Nous avons commencé par un texte à continuer... Voici les trois phrases proposées :
Il/Elle avait prévu de se prélasser ce dimanche matin-là,
mais c’était sans compter sur la bonne humeur de son chat mais aussi sur sa
vivacité...
La bonne amie de son enfance venait de lui écrire une
lettre, c’est à ce moment-là qu’elle décida…
Leur rendez-vous était fixé à 20h sur la plage. La soirée
était douce et le soleil commençait à se coucher sur la mer…
Leur rendez-vous était fixé à 20h sur la plage. La soirée
était douce et le soleil commençait à se coucher sur la mer…
...Elle est là, et ça va.
La boule rouge, posée à l'horizon,
entre le bleu nuit de l'eau
et le bleu tendre du ciel.
Trois cormorans passent, vite,
dans cette lenteur de carte postale
qu'elle pose sur la toile de son chevalet
avec délicatesse
laissant le soleil
s'enfoncer imperceptiblement.
Quelques promeneurs du soir
passent au loin au bord des vagues.
Elle, est seule mais si habitée
toute ouverte à accueillir
la fin de cette journée de printemps
si vivante.
Le disque rouge a disparu
laissant un doux halo au bord de l'eau.
C’eût pu être une photo
mais ce fut un tableau
qu'elle tentera de vendre au marché.
Le gris, petit à petit, estompe les couleurs,
puis le noir.
C'est la victoire de ce rendez-vous
avant d'aller se coucher,
une fois ses effets rassemblés
Et ses pensées apaisées.
La bonne amie de son enfance venait de lui écrire une
lettre, c’est à ce moment-là qu’elle décida…
D’organiser une petite soirée. Une soirée pyjama, comme au
bon vieux temps. Elle avait toujours rêvé de ce « rdv dans 10 ans ».
Elle se voyait encore, toute petite, imitant Bruel à tue-tête dans le salon de
ses parents, presque pressée d’être adulte pour avoir eu le temps de perdre de
vue ses copines, et pour les retrouver dans une effervescence de joie et de
rires. Là ce n’était plus 10 ans mais presque 25. Qu’importe. La lettre lui
avait fait comme un électrochoc. Pourquoi attendre encore ? Sabine,
Aurélie, Nathalie, Christelle… ce serait facile de les retrouver, elles ne
devaient pas être si loin…
Quelques mois plus tard, les copines se réunissaient. Certaines
avaient vaguement gardé contact, d’autres se revoyaient pour la première fois
depuis leur adolescence. Toutes étaient maintenant mamans, au moins d’un chat.
Toutes avaient fait leurs vies, à droite à gauche, restées dans le coin,
parties à l’autre bout de la France. Elles étaient factrice, dentiste,
carreleuse, éditrice. Elles étaient mariées, séparées, divorcées, en couple.
Toutes très différentes, et pourtant elles avaient tant à se dire. Toutes
avaient plaisir à se retrouver, à partager ce moment ensemble. Comme au bon
vieux temps.
La chaleur est étouffante, l'ombre des sapins ne suffit pas
à rafraîchir l'atmosphère.
Chacun dans son effort et sa solitude intérieure, chemine à
son rythme et transpire à grosses gouttes.
Jo, regardant la carte envoyée par son grand-père cet hiver
: « Maintenant, à gauche ou à droite ? J'ai l'impression de m'être
trompé de chemin. Si quelqu'un pouvait me guider, ce serait magique. »
Sonia : « Aïe aïe aïe, dans quoi je me suis
embarquée ? Il fait si chaud et je suis déjà épuisée. Allez, une petite
pause sur ce gros rocher qui s'offre à moi. »
Marie-Claude : « Ouah, le rythme cardiaque est bon, les
mollets bien échauffés, le bob bien ajusté, mais mais mais... les nuages
là-bas, pas si loin, me font craindre le pire. »
Jo : « Oh mince, il commence à pleuvoir. Vite, un
abri ! »
Marie-Claude : « Eh oui j'entends que ça gronde. Où me
mettre à couvert ? »
Sonia : « Eh merde, je viens de m'asseoir et je sens
des gouttes, faut déjà repartir... Tiens, ça s'agite dans les sapins... Ah du
rose.... Je suis rassurée ! »
Marie-Claude : « Venez, venez vous mettre à l’abri dans
la cabane, par-là. »
Jo : « Ah, ça y est, les tuiles orange du chalet de
pépé. Vite vite, l'orage gronde, ça craque. »
Sonia : « Bonjour, vous me sauvez, j'ai bien cru finir
trempée. »
Marie-Claude : « Ouf salut. Qu'est-ce que vous faites
là vous ? T’es jeune toi ! Comment tu t'appelles ? »
Jo : « Euh ben moi c’est Jo. Vous connaissez mon
grand-père ? Si vous voulez j'ai la clé. Mettons-nous à l'abri. Oh super,
y a même du bois sec près du poêle. »
Sonia : « Je veux bien m'occuper du feu. S'il y a bien
une chose positive que mon ex-mari m'a apprise, c'est d'improviser un
feu. »
Marie-Claude : « Attendez, j'ai un stock de barres déshydratées,
vous en voulez ? »
Jo : « Merci. Et merci d'être là, moi qui me croyais
perdu. J'ai enfin retrouvé le chemin dont mon grand-père me parlait si souvent,
avec le chalet de son enfance. »
Sonia : « Merci pour la barre. Vous voyez, je suis
partie dans cette aventure pour être un peu seule et finalement je suis bien contente
de croiser votre route. Au fait, moi c'est Sonia. »
Marie-Claude : « Moi, c'est Marie-Claude, enchantée. Bon, mais là je me pose. Vous me donnez l'occasion de sortir de mon mental de compet… Et si on se faisait... une soirée pyjama, avant de repartir demain matin, chacun sur son chemin... Ou ensemble, peut-être, tous les trois... »
Pour finir, un petit mot de notre chère Laure, qui part vers de nouvelles aventures :
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