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Ecrire, pour moi, c’est…
Pour moi, écrire, c’est :
rêver, m’évader, me souvenir, partager, découvrir, transmettre. - Léonie
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Pour moi, c’est une bonne
surprise, une joie ! Retrouver l’atelier, les personnes connues ou
nouvelles, se remettre en route pour une année de partage, d’écoute, de
rencontres. Merci. Cela valait la peine d’attendre.
Michèle
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Ecrire, pour moi, c’est
l’évasion, s’échapper du monde réel, laisser divaguer son esprit, broder un
autre monde autour d’un mot, d’une phrase…
Marie-Laurence
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Ecrire, pour moi, c’est
Pouvoir dire ce que je n’ose pas
Prendre le temps de réfléchir,
Poser les mots,
Les retourner, et découvrir un
autre sens.
C’est m’amuser avec les mots
Pour leur donner du tempo
Chercher une rime
Faire travailler mon cerveau
Pour trouver le mot qu’il faut.
Aller à l’atelier d’écriture
Et rire à l’écoute des créations
des copines
C’est sans jugement mais il y a
certains textes qu’on attend impatiemment.
Déborah
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Ecrire, pour moi, c'est.... poser
des mots sur la neige et la regarder fondre. Ecouter ce qui germait dessous,
comme ces bulbes qu'on enfouit à l'automne. Se laisser doucement renaître dans
la contemplation des fleurs, toujours nouvelles, toujours uniques en leur façon
d'être au monde. Ecrire, c'est aller à la rencontre du vivant qui sommeille.
Pascale B.
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Ecrire pour moi c’est prendre un
temps de poser des idées, de laisser gambader mon imaginaire. Un temps pour
s’arrêter de courir. Un temps de partage aussi lorsque l’écriture se fait en
groupe.
Avant tout, c’est un mode
d’expression. Parfois indispensable quand la prise de parole s’avère difficile,
ou entravée.
C’est enfin, une telle richesse
d’entrer dans des univers parfois inconnus. Une façon de découvrir de nouvelles
facettes de soi, des autres.
Mais c’est aussi des moments de
blocage quand rien ne vient, ou bien que les mots, les phrases sont fades, sans
profondeur. Ah, attention. Bérénice a bien dit : pas de jugement de son
écriture. Mais oh combien c’est difficile. C’est difficile de contrecarrer le
petit vélo dans la tête.
Ecrire c’est tout ça, et bien
d’autres choses que j’ai à découvrir, ressentir, expérimenter. Car tout compte
fait, tout moment d’écriture reste unique et éphémère car c’est une façon de
vivre l’instant présent.
Nathalie
Raconter
son premier souvenir d’écriture
Ma première écriture ? Mais
quelle première écriture ? Celle du CP ? Avec mon père nous étions
allés chez le papetier acheter une plume Sergent-Major. Hé oui ! Nous
avions encore les bureaux avec encriers. Le jour J est arrivé. Je place mon
porte-plume dans la rainure prévue à cet effet et j’écoute avec attention les
instructions de la maitresse. Au moment de passer à la pratique, plus de
porte-plume dans la rainure !!... Un camarade malveillant l’avait
subtilisé. Ce fut le drame.
Celle du collège ? Chez les
sœurs ? Cette première dictée de 6°. Résultat – 13. Oui ! Oui !
MOINS 13. Les braves sœurs comptaient toutes les fautes selon un barème très
précis. La honte. Ce fut le drame.
Celle de cette première dictée
« pour le fun » dans une salle remplie de volontaires masos ?
J’ai fait 8 fautes. Je suis déçue. Je trouve ça nul. J’ai gagné. Oui, j’ai
gagné le 1° prix de cette dictée. Ce fut la consolation.
Celle de ce premier atelier
d’écriture à la médiathèque ? Quelle découverte. Je me souviens très
précisément de ce que nous y avons fait. Et je me ressers de l’exercice auprès
de mes étudiants … C’est un souvenir doux et lumineux. C’est le début d’une
aventure qui dure encore. C’est l’apaisement.
Léonie
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Ma sœur, enfin celle que j'ai
longtemps appelée comme ça, a fait une
action qui me déplait. L'action, l'environnement, la société, tout me déplait.
"Ce n'est pas juste, ce
n'est pas juste!" hurle une voix dans ma tête.
Une tristesse et une colère
montent en moi comme une bête qui m'envahit, comme un monstre qui s'empare de
moi.
Alors, des mots viennent dans ma
tête, ils tournent, tournent en boucle. Ils tournent, courent, se mêlent et
s'agencent pour former des phrases qui tournent, tournent dans ma tête. Il faut
que j'écrive tous ces mots, toutes ces phrases. Une force, une vague venue du
plus profond de moi me pousse à écrire.
Mais comment faire? Je n'ai pas
de chambre, je suis rarement seule dans cet appartement. Les mots, les phrases
sont dans ma tête, je ne veux pas les oublier. Mais, en même temps, je dois
trouver une solution pour physiquement, m'isoler des regards et que tout reste
hermétiquement secret. Enfin, je peux m'éclipsais furtivement vers la salle de
bain, en cachant un petit crayon et un bout de papier bien plié dans ma poche.
Et là, toutes les phrases qui tournent
dans ma tête se posent fébrilement sur le papier.
Quelques années plus tard, ma
stupéfaction fut totale, quand j'entendis, par hasard, une chanson "les
temps changent"(reprise en français de Bob Dylan), de retrouver les mêmes
phrases, les mêmes mots. Un cocktail d'émotions m'envahissait : surprise
extrême, joie intense, émotions du passé liées à ce jour et fierté aussi, mêlée
d'incompréhension.
Evelyne
Venir à la médiathèque, écrire
pour la première fois… Aïe ! Aïe ! Aïe ! Avec mon amie nous
étions bien décidées, mais… comment cela allait-il se passer ?
L’une disait : « je n’y
arriverai jamais… je ne suis pas capable. »
L’autre essayait de
l’encourager : « mais si, tu verras, ce sera bien. », tout en
n’étant pas rassurée pour autant.
Toujours le même refrain ancré au
fond de nous-mêmes : « je ne sais pas faire, je ne suis pas bonne à
cela. » Et puis, première fois.
Nous voilà à pied d’œuvre. Œuvre,
c’est beaucoup dire. Nous avons écrit ! Quel thème ? Je n’en sais
plus rien. Quel texte ? Il doit être dans la pochette avec tous ceux qui
ont suivi. Ecrire… Sortir de soi des idées, les mettre sur papier, écrire,
effacer, rectifier, peu à peu ça prend forme et même si on n’est jamais tout à
fait satisfait, peu à peu on progresse. On n’écrira jamais un roman, mais cela
aide à se connaître mieux, à prendre confiance en soi, à exprimer ce qu’on ne
dirait pas autrement. C’est un peu une libération, la reconnaissance de ce que
l’on peut faire, l’accueil de soi et des autres. Alors, pourquoi ne pas continuer ?
Michèle
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Coucher sur le cahier la
solitude et la tristesse pour tenter d’apaiser le chagrin.
Y écrire aussi les mots
de haine, qui ne pouvaient pas être prononcés sans créer d’inguérissables
blessures.
Soulager ce poids des
non-dits qui écrasait ma vie.
Cette bile alimentait et
alimente encore mon stylo aussi bien qu’un encrier.
Poser les mots sur le
papier les empêche de pourrir dans la tête et d’aggraver le mal.
Marie-Laurence
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Alors c’est bien une
question à laquelle je ne saurais répondre, j’étais bien trop petite.
Par contre, je me
souviens de mes fautes, entourées d’un crayon rouge sur mes cahiers. Encore
aujourd’hui cela me hante. Je voudrais écrire à l’oral pour ne pas leur laisser
la possibilité d’exister.
Quant à mes premiers
textes, ils m’ont surpris. Je n’aurais jamais pensé un jour que j’allais lire
en public. Et parfois, parler de moi sans trouver cela impudique.
En fait, c’était pas
vraiment un atelier d’écriture mais un atelier Slam, pas de quoi se laisser
intimider. Alors j’ai osé, merci Yohan Leforestier. Je me suis lancée et les
mots ont déboulé plus vite que je ne l’aurais jamais imaginé.
Yo, oublier qu’on écrit
et raconter une histoire de tempo.
Ghislaine, toujours
présente et non moins amusante. Gigi, une petite souris qui a dans ses textes
de la magie, un combat à défendre, une idée à faire passer et amener l’aitre à
réfléchir.
Je ne sais pas quels
étaient ces premiers mots ou raconter ce qu’ils invoquent, tout comme je ne
saurais parler des derniers ou imaginer une épitaphe qui pourrait me
représenter.
Déborah
Le Vieux Pont et La Vitesse
La Terre est parsemée de
secrets,
De parfums, de chaleurs
inattendues,
Que nul ne peut apprécier
parfaitement,
Tout est si complexe, si
diffus parfois,
Chaque rive du fleuve
Se garde bien de
décalquer les luminescences,
Les chatoiements de ses
images reflets
Sur les bords de l’autre
rive,
L’autre versant
Celles-ci mêlant éclats
aux couleurs
Multiformes
Sillonnant une voie d’eau
fébrile,
Aux teintes
chaumière-rafiot-lavoir
Qui impriment leurs
propres nuances
Dans l’eau ocre salie,
Vieillie par les
dégueuloirs funèbres
Des grandes cités, et
verdie
Par ces mousses, ces
lichens
Accrochés aux remparts
célestes,
Pétrifiés par le gel d’un
matin opaque,
Coincés entre trois mâts
et badauds,
Sous un amas de givre,
Mordant, craquelant
chaque pierre,
Léchant pavés accolés aux
arches
D’un pont éternel
Aujourd’hui, ivres de
vitesse,
Les hommes ne puisent
plus,
Dans leurs yeux,
Les reflets de ces
arcades,
Majestueusement ciselées,
Finement dentelées et
sculptées
Des mains d’orfèvres
d’antan.
Nos yeux ne s’usent plus
A admirer les feux
follets de lumière,
Puis, d’ombre, de
couleurs, de nuances
Livrés au spectacle de Monde
fluide
Où, dans ces iles
flottantes,
S’affairent nos
grands-mères à polir
Leurs mains, dans l’eau
savonneuse,
Parfois fumante.
Nos silhouettes
n’admirent plus
Ces bâtiments
impressionnants
Pénétrant les voûtes
célestes
De briques rouillées
Par le temps dévoilant
l’écume
Des eaux millénaires,
franchissant
Ce gué esquissé par les
hommes,
D’un bruit grave,
majestueux et pesant.
Ces ilots mobiles,
fatigués par les marées,
Qui les ont éreintées de
leurs vaguelettes
Les débauchent vers ces
ports
Où leurs compagnes les
espèrent
Dans un geste furtif du
mouchoir
Flottant au vent qui les
ramène au Pays
Il ne faut pas que ces
bateaux
Meurent au Port
d’attache,
Ils ressusciteront un
jour en pleine mer
Mer avec ses flux et
reflux,
C’est alors que, les
étoiles
De Mer pourront se mirer
près de leurs coques
Imitant leurs ainées
Qui, du ciel éclairent
leur nuit étoilées,
Par un fourmillement
Luminescent de beauté.
Michel
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Un souffle léger comme
l'air, intérieur
Semblable au vent des
dunes de sable
Des herbes hautes
oscillantes
Le regard lointain, un
sentiment l'accable
La mer est loin
Autour les floraisons
foisonnent
Couchée dans les champs
comme
L'on couche les mots sur
le papier
Un air simple et entraînant
Quelque part quelqu'un
l'attend
Sylvie
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Taches. Ne pas faire de
taches.
L'outil est un animal
rétif, l'encrier un puits sombre.
La feuille tend ses
cordes de funambule sur lesquelles doivent se poser les lettres.
La main tremble,
transpire un peu sous le regard adulte.
Le buvard, rose et doux,
rassure.
Il est prêt à prendre en
charge le trop plein.
La main s'y repose et
s'apaise.
Je trempe la plume, pas
trop, un peu comme un pinceau.
J'égoutte sur le bord de porcelaine.
Il va falloir franchir
sans heurt l'espace du pupitre qui sépare du cahier,
poser l'acier à l'endroit
juste, puis descendre bien droit et sans éclaboussure.
Ma respiration s'arrête
un instant puis reprend son souffle.
Le premier bâton est tracé.
Retourner au puits
inlassablement, avec toujours cette boule au ventre,
cette peur logée comme un
loir au creux de soi : celle de la rature.
Le second bâton a manqué
d'encre, le troisième est un peu court.
Je voudrais les aligner,
semblables, mais ma main d'enfant se fatigue
et me retient dans une
posture jusqu'alors inconnue.
Le banc est dur, les
jambes prisonnières.
Je lève les yeux et ne
vois tout autour qu'une forêt de têtes courbées.
Je regrette celle des
arbres.
Il me faudra longtemps
d'efforts et de dressage pour apprécier le geste d'écriture.
La liberté n'est encore
qu'un point minuscule au bout d'un long tunnel.
Plus tard, le corps
retrouvera cette contrainte dans la danse promise mais assujettie
aux longs exercices de
barre. La peur sera moins forte, mais sera.
Celle de l'erreur, celle
du jugement, celle de faillir et décevoir.
L'écriture m'aura
pourtant appris ce qui donne son prix à chaque mot, à chaque geste,
à chaque parole : la
prise de risque.
Pascale B.
Colette, un nom
prédestiné pour être prof de français. Le lundi, il arrivait enthousiaste, il
nous racontait la couleur du ciel depuis le cockpit de son petit avion. Il
avait une 203, véhicule de collection aujourd’hui. A l’époque, les 203 se
faisaient rares, mais elles étaient encore présentes sur les routes avec les
Simca 1000, les 204, les 2CV. Un jour, il est arrivé très en retard, il avait
eu un accident, sa voiture avait glissé sur la neige, s’était retournée. Il
nous l’a dit, a débuté son cours puis ses mains se sont mises à trembler,
trembler, trembler. Colette, profondément humain. Ils nous ouvraient des
portes, nous étions des ados, pas forcément bercés dans la littérature, mais
Lamartine, Verlaine, Rimbaud, Baudelaire résonnaient à nos oreilles, nous
touchaient au cœur. Je me souviens des noms de tous ces profs passionnés,
passionnants qui nous ont accompagnés à lire, à écrire, à écouter, je leur dis
« Merci ».
Ghislaine
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La première fois que j'ai
écrit j'avais 8 ans, c'était un poème pour Maman pour sa fête à l'école
primaire. C'était très agréable et je
pense très beau ! D’ailleurs le maître l'a lu à haute voix devant toute la
classe.
Plus tard, à chaque fois
que l'on faisait des rédactions, jusqu'au collège, les miennes étaient lues à
haute voix et j'avais toujours la meilleure note !
Mon imagination était
fertile, j'inventais des histoires et mes professeurs étaient très dubitatifs
et ne savaient pas si j'inventais ou si c'était réellement ma vie !
En fait je lisais
beaucoup et je m'identifiais aux héroïnes de mes lectures : j'aurais voulu être
écrivain, hélas la vie ne l'a pas permis et cela reste pour moi une énorme
frustration.
Mais qui sait, il n'est
peut-être pas trop tard ?
En ce temps là
(j'avais vingt ans...) "clin d'œil au grand Charles qui vient de
nous quitter" : il n'y avait pas de télé chez moi et la lecture était ma
principale distraction !
J'aime écrire mais quand
je m'y attelle ma vie passée me rattrape, me saute au visage et certaines choses
que je croyais oubliées resurgissent et m'angoisse. Car lorsqu'on se retourne
sur le passé on s'aperçoit que la vie ne nous a pas fait de cadeaux !
Pour écrire sereinement,
à mon sens il faut avoir gardé une âme d'enfant ou de poète, et à mon âge (77)
c'est un peu tard je crois ! Et cela me rend triste et je suis incapable
d'aligner une phrase...
C'est pourquoi j'espère
que cet atelier d'écriture va m'aider à me réconcilier avec les mots et aussi
avec moi-même !
Christiane
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Dix ans déjà, peut-être
même plus. Je ne compte plus déjà depuis longtemps. Ca me paraît tellement
lointain et si proche. La discussion en amont avec celle qui m’a aidée à oser
franchir le premier pas.
Aller écrire dans un
atelier d’écriture avec d’autres personnes. Quel défi ! Ca faisait un
petit moment déjà que ça trottait dans la tête. Et puis voilà, je rencontre
cette femme, une collègue de travail qui anime des ateliers d’écriture. Sa
description de l’atelier m’a donné envie. M’a donné ce petit coup de pouce qui
me manquait pour OSER.
Ce fut bien laborieux,
les premières fois. Car oui c’était une éternelle première fois. Pauvreté du
vocabulaire. Pauvreté de l’imaginaire.
Et découverte des mondes,
d’univers d’écriture tellement divers.
Je ne savais pas à
l’époque que j’attraperais le virus. Que cette activité prendrait autant de
place, autant d’importance. Sous diverses formes, divers contextes.
Infinitude.
Certains en font même
leur métier.
Les mots sont devenus mes
amis. Mais souvent ils me manquent. Vous savez ce mot que l’on cherche pour
dire, exprimer au plus juste son idée, son sentiment. Alors c’est une éternelle
quête. Trouver la phrases, l’ordre des mots qui vont refléter, mettre à nu ce
qui se cache encore sous le crayon.
Timidité. Incertitude.
Conflit.
Tout se mélange sous la
plume et les directions sont multiples.
Oui, dix ans déjà et sans
doute plus, et ce sentiment de la première fois persiste.
Infinitude de la
recherche.
Nathalie
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