Je ne comprends pas toujours tout à la poésie. Mais j'apprécie le jeu avec la langue, les images qu'elle procure.
Il y a ce texte qui me fait sourire :
Le saule pleureur. C’est parce que ses branches tombent au sol et semblent se lamenter qu’on l’a nommé ainsi. Si ses branches avaient poussé sur les côtés ou en hauteur, on ne l’aurait pas pour autant appelé “saule rieur”. Non. On lui aurait taillé sa joie.
Extrait de Ces gens qui sont des arbres de David DUMORTIER, Cheyne.
Il y a aussi ce texte qui prête à sourire autant qu'il donne à penser :
Tu regardes
les actualités du 13 heures,
à 13 heures 25 tu t’endors,
tu ronfles la tête penchée
sur l’épaule,
oui tu ronfles
sur le taux du dollar
et l’indice CAC 40.
Tu sais ce qui compte.
Extrait de Les quatre-chemins de Jean-Pascal DUBOST, Cheyne.
Et vous, ça vous fait quoi la poésie ?
Pour vous faire une idée, une suggestion : les très beaux livres de Cheyne éditeur, avec une préférence marquée pour la collection Poèmes à grandir.
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