Parce qu'il n'y a pas que la politique dans la vie !
Il y a aussi le cinéma...
et en Belgique, le cinéma est riche, varié, débordant d'énergie ; et puis ça tombe bien, du 26 au 30 décembre c'est la "Fête du Cinéma Belge". Alors, pour le fêter comme il se doit, une mise en lumière, et en images, des titres que vous pourrez trouver à la médiathèque et que nous vous recommandons chaudement !
Tout d'abord, (et sans doute parce qu'il s'agît de mon préféré dans la liste qui va suivre), La Raison du plus faible de Lucas Belvaux.
Un polar sur fond de misère sociale, dont le "personnage" principal est une mobylette : pour pouvoir en offrir une à la femme de leur copain, trois hommes vont prendre les armes et aller chercher l'argent là où il est. Ils tentent un braquage chez des ferrailleurs.
Un film qui célèbre l'amitié, la fraternité. Un film qui bascule du constat de société vers la comédie de genre, la préparation du braquage, pour s'achever dans la noirceur la plus complète.
Un film porté par des acteurs exceptionnels, et un sens des dialogues rare.
Ma liste compte aussi, évidemment, les films des frères Dardenne, que l'on ne présente plus. Rares réalisateurs à avoir reçu deux fois la Palme d'Or au Festival de Cannes, pour Rosetta en 1999 et pour L'Enfant en 2005. Jean-Pierre et Luc Dardenne représentent le cinéma engagé, militant et réaliste belge. Peintures sociales sans compromis, les deux films cités sont des électrochocs qui ne peuvent laisser indifférent.
Adoucissons le propos et penchons nous sur le cinéma d'animation belge.
Et s'il ne faut retenir qu'un titre ce sera L'Iceberg, de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy.
Un film burlesque, entre Tati et Keaton, indescriptible. Un film à voir absolument !
Et pour finir je me fais plaisir et je ressors un film "cultissime!!!", oui, rien de moins !
Vous avez deviné, je parle du film de Rémy Belvaux (inénarrable caméraman...) C'est arrivé près de chez vous.
Une comédie noire et grinçante qui met en scène une équipe de tournage en plein reportage sur "Ben", un homme qui tue pour gagner sa vie...
Parodie, parfois limite, du documentaire belge (plus précisement de Strip-tease), le film va suivre Ben dans son travail quotidien, du meurtre d'une vieille dame un peu sourde et malade du coeur, au massacre d'un couple devant leur enfant.
Ce film, qui fut franchement critiqué au moment de sa sortie en 1992, est avant tout un divertissement, une parodie qui dénonce la manipulation par l'image. Il convient tout de même d'éloigner les enfants quand vous déciderez de le regarder.
Tant pis pour eux, ils n'auront pas la chance d'entendre Benoît Poelvoorde déclamer un magnifique poème sur la Mer du Nord, que je vous offre ici.
et en Belgique, le cinéma est riche, varié, débordant d'énergie ; et puis ça tombe bien, du 26 au 30 décembre c'est la "Fête du Cinéma Belge". Alors, pour le fêter comme il se doit, une mise en lumière, et en images, des titres que vous pourrez trouver à la médiathèque et que nous vous recommandons chaudement !
Tout d'abord, (et sans doute parce qu'il s'agît de mon préféré dans la liste qui va suivre), La Raison du plus faible de Lucas Belvaux.
Un polar sur fond de misère sociale, dont le "personnage" principal est une mobylette : pour pouvoir en offrir une à la femme de leur copain, trois hommes vont prendre les armes et aller chercher l'argent là où il est. Ils tentent un braquage chez des ferrailleurs.
Un film qui célèbre l'amitié, la fraternité. Un film qui bascule du constat de société vers la comédie de genre, la préparation du braquage, pour s'achever dans la noirceur la plus complète.
Un film porté par des acteurs exceptionnels, et un sens des dialogues rare.
Ma liste compte aussi, évidemment, les films des frères Dardenne, que l'on ne présente plus. Rares réalisateurs à avoir reçu deux fois la Palme d'Or au Festival de Cannes, pour Rosetta en 1999 et pour L'Enfant en 2005. Jean-Pierre et Luc Dardenne représentent le cinéma engagé, militant et réaliste belge. Peintures sociales sans compromis, les deux films cités sont des électrochocs qui ne peuvent laisser indifférent.
Adoucissons le propos et penchons nous sur le cinéma d'animation belge.
Et s'il ne faut retenir qu'un titre ce sera L'Iceberg, de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy.
Un film burlesque, entre Tati et Keaton, indescriptible. Un film à voir absolument !
Et pour finir je me fais plaisir et je ressors un film "cultissime!!!", oui, rien de moins !
Vous avez deviné, je parle du film de Rémy Belvaux (inénarrable caméraman...) C'est arrivé près de chez vous.
Une comédie noire et grinçante qui met en scène une équipe de tournage en plein reportage sur "Ben", un homme qui tue pour gagner sa vie...
Parodie, parfois limite, du documentaire belge (plus précisement de Strip-tease), le film va suivre Ben dans son travail quotidien, du meurtre d'une vieille dame un peu sourde et malade du coeur, au massacre d'un couple devant leur enfant.
Ce film, qui fut franchement critiqué au moment de sa sortie en 1992, est avant tout un divertissement, une parodie qui dénonce la manipulation par l'image. Il convient tout de même d'éloigner les enfants quand vous déciderez de le regarder.
Tant pis pour eux, ils n'auront pas la chance d'entendre Benoît Poelvoorde déclamer un magnifique poème sur la Mer du Nord, que je vous offre ici.
- « Avec la mer du Nord
- Le long des golfes clairs
- Et des vagues dodues
- Pour arrêter les vagues
- Et des poissons volants, volant comme des goélands.
- Et du plancton, en veux-tu, en voilà
- Et des saumons rouges surgissant de l'au-delà !
- Et les méduses amères
- Et les algues pourpres
- Et les goëmons d'hiver
- Rien… non rien ne m'empêchera de citer ton nom
- Mer ! Mer ! cruelle marâtre amère et les eaux qui (…) »
- (après ça il vomit...)
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