Même si le printemps se fait précoce, peut-être aurez-vous envie d’un bol d’oxygène, d’une petite part d’ailleurs, d’un pied dans le rêve, loin des agitations politiques. Nous avons tous notre échappatoire, moi c’est avec Robert Wyatt.
Robert Wyatt a une tête de farfadet, mais ce n’est pas uniquement pour ça que j’aime sa musique.
A 15 ans, nous écoutions le batteur de Soft Machine, c’était Robert Wyatt.
Nous aimions Maching Mole et leurs taupes révolutionnaires des pochettes de disque.
Comme dans les contes de fées, un jour Robert a essayé de voler, il s’est retrouvé en chaise roulante.
Une bonne fée a veillé sur lui, sa femme Alfie. En 1974, il a composé pour elle un superbe album : Rock bottom.
A la Médiathèque, nous avons les albums Rock Bottom - Shleep - Cuckooland et le dernier arrivé Comicopera.
"l’ambition d’un opéra, "d’un travail immense" et le dérisoire de la chose, car le musicien est comique par essence" comme l'écrivait Philippe Azouri dans son article paru dans Libération
Et si vous êtes curieux, écoutez les amis de Robert :
Kevin Ayers 'Joy of a toy', Brian Eno ou David Sinclair de Caravan 'All over you'
1 commentaire:
Je ne connais pas toute la discographie de Robert Wyatt, mais Rock bottom a fait longtemps partie de mes disques de chevet. Soft Machine appartient à l'école dite de Canterbury, avec d'autres groupes très inspirés (entre rock-prog et jazz et c'est pas du jazz-rock) comme Caravan et mes préférés : Hatfield and the North. Merci pour la suggestion : on va passer commande de Comicopera ! NB
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