de liesse sur le bord de mer tant et si bien qu'il a fallu monter jusqu'au cap de la Hève pour jouir du spectacle, et quel spectacle !
Par-dessus un grillage rouillé dont l'affaissement fut fortement accentué ce jour-là, une vue unique et plongeante révélait les concurrents à droite, je veux dire au nord, dans une attente immobile,
alors que sur la gauche, je veux dire plutôt à l'ouest, les spectateurs sur l'eau - séparés des bateaux de course par un large no man's land- avaient manifestement cherché tous les moyens pour être de la fête : à part de nombreux jet skis qui trompaient leur impatience en slalomant entre des vedettes bondées, certains n'avaient pas hésité à venir à la rame !
Ce coup de transat, ce fut la surprise : le plaisir n'est pas forcément là où on l'attend. Il n'empêche que je suis curieuse de connaître le thème de la prochaine exposition dans ce musée !
1 commentaire:
Stéphanie d'une bibliothèque de Bretagne a vos liens
je vous contacte donc car j'ai sur over blog une communauté Albert Camus et sur mon blog bonheurdelire.over-blog.com
j'ai prévu un article pour le 4 janvier 2010 jour anniversaire des 50 ans de la mort de Camus
(je connais bien Lisieux pour être normand)
et si cela vous dit, pourquoi ne pas faire aussi un petit texte sur Camus ce jour-là et je recenserai tous ceux qui auront contribué
A bientôt peut-être
Amicalement,
Denis L.
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