mardi 16 septembre 2008
Film d'Art & Essai - ça, c'est du festival !
Pont-l'Evêque - 2e festival du film Art & Essai du 17 au 30 septembre 2008
Il se déroule dans un charmant et ancien théâtre de la petite ville pont-épiscopienne et ceux qui vont le découvrir n'oublieront pas de sitôt l'événement, grâce à une sélection bluffante, mais aussi par l'atmosphère prégnante du lieu.
Ah ! L'odeur de la salle du ciné de Pont-l'Evêque !
Elle est si particulière et tenace que même si vous êtes frappé d'amnésie une nuit, vous saurez que vous avez traîné vos guêtres dans ce lieu ; ça vaut puce de traçabilité !
Mais, de bonne source, je sais que cela va bientôt changer... Les fauteuils "d'époque" en velours rouge seront-ils offerts, comme cela s'est vu, aux spectateurs de la dernière séance, avant rénovation ?
Sérieusement, les films sélectionnés (cuvée 2008) sont tous tentants, avec une valse des horaires de programmation qui nous permet de tout voir. Jusqu'à ce jour, ils étaient disponibles uniquement sur place, sinon essayer le lien
http://www.pontleveque.org/cinema_programme.htm
Entrée gratuite. Films étrangers en v.o., bien entendu.
Cherry Blossoms ( Doris Dörrie, comédie dramatique allemande).
C'est l'ultime voyage d'un homme atteint d'un mal incurable à destination initiale Berlin, se poursuivant en réalité sur la mer Baltique et terminant sa course au Japon, pays des cerisiers en fleurs. Prix de la Jeunesse au festival de Cabourg.
La nouvelle vie de Monsieur Horten (Bent Hamer, comédie dramatique norvégienne).
Elle va casser la routine d'un cheminot solitaire dont la toute proche retraite va être bouleversée par des rencontres insolites et des aventures hors du commun.
Gomorra (Matteo Garrone, drame italien).
Ou l'anatomie de la mafia napolitaine actuelle rapportée à travers la vie sidérante de 6 personnages englués dans leur ville.
Grand prix Cannes 2008.
Valse avec Bachir (Ari Folman, 2008, israélien).
La mémoire d'Israël, lors de la première guerre au Liban au début des années 80, en film d'animation. Sélectionné pour le festival de Cannes.
Le silence de Lorna (Jean-Pierre et Luc Dardenne, drame français et belge). Sombre, sombre.
Entre faux mariage et vrai meurtre, Lorna pourra-t-elle garder le silence ?En Belgique, une jeune Albanaise qui veut exploiter un snack avec son ami, est victime d'un type du milieu qui lui monte un mariage bidon et une autre cérémonie avec un Russe mafieux. Prix du Scénario.
Be happy (Mike Leigh, comédie britannique). De la joie, gaudeamus.
Amusante et non conformiste, une jeune institutrice rencontre un garçon avec qui elle se sent immédiatement en phase.
Eldorado (Bouli Lanners, comédie dramatique belge et française). Déjanté.
Un amateur de voitures de collection se prend d'amitié envers un jeune cambrioleur, et le reconduit chez ses parents lors d'un périple au fil de superbes paysages...
Les murs porteurs (Cyril Gelblat, comédie dramatique française).
Ils nous dévoilent un traitement magnifiquement inattendu de la maladie d’Alzheimer autour d’une famille juive parisienne.
A nos agendas !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire