samedi 27 février 2010

Bête !


Samedi-13h, c'est blogue.

Hormis les poissons rouges et les chats, je l'avoue, je n'aime pas trop les bêêetes. Disons que je les préfère dans la nature, ou bien, certaines mauvaises langues diraient, avec du sel et bien cuit... Une fois n'est pas coutume pourtant, il est un ouvrage sur les animaux qui a retenu mon attention. Ce ne sont pas les photos qui m'ont plues (il n'y en a pas) mais plutôt le titre et le motif graphique de la couverture. Et les textes bien sûr. Extraits.


... qui font sourire :

L'âne

L'âne n'en fait qu'à sa tête : il n'écoute jamais personne. Mais comme il se nourrit aussi de son, il a une bonne raison d'avoir de grandes oreilles.


... qui disent vrai :

Le cochon

En chaque homme il y a un cochon qui sommeille et des milliers de petits pores en éveil pour laisser respirer sa peau....


... qui aident à rêver :

Les astéries

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, toutes les étoiles ne sont pas bien fixées au ciel. Et comme le bleu de notre planète les attire, elles ne font aucun effort particulier pour rester suspendues. L'été, à la faveur de la nuit, on peut les voir traverser la voûte céleste comme des traits de lumière. On les appelle alors « étoiles filantes ». En entrant dans notre atmosphère, elles modifient leur trajectoire pour tenter de rejoindre les flots. Seules les plus chanceuses y parviennent. Au contact de l'eau salée, les étoiles s'étiolent, leur chaleur diminue et leur lumière s'éteint en format un petit nuage de vapeur. Ensuite elles se laissent couler, en douceur, jusqu'au fond de l'océan. On les appelle alors astéries ou « étoiles de mer ».


Animaux trouvés au coin d'une page de Jean Zebulon, éditions Etre.

Disponible à l'espace Jeunesse.

vendredi 26 février 2010

Ce fou de chapelier fou



Quelques nouvelles en vrac.
primo : que devient le chapelier fou ?
secundo : et notre pourvoyeur d'info musicale attitré, Seb ?

Tout d'abord le chapelier fou, son chapeau, son violon et ses machines ne chôment pas puisque la sortie de son nouvel album '613' est prévue pour le 15 mars 2010. Et, si vous avez la chance d'être messin, vous aurez droit à une avant-première début mars au caveau des Trinitaires/La Chapelle (pour ceux et celles qui connaissent la Lorraine :))
Plus de détails sur le facebook du Chapelier fou, le lien est sur l'image du haut.

Et superbe transition...
Si vous cherchez une (bonne et avec des phrases de plus de 3 lignes) critique d'album et de concert du Chapelier, je vous engage à vous reporter aux liens que Seb nous a élégamment fournis :

Un écho du concert du Chapelier Fou au Cabaret Electric du Havre l'an passé ? Suivez le lien ci dessous :
http://www.benzinemag.net/2009/05/28/chapelier-fou-sporto-kantes-cabaret-electric-le-havre-le-14052009/

Une critique de l'album 'Darling, darling, darling' ? Suivez cet autre lien là :
http://www.autresdirections.net/article.php3?id_article=1619

Et surtout profitez-en pour explorer les autres rubriques du blog 'Autres directions' dont Seb est l'un des rédacteurs. L'adresse ? Suivez le lien ci-dessous...

http://www.autresdirections.net/

jeudi 25 février 2010

Portraits du monde entier

Le journaliste et grand reporter Marc Kravetz réunit une sélection de cent cinquante de ses "Portraits du jour" diffusés quotidiennement dans Les Matins de France Culture depuis le 30 août 2004. L'idée de départ consistait à trouver chaque jour une "histoire"dans la presse étrangère. Marc Kravetz dresse donc chaque fois un portrait social, géographique, politique et environnemental de notre planète, autour d'un individu. Ses sources : les sites web de BBC News et des grandes agences internationales (AFP, AP et Reuters) ainsi que les journaux locaux.



Chaque chronique est accompagnée d'une carte situant l'histoire, des repères sur l'actualité du moment et un post-scriptum dans lequel le journaliste revient sur le destin de ceux qu'il a sorti de l'anonymat.
En voici quelques titres :


Arabie Saoudite : Hanadi Zakariya Hindi, première femme du royaume à passer son brevet de pilote, elle volera bientôt, mais ne peut toujours pas conduire.

Etats-Unis : Lynne Gobbel, licenciée pour avoir affiché ses intentions de vote, John Kerry l'embauche dans son équipe de campagne.

Indonésie : Ebu Gogo, le Hobbit, un squelette d'il y a dix-huit mille ans pourrait remettre en cause les théories sur l'évolution de l'humanité.

Taïwan : David Lu, membre de l'une des plus puissantes organisations criminelles de son pays, il est touché par la grâce et devient pasteur.

Chine : Hua Mei, mère de six enfants, fait rarissime chez les pandas géants, l'une des espèces les plus menacées de la planète.

Russie : Les chats de l'Ermitage qui veillent sur les œuvres du musée sont précieux. Ils ont même leur propre attaché de presse.

Viêtnam : Hugh Thompson, pilote d'hélicoptère pendant la guerre, il a pointé sa mitrailleuse pour arrêter un massacre de civils. Traître pour ses collègues, héros devant l'histoire.

Un tour du monde aussi insolite qu'instructif qui en dit long sur la société.

mercredi 24 février 2010

Du pastel plein les yeux


Eugène BOUDIN - Nuages blancs, vers 1854-1859

Ces Nuages blancs sont l'icône de l'exposition temporaire "De la poudre aux yeux" proposée par le musée Eugène-Boudin à Honfleur.
Jusqu'au 8 mars 2010, des pastels d'Eugène Boudin et d'Alexandre Dubourg - les deux fondateurs du musée -, mais également de Camille Corot et de Paul-Elie Gernez sortent de leurs réserves.


Eugène BOUDIN- Petite Poissonnerie à Honfleur

C'est à Charles Baudelaire, critique d'art avisé de séjour à Honfleur en 1859, que Boudin confiera ses premières études de ciels au pastel ; l'émotion ressentie par le poète, son jugement enthousiaste furent déterminants pour le chemin artistique du peintre.

Eugène BOUDIN - La Ferme Saint-Siméon

Aux abords de Honfleur, l'auberge Saint-Siméon fut un lieu de rencontres et de peinture pour les écrivains et les artistes du milieu du XIXe siècle. Sa situation exceptionnelle à flanc de coteau, face à l'estuaire de la Seine, leur permettra de privilégier les lumières changeantes du ciel et de l'eau aux contours et aux plans lointains, plongeant ainsi dans le mouvement impressionniste.


Musée Eugène Boudin
Rue de l'Homme-de-Bois
14600 Honfleur
ouvert en semaine, sauf le mardi, de 14h30 à 17h30 ;
le samedi et le dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 17h30.


Cette exposition est assurément une mise en appétit de la manifestation régionale de cet été Normandie impressionniste 2010, à laquelle le musée d'Art et d'Histoire de Lisieux prendra part en proposant, de juin à septembre :
Léon Riesener (1808-1878), Du Romantisme à l'Impressionnisme.

mardi 23 février 2010

Après HADOPI...

...On a LOPPSI 2 : le retour du grand machin sécuritaire !

Oui, il faut être clair hein ! Internet est une zone de non droit ou les artistes se font dépouiller par des pirates et ou les pédophiles s'échangent des fichiers. Il fallait bien arrêter tout ça ! Fraudes à l'identité, carte bleue piratée et autres joyeusetés polluaient le Web et menaçaient notre belle économie.

Sur le Web personne ne vous entendra crier !!!!
Vous aviez les mains moites avant d'allumer votre PC et craigniez de vous faire agresser sur la toile ? Faut plus avoir peur maintenant ! En France nous aurons la chance d'avoir une toile très propre, bardée de plus de pandores qu'une autoroute du Sud le jour d'un grand départ en vacance. C'est dire !!!!

Grâce à qui ? Mais à LOPPSI ! C'est quoi LOPPSI ? Ah ! On ne s'informe pas ! Même TF1 en a parlée, entre la cueillette des champignons dans le Doubs et un reportage sur le dernier savetier dans le haut Périgord. Alors LOPPSI c'est quoi ? C'est pas le nom du chien de ma grand mère ! non non !!! C'est bien moins intelligent que ça !!!! ;-)

C'est la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure

C'est un paquet serait on tenté de répondre spontanément. Un paquet de mesures sécuritaires votées en paquet donc par un paquet de députés ! Ouf !!!

Mais qu' y a t il dans ce paquet ? Quelles mesures vont me permettre de me sentir plus libre sur la toile ? Comment l'état va t il assurer ma sécurité ? Qui va gagner à la ferme célébrité ? Jean Pierre Foucault porte t il une moumoute ? Heu... On se calme, je ne vais qu'effleurer les mesures concernant internet, n'ayant pas la réponse aux deux dernières questions posées ;-)

Pour ce qui nous concerne !

Les sites pas beaux et pas biens en ligne de mire !

Ben en filtrant les sites Web pas beaux et pas biens. Pour l'instant le ministère de l'intérieur va censurer uniquement les sites pedopornographiques (je ne savais pas que ça existait sous forme de sites web mais bon...). On peut supposer que, comme le relevé d'empreintes génétiques qui au départ ne devait concerner que les délinquants sexuels alors que maintenant vous vous retrouverez fiché génétiquement pour à peu près tous types d'infractions, le blocage de site soit étendu à d'autres sites pas biens et pas beaux. Les critères "pas biens et pas beaux" étant définis par les crânes d'œuf du ministère de l'intérieur. Attention, dans certains cas ils peuvent faire preuve d'imagination. On peut donc s'attendre à bientôt avoir un web propre et net. C'est cool !

La Police chez vous, dans votre salon, mais pas pour boire le café !!!!!

Avec l'objectif courageusement affiché de lutter contre la criminalité (surtout celle des jeunes et des pas trop riches), la police pourra (pour l'instant sur autorisation d'un juge d'instruction, voué à disparaître car trop indépendant) pénétrer chez les méchants bandits (attention ça pourrait être bien vous ;-) pour y installer des mouchards sur leur PC. Plein d'autres choses encore bien sûr, que je vous laisse découvrir sur Wikipédia.

Tout ça pour conclure que même les membres du politburo chinois nous envient ce beau paquet de lois. Y a pas à dire je me sens déjà plus en sécurité ;-)

Sur un ton plus sérieux, je vous recommande le site de la quadrature du Net, qui a suivi de près l'élaboration de la loppsi : http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-la-censure-du-net-adoptee-a-lassemblee

Une analyse des risques des dérives de cette loi :
http://www.loppsi.org/

Pour les curieux voici le texte de loi en entier :
http://www.senat.fr/leg/pjl09-292.html

Pour ceux que la communication institutionnelle ne rebute pas voici un lien pointant vers le ministère de l'intérieur :
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/archives-actualites/archives-securite/loppsi/view

La superbe image qui illustre ce billet a été honteusement pompée à cette adresse :
http://www.lepost.fr/article/2010/01/21/1899917_acta-c-est-hadopi-loppsi-et-dadvsi-puissance-10-sur-toute-la-planete.html












samedi 20 février 2010

Le monde fantastique de Maxime Chattam

Samedi 13h, c'est blogue. Aujourd'hui, la place est laissée à notre jeune stagiaire Nicolas, 14 ans, grand lecteur de romans et curieux de culture numérique.

"Je voudrais parler de Maxime Chattam, auteur français connu pour ses polars. Cette fois, il a décidé de mettre de coté le roman noir et de faire un « retour en enfance » époque à laquelle il était passionné d'aventures et histoires fantastiques. Il a donc écrit une série fantastique appelée "Autre Monde" dont le tome 2 est sorti récemment. Six sont prévus".



Pour vous faire une idée de l'auteur et de son oeuvre, deux sites : http://www.versunautremonde.com/ (site de la série) http://www.maximechattam.com/fr/intro.php (site officiel de l'auteur)



Et pour vous mette l'eau à la bouche, sachez qu'il est aussi le premier auteur à faire un clip video de ses livres.

vendredi 19 février 2010

Des fraises sauvages et des écrans

Ou une réflexion personnelle sur la manière de regarder un film.

Tout a commencé par la (re) diffusion de ce film de Bergman sur la chaine télé Arte 'les fraises sauvages' il y a quelques jours.



Ce fut l'amorce d'une conversation avec mon collègue de salle qui se poursuivit autour de Bergman, ses autres oeuvres et d'autres films dits cultes pour tout cinéphile.

Plus tard, je me surpris à réfléchir à ma pratique de visionnage des films.
- J'adore voir un film sur grand écran dans une salle de cinéma
- J'aime aussi voir un film en VO même si c'est une langue inconnue asiatique ou scandinave et les sous-titres ne me gênent pas
- J'aime les séances 'collectives' où les spectateurs réagissent en bon public mais pas celles où je suis coincée par des voisins sans gêne ou des spectateurs qui ne viennent pas pour voir un film en particulier et dont on ne sait pas vraiment pourquoi ils sont là...
Par conséquent je fréquente volontiers les salles 'Art et essai' et seulement en désespoir de programmation les multiplexes.



Aller au cinéma me permet de m'endormir dans le noir si le chef d'oeuvre projeté s'appelle 'Scènes de la vie conjugale' du déjà nommé Bergman, de pleurer comme une madeleine pendant un drame, de ne pas regarder les images trop stressantes des films d'horreur et de ne pas me retenir de rire avec un Woody Allen.
J'ai aussi des souvenirs attendris de projection au coeur de l'été de 'Star wars' sur écran géant, en plein air et toute génération confondue, ça avait de l'allure...

Et pourtant, à côté de combien de films serais-je passée si je ne suivais pas également le petit écran : celui de ma télévision ou celui de mon PC équipé d'un lecteur DVD bien avant mon salon.



- Mon téléviseur récemment devenu écran plat, haute définition etc... me permet de voir ou revoir des films qui ne sont plus projetés en salle, des films grand public, des films de ciné-club, des films étrangers peu connus comme 'Sonnenallee', de nouveau merci Arte, tous ceux que j'avais prévu d'aller voir mais pas eu le temps et tous ceux qui ont droit à un repêchage parce que bof à leur sortie....

Avec l'arrivée du DVD, ce fut encore différent, vive la technique.
Je peux 'rembobiner' si je loupe un détail, zoomer sur une image, faire défiler le générique à une vitesse raisonnable et jusqu'au bout.
Je peux mettre la musique aussi fort que je veux, parler avec mes amis et ma famille sans gêner les autres et même faire des pauses à la demande.

Je me suis laissée dire que le métissage 'grand et petit écran' peut produire le summum et qu'il s'appelle home-cinéma. Certaine collègue a récemment expérimenté dans ce cadre et positivement le film retraçant les quelques jours de délire du festival 'Woodstock'. Du confort sans se déplacer et du rendu son et image sur grand écran.

Bien sûr, d'autres visionnent déjà sur d'autres formes d'écrans nomades et mobiles mais pour moi l'obstacle reste que la pratique est individuelle. Peut-on réellement partager frissons et émotions sur quelques centimètres carrés d'écran ?



Pas sûr, mais la course effrénée pour nous offrir toujours plus de surface d'écran est lancée.

jeudi 18 février 2010

Se former à la médiathèque

La médiathèque de Lisieux dispose d’un espace PAT dans lequel demandeurs d’emploi, jeunes ou actifs peuvent suivre une formation à distance.

Un projet professionnel en vue ? Vous aurez sûrement besoin d’une formation pour le concrétiser. Aujourd’hui, un ordinateur, une imprimante, une connexion Internet à haut débit peuvent suffire pour apprendre. C’est ce que vous propose la médiathèque de Lisieux en partenariat avec la Région. La salle adultes dispose en effet d’un espace PAT (Point d’Accès à la Téléformation) où cet équipement informatique est mis à votre disposition.

La téléformation, appelée aussi e-learning ou formation ouverte et à distance (FOAD), séduit de plus en plus. Demandeurs d’emplois, jeunes ou actifs ont ainsi la possibilité d’obtenir un diplôme, un certificat, ou une remise à niveau dans des domaines très variés. En Basse-Normandie, l’offre touche aussi bien le bâtiment que la bureautique en passant par la mécanique, la santé, le droit... L’éventail de diplômes s’étend du CAP au Master. Le coût de certains modules de formation est parfois pris en charge par la Région ou l’Etat.

Les avantages de ce dispositif sont nombreux. Vous réduisez considérablement les déplacements jusqu’au centre de formation. Gain de temps et d’argent. Certains modules de téléformation s’effectuent même entièrement en distance. Autre avantage, vous vous formez à votre rythme car vous n’avez pas la contrainte d’une classe : le cours commence à l’heure que vous voulez et se termine quand vous le souhaitez … dans la limite toutefois des horaires d’ouverture de la médiathèque. En difficulté devant l’ordinateur ? Vous pouvez faire appel par chat, ou par messagerie, à un tuteur qui vous sortira de l’impasse. L’animateur multimédia de la médiathèque (c’est moi) est également présent pour vous aider techniquement.

Quelles démarches effectuer ? Regarder sur ce site l’offre de téléformation en Basse-Normandie. Un moteur de recherche vous permet aisément de trouver la formation qui vous intéresse. Vous trouverez du même coup le nom de l’organisme qui prépare à cette formation. Contactez-le pour avoir plus d’informations sur le module choisi et pour vous inscrire éventuellement. Indiquez lui également dans quel PAT vous comptez suivre la téléformation.

En savoir plus

- Le site des Point d’Accès à la Téléformation (PAT) en Basse-Normandie
- Le moteur de recherche de la téléformation en Basse-Normandie

Laurent, l’animateur multimédia de la médiathèque (c’est toujours moi), répondra aussi à vos questions.

mardi 16 février 2010

Portage de livres à domicile mode lexovienne


Recette du portage de livres à domicile à la mode lexovienne

Prendre:
  • Un caddies trois roues (c'est mieux pour monter les étages)
  • Un choix de livres adaptés aux lectrices... Des histoires vraies, des policiers, des livres écrits gros, des livres lus...mais aussi des DVD "Moi qui ne suis jamais allée au cinéma, je me régale"dit Maud
  • Un véhicule: le C15 du musée
  • Un Animateur Médiateur du Livre.
Amenez les livres jusqu'aux lectrices (il n'y a plus de lecteurs depuis 2 ans).
"Il y en a beaucoup trop, je ne sais pas lequel choisir..."
Les lectrices voient les livres, lisent la quatrième de couverture, demandent ce que l'AML en pense...
Pendant ce temps, l'AML fait le retour des ouvrages du mois précédent sur un cahier Grand Format "Portage de livres à domicile" (voir la photographie du caddie).
Quand l'usager a choisi, l'AML inscrit sur le cahier: la date, le nom de la personne, le titre du livre, l'auteur, le code barre. Les livres ont été préalablement sortis du fonds médiathèque.
A la Médiathèque, 6 livres sont prêtés pour un mois aux abonnés. Pour le portage, chaque lectrice a le choix d'emprunter le nombre de livres qui lui convient pour "tenir" jusqu'au prochain passage.
Inscrire sur une fiche retour, la date du prochain passage, saluer et souhaiter une bonne lecture.

Rappeler de temps en temps "Les droits imprescriptibles du lecteur" de Daniel Pennac...

1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.


Merci aux lectrices qui ont signé l'autorisation d'utilisation de leurs photographies pour cet article.

Tous les valides n'ont pas droit au portage de livres à domicile.
De nombreuses solidarités existent entre les personnes pour permettre à chacun d'utiliser les fonds médiathèque, le voisin, le petit fils...mais si la personne est seule...le portage est une solution.



samedi 13 février 2010

Incroyable !!!


The Klencke Atlas
Un des plus grands livres du monde
[H : 1,75 - L : 1,90]
sera la vedette de la prochaine exposition de la British Library
Magnificent maps: Power, Propaganda and Art
du 30 avril au 19 septembre 2010

vendredi 12 février 2010

Tolérance, amitié, courage

A l'honneur dans les trois livres qui suivent :

"Le plus vieux de la classe" de Irène Cohen-Janca aux éditions du Rouergue

John n'était pas près de l'oublier sa rentrée à l'école de Tsévo, au Kenya. Il était sûr de pouvoir enfin attirer l'attention de Rebecca Lolosoli, la plus jolie fille de l'école. Sauf que tout ne s'est pas passé comme prévu et à la place, tout le monde avait les yeux rivés sur le nouveau. C'était un vieux et l'année s'annonçait particulière.


L'histoire de ce petit écolier africain permet à Irène Cohen-Jonca d'aborder le problème de l'accès à l'éducation au Kenya et partout en Afrique.





"Bleu de rose" à L'Ecole des Loisirs

Rose vit très mal la maladie de son frère Nathan d’autant qu’ils sont très proches. Souvent seule, elle est très en colère contre le temps qui passe et qui inexorablement lui enlèvera son frère. Par hasard elle rencontre Zeus et sa sœur Iris qui vont changer sa vie. Ils vont l’aider à voir autrement la douleur, et la souffrance de son frère. Ils vont l’aider à comprendre pourquoi elle n’est pas coupable. Pourquoi elle ne peut pas tout réaliser pour ce frère qui va bientôt la quitter.





"Tous les matins, je regarde passer les filles", Oskar Jeunesse

Au collège, Clément, posté derrière un mur surmonté d'un vitrage, regarde passer les filles. Son regard accroche celui de Marie dont il voit le visage se tourner vers le sien chaque matin. Mais Clément ne sait pas que derrière ce beau visage se cache un secret impossible à deviner. Et Marie ignore que Clément est le garçon le mieux armé pour la comprendre...

jeudi 11 février 2010

Venise

Pour ceux qui ont l'intention de se rendre à Venise pour le carnaval où ceux qui s'y rendront ce mois-ci pour le plaisir de voguer, de rêver et de s'émerveiller, voici une belle expo sur le thème de l'eau vue par des artistes contemporains utilisant la sculpture, la peinture, la vidéo et la photographie.



C'est l'occasion à la fois de visiter le palais du Ca'd'oro puisque l'exposition "L'Anima dell'aqua" est intégrée au parcours des collections permanentes.


En résonance à cette thématique, une autre exposition photo intitulée "Piscine" trône dans l'une des magnifiques salles monumentales de la Bibliothèque Nationale Marciana (entrée par le musée Correr).

...et plein d'autres informations sur ce site.




mercredi 10 février 2010


Amos Daragon : porteur de masques de Bryan Perro

Qu'est-ce qui peut passer par dessus une maison une fois et pas deux ?
Quelle bête peut passer par-dessus une maison et ne peut pas franchir une rigole d'eau ?
Qu'est-ce qui fait le tour du bois sans jamais y pénétrer ?
Qui est ce qui fait de l'ombre dans les bois sans jamais y être ?
Plus on en met et moins ça pèse : qu'est-ce que c'est ?


Les réponses, vous les trouverez dans ce livre où se côtoient les gorgones au regard de pierre, les druides, les sirènes, les chats aveugles qui voient, les hommanimaux, les tyrans cruels qu'Amos arrive à duper, avec son célèbre bâton qui fait bouillir et son âne à pièces d'or.
De l'humour, du fantastique, de l'astuce et cela donne un bon moment de lecture et une envie irrépressible de continuer avec les autres tomes...

mardi 9 février 2010

La Sape

Encore une belle exposition à visiter jusqu'au 11 juillet au Musée Dapper, à Paris : L'Art d'être un homme (Afrique - Océanie), dont un volet est consacré à l'Univers de la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) à travers la présentation des reportages photographiques de Baudouin Mouanda et d'Héctor Mediavilla... Riche et passionnant. Très beau catalogue que la Médiathèque devrait acquérir prochainement.


samedi 6 février 2010

Jan Karski, un témoin disputé



Voici Jan Karski (1914-2000). En 1939, ce jeune Polonais catholique entre dans la Résistance de son pays, puis est choisi par des leaders juifs en 1942 pour alerter les Alliés de l'extermination des Juifs d'Europe en cours.
Pour être plus qu'un messager, Jan Karski devint également témoin de ce qu'il se devait de rapporter en pénétrant par deux fois dans le ghetto de Varsovie et dans un camp d'extermination.
En vain. L'échec de sa mission, qui fut aussi l'échec de sa vie, pourrait être contenu dans la réaction, en 1943 d'un haut dignitaire américain : "Je ne dis pas que vous êtes un menteur, je dis que je ne vous crois pas ".

Jan Karski, c'est aussi le titre du très beau roman de Yannick Haenel,
couronné par le prix Interallié et le prix du Roman Fnac 2009.
Ce livre court (187 pages) est construit en trois parties distinctes, démarrant sur une description minutieuse de la bouleversante intervention de Karski dans le film Shoah de Claude Lanzmann, sorti en 1985.
Haenel concentre sa plume sur le visage de ce témoin-clé, ses expressions - tics nerveux, regard bleu plombé par le souvenir, larmes naissantes- et son discours minimaliste, ses phrases laconiques : "Ce n'était pas l'humanité" ("This was not humanity"), murmure-t-il en évoquant son passage dans le ghetto.

Le livre glisse ensuite, toujours dans une veine documentaire, sur un condensé du livre de Jan Karski paru en 1944 aux Etats-Unis : Mon témoignage devant le monde. Partant de la réception insouciante de son ordre de démobilisation en 1939 jusqu'à son entrevue avec le président Roosevelt en 1943, il y raconte les drames et les épisodes tragiques qui ont bouleversé sa vie.

C'est après avoir pris appui sur ces sources audiovisuelles et écrites que, dans le dernier chapitre, Yannick Haenel laisse éclater son talent d'écrivain.
Son imagination, nourrie de faits réels et combinée à la liberté qui lui est offerte par la littérature, lui permet de continuer à faire vivre cet homme et de porter son témoignage jusqu'à nos jours, comblant ainsi le silence sur la vie du Juste Karski depuis 1945, et répondant à la phrase de Paul Celan mise en exergue : "Qui témoigne pour le témoin ?"

Apparemment, il semble que les places soient bien chères dans le monde éditorial !
Car une querelle agite encore aujourd'hui la sphère littéraire suite à la virulente attaque de Lanzmann, rejoint par l'historienne Annette Wieviorka spécialiste du génocide juif, contre le romancier, l'accusant de plagiat et de falsification de l'Histoire, lui reprochant en réalité d'avoir joui de sa liberté d'écriture.

N'en déplaise à monsieur Lanzmann, ce livre est une formidable occasion pour de simples lecteurs peu capés en histoire de (re)découvrir ce personnage, de nous interroger sur la valeur d'un témoignage forcément lacunaire (le témoin intégral étant celui qui ne peut témoigner, cf. Primo Levi) et n'en demeure pas moins un pur moment d'émotion.

Ce témoin de l'abandon des Juifs par les puissances occidentales a également inspiré Les Sentinelles de Bruno Tessarech.
Voici un second roman le mettant en scène, lui parmi d'autres personnages réels et fictifs, avec la (prudente ?) précision à la fin de l'ouvrage de l'authenticité historique des dialogues y figurant.
Ces sentinelles, campées dans des capitales européennes dans une fresque s'étalant de 1938 à 2000, se nomment Jan Karski, de Gaulle, Alfred Eichmann, Werner von Braun, ... ; elles furent des témoins impuissants, parfaitement conscients ou minablement aveugles.

Le récit commence de telle sorte que l'on comprend vite que, lors de la conférence d'Evian de 1938, tout est déjà joué, il ne reste plus aucun espoir d'éviter l'inéluctable. Les Juifs menacés fuient l'Allemagne, les démocraties doivent éviter la guerre et pour ne pas déplaire aux nazis elles refouleront ces Juifs.
On est plongé, ballotté dans le drame de ceux qui ont crié au secours, on est atterré face au zèle minutieux d'un Eichmann en quête de reconnaissance, effaré devant la stratégie des services secrets anglais qui ont dissimulé la vérité à Churchill, grand gaffeur, choqué de l'accueil réservé aux savants nazis par les Etats-Unis devenus, soudain !, peu soucieux de leur quota d'immigrés, perplexe d'apprendre par de Gaulle qu'il fallait d'abord gagner la guerre avant de s'occuper du sort des Juifs d'Europe. Il est difficile alors de ne pas croire à leur abandon !

Sur l'événement le plus marquant du XXe siècle, le philosophe Raymond Aron reconnaîtra : "Les chambres à gaz, l'assassinat industriel d'êtres humains, non, je l'avoue, je ne les ai pas imaginés, et parce que je ne pouvais pas les imaginer, je ne les ai pas sus".

A la médiathèque, vous pourrez butiner dans l'espace adultes
Jan Karski de Yannick Haenel
Ce qui reste d'Auschwitz de Giorgio Agamben
Si c'est un homme de Primo Levi
Shoah de Claude Lanzmann
Le lièvre de Patagonie, mémoires de Cl. Lanzmann
Les Sentinelles de Bruno Tessarech (à venir, forcément !)

Et dans l'espace multimédia
Shoah de Claude Lanzmann (sur DVD)

vendredi 5 février 2010

Sortir de l'hiver

Pour combattre la grisaille hivernale ou au contraire se laisser cocooner chaudement, 2 méthodes.
Première option, la version charme et fraîcheur scandinave.
Bref, se fondre moelleusement dans la pop norvégienne de Sondre Lerche.
A prononcer SON-dray LUR-kay en phonétique internationale.



Avec ce 3e album, on retrouve avec plaisir une douceur ambiance savamment orchestrée dans les ballades pop acoustiques ou les chansons jazzy façon crooner des 60's. Une bonne surprise car le précédent opus ne m'avait pas vraiment fait frémir les orteils.
Toujours ce petit truc dans sa voix légère ou à dessein basse, mi-nostalgique mi-nonchalante qui fait merveille dans 'I cannot let you go' ; des nappes de cordes et cuivres et un zeste de choeurs féminins ; et quelques curiosités musicales dans 'Pioneer', bref une belle oeuvre sonore composée de belle main.
Quoi qu'il en soit, un garçon qui a écouté et adoré en 2009 : Animal Collective, Volcano Choir, M.Ward, Phoenix, Grizzly Bear, Melody Gardot et Regina Spektor... mérite un arrêt sur musique.

Deuxième option, descendre vers la chaleur jusqu'en Colombie et vibrer au son de la cumbia au son de l'album 'No me busques' de Cumbia Ya.
Vous ne pourrez que vous réchauffer en dansant - la cumbia est aussi une danse.


Des percussions qui trahissent l'origine africaine de cette musique importée par les esclaves, des flûtes, des maracas, les ajouts indiens et sud américains des populations ayant mixé et fondu la cumbia tout au long de l'Amérique du sud et de Cuba à Panama.



Cumbia ya
!, c'est une joyeuse formation de 11 musiciens-chanteurs/chanteuses franco-latinos jouant de leurs accents suaves et surtout de leurs cuivres étincelants : saxo, trompette, trombone et... même une clarinette. Pour atteindre les 30°C même par froidure de février, je vous recommande 'Pepe' ou 'Navidad negra'.


Et pour ceux que ces 2 extrêmes ne séduisent pas, je préconise une halte au coeur de l'Hélvétie. Oui, c'est de là que vient l'accent guttural d'Hemlock Smith alias le projet musical de Michael Frei, songwriter helvétique romand, petit cousin de Nick Cave et Dick Annegarn.



Ici accompagné de 3 autres comparses, il greffe piano, violon, banjo, accordéon, contrebasse, un Wurlitzer et quelques cuivres autour de mélodies langoureuses et de textes mélodramatiques, écoutez 'Queen of the spring ball'.



Et surtout une voix tantôt murmure tantôt acérée, on lorgne vers le jazz, le folk acoustique mais les mots sont toujours savamment mis en avant et on a une seule envie, c'est de tendre l'oreille pour comprendre la gravité de ses histoires, 'Dundirk/Jerusalem' par exemple.



Si vous cliquez sur la pochette de l'album 'Hearbeat radio', vous accéderez à la liste de nouveautés 'Musique' de janvier.



Si vous choisissez la superbe pochette de l'album 'Keep the devil out of Hillsboro' vous accéderez à la liste de nouveautés 'Cinéma' de janvier.
Bonne hibernation à tous.

jeudi 4 février 2010

Internet, oublie-moi !

Les sénateurs et la secrétaire d’Etat à la prospective et au développement de l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet se penchent sur une nouveau problème lié à Internet : le droit à l’oubli. Des Internautes s’inquiètent que plusieurs sites conservent sur le long terme des informations relevant de leur vie privée. Leur e-réputation est en jeu.

Après le temps des interdictions (symbolisé par la loi HADOPI), vient le temps des droits. Oui, l’internaute a aussi des droits sur Internet ! Sauf qu’il faut parfois les revendiquer. C’est le cas du droit à l’oubli. Il existe déjà dans le monde réel. Nous connaissons la prescription, une sorte d’amnistie qui efface les crimes ou délits d’un individu commis il y a plus de trente ans. Nous connaissons aussi les repentis, ces ex-mafieux qui balancent à condition qu’on oublie leur vie antérieure. Deux sénateurs ont déposé en novembre 2009 un projet de loi pour étendre le droit à l’oubli au monde de l’Internet, sujet dont s’est ensuite emparée Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat à la prospective et au développement de l’économie numérique.

Diantre, qu’est-ce qui vaut la peine d’être oublié sur le web ? De plus en plus d’Internautes se livrent sur la Toile … sans avoir d’ailleurs toujours conscience de leur indiscrétion. Leur vie privée s’étale sur FaceBook, sur MySpace, sur Skyblog, sur Flickr... Leurs photos, leurs vidéos, leurs commentaires, leurs opinions se montrent aux yeux de tous. Je vous renvoie à l’excellentissime article du Tigre repéré par mon collègue Vivian. Dans ce papier, le journaliste s’était donné pour tâche de reconstituer la vie d’un individu à partir des traces qu’il avait laissées sur Internet. Le résultat de son enquête était édifiant. En croisant les renseignements glanées sur plusieurs sites, le journaliste parvenait à savoir son métier, son parcours professionnel mais aussi ses lieux de vacances, ses petites amies... Bref un inconnu devenu illustre si on se donnait la peine de parcourir le web. Dans plusieurs années, assumera-t-on nos écrits et nos clichés ? Vous aimerez peut-être cacher cette photo où vous étiez déguisé en travesti ? Vous regretterez peut-être ce discours que vous avez jadis tenu sur les vertus de l’anarchisme. Autant de casseroles et de boulets qui pourraient vous coûter cher avant un entretien d’embauche ou lors d’une candidature à une élection.

Internet ne souffre pas de la maladie d’Alzheimer : il se souvient de tout. A la différence du cerveau humain, il n’a pas une mémoire sélective qui se dégrade au fil des années. Il garde tout, le meilleur comme le pire, et pour longtemps. Qui plus est, on retrouve facilement ce vous avez dit ou fait sur le web. Grâce à Google, l’aiguille s’extrait facilement de la botte de foin. Un nom inscrit dans le moteur de recherche, une pression sur la touche Entrée et voilà l’identité numérique de la personne qui s’affiche.

Quelle solution face à ce problème ? C’est le travail de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il faudrait offrir aux Internautes la possibilité d’effacer eux-mêmes les informations qu’ils ont laissées sur Internet. Les sites web le proposent parfois mais c’est souvent si discret et si compliqué que peu savent le faire. Par exemple, pour supprimer son compte Facebook, savez-vous qu’il faut passer par le menu « Aide », puis « Paramètres de connexion » puis envoyer à Facebook un message de demande de suppression ? En anglais, qui plus est. Evident non ? Une loi pourrait contraindre les sites à offrir des solutions systématiques et faciles. Mais sur un réseau mondialisé comme Internet, les mesures nationales n’ont malheureusement pas beaucoup d’effets. D’autant plus que les sites concernés par le droit à l’oubli sont essentiellement américains. Spécialiste du sujet, le professeur Viktor Mayer-Schönberger imagine de fixer des dates d’expiration pour les informations que nous laissons sur Internet. Une fois la date atteinte, l’information est automatiquement supprimée. Techniquement, est-ce facilement réalisable ?

La meilleure solution ne serait-elle pas une auto-censure. Il suffit de se rappeler qu’Internet est un espace public et qu’en conséquence certaines informations intimes, privées ou confidentielles ne méritent pas d’y figurer.

A lire : l'article de Viktor Mayer-Schönberger sur Ecrans, le site consacré au multimédia sur Libération.fr

Photo : montage personnel à partir de la photo d'ia7mad sous licence Creative Commons

mercredi 3 février 2010

Bibliothèque (le meuble)

Une belle idée de bibliothèque, n'est-il pas ?
Cela s'appelle le Round Sofa
Imaginé par Irina Zhdanova
Ce meuble original est-il déjà commercialisé ?
Ma langue au chat !

lundi 1 février 2010

Ciné champêtre au Rexy de Saint Pierre sur Dives

Le festival s'appelle
"Ciné Champêtre - découvrir ou redécouvrir le monde rural".
Il se termine aujourd'hui,
mardi 2 février avec la projection du documentaire "L'herbe" de M. Levain et O.Porte.

C'est à Saint Pierre sur Dives , au cinéma Le Rexy, juste à coté de l'abbaye.

La salle est petite, mais comble. L'évênement est convivial, on se connait.

Le choix des films est courageux et les débats sont parfois houleux autour des projections, mais les agriculteurs présents préfèrent quitter la salle que de briser l'ambiance.

Un vrai évênement à ne pas manquer, même s'il faut braver le froid pour s'y rendre.

Au retour, samedi soir, nous avons croisé sur la route enneigée un lièvre, un putois, une biche, un renard, deux sangliers, trois garennes, aucun raton-laveur. Avouez que le périple était champêtre jusqu'au bout.

Nous ne manquerons pas d'annoncer la troisième édition.

http://www.mairie-saint-pierre-sur-dives.fr/pageLibre000102cb.html