samedi 1 octobre 2011

telier d'écriture du 1 octobre 2011


Le chocolat et la menthe, associer des sensations que nous avons eu. Jeu à partir des mots, sonorités, sonorité menthe chocolat, sensation, l’accord des deux.
Poème
Amarante et Colas
Préfères-tu que je te mente
Ou que je te choque (hola) ?
Voilà un choix qui me hante
Mais dont tu te moques, là
Ainsi parlait Amarante
A son ami Chaud,Colas,
Afin que l’amour cimente
Le cœur d’artichaut d’Colas
Amarante se lamente
Et Colas est chocolat
D

MENTHE OU CHOCOLAT ?
Menthe fraîche ou chocolat à croquer ? Un petit carré de chocolat, c’est bien tentant. Chocolat au lait ou chocolat noir ? Petit carré marron clair et mat, carré brun et brillant, chocolat au lait fondra plus vite dans la bouche, laissant le palais et la langue un peu pâteux, chocolat noir demande plus d’effort de dégustation, de déglutition, mais finalement l’un ou l’autre appelle un autre carré. Un petit effort pour le déguster cette fois-ci, recherche des sensations dans la bouche : sur le palais, sur la langue, salivation occasionnée par ce petit bout de chocolat, déglutition, plaisir ressenti par cette dégustation. Allez, encore un petit carré, et pourquoi non ? Une barre, et même la tablette ? Lourdeur d’estomac, embarras gastrique, bouche pâteuse, la crise de foie s’annonce.
E
Ces menthes ont des senteurs démentes
Leurs folioles parfument de leurs fortes senteurs
L’univers médiathesque
Où le vert se fond avec le chocolat
Sucré le chocolat, âpre la menthe
L’union des deux me met dans la tourmente
Mais je sais que parfois elle est éminente
Quand je les croise dans les couloirs
D’un hypermarché sous forme de tablettes
Qui m’attirent et m’aimantent à leur toucher
Touche-la ! Tu verras tu l’emporteras quand naissent les envies de les croquer à pleine dent. C’est moi qui le dit à propos du chocolat Poulain, poulain que je vois gambader dans un champ de menthe où chaque feuille de menthe se transforme en boule verte, boule d’espoir d’être mâchée avec un carré de chocolat.
Le choc des saveurs est là. Ah moins que moi aussi je fais preuve de gourmandise je mente. Que celui qui n’a jamais mangé plusieurs coins de chocolat à la suite me jette la première TABLETTE
M
Parfum d’ailleurs.
MARRAKECH, au levée du soleil, brume de chaleur, douceur de l’air, enveloppent mon corps et mon esprit encore somnolents
C’est le printemps, orangers et citronniers en fleur, dégagent un parfum délicieux qui chatouille délicatement mes narines
Je me surprends, le nez en l’air, les sens en éveil, l’esprit vagabond afin de profiter des parfums envoutants de cette ville
La première odeur qui me vient est la menthe, celle qui baigne dans le thé, boisson astringente, apaisante à cause du miel qui l’accompagne, thé gourmandise.
Un moment de douceur pour soi ou à partager, thé de la rencontre et de la découverte
A PARIS, l’expresso s’accompagne d’un petit carré de chocolat noir souvent insipide, de mauvaise qualité.
J’aime les ganaches, particulièrement, de la Maison du Chocolat ; le mélange fondant du chocolat noir et de la menthe. Je les déguste le soir, parfois goulûment
Le parfum de la menthe me renvoie aux étales des marchants d’épices marocains où flottent les odeurs de cannelle, de coriandre et de clous de girofle.
Rêveuse, je me replonge dans ma boite de chocolat……ferme les yeux pour déguster à nouveau une ganache, sans l’avoir choisie, simplement pour savourer…
M
Le chocolat est fragile il est fait de cacao qui arrive des Antilles, en y ajoutant du lait, passer au mixeur, une petite quantité de sucre de canne sensible à toucher à allonger la pâte sur des plaques qui est coupée à la mesure du poids des plaques agréable à son odorat, embaument le temps de disposer le temps de refroidissement au frigidaire et reposer sur le plan de travail une fois refroidie pour placer chaque rectangle dans du papier double et pour les remettre à l’échelle des ventes dans le secteur alimentaire.
E
L’un est froid, l’autre chaud
L’un est envahissant, l’autre subtil
L’un est envahissant, l’autre doux
L’un est herbe, l’autre graine
Les deux ensembles ne font plus qu’un
Nouvelles sensations, intermittentes, attirantes, délicates qui me font voyager au dessus de la campagne anglaise qui mee font m’installer dans un salon avec une vieille dame anglaise à l’heure du thé, gâteaux, after Eight, qui me fait repartir vers les colonies anglaises, l’Inde, les champs de thé, et les esclaves qui y travaillaient, un boliwood superbe traverse mon esprit. Je ne me souviens plus du titre, passe maintenant les images du film « The party » avec je ne me souviens plus non plus de l’acteur génial et me voilà de nouveau centré sur cette absence de mémoire, non cette difficulté à retrouver dans ce flot de pensée, je prends mon envol au dessus pour ne plus rien ??? et retrouver les ailes, l’espace, la vastitude, le mélange des odeurs, des sensations, houah l’odeur de la sucrerie m’envahit hum vite les ??? piffare piffer, la montgolfière. Ah, un grand bol d’air, oh un grand trou A un temps d’inattention ??, I quelle surprise Ouh ça chatouille A e i o u do ré mi fa sol si do et la gamme indienne c’est comment ? L’image d’une chèvre apparaît dans tout ce galimatias dément, cette folie terrestre.
V
Il est gras Elle est légère
Il fond Elle seiche
Il colle Elle caresse
Il empâte Elle rafraîchit
Il casse Elle se froisse
Il vient de loin Elle est d’ici
Après huit heures on les aime unis l’un à l’autre sous la voute de notre palais
G
De la plante humide et fraîche que, sans la voir, je devinais dans ma main, c’est maintenant le doux contact de deux doigts sur les surfaces d’un petit rectangle de chocolat. L’odeur qu’il dégage m’est d’autant plus agréable que celle de la plante légère et humide qui, toujours sans la voir, me provoquait un sentiment de répulsion.
Là, pour le gout, je n’ai pas à me sacrifier, à faire un effort. Si je l’ai consenti avec un soupçon de feuille, c’était bien pour répondre au souhait d’Annie.
D’ailleurs, pour ne pas que ce chocolat fonde en raison de la chaleur de mes doigts, je suis obligé de le placer entièrement dans ma bouche.
C’est délicieux et j’en arrive même à oublier l’odeur de la menthe que je n’ai pas placée assez loin de moi…
Je l’éloigne pour ne garder que le gout du chocolat et qu’il ne soit pas perturbé par l’odeur envahissante d’un si petit brin de plante que, si j’avais su, j’aurais refusé… Peut-être aurais-je eu droit à deux morceaux de chocolat ?
D’aucunes… en ont trouvé le moyen !
Mais par pitié, pas de chocolat à la menthe…
M
CHOCOLAT OU MENTHE,
Il aurait fallu choisir la menthe. Cueillir une belle poignée de menthe fraîche, bien odorante et bien drue, la passer sous le robinet pour la débarrasser des traces d’insectes et d’araignées. La humer lentement, profondément, apprécier la délicatesse des feuilles faire entrer son parfum dans tout l’appareil respiratoire et à travers la salivation dans tout l’appareil digestif. Déjà le ventre est plus léger mais cela ne suffit pas encore. Condamner ce bouquet si frais, si tonique à l’ébullition et consommer le breuvage où baigne une plante molle et décolorée, tiédi légèrement sucré. Lentement, apaisement des gênes digestives.
MENTHE OU CHOCOLAT ? CHOCOLAT OU MENTHE ?
L’un et l’autre sacrifiés à mon bon plaisir.
E
Menthe chocolat
Petit regret, le chocolat n’était pas noir.
Snobisme d’adulte. A bien y réfléchir, l’enfant qui veille en moi préfère la douceur du chocolat au lait à l’amertume cacaotée du chocolat des puristes.
La menthe fraîche et capiteuse, tendre et âpre à la fois appelle la torpeur et le repos, le plaisir du thé chaud et fort, pris posément à l’ombre d’une pergola bruissante d’insectes excités par la chaleur.
Quelle magie permet de réconcilier ces deux univers éloignés l’un de l’autre autant que peuvent l’être l’agitation de l’enfance et la quiétude de la maturité.
De la nature à la déco d’intérieur, menthe et chocolat sont associés, sans doute pour répondre à ce besoin inconscient qu’ont les hommes de s’appuyer sur une enfance heureuse et douce. La menthe pimente le chemin, redonne à l’adulte la fraîcheur et l’agitation du temps passé, exacerbe ses sens qu’il oublie trop souvent d’utiliser.
C
A la manière de bout de ficelle selle de cheval
Familier liés ensemble semblier lierre de murs mures de jardin jardin privé VIP pipi de chien chien de chasse
Chewing-gum ruminant boule de gomme gomina natura 2000 milles pattes patata douce doucement menthe à l’eau
Astringente gente de pneu pneumatique tic nerveux œuf de poules poule au riz rituel elle m’énerve mot magique queue de cerise
La montagne gnegnegneu œsophage âge d’or éblouir hirondelle deltaplane planisphère faire omelette êtes-vous cuisinier
Acre crevette marée basse basse-cour œuf à la coque cocorico rico de costa-rica camembert bergamote étang tempête
Fraîcheur chez le froid roi des belges jeunesse neisy le monstre du lak la calomnie le manque de respect pectoraux sumo
Humide midinette networksouris ribambelle belle de nuit étoilée
Couloir loir qui dort doryphore fluo ohlàlà la rime la vie est belle sous le soleil
J’aime pas j’adore doryphore fort des halles albertine bertignac acteur teurgoule houle de mer.

Potirond rond de cuir cuirassé séminaire nerf de boeuf  boeuf de ferme ferme  meuglement mentalité alité sur litière hier thé au lait lait de vache chemine mine de rien dans son estomac
est ce que thomas mastique bien ce qu il a avalé finalement M.

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