vendredi 29 février 2008

Bib de rue !


La Médiathèque de Lisieux propose des Bibliothèques de rue, le mardi de 16h30 à 18h.
  • Le 1er et 3ème mardi du mois à Delaunay.
  • Le 2ème et 4ème mardi du mois à Creton.
Vous pouvez venir emprunter des livres pour petits et grands. Le prêt est gratuit. Vous pouvez garder les livres un mois. Une autorisation de prêt signée d’un parent sera demandée aux enfants. Les enfants restent sous la responsabilité de leurs parents.

Contacts :
  • Médiathèque Ghislaine Liabeuf, Animatrice Médiatrice du Livre 02.31.48.41.00 ou 06.62.90.62.49
  • Service Jeunesse Mehdi Abbas, Delphine Lefèvre 02.31.48.40.86 ou 06.62.90.65.67
  • L’association Mood Action Professeur Waré Diop 02.31.32.38.95

jeudi 28 février 2008

Conférence de la Société Historique de Lisieux

Aurélie Désannaux

Le 29 février a lieu à la médiathèque une conférence organisée par la Société Historique de Lisieux.

L'horlogerie mécanique à poids dans quelques villes de Normandie (XIVe-XVIe siècle)

Intervention d'Aurélie Désannaux

Dès la Préhistoire, le premier moyen utilisé par l’homme pour la mesure du temps a été l’observation de l’ombre d’un bâton sur le sol (gnomon). Durant l’Antiquité, les cadrans solaires se sont perfectionnés chez les Grecs d’abord, puis dans l’Empire romain. Égyptiens, Babyloniens, Chinois… utilisaient déjà cet instrument de mesure du temps. En parallèle, les clepsydres, ou horloges à eau, se sont développées. Ces divers instruments n’étaient pas très précis, d’où la recherche d’un instrument de mesure du temps plus fiable.

L'horlogerie mécanique apparaît à l'extrême fin du XIIIe siècle en Europe. Cette conférence propose de retracer l'apparition des premières horloges dans quelques villes de Normandie entre le XIVe et le XVIe siècle, après une brève présentation technique.

Les premières horloges sont des horloges publiques. La plus connue en Normandie est sans doute le Gros-Horloge de Rouen. Les horloges d'Évreux, de Pont-Audemer et de Lisieux, ainsi que leurs horlogers seront également présentés.

La médiathèque propose dans ses collections :

- La pendule française du Moyen Âge au XXe siècle de Pierre Kjellberg [681.11 KJE en consultation sur place].

- Le livre des fontaines de la ville de Rouen de Jacques Le Lieur [NORM GF 1].

- Les horloges de Basse-Normandie de Gérard Lerouxel [N681.11 LER].

- Les montres du XVIe siècle au début du XXe siècle de Fulgido Pomella [681.11 POM en consultation sur place].

- L'heure qu'il est. Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne de David S. Landes [529 LAN].

- L'horlogerie mécanique à poids dans quelques villes de Normandie (XIV-XVIe siècle) d'Aurélie Désannaux [NORM DES en consultation sur place].

- Musée des arts et métiers (CDR 780.4 MUS).

Cette intervention sera suivie de :

Les petits métiers de la forêt du Billot

Intervention de Jack Maneuvrier

Intervention sur les petits métiers de la forêt : briquetiers et tuilliers dans l'optique d'une exposition annuelle au Billot sur le thème de la forêt.

Quelques informations à cette adresse : http://pagesperso-orange.fr/le.billot/foyer.htm

Ces interventions auront lieu Vendredi 29 Février à partir de 20h30 dans l’auditorium de la Médiathèque (accès libre et gratuit).

mardi 26 février 2008

La part obscure de nous-même, Elisabeth Roudineso

Le dernier ouvrage d'Elisabeth ROUDINESCO s'intitule "La part obscure de nous-mêmes" avec pour sous-titre "une histoire des pervers".
A travers cette histoire illustrée du Moyen-Age à nos jours par un certain nombre de figures emblématiques, l'auteure montre que la notion même de perversion a évolué avec le temps, les changements de mentalités et une meilleure connaissance du fonctionnement de l'âme humaine.
Mais surtout elle analyse ce terme souvent galvaudé et montre que tout être humain possède sa part obscure qui peut être le fondement d'une oeuvre d'art lorsqu'elle est sublimée, ou conduire aux crimes les plus abjects lorsqu'elle devient la norme érigée en raison d'Etat.
Et Elisabeth ROUDINESCO consacre des pages particulièrement pertinentes et fortes au nazisme et à la solution finale, reprenant l'analyse d'Hannah ARENDT selon laquelle EICHMANN était "affreusement normal puisqu'il était l'agent d'une inversion de la Loi qui avait fait du crime la norme". La singularité du système nazi est qu'ici le crime n'est plus l'expression d'une transgression ou d'une pulsion non maîtrisée mais qu'il est commis au nom d'une norme rationalisée.

La dernière partie de l'essai,"La société perverse", concerne notre époque qui croit pouvoir éradiquer la perversion par la science comme s'il s'agissait d'une maladie.
Dans une analyse claire des mécanismes qui régissent notre société, l'auteure nous met en garde contre un certain nombre de dérives qui risquent tout simplement d'abolir la distinction entre le bien et le mal.
Lorsqu'Elisabeth ROUDINESCO parle d'Ethique, de Psychanalyse, de Philosophie ou de Loi c'est dans un langage simple et jamais en tant que concepts éloignés de la réalité. Ce qui rend son livre passionnant c'est qu'il nous concerne parce qu'il est toujours écrit au niveau de l'humain et que tous ses exemples sont pris dans notre H(h)istoire.
Elle nous amène, certes, à nous interroger sur la relativité de certaines notions face au temps, mais elle plaide surtout pour une connaissance sans hypocrisie et sans puritanisme de nous-mêmes et de notre part obscure.

On peut, bien sûr, trouver ce livre lumineux et beaucoup plus riche que cette simple présentation, à la Médiathèque !

Martine, envoyée spéciale en chef pour la médiathèque.

samedi 23 février 2008

« Une miniature »

"Battement d'ailes"


Soleil, amandiers, citronniers,

Mer bleue, silence, maquis, murs de pierre.

Un jardin d'Eden?

Un terrain qui n'est pas à vendre!

Une maison d'hôtes tenue par une maîtresse femme originale, à proximité de quelques voisins.

C'est la Vie qui se déroule ni plus ni moins

avec légèreté, humour et délicatesse.

Le bon sens cohabite avec les rites magiques.

Rilke, Walter Benjamin, Leibnitz et Hegel se conjuguent pour créer "le meilleur des mondes possibles".


L'auteur procède par petites touches, phrases limpides et lumineuses comme la Sardaigne.


Quelques liens :

l'auteur :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Milena_Agus


des critiques :

http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/02/07/milena-agus-j-ai-decouvert-que-l-ecriture-rachete-le-reel_1008422_3260.html?xtor=RSS-3260

http://telerama.fr/critiques/critique.php?id=25029

un extrait :

Dans une Sardaigne plombée de lumière et de secrets intimes vit une certaine Madame - un tourbillon de désirs et de frustrations. Elle excite les mâles, dérange le voisinage, nargue les promoteurs immobiliers qui lorgnent sa grande maison face à la mer, s'affuble de robes extravagantes, et se meurt d'attendre l'impossible amour. Cela sous les yeux d'une gamine de 14 ans, la narratrice du roman : « La grand-mère des voisins dit que Madame se donnait trop vite aux autres hommes, qu'elle ne les laissait pas languir, alors qu'il faut ça aux hommes et que pour se faire épouser, on doit résister jusqu'au dernier jour. » Cette voix de petite fille, ingénue et délurée, est bien sûr celle de Milena Agus, l'affranchie.
Martine Laval


Une émission radiophonique :

France Culture 17.00 Jeux d’épreuves

Avec Nathalie Crom , Nelly Kapriélian, Sabine Audrerie et Alexis Liebaert.

(A partir de la 44e minute)

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/jeux_epreuves/




vendredi 22 février 2008

B-17 G

De Pierre Bergounioux.

C’est un petit livre de 82 pages superbes et terrifiantes, difficiles à lire d’abord à cause d’une police de caractères étirée, très fine, évanescente ; ensuite par une pléthore de détails techniques impitoyables, désespérants, et de précisions historiques à donner le tournis. C’est une évidence que la lecture en sera ardue tant par la forme que par le contenu, et pour cause : on lit ce beau livre la peur au ventre, la mort est là, tout de suite là.
Ces 82 pages durent l'instant d'une photographie et vont engloutir plusieurs vies.

Le récit de la poursuite impitoyable d'un bombardier américain B-17 G - pourtant qualifié de "forteresse volante"- décollant d’Angleterre avec son équipage de teenagers tout frais formé, par un avion de chasse allemand Focke-Wulf qui filme le tir au but en même temps qu'il l'atteint et qui est piloté par un seul homme d'une quarantaine d'années, formidablement expérimenté.

Incipit :
L'image, médiocre, d'un gros avion à hélices est extraite d'un film de combat. Une caméra montée dans le nez d'un chasseur et couplée avec les armes de bord s'est mise à tourner lorsque le pilote a ouvert le feu. L'objet est en voie de désagrégation, par le fait même.

La chasse se terminera dans les yeux du jeune Smith - offrande de l'adolescence même de l'auteur ? - accaparé par le soudain crépuscule où il vient d'entrer et qui l'étonne infiniment.

Pour l'éblouissement jusqu'à l'aveuglement, à lire et à relire.

Sur l'auteur et son oeuvre :
http://www.editions-verdier.fr/v3/auteur-bergounioux.html

Pierre Bergounioux est présent dans nos collections de l'espace adultes :
B-17 G
l'Orphelin : roman
Carnet de notes : journal 1980-1990
(A compléter, assurément !).

jeudi 21 février 2008

L’Europe dans l’espace...

Lucie Ribourg




La navette spatiale américaine, Atlantis, a décollé le 7 février dernier à 20h45 (heure européenne continentale) du centre spatial Kennedy de Cap Canaveral en Floride (USA) en direction de l’ISS (Station Spatiale Internationale). Elle comptait à son bord 7 membres dont deux appartenant au Corps des astronautes européens, le Français Léopold Eyharts et l'Allemand Hans Schlegel. Cette mission spatiale avait pour objectif de livrer le module scientifique Européen Columbus à l'ISS.

Suite à son arrimage, Leopold Eyharts est en
charge de la mise en route des différentes parties du module et la vérification de leur bon fonctionnement.
L'assemblage de Columbus a été finalisé à Toulouse sous la responsabilité du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) pour le compte de l'ESA (Agence Spatiale Européenne).
Ce module correspondant à un "mini laboratoire scientifique" permettra de réaliser des expériences dans les domaines des Sciences de la vie (biologie, physiologie, écologie...) et de la Physique-Chimie (étude des métaux et des fluides) en apesanteur.

Près de 500 expériences devraient être réalisées chaque année au cours de la durée de vie de Columbus, estimée à dix ans.
Cette mission spatiale est une étape cruciale dans l'implication de l'Europe pour la conquête spatiale internationale. C'est en effet le premier module européen intégrant l'ISS qui n'était jusqu'à lors composée que de modules américains et russes. L'année 2008 marquera l'internationalisation de l'ISS par l'arrimage d'un nouveau module japonais (4ème force spatiale mondiale).

La navette américaine Atlantis est revenue sur terre sans encombre mercredi 20 février 2008 aux environs de 15h en Floride, bouclant ainsi, avec succès une mission d'un peu plus de 12 jours.
En revanche l'astronaute français va passer les 2-3 prochains mois à bord de l'ISS pour terminer l'activation complète du module Columbus.





En rapport avec ce sujet je vous conseille la lecture de la bande déssinée le Complexe du chimpanzé de Marazano. C'est une histoire qui cultive le mystère, au point de se donner des airs de thriller.
Nous sommes en 2035 et un porte-avion militaire américain repêche une capsule spatiale, avec à son bord deux hommes prétendant être Neil Armstrong et Buzz Aldrin...


http://http//www.cnes.fr/web/6438-columbus-lepm-fonctionne-a-merveille.php
http://http//www.esa.int/SPECIALS/Columbus_Blog_FR/



mercredi 20 février 2008

L'amicale des voyageurs


Parfois l'humeur fait la lecture, et parfois la lecture fait l'humeur...
Et pour moi, aujourd'hui, l'humeur est voyageuse !
Je termine tout juste le très beau livre de Nicolas Bouvier L'usage du monde, cadeau d'une voyageuse à une autre, et ne sors pas de ce livre ; de la tranquillité de ce livre.

"Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait."

Ou encore, un peu plus loin dans le périple de Nicolas Bouvier, en quittant le Serbie :

"La fin du jour est silencieuse. On a parlé son saoul en déjeunant. Porté par le chant du moteur et le défilement du paysage, le flux du voyage vous traverse, et vous éclaircit la tête. Des idées qu'on hébergeait sans raison vous quittent ; d'autres au contraire s'ajustent et se font à vous comme le lit d'un torrent. Aucun besoin d'intervenir ; la route travaille pour vous. On souhaiterait qu'elle s'étende ainsi, en dispensant ses bons offices, non seulement jusqu'à l'extrémité de l'Inde, mais plus loin encore, jusqu'à la mort."

Le texte, tout en douceur et en finesse, est porté par les dessins de son compagnon de voyage, Thierry Vernet.

Je vous suggère quelques beaux récits de voyage que vous pourrez consulter à la médiathèque :

-Oeuvres, de Nicolas Bouvier [910.4 BOU]
-Voyages aux pays des Serbes : 10 ans après..., de Christophe Dabitch [910.4 DAB]
-Journal de voyage, de Alexandra David-Néel [910.4 DAV]
-Le Bénarès-Kyôto, de Olivier Germain-Thomas [910.4 GER]
-Carnet d'une longue marche, de Bernard Ollivier [910.4 OLL]
-Le corps de l'Inde, de Simon [910.4 SIM]
-Un barbare en Asie, de Henri Michaux [841.91 MIC]
-Abdallahi, de Christophe Dabitch et Jean-Denis Pendanx [BD DAB]


Et puis j'en termine avec deux messages personnels :
Bon retour à Solange parmi nous. Prends le temps d'atterrir...
Et une "private joke" pour notre conservateur, au bout du monde, sous forme de citation d'Alphonse Allais : "Les voyages forment la jeunesse, a dit un sage, mais, regrette je ne sais quel observateur, ils déforment les chapeaux."

mardi 19 février 2008

Roulement de tambours...

Le 24 février, se tiendra la 80ème nuit des Oscars...
Paillettes, robes longues, jeunes premières, champagne et larmes seront de toute évidence au rendez-vous ! (on a déjà hâte d'y être!!!)

En attendant de voir qui pleurera avec le plus d'élégance et de retenue, je vous soumets la liste des "nominés" :

"Meilleur film" :
-Juno, de Jason Reitman (comédie décalée, en ce moment au cinéma, que je vous conseille vivement ! Une bouffée d'air !)
-Michael Clayton, de Tony Gilroy
-No country for old men, des frères Coen (alors la ! un GRAND film des Frères Coen, porté par des acteurs incroyables, des premiers et des seconds rôles. Les deux frères ont d'ailleurs un certain génie pour leur casting...)
-Reviens-moi, de Joe Wright
-There will be blood, de Paul Thomas Anderson (au cinéma à partir du 27 février)

"Meilleur réalisateur"
-Jason Reitman pour Juno
-Julian Schnabel pour Le Scaphandre et le papillon (un film français)
-Tony Gilroy pour Michael Clayton
-Les frères Coen pour No country for old men
-Paul Thomas Anderson pour There will be blood (P.T. Anderson déjà récompensé il y a quelques jours d'un ours d'argent, donc pas le meilleur mais le second meilleur..., au festival de Berlin.)

"Meilleur acteur" (ma catégorie préférée... et cette année c'est du "lourd")
-Tommy Lee Jones pour No country for old men
-Viggo Mortensen pour Les promesses de l'ombre (Viggoooooooooo...)
-Georges Clooney pour Michael Clayton (idem que le précedent Geogeooooo)
-Jonnhy Depp pour Sweeny Todd (j'en transpire, tiens!)
-Daniel Day-Lewis pour There will be blood (j'ai plus de mots...)

"Meilleure actrice"
-Cate Blanchett pour Elisabeth, l'âge d'or
-Ellen Page pour Juno
-Laura Linney pour La Famille Savage
-Marion Cotillard pour La Môme
-Julie Christie pour Loin d'elle

A noter que le film Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud est en compétition dans la catégorie "films d'animation", aux côtés de Ratatouille et Les rois de la glisse (je ne vais pas dire de mal des deux derniers mais à mon avis ils n'arrivent pas au niveau du film de Marjane ; alors, Allez Marjane!)

Voilà...

Il est tout de même regrettable de ne pas voir, pour un prix "prestigieux", le nom de Sean Penn dans cette séléction. Son film Into the wild avait pourtant tout pour y figurer. Peut-être trop justement, un film politiquement engagé, qui dérange sans doute...

Les résultats dans quelques jours... attente insoutenable !
Si vous voulez faites nous part de vos pronostics.

dimanche 17 février 2008

Tentative de définition...

Prenez un mot : le Rock. Par exemple.
Et puis tenter de le définir...

Deux écoles :
Plan A :
je sors mon encyclopédie, très lourde, l'encyclopédie..., je cherche, ordre alphabétique, rock. Ca y est ! je trouve :
"Le rock'n'roll est un genre musical qui mêle le blues noir et le rhythm and blues en premier lieu, avec une culture blanche marquée par la musique country notamment." bon d'accord, genre musical... mais plus loin dans ma lecture, je trouve aussi "le rock devient par la suite une véritable philosophie" ; et puis il y a trop de pages, et je ne comprends plus rien...

Alors plan B :



Et là, d'un coup tout s'éclaire !

samedi 16 février 2008

Passe-temps

C'est les Vacances, pour nous aussi.
Nous ne vous promettons pas un message par jour pendant ces 2 semaines mais nous ferons de notre mieux...
Un petit jeu pour vous faire patienter jusqu'à notre retour - total - en ligne.

Qui n'a jamais joué à habiller la bibliothécaire ?
(on peut aussi la déshabiller)
C'est américain, bien sûr
Information reprise depuis l'excellent blogue Bibliobsession 2.0.

jeudi 14 février 2008

Flash back




L'exposition "Cerfs-volants"

Ces magnifiques cerfs-volants qui, pendant plusieurs semaines, ont orné, animé la voûte de notre Médiathèque, sont partis vers d'autres cieux.

Heureusement, ils sont restés dans la mémoire.

J'en ai vu des cerfs-volants de toutes sortes, y compris ceux qui participent aux compétitions sportives dans le monde entier.

Mais des cerfs-volants de cette qualité, non jamais, si légers, si artistiques, si bien disposés dans cet espace quasi-aérien qu'il me fallait absolument les prendre en photo. Clichés que je vous livre en espérant qu'ils vous feront revivre toutes les émotions que vous avez pu ressentir, le plaisir en partage.

Encore bravo les artistes. Bravo Mr Bogros et sa valeureuse équipe.

Claude LAFOSSE le 8/02/08


Evasion, nouvelles visions, illusions ?






Par delà les plaines et les bocages fuyons tous les deux vers... le bonheur ?





Façades délicatement voilées sur-réalité ?






La brouette et le cerf-volant nous viennent de Chine. Chaque jour nous brouettons notre destin quand le plaisir est sur tous les chemins.







Ballet aérien, univers infini, cosmologique !






L'esprit souffle tel un vaisseau à la conquête d'autres continents.

Valentin


Toutes les filles ou presque vous le diront :"la Saint- Valentin, je m'en fiche !"

Seulement si elles ont un amoureux et que le malheureux les prend au mot, la pomme d'amour se transformera en soupe à la grimace !...

Le jour de la Saint-Valentin, 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d'amour ainsi que des roses rouges, emblèmes de la passion.

L'association du milieu du mois de février avec l'amour et la fertilité date de l'antiquité.

A Athènes, la période mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.

Dans la Rome antique, le jour du 15 février était nommé les Lupercales : fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, protecteur des champs et des troupeaux, puis, après la conquête de la Grèce, assimilé au dieu Pan.

Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus. Les jeunes femmes s'approchaient volontiers car être touchée était censé rendre fertile.

Pan, dieu des bergers, à la sexualité brutale, protégeait primitivement les troupeaux. Dieu de la Fécondité et de la puissance sexuelle, il exprimait à lui seul, tant par son aspect un peu bestial que par ses amours jamais rassasiées, la force invaincue et prolixe de la nature entière.

Mi animal, mi-humain, il provoquait chez les hommes, par ses subites apparitions, une peur "panique".

Selon les auteurs chrétiens, la mort de Pan fut celle du paganisme que remplaça le christianisme.

Comme pour la plupart des fêtes païennes, la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des Lupercales.

Le jour de la fête a été fixé par le pape Gélase 1er vers 498 en l’honneur d’un Valentin, martyr romain exécuté un 14 février vers 269.

On raconte qu’un Valentin, ami des enfants, fut emprisonné par les autorités romaines parce qu’il refusait de sacrifier à leurs dieux. Les enfants lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. Une explication aux petits mots doux échangés le 14 février ?

Autre légende : au début des années 200, une loi interdisait aux jeunes romains de se marier car les célibataires faisaient, parait-il, de meilleurs soldats. Un prêtre, Valentin, arrangeait secrètement des mariages.

Enfin, selon une croyance populaire, c’est le 14 février que les oiseaux commencent à s’accoupler à l’approche du printemps.

La première mention du jour de la Saint-Valentin comme fête des amoureux remonte au XIVe siècle. Les poètes anglais Chaucer et Shakespeare en font mention dans leurs oeuvres. La tradition selon laquelle ce saint protégerait les amoureux se serait d’ailleurs formée en Angleterre.

Au début du XVe, Charles d’Orléans compose plusieurs poèmes dédiés à cette fête.

Valentin (en latin : bien portant, robuste) servit aussi de surnom à de jeunes mariés et il fut employé pour désigner le marchand de bijoux, de petits cadeaux que les galants offraient à leurs maîtresses.


Il existe de nombreuses recettes, philtres et autres secrets pour rencontrer, garder, combler l’être aimé. Je vous conseille toutefois la recette de la « Pomme d’Amour » relativement simple à réaliser :

Il faut cueillir, un vendredi, avant le lever du soleil, la plus belle pomme d’un verger.

Ecrire ensuite, avec son sang, sur un premier petit papier son nom et son prénom et en dessous le nom et le prénom de la personne dont on veut être aimé.

Avec trois de ses cheveux et trois des siens, lier le petit billet.

Sur un second papier on écrit seulement scheva.

On fend la pomme, on ôte les pépins et à la place on met les billets.

Après quoi on relie les deux morceaux de pomme avec deux brochettes de myrte verte (symbole d’éternité).

La pomme doit être séchée au four doucement afin qu’elle devienne dure puis on l’enveloppe dans des feuilles de laurier.

Elle devra être placée sous le chevet du lit de la personne convoitée sans que celle-ci s’en aperçoive.


On peut aussi effeuiller l’aile d’un ange…..

mercredi 13 février 2008

Mise en bouche(s)

Pour la Saint-Valentin, mesdames, mesdemoiselles, ... à nos pinceaux !

(Ne pas hésiter à cliquer sur l'image ; bonne lecture !)

Extrait de Le Geste de Phryné : amours exotiques, Paris, Éd. des Portiques, 1930, de Maurice Dekobra (1885-1973), globe-trotter et romancier français maudit car jugé contraire aux bonnes moeurs (exemplaire personnel).

Pour en apprendre sur cet auteur sulfureux :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vie_oeuvre/fiche.php?diffusion_id=16927

mardi 12 février 2008

Muchacho



Si vous ne désirez pas vous lancer dans un roman mais que vous avez envie de lire de bonnes choses, prenez une bande dessinée comme « Muchacho » d’Emmanuel Lepage que je viens de lire (très bien conseillée par ma collègue Stéphanie, spécialiste es-BD, entre autres). On y trouve à la fois le plaisir du texte et celui du dessin.

Muchacho :

En 1976, le Nicaragua est écrasé sous la dictature de Somoza. Gabriel est un jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua. Il est peintre et est envoyé parfaire son art auprès de Ruben, prêtre de la paroisse de San Juan, petit village de montagne. Mais Gabriel devra se faire aimer et reconnaître, en soulevant la peau des choses et peignant les villageois tels qu'ils sont vraiment. (A l’espace adulte : BD LEP)

Voici quelques adresses de sites où vous trouverez des renseignements sur Emmanuel Lepage :

http://www.sceneario.com/auteur_621_lepage_emmanuel.html

http://www.bedetheque.com/auteur-416-BD-Lepage-Emmanuel.html

http://www.jeuxdepiste.com/interview/entretienaucoinelepage.html

D’autres ouvrages de cet auteur dessinateur sont disponibles :

A l’espace adulte :

- La terre sans mal (BD SIB) : En 1939, au coeur de l'Amazonie, une jeune Européenne prend le parti des Indiens massacrés et participe à la migration des survivants vers une terre qui ne connaîtrait pas le mal.

A l’espace jeunesse :

- Le Bal (JA PAR) : Un hommage aux soldats envoyés au massacre lors de la Première Guerre mondiale, à travers la mise en images de lettres de poilus.

Un site sur l’actualité de la bande dessinée :

http://www.universbd.com/

Si vous souhaitez des conseils BD, n'hésitez pas à demander à Stéphanie et si vous-même en avez, n'hésitez pas à en parler.

samedi 9 février 2008

Inviterez-vous Xavier Renard ?

Nos artistes n'ont pas les deux pieds dans le même sabot.

Xavier Renard aime les médiathèques.
Cet auteur, compositeur et interprète aime aussi la chanson française, la belle avec des textes 'dans la lignée d'un Cabrel' précise-t-il, puisqu'il en a fait son métier.
Basé en Ile de France depuis de nombreuses années, il a écumé la France et connaît particulièrement la Bretagne et ses festivals, de Cancale à Bobital mais aussi l'Orne de Sées à Flers.

En 2007, Xavier et ses musiciens se sont produits dans quelques médiathèques bien équipées et ils en redemandent.

Nous ne pourrons, hélas, pas les accueillir à Lisieux, mais, chers collègues discothécaires et mélomanes, rendez-vous sur leur site pour une visite instructive et peut-être tout comme les médiathèques de Goussainville et de Selommes inviterez-vous Xavier Renard en 2008, 2009...

vendredi 8 février 2008

Pierre Alechinsky de A à Y

Né à Bruxelles en 1927 Pierre Alechinsky s'est installé en France en 1951.

Depuis le 23 novembre 2007 et jusqu'au 30 mars 2008 les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique lui rendent un bel hommage à l’occasion de ses quatre-vingts ans.

Un choix d'œuvres a été réalisé en collaboration avec l’artiste. Évoquant le travail mené depuis plus de 60 ans, l’exposition constitue un parcours à la fois rétrospectif et labyrinthique parmi les thèmes d’élection de l’artiste.

Pratique : Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique - 3, rue de la Régence - 1000 Bruxelles (du mardi au dimanche de 10h à 17h). Le Catalogue : Alechinsky de A à Y, catalogue raisonnable d'une rétrospective par Michel Draguet (Gallimard, 2007).


jeudi 7 février 2008

2008 : Année du rat

7 février 2008, c'est le nouvel an chinois et c'est aussi le Têt (nouvel an vietnamien).

2007 était l'année du cochon de feu, 2008 sera l'année du rat de terre : le rat est le premier animal du zodiaque chinois. Il est entreprenant, hardi, passionné, travailleur et redoutable compétiteur, imaginatif, charmant et vraiment généreux avec les personnes aimées. Mais il a mauvais caractère, il est critique et opportuniste. Une année du rat de terre est symbole de prospérité économique, mais aussi propice aux conflits.

De nombreuses manifestations auront lieu à Paris pour célébrer ce passage d'une année à l'autre. On en trouvera le programme détaillé sur le site Chine Informations. La communauté vietnamienne ne sera pas en reste, elle organise notamment une grande soirée le samedi 9 février au palais de l'UNESCO : Union Générale des Vietnamiens de France (www.ugvf.org)

Mais le mieux est encore de se rendre sur place, là-bas. So long !... j'ai un avion à prendre.

mercredi 6 février 2008

Trop classe

Sur les recommandations d'Isa la discoTker, nous venons d'acheter :

"30 ans de rock français" écrit par Gille Médioni (empruntable et consultable par tous)

Et cet excellent livre qui retrace l'histoire des groupes de rock français des années 80 à aujourd'hui, s'ouvre sur les Dogs !
Rien que de voir écrit 'Les Dogs, dandysme et tourments", j'en saute sur ma platine et pose "Too much class for the neighourhood"...

Oui, ça rocke toujours autant, pas de compromis, de la batterie sèche et de la guitare encore de la guitare. Dominique Laboubée, le chanteur, le "garçon le plus oublié de France" disait : "J'aime quand ça va vite et qu'il y a une mélodie". Et oui c'est exactement ça. En voici un petit bout

http://fr.youtube.com/watch?v=vLTDavcNBm0

Comment les radios, les télés ont-elles pu passer à côté de ces normands si élégants, si noirs, si denses ? Célébrés par Jean-Bernard Pouy, Little Bob et Philippe Manoeuvre, les Dogs sont restés dans l'ombre ... dans l'ombre de l'Exo 7 ou du Gibus où les cuirs noirs sautaient, chantaient, beuglaient : M.A.D.S...

mardi 5 février 2008

Cormac McCarthy, La Route

C'est à chaud (trop chaud peut-être) que je vous livre ici mon émotion à la lecture du livre de Cormac McCarthy, La Route.

J'avoue que je n'avais jamais lu cet auteur, présenté comme l'une des voix les plus entendue, chez lui, aux Etats-Unis.
J'avoue que la sortie, mercredi passé, du film des frères Coen No country for old men, tiré du livre de McCarthy, et la couverture médiatique qui l'accompagne ne doit pas être étrangère à ma soudaine envie de lire ce livre et que la critique qui en a été faite au Masque et la Plume m'a aussi largement incité.
L'univers de McCarthy m'est donc tout à fait étranger, et c'est sans apriori que je suis entrée dans cette histoire.

Quel choc !
Quelle écriture, et quelle ambition narrative !
Je ne reviens pas de ce voyage, de cette épopée à travers une Amérique post-Apocalypse, de mes compagnons de voyage, un père et son fils, l'Homme et le Petit.
Je ne reviens pas de cet univers dévasté, carbonisé, animalisé, et où, pourtant, aucun animal n'a survécu.
Je n'oublie pas les mots échangés entre le père et le fils, ni les regards, je n'oublie surtout pas tout ce qui n'a pas été dit.

Ce livre déroute, résiste, ne se laisse pas appréhender facilement.
L'écriture y est pour beaucoup ; sèche comme le monde qu'elle décrit ; puissante comme les forces en action dans cette épopée.
Je ne vous dirai rien de l'histoire, de l'intrigue.
Sachez seulement que l'on ne sort pas indemne de cette lecture, qu'elle touche une part enfouie, une part animale, que la plupart d'entre nous préfère occulter.
C'est le rôle des grands écrivains que de la rendre visible, discible, non pas acceptable, mais intelligible.
Cormac McCarthy est de ceux là.


samedi 2 février 2008

A écouter en février

Encore une devinette pas vraiment casse-tête : point commun entre Alexandre Varlet, Philippe Jaroussky et les Hushpupppies en dehors du fait que tous 3 produisent du son et de la scène ?
Non, ils ne sont pas tous venus se produire à Caen, quoique que c'est fait pour Philippe Jaroussky et à venir pour les Hushpuppies et qu'Alexandre Varlet a découvert la Luciole d'Alençon en 2007...

Allez, pour vous rafraîchir les oreilles et les yeux, quelques notes :

Alexandre Varlet - extrait de 'Ciel de fête'

Alexandre Varlet - "Montre Toi"

Philippe Jaroussky - extrait de 'Carestini histoire d'un castrat'


Hushpuppies - extrait de 'Silence is golden'



Réponse pour tous ceux et celles qui donnent leur langue au chat :
Ne cherchez pas trop loin, ils sont tous 'made in France' et on se félicite du résultat.

- Philippe Jaroussky, contre-ténor de choc et de charme est né à Maisons-Lafitte


- Alexandre Varlet, poète mélodique, est né à la Rochelle il y a 32 ans.


- Les Hushpuppies et leur son rock-mod sixties anglo-saxon ont fait leur gamme du côté de Perpignan.


Réécoutez-les maintenant, vous les verrez peut-être d'un autre oeil.

vendredi 1 février 2008

Harry Belafonte

Février, temps gris et venteux, besoin de retrouver chaleur et soleil en écoutant Harry Belafonte (80 ans en 2007), ce grand chanteur et acteur, interprète idéal du calypso, et militant historique des droits civiques aux Etats-Unis (1963).

Déroulez la bande du lecteur Deezer et écoutez : Island in the Sun, Haiti Cherie, Jamaica Farewell, Angelina,...

free music


Une autre version (plus récente) de la chanson éponyme du film Island in the Sun (1957) de Robert Rossen (1908-1966)