mardi 7 janvier 2014

Atelier d'écriture de Janvier 2014

"La boîte de chocolat"
Mon chéri, after eight,
La soirée s'annonce coquine.
S'ensuit une crise conjugale,
Puis une crise de foie,
Avec une crise de nerf
Et enfin une crise de rire.
La boîte de chocolat,
Un cadeau pour animer la période de noël.

"Le goût des mots"
Glace à la vanille, au café, menthe chocolat ou rhum raisin.
C'est pas le goût des mots mais le goût des glaces que j'aime.
Après l'atelier d'écriture, je file à Inter m'acheter un gros pot.
C'est pas le goût des mots mais le goût des glaces que j'aime.
Je prendrai aussi une boîte de chocolat.

S1


Le goût des mots…
L’assiette, le bol…vous êtes bien jolis tous les deux… Mais bien seuls ! On vous a choisis pour moi, ce qui est bien sympa »… Mais ai-je le droit d’inviter un copain, une copine ? Sans doute oui… Mais dans quelle assiette, dans quel bol vais-je les servir ? Peut-être et sans doute, a-t-on pensé qu’une petite vieille comme moi ne pouvait que manger seule ? Tout à coup, je me trouve face à ma vie, à ce que l’on imagine de moi alors qu’on ne m’a ni vue, ni entendue depuis bien longtemps ! Ne me donne-t-on pas le droit de vivre dans la joie du partage ? Je suis vexée !
« Toi l’assiette, tu es assez grande, assez large pour me servir de plateau à fromages, est-ce que ça te plait ? » Timidement, l’assiette semble acquiescer ma proposition, et endosse sa nouvelle mission. « Toi, le bol, de quelle façon vas-tu me servir ? Eh, bien, tu serviras pour recevoir le parmesan. Est-ce que cela te convient ? » Ça semble ! Et après tout, je n’ai pas à te demander ton avis. Ce sera comme cela ! Le mal être que provoquait ce tableau se dissipe et le souhait qu’on me connaisse mieux et qu’on m’informe de mes goûts et de mes désirs, de mes choix s’impose.
Le sel de la vie
Je suis souvent réveillée tôt et mon premier réflexe, c’est d’ouvrir les volets et de humer l’air vidé de ses voix, vidé de ce qui le pollue. Seul le brouillard, parfois le vent, quelquefois la pluie et… bien sûr le bavardage un peu bruyant mais si sympathique des mouettes l’animent. Ce silence du matin me remplit d’une émotion souvent intense et me laisse rêveuse. Je me nourris de ce silence et des couleurs du soleil levant. Le soir, je ne rate aucun coucher de soleil, tous différents, et qui donnent les couleurs à la mer, à l’horizon. Cet horizon bien dessiné, aux couleurs particulières et aux nuances mouvantes me projette au-delà. J’imagine « une ronde autour du monde » ! Paul Fort pourrait dire que ce n’est pas très original mais pour moi, si son poème se présente à ma mémoire et tous les personnages sont mis en scène, en mouvement, éclairés de toutes ces couleurs du couchant ! Autre émotion…autres émotions !!! La vie elle-même, avec ses différents tableaux, ses différents personnages dont nous faisons partie, dont je fais partie, nous révèle en tant qu’acteurs !
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«  Le sel de la vie » Prendre la route, la voiture sur de longues distances ne m’a jamais pesé au contraire ! Entourée par le paysage, je chemine les yeux grands ouverts, la brume du petit matin voyant les couleurs, le lever du soleil annonciateur d’un jour de pluie ou de plein de soleil. Les couchers de soleil ne sont jamais identiques, peignent le ciel d’un dégradé d’ocres. Et puis aussi, la surprise en regardant dans le rétroviseur d’y voir un nouveau paysage pourtant déjà traversé. Prendre le volant, une vraie joie, un véritable antidépresseur pour moi, à fort impact carbone pour l’environnement.
Le mot laid par excellence « CONCUBIN ». Je n’ai jamais compris d’où venait ce mot, qui l’avait choisi, qui pouvait choisir de l’utiliser ?
Je n’y voyais que grossièretés là où il devait évoquer la joie du compagnonnage. « CON CUL BEIN ? ». Je préfère le mot compagne, compagnon : Fallait-il un mot laid pour désigner une situation qui a été longtemps l’objet de l’opprobre de la « bien pensance « ? Quoi que époux, épouse…
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La proposition olfactive de ma tata Yvette. Mon cadeau empoisonné, ça pourrait être « Poison » mais c’est « Brise Verte ». C’est tata Yvette qui s’esquinte régulièrement à me proposer de changer d’odeur corporelle. « Merci tata Yvette, t’es vraiment chouette » Pschitt pschitt le soir de Noël sur mon cou, hum, ça sent bon. Sauf que l’eau de toilette sera stockée sous le lavabo puis utilisée ultérieurement dans un peu d’eau sur le poêle pour changer l’odeur de poisson qui stagne dans la maison. Poisson et Brise Verte, c’est détonnant, sacrée tata Vévette.
Je sèche. Os de seiche sur les plages normandes- Art de la sèche en Franche Comté. 6 cuillères de farine- 100 gr de beurre- 1 bol de crème – 1 pincée de sel- un peu d’eau- Sabler, farine, beure et sel. Ajouter la crème, fraiser. Mettre dans l’arrière cuisine ou dans le frigo. Attendre, faire un tour dans le jardin ou dans la rue. Etaler, plier en 3, étaler à nouveau. Beurrer les tôles. Mettre la pâte étalée finement à l’intérieur puis avec une roulette à pâtisserie, former des parts. Cuire à four chaud. Quand c’est caramélisé, sortir du four. Boire un café avec une part de sèche encore chaude.
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Des fouilles récentes en Egypte ont permis la découverte du squelette d’un homme d’un âge certain. La similitude de l’épave poussiéreuse a sauté aux yeux ébahis des chercheurs, une ressemblance indiscutable avec les débris fraternels d’un mec proéminant et casanier et par suite aîné d’une famille nombreuse du Caucase primitif. Il s’agit donc bien en l’occurrence d’un pape Russe son frère qui à ce qu’il apparaît les a plaqué pour explorer le monde. Circonstance avachie ; coincé malproprement entre deux molaires fidèles ; un fragment non négligeable de papyrus dont le mauvais état a néanmoins permis de déhiéroglyfer les circonstances de la naissance de la remarquable raclure, et même à l’évidence une prémonition, un avertissement d’évolution et d’évènements futurs désastreur.
Voir : Fac similé joint
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« Randonnée pédestre relaxante »
Après 5 kilomètres, se poster au bord d’un ruisseau, entouré d’arbres et ses branches tournoyantes, ses feuilles balayant le sol et l’air, caressant les narines, fermer les yeux 3 minutes. Saisir les sensations, le bienêtre et se dire que finalement la vie n’est pas plus compliquée que ça !
Ha ! Ce 24 décembre au soir tant attendu pour recevoir certains objets de ma liste de cadeau au Père Noël. Je les avais pourtant prévenus depuis 12 mois, arrêt le 2 janvier de la sucette à cancer ! Eh bien, ils l’ont fait ! Oui, Monsieur Dame, ils l’ont fait en direct live le 24 au soir Au pied de cet arbre que je n’appellerai plus jamais sapin, le cadeau le plus tortueux que je n’ai eu envie d’avoir en ces instants m’est réapparu. Le vilain cendrier, moi qui en avait mis cinq de côté ! Vivement les Foires à tout et encore merci à cette personne bienveillante !
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Noël, Noël
Il  est né le divin enfant...
Mon beau sapin, roi des forêts...
Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel...
Douce nuit, sainte nuit...


Portée par ces doux chants remplis d'espoir, toute la famille se retrouve réunie, autour du sapin, scintillant de tous ses éclats. Sapin magnifique, embelli par des petits cadeaux suspendus dans les branches, entouré, à son pied, par une ronde de paquets plus jolis et attrayants les uns que les autres.
Voilà, l'heure fatale! Le moment tant attendu est arrivé. Pierre est là. Il attend, poliment, mais, intérieurement, il bouillonne, déborde d'impatience.
On l'appelle, ça y est! Il reçoit un gros paquet avec un beau nœud. Il déchire rapidement le papier cadeau. Il en est sûr, c'est le jeu dont il rêve: bien sûr, la console avec les jeux! Il va pouvoir jouer pendant des heures, comme l'autre jour, chez son copain Romain.
Le papier libère, enfin, le cadeau. Et, là, il découvre une boîte sur laquelle est écrit " Trivial Poursuit" et encore, une autre boîte "Motus".
Tout le monde se remercie, saute, s'embrasse, est  très content. Jean reste pétrifié. Décidément, Papi et Mamie ne comprendront jamais rien à ses souhaits! Ils sont gentils, pourtant, Papi et Mamie, mais...que va-t-il pouvoir faire avec ces deux cadeaux? Et va-t-il dire à Papi et Mamie qu'il est très content?
Ah, heureusement, il a une petite sœur! Elle a déjà rempli sa chambre avec toutes les peluches dont il s'est débarrassé, car, maintenant, il est grand! La chambre de Léa déborde de partout. Deux boîtes avec plein de couleurs passeront bien dans le décor et lui feront plaisir...
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 LE SEL DE LA VIE

Une bonne poignée de gros sel que vous laissez glisser de votre main et vous avez les photographies de votre vie : 
Le grain d'amour que vous adorez, 
Le grain tristesse que vous chassez, 
Les grains  "famille " que vous  comptez, 
Le grain tendresse que vous protégez, 
Le grain violence que vous calmez, 
 Le grain "projets" que vous mettez de côté, oui celui-là je le garde  car la journée n'est pas finie.

Cadeau de Noel 
Vous avez dit Article  "Marronnier" dans la presse ,médias , etc... : 
"Tout le monde revend ses cadeaux  !!" disent-ils. 
Que du vent, que du vent ! 
 Une petite visite dans ces temples de revente, de brocante et vous constatez que les stocks sont anciens. 
Je suis persuadé que les enfants et petits-enfants se sont exprimés sur leur choix avec une belle lettre pour le Père Noel, en lui demandant de faire le mieux possible. 
Combien de cadeaux réussis  pour une petite erreur, une frustration............. 
Cadeaux reçus, cadeaux offerts, beaucoup de joies dans ces moments. 
Alors, le prochain article dans les MEDIAS : 
"L’être humain n'est jamais satisfait !! "
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Le Cadeau jamais reçu :
8 ans : sur l’écran de la télé noir et blanc de mes grands-parents, je découvre « Holiday On Ice ». Le rêve commence. Aller voir le spectacle. Le vrai spectacle. Dans une patinoire. Au moment de Noël. Je ne crois déjà plus au Père noël. Alors dès mon retour à la maison : « maman, maman pour Noël je veux « Holiday On Ice ». « MMMM, pourquoi pas ? Mais il faudra être sage. » Et me voilà, pour 3 semaines, sage comme une image.
9 ans : le rêve est toujours là. Je ne sais pas bien quand je n’ai pas été sage mais « Holiday On IC » est toujours à l’état de rêve. « Maman, maman pour Noël je veux « Holiday On Ice »   « MMMM »
12 ans : toujours le rêve. J’ai fait beaucoup d’efforts pour réunir les conditions requises à l’obtention du cadeau. « Maman, maman pour Noël je veux « Holiday On Ice »   « Si tu as des bonnes notes »
13 ans : encore le rêve. La télé est maintenant en couleur et on commence à y voir le patinage artistique. « Maman pour Noël est-ce que je pourrai aller à « Holyday On Ice » ? »   « Oui, si … »
15 ans : je déteste « Holyday On Ice » J’ai essayé de répondre à tous les « si ». Et pourtant le rêve est toujours là.
25 ans : « Holiday On Ice » ? Ha ! Vous voulez parler de ce spectacle sur glace donné par des patineurs déchus ?? …
50 ans : Holyday On Ice, un rêve d’enfance qu’on n’a plus vraiment envie de voir se réaliser mais qui provoque un petit pincement au cœur chaque fois qu’on en parle.
Au bout du compte ça fait un bon souvenir avec lequel on peut faire rire ou pleurer son auditoire. « Holiday On Ice » ? Je connais par cœur sans l’avoir jamais vu.


Le bonheur tient à peu de chose : mercredi, en pleine rue, un coup de téléphone imprévu en provenance d’Israël. Mon amie veut me parler d’un problème de billet d’avion. Elle m’ennuie. En me disant au revoir, elle me promet de m’apporter de l’houmous. Et moi, de répondre du tac au tac : « je préfère la pâte de dates. » Elle a déjà raccroché.
Jeudi soir elle arrive en direct de Tel Aviv. Et la première chose qu’elle sort de da valise : un gros, un grand, un bon pot de pâtes de dates. Et là, à 22h30, j’ouvre le pot, soulève l’opercule d’aluminium et trempe le doigt dans la pâte, je lèche mon doigt bien comme il faut, en fermant les yeux sous le regard hilare de mon amie.
Oui le bonheur tient à peu de chose.
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Noël... sa neige... sa dinde... ses cadeaux...

Oui, ses cadeaux, surtout !



Eh bien moi, je ne suis pas un cadeau.

Et pourtant, j'en ai connu, des cadeaux : des gros, des petits, des longs, des biscornus.

L'important, pour moi, ce n'est pas ce qu'il est, c'est de quelle forme il est...

Eh oui, c'est moi, l'emballage ! Le papier-cadeau, comme on m'appelle dans les gondoles des supermarchés : alors quoi ? Je suis le papier ou le cadeau ?

J'ai passé ma prime jeunesse enroulé autour d'un tube de carton, avec des dizaines de congénères, des brillants, des rouges et blancs, des gaufrés (de vrais snobs, les gaufrés, soit dit en passant, mais moins « nouveaux riches » que les brillants).

Nous vivions alors au rayon papeterie. Juste au-dessus de nous trônaient les bolducs et les rubans, qui nous prenaient de haut, forcément. Eux, ils étaient la cerise sur le gâteau, le point final de l'art emballagiaire.

Moi, j'étais au milieu de mes frères. Je n'étais ni brillant, ni gaufré, vous l'aurez compris : je faisais partie des rouge et blanc. Cela me convenait bien ; en tout cas, j'étais bien plus beau que ces mal-élevés de papier Disney ou Dora l'exploratrice. Non, moi, j'étais assez classe, en somme. Un vrai papier de Noël, avec couleurs homologuées par la Fédération Officielle des Symboles de Noël (affiliée à l'International Christmas League).



Un jour de décembre, ce fut l'apothéose : je fus élu, choisi par une petite dame précédée d'un volumineux chariot chargé de saumon, chapon, marrons et autres matières grasses.

Elle me déposa précautionneusement au fond du caddy. Je tremblais de bonheur:ma carrière commençait enfin ! En fait, cela débuta un peu rudement, car je fus rapidement écrabouillé par un pack de San Pellegrino, connu pour faciliter la digestion des festins de fin d'année.

Une fois dans la demeure de la petite dame, je connus enfin la consécration : j'enveloppai successivement une barbie, une boîte de dinosaures, des chocolats et un parapluie (difficile à emballer, le parapluie...). Forcément, je fus affublé de l'un de ces petits effrontés de bolduc... Mais c'est notre destin à nous, les papiers cadeaux ; il faut supporter les bolducs : chacun sa croix.



Noël arriva et mon destin prit des voies diverses : une partie de mon corps fut jetée à la poubelle en dépit des conseils de recyclage serinés par la maîtresse de maison ; un autre morceau fut immédiatement dévoré par le chien de la maison surexcité par les cris des enfants, puis vomi dans un coin derrière le sapin.

La dernière partie, celle qui vous parle en ce moment, a été soigneusement repassée du plat de la main, pliée, puis rangée dans un tiroir de la grand-mère.

Quand resservirai-je à nouveau ?

J'attends mon sort...

Vivement Noël prochain !
D
La magie des mots et l'imagination enfantine
Il est né le divin  enfant
Jouez hautbois, résonnez musette.
Ce chant résonne en moi, avec une joie débordante.Je me souviens quand on le chantait en choeur avec tous les adultes et les enfants présents dans l'église, enfin unis d'une même voix et tous d'accord:
"ENFANTS,  JOUEZ AU BOIS, RESONNEZ MUSETTE".
A ce moment là, les grandes personnes permettaient
et nous demandaient même!
d'aller jouer , dans les bois, avec les cadeaux du père-noël!
Dans ma tête, je me voyais courir dans les bois avec tous les enfants, jouer à cache cache, derrière les grands arbres, jouer au loup, faire résonner  tous les pipeaux, les tambours, les crécelles..., enfin tout ce qu'on voulait à noël. Alors, là, la cour de récréation de la petite école du village n'était plus rien devant cette invitation au jeu:
Enfants, jouez aux bois,
Faites sonner, résonner.
Tout l'espace était offert aux enfants, toute la journée, après le passage du père-noël,avec tous les cadeaux, même les pipeaux, les tambours et les crécelles, enfin, tout ce que les grandes personnes offrent et disent:
"arrête un peu, ça suffit! Tu nous casses les oreilles"
Ah! Après tout! C'est peut-être pour ça qu'eux aussi étaient si contents et chantaient avec tant de joie:
Enfants, jouez au bois
Criez, sonnez, résonnez
Jouez avec vos amusettes
Je ne sais pas des enfants ont fait cette super récré, mais pour moi, elle tourne toujours dans ma tête
E
 

Depuis le début, je savais que ce serait ainsi.
J'ai été élevé dans une famille traditionnelle. Chez nous, la tradition, les traditions, c'est important.

Nous avons eu très peur, à un moment, de ne plus exister.
Que seraient les Noêls sans nous ?
Nous ne pouvions l'envisager.
C'est o
pourquoi toutes les familles se sont réunies.
Nous devions faire bloc, laisser les vieilles rancoeurs de côté.
Les querelles de voisinage devaient cesser.
Il n'était plus question à la famille « BRUN » de se poser en chef de file.
Il devenait urgent que la famille « STEFF » accepte de se joindre à nous.
Plus d'aristocrates, plus de leaders, tous unis.
Nous sommes une vieille famille.
Nous avons le même destin.
Nous faisons, depuis des siècles le bonheur de tous petits et grands.
Que nous ayons commencé notre vie sous un sapin ou dans une baraque de foire, nous sommes là pour parler d'AMOUR.
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour universel, inconditionnel.
Nous consolons, nous rassurons, accompagnons.
Nous sommes adorés, oubliés, retrouvés.
Combien d'entre après des années de services, de sévices, se sont retrouvés seul, dans une malle, mutilé, l'oeil arraché, la jambe couverte, le corps aplati ?
L'amour ça fait mal, l'amour ça détruit.
Puis un jour, on nous retrouve, on nous répare, on nous aime de nouveau, malgré ou grâce à nos blessures.
Nous le savions, nous avons tous reçu une formation.
Nous connaissons tous la suite probable de l'histoire.
Etre « nous » c'est une mission. Les calins, les baisers, les coups on accepte.
Nous sommes fiers d'être « nous ».
C'est pourquoi, nous avons décidé cette réunion.
Nous ne voulons détrôner personne, nous voulons seulement continuer d'exister.
MH
Je suis un cadeau! J'ai de la chance car on va m'offrir à Noël et je vais faire plaisir. C'est sûr et de plus on m'habille avec un beau papier de couleur et des beaux rubans. Je sais que je vais plaire! c'est certain, d'ailleurs j'entends: "c'est sympa, c'est super, c'est très joli, cela me fait plaisir!! J'avais raison, mais une fois la fête terminée, j'entends "qu'est-ce que je vais faire de ça! c'est affreux, comment peut-on m'offrir une horreur pareille!!" Alors là, je ne comprends plus, je pensais que j'étais offert avec le coeur, mais je crois que le coeur devait être sourd et aveugle, je suis maintenant " un cadeau indésirable" je me retrouve au fond d'un placard, sous un tas d'objets hétéroclites. Je suis oublié pendant des mois. Puis un jour, je me retrouve dans une foire à tout, peut-être est-ce une nouvelle vie? Je vais peut-être être choisi pour le noël prochain et là, je vais être un véritable cadeau, le cadeau attendu, le plus beau cadeau!
Je veux un peu de sel dans ma vie et cela va lui donner du goût, mais peut-être m'apporter des maux(MAUX) puisque l'on sait qu'il ne faut pas trop en prendre. Le sel en trop grande quantité, c'est mauvais pour l'organisme et pourtant le sel de ma vie, c'est important, il donne du goût pour les mots: amour, amitié, solidarité. ce sont tous les mots qui apportent un sens à ma vie et qui font qu'elle a un goût que l'on ne peut oublier!!!
J
 Le goût des mots c’est la lecture dans mon enfance qui me l’a procuré.L’apprentissage fut difficile.Mais le jour ou j’ai terminé un livre en entier, ayant tout compris de l’histoire racontée, j’avais l’impression de dominer le monde.On ne me dirait plus ce qu’il faut faire, ce qui est bien ou mal puisque je pouvais me forger une opinion. Le dictionnaire était ma Bible.Encore maintenant je peux m’asseoir et passer des heures à le consulter.J’y trouve des mots nouveaux, bizarres, des mots à redécouvrir, des courts, des longs, des tarabiscotés. On dit que la perte du mot est horrible.En effet elle vous isole, vous marginalise. Et là pas question de téléphoner à « perdu de vue », on ne vous le rendra pas.
Le cadeau empoisonné.  Il nous est tous arrivés de recevoir un cadeau surprenant.Pour moi cela fut celui-ci.Une semaine avant mon anniversaire,on décelait chez moi un diabète qui nécessitait la suppression du sucre.Mon étonnement fut à son comble lorsque ma meilleure amie m’offrit une fontaine à chocolat.Elle était pourtant bien informée de mes déboires médicaux.Le petit cahier de recettes présentait moult préparations,plus délicieuses les unes que les autres mais contre indiquées dans mon état.Ah quel bonheur d’explorer l’inconscient des bons amis et des parents !Cette même amie ne comprenait toujours pas pourquoi je n’utilisais pas ma cocotte minute pour faire cuire ma soupe et mes légumes.Je ne lui avouais pas que j’avais peur de cet engin.J’avais lu qu’elle pouvait exploser,saturée de vapeur d’eau et telle une bombe se propulser dans toute la maison détruisant tout sur son passage.Donc afin de me protéger de cette toupie diabolique ,je continuais à faire la cuisine à l’ancienne dans mon chaudron bouillonant.La pauvre cocotte me le reprochait parfois :Mais pourquoi tu ne m’utilises qu’à cinquante pour cent de mon potentiel ? Ah si Martine savait cela elle se moquerait encore de mes piètres compétences ménagères.
AM

Atelier d'écriture au chateau de Saint Germain de Livet

          tostain                                                
Samedi 9 mars 2013, Christophe Tostain, auteur dramatique, metteur en scène et comédien, anime l’atelier d’écriture de la Médiathèque.
Des photographies de personnages sont posées sur la scène. Chacun doit en choisir deux, trouver le nom, prénom, âge, études, profession des personnages. Ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, le lien qui les unit, puis un secret. Imaginer que l’un des deux personnages a un secret qu’il est le seul à savoir et qui concerne l’autre personnage (qui ne le sait pas).
Scène 1. Faire un entretien téléphonique, un des deux personnages invite l’autre à une rencontre.
Scène 2 Les deux personnages se rencontrent. Le secret n’est pas évoqué.
Scène 3. La vérité éclate.
Lourd Secret
2 personnages : DUCHEMIN Pierre, 40 ans, titulaire d’un BEPC, ouvrier d’usine, délégué syndical.
Il aime : les soirées entre copains, les vacances en Bretagne, la pêche en bateau, sa famille, l’humour vachard.
Il ne supporte pas l’égoïsme, le snobisme, les tenues habillées, les mensonges des hommes politiques.
Son fils : Jean-Baptiste, 14 ans en 3ème au collège.
Il aime : le rugby, les copains, la musique, le sport en général.
Il n’aime pas les contraintes sauf celles du rugby, les filles qui lui prennent la tête, l’individualisme.

Il existe un secret pour un personnage, que personne ne connait évidemment :
Pierre est un homme charmant. Tout le monde s’accorde à dire que c’est un brave type : ses copains, en général, les syndicalistes qui le côtoient. Sa femme et son fils partagent avec lui une vie de famille épanouie.
Pierre a toujours eu beaucoup de copains et même de bons copains. C’est en Bretagne qu’il a rencontré sa femme. Ils campaient l’un et l’autre sur un petit terrain proche de la mer, elle avec sa famille, lui avec ses copains. Tous étaient très libres et il sait qu’avant lui, Isabelle, sa femme, avait certainement couché avec certains de ses copains.
Quand il était petit, Pierre avait eu les oreillons. L’épidémie avait été très forte et lui en a payé le prix, ses parents ont su tout de suite qu’ils n’auraient jamais de petits enfants. Ils l’ont donc appris très tôt à leur fils.
Malheureusement pour lui, ses parents se sont tués dans un accident de la circulation, il est donc le seul détenteur de ce secret. C’est peu de temps après qu’il est parti passer ses vacances en Bretagne.
Son histoire avec Isabelle est devenue sérieuse et très vite, elle lui a annoncé qu’elle était enceinte. Pierre n’a rien dit trop heureux du cadeau qu’elle lui faisait.
Scène 1 : entretien téléphonique, l’un des personnages invite l’autre à un e rencontre (celui qui ne détient pas le secret, le connaît maintenant).
Jean-Baptiste : Allo, Papa ? Tu vas bien ?
JB – Je sors du bahut, le prof de math est absent, je n’ai plus cours, est-ce que tu peux venir me chercher ?
JB – Oh ! Papa ! ça me barbe d’attendre ici, pour une fois qu’on pourrait passer du temps ensemble !
JB – Je t’attends devant le bahut, à toute à l’heure !
Scène 2 : rencontre
JB( ouvrant la portière) :
-« Bonjour, merci d’être venu me chercher. »
Pierre (riant)
-« Pour mon fils qu’est-ce que je ne ferais pas ! » (Sur un ton de reproche) « Tu sais, moi à ton âge, il n’aurait pas fallu que je dérange mon père ainsi. »
JB-(péremptoire) « Ton père, c’est ton père, toi c’est autre chose ! »
P- (toujours sur un ton de reproche mais se voulant conciliant) « N’empêche, j’ai laissé en plan mon travail au jardin pour toi. »
JB-(ironique) « C’est beau l’amour d’un père ! »
P-« Ne te moque pas, tu verras quand tu auras des enfants si c’est si facile de les élever. »
JB-(provocateur) « Mais toi, tu n’en as qu’un, et quel fils ! »
P-(souriant et rêveur) « C’est vrai que j’aurais pu tomber pire ».
Scène 3 : la vérité éclate.
Jean-Baptiste : « Tu sais Papa, juste avant de sortir, on avait cours de sciences. C’était sur l’hérédité. Le prof nous a fait un schéma sur l’hérédité des cochons d’Inde avec des poils différents et les probabilités des fourrures de leur descendance. C’était très intéressant.
Et puis, il a enchaîné sur la couleur des yeux. As-tu remarqué que Maman et toi vous avez les yeux bleus ? Et moi ? Tu sais de quelle couleur ils sont ? ILS SONT NOIRS !
Eh ben le prof, il dit que c’est impossible. Des parents aux yeux bleus ne peuvent avoir que des enfants aux yeux bleus.
Rassure-toi, j’ai pas fait de commentaires devant les copains, mais n’empêche que ça a fait tilt !
Alors j’sais pas c’qui s’est passé ; est-ce que Maman t’a trompé ? Ce s’rait dégueulasse ! Pourtant on est bien tous les trois, mais qu’est-ce que j’fous là moi ?
J’voulais d’abord qu’on en parle entre hommes. Etais-tu au courant ? Dans c’cas, chapeau ! T’es un grand bonhomme !
Ne dis pas non, le prof a confirmé la théorie des yeux bleus, alors, tu m’expliques !
A mon âge je peux tout comprendre mais il faut qu’on m’explique.
J’ai plutôt les boules, tu sais ! Après j’me sentirais mieux.»
E
Les deux personnages :
GARGUANTA Léopold 70 ans
Aucune étude ; autodidacte
Aime l’écriture, la vie ; transmettre, écouter, échanger, rencontrer les générations ; la musique classique ; les voyages
N’aime pas la médiocrité et la bêtise de l’homme ; la solitude contrainte ; l’hiver maussade et la grisaille ; le bruit agressif.
Retraité de la fonction publique territoriale
ROMANEL Elisabeth 30 ans
Etudes en écologie et tourisme
Aime la liberté d’action ; organiser ses journées de manière autonome ; voyager ; anticiper sur l’avenir et se projeter ; la nature, les ballades dans la forêt, les animaux et la végétation ; faire la cuisine.
N’aime pas la violence, l’embrigadement, le formatage de la pensée et du mode de vie ; être stressée inutilement ;
Animatrice en écologie dans un parc naturel.
Le lien : œuvrent pour la paix, la bonification de l’humain
Le secret : Léopold sait que le père d’Elisabeth, riche industriel ébauche des plans afin d’appuyer la réalisation de la construction d’une usine nucléaire proche du parc où travaille Elisabeth.
Scène I _   Au téléphone
L – Allo,
E - ………….
L – Oui
E -………
L - Bonjour M.de Romanel
Couvrant le combiné, il se racle la gorge
E -……………
L - Que, Que puis-je pour vous ?
E -………….
L - Ah ! Oui !
Agréablement surpris et curieux de connaître la suite et tentant de calmer sa respiration
E - …………….
L - Oui, je vous écoute …
Il arrive enfin à s’asseoir dans son fauteuil près de la fenêtre. Dehors le vent souffle…
E - …….
L - Effectivement, ça serait intéressant si nous pouvions travailler ensemble auprès des enfants
E - ………..
L - Ah ! Pour ce début d’été ?
E - ……
L – Ah oui, dans ce cas il faut de se voir rapidement
Il change de position dans son fauteuil ; prend son agenda posé sur le bureau
E - …….
L – Eh bien d’accord Mardi 13 avril à 13h30 au Parc
E - ……
L – Oui, je pense que je trouverai
E - ……
L – Au revoir
Il se lève, se rapproche à nouveau de la fenêtre, pensif et agité à l’intérieur

Scène II _ La rencontre
E – Bonjour Monsieur Guarguanta. Vous avez trouvé facilement ?
Alors qu’il entre dans le bureau, Elisabeth se lève de son fauteuil derrière le bureau.
L – Oui sans problème. J’ai fait bonne route. Merci
E – Désirez-vous un thé, un café ?
L- Volontiers un café. Merci
Pendant qu’elle prépare les tasses et le café, tout en lui tournant le dos…
L – Ah ! Ce parc est vraiment magnifique. J’ai pu le découvrir un peu sur le chemin qui mène jusqu’ici. Ces arbres ….
Les mains d’Elisabeth tremblent un peu alors qu’elle tend en se retournant une tasse de café à Léopold. Sa voix est moins claire que d’habitude lorsqu’elle prend la parole
E- N’est-ce pas ! C’est pour cela que ce projet me tient tant à cœur. Les enfants sont vraiment sont peu nombreux à le fréquenter et … Oh ! Et je ne vous parle même pas des gens de la région.
L – Tentant de rester calme devant l’enthousiasme de la jeune femme.
J’ai une question, tout de même, si je puis me permette.
E – Mais je vous en prie.
L – Pourquoi faire appel à moi. Il y a bien d’autres retraités qui peuvent le faire ce que vous me demandez.
E- Ah, mais vous ne serez par le seul, évidemment. Aujourd’hui, je voudrais surtout vous décrire mes idées et mon projet afin de déterminer si on peut effectivement travailler ensemble. Car comme je vous l’ai dit au téléphone, je n’ai pas les moyens de vous payer. Ça sera du bénévolat.
El les articles que j’ai lus sur vous dans les revues spécialisées m’ont laissée penser, peut-être naïvement, que ce n’est pas cela qui vous empêcherait de venir me donner un coup de main.
Me serai-je trompée à ce point ? La gorge serrée tout d’un coup, les joues rougissant.
Moment de silence. Léopold gêné soudainement, sentant les choses se compliquer, tourne lentement la cuiller dans son café.
Le vent se lève. Une porte claque. Il reprend son inspiration et…
L – Je ne sais pas comment vous ….
Léopold n’a pas le temps de finir sa phrase. Elisabeth s’est soudainement levée
Scène 3 _ La vérité éclate
E – Monsieur Garguanta Je suis hors de moi. Ça fait dix ans que je consacre sans relâche tout mon temps, mon énergie à ce parc. Je gagne à peine le SMIC. Et j’apprends que c’est un riche industriel qui est derrière tout ça, ce projet d’usine nucléaire. Et que ce type est mon père.
(Texte inachevé…)
N

Description des protagonistes.
Homme : Alceste Briand
50 ans
A fait des études de théologie.
Aime la photographie, la bonne chère et les femmes.
N’aime pas les contraintes et l’autorité.
Femme : Manon Legoupil.
20 ans.
Etudiante en master de communication. Se destine au métier de journaliste.
Aime la musique techno et le chant grégorien, les voyages et son petit ami.
N’aime pas la nourriture, faire la cuisine et les animaux.
Le rapport entre les deux personnages : sont colocataires.
Entretien téléphonique
Allo Manon, c’est Alceste. Est ce que l’ont peut se voir et dîner ensemble samedi soir ?
Manon au bout du fil mais on ne l’entend pas.
Non rien de précis mais j’ai quand même quelque chose à te dire. Essaie de t’organiser pour rentrer vers 20 heures.
Manon toujours au bout du fil.
Oui, oui c’est promis je prépare quelque chose de léger. A demain je compte sur toi.
La rencontre.    
     Ils s’embrassent chaleureusement.
Alceste : bonjour Manon, comment vas-tu ?
Manon : Bien et toi ?
Alceste : Justement je voulais te voir et discuter avec toi. Depuis quelques temps je me sens mal et angoissé.
Manon : Pourquoi ? Est ce que tu supportes mal la solitude ?
Alceste : Oui en quelque sorte. Depuis que tu es moins présente, je ressens comme un grand vide. Même ta musique techno me manque.
Manon : Alceste, il va falloir t’habituer à mon absence. Je reste en coloc avec toi encore un mois mais tu sais que Manuel me pousse à déménager et venir vivre avec lui. Je suis d’ailleurs aussi   impatiente que lui tant je suis amoureuse.
Alceste : Je sais et je trouve cela tout à fait normal.
Manon : Il est vrai que notre complicité est si parfaite. Tu auras du mal à te trouver un colocataire avec qui tu t’entendras aussi bien. Je ne me suis jamais expliqué notre complicité malgré tout ce qui nous sépare.
Alceste : Justement Manon je voulais te dire…..
Le secret est révélé.
       Avant de travailler à la mairie et d’acheter cette petite maison, ma vie d’avant n’avait rien à voir avec ce que tu peux constater actuellement. Je ne l’ai jamais dit à personne, mais je suis ce qu’on appelle un prêtre défroqué. Apres quelques années de prêtrise, lors d’une retraite spirituelle, j’ai rencontré une femme dont je suis tombé éperdument amoureux. Nous nous sommes revus régulièrement et ce fut une évidence: la vie religieuse ne me suffisait plus, l’amour de cette femme était le plus fort.
Un jour, elle m’annonçât qu’elle était enceinte mais ne voulait pas m’influencer dans un choix de vie que je pourrais regretter. Elle tenait à assumer seule l’avenir de cet enfant.
J’étais brisé, avec le sentiment d’avoir tout perdu. Je décidais de quitter les ordres et de revenir à la vie laïque.
Ayant appris où vivait cette femme que j’avais aimé, je décidai de m’installer dans le même village. Il me semblait que même de loin je participais à la vie de mon enfant.
Manon j’espère que tu entends ce que je te dis et que tu commences à comprendre. Car cette enfant, c’est toi.
Quand j’ai su que tu cherchais une location pour la durée de tes études afin d’être plus indépendante sans trop t’éloigner de ta mère, j’y ai vu comme un signe du ciel. Enfin je pourrai partager un peu de ta vie. A l’heure où je t’ai retrouvée tu t’apprêtes à me quitter et je ne le supporte pas. Je suis désespéré.
AM
Fiche d’identité des 2 personnages
Nom
Argo
Tarame
Prénom
Geoffrey
Léa
Age
40 ans
30 ans
Etudes
Ecole de commerce
Etudes littéraires Anglais-Chinois
Aime
La vie, la compétition, les chiffres, les villes, le vin
La littérature, l’expression orale, la nature
N’aime pas
Les livres, les héritiers, l’inutilité
Le temps qui passe, la platitude, le sans-relief
Lien
Cousin d’un second mariage
cousine
Profession
Financier
Interprète
La conversation téléphonique :
Léa appelle son oncle au cours d’un déplacement au congrès du G8 à Deauville, où elle est interprète pour la Chine.
Geoffrey fait partie des financiers invités au G8 pour nouer des contacts commerciaux avec les pays représentés.
Léa appelle son oncle pour l’inviter à boire un verre.
Léa sort quelques instants entre 2 interventions de chefs d’états ; elle prend son téléphone portable, hésite un instant et compose le numéro de son oncle.
Léa (joyeuse): Allo ! Puis-je parler à Geoffrey Argo ?...C’est Léa, je vous ai entre-aperçu parmi les officiels du congrès ! 
Léa (mystérieuse): Oui ! J’aurai souhaité poursuivre notre conversation…
Léa : Vous avez notre échange, il y a quelque temps…rendez-vous au bar de la plage à 18h00.
Léa (affirmée) : 18h00 au bard de la plage, cela vous va.
La rencontre :
Geoffrey s’installe à 18h00 pile à une table face à la mer. Léa arrive avec quelques minutes de retard, le visage ouvert et souriant.
Léa : Bonjour Geoffrey, comment vous portez-vous ? (elle pose son manteau, essoufflée)
Geoffrey (nerveux) : Bien Léa, alors…
Léa : Je respire mieux, je commanderai bien un verre et vous ?
Geoffrey (sèchement) : Comme vous voulez.
Léa : Je voulais vous entretenir…
Geoffrey : Oui, j’ai bien compris (dit-il en lui coupant la parole) Vous avez besoin de mon aide.
Léa (le regarde fixement) : De votre aide peut-être.
Geoffrey (hargneux) : Je ne pourrai pas vous l’apporter.
Léa (irritée) : Eh bien ! Peut-être une fois (elle ramasse ses affaires et puis s’en va)
Geoffrey lui reste à regarder son café fixement.
Le secret divulgué :
Léa, au milieu du hall, parmi plein de personnes, croise Geoffrey.
Geoffrey, se rendant au distributeur de boisson, se retrouve face à Léa ; il la regarde, tendu.
Léa(ironique) : Mon oncle !
Geoffrey (agacé) : Encore toi !
Léa : Charmant accueil !
Geoffrey : Je suis pressé, je reprends ma réunion dans 5 mn
Léa : 5mn, tout un espace- temps ! Je sollicite donc votre attention, j’ai rencontré votre père.
Geoffrey : Ca m’est égal, je dois m’en retourner.
Léa : Votre père vous ai-je dit !
Geoffrey : Je n’ai jamais eu de père (il le dit en murmurant et en s’éloignant à pas vifs)
S
Personnages
Nom Tartampion Imogène
Prénom moi Je
Age sans entre deux
Etude l’autre permis de conduire mœurs du cabillaud
Aime le désert les religieuses
N’aime pas son patron plein de saucisson à l’ail Les chauffeurs de taxis
Veille de grandes vacances. 18h place de l’Etoile. Embouteillage à ras bord. Tartampion et Imogène se téléphonant gentiment depuis un moment. Dehors « la lutte était ardente et noire »… Vicieusement une voiture de maître réussit à s’infiltrer devant un taxi tout terrain. Au millimètre. Imogène car ô surprise, c’était lui ; hurla : Va donc hé ! Cresson de pissotière. Le chauffeur casquetté éructa poliment : et toi va donc ! Avec tes deux religieuses… Imogène suffoque et brame : quoi, mes bonne-sœurs, mes bonne-sœurs et bien elles t’em…erdent mes bonnes sœurs et se retourne : pas vrais mes sœurs ? A la suite de quoi, il philosopha sur l’amour du prochain.
B
Personnage masculin
ELVIREZ Rodrigo 37 ans Doctorat de sociologie, puis après une longue recherche d’emploi, CAP de mécanique auto Aime sa sœur, les livres, n’aime pas l’ordre, l’appartement de sa sœur. Profession : garagiste. Foutraque
Personnage féminin
ELVIREZ Maria 39 ans A raté son bac scientifique, stages à pôle emploi (informatique, vente) aime que ce soit propre chez elle, son frère, n’aime pas le désordre, l’inconnu, son frère. Profession : recherche d’emploi (technicienne de surface) psychorigide
Rodrigo, c’est moi Maria, ça fait trois fois que je t’appelle
Si tu rangeais un peu mieux ton garage, tu perdrais pas ton téléphone… C’est important, il faut qu’on se voie.
Non, ça peut attendre
Bon, devant la droguerie à 19h, OK ?
A tout à l’heure.
Maria est devant la droguerie, chargée de sacs de produits d’entretien. R. arrive en courant.
R- t’es vraiment obligée d’acheter tout ça ? Tout ton RSA doit y passer !
M- c’est pas pour ça que je t’ai appelé.
R- Mais enfin, Maria, c’est n’importe quoi, sors de ton ménage, va te faire soigner…
M- Ecoute, c’est peut-être compulsif, mais ça me fait du bien, surtout en ce moment.
R- En ce moment ? Tu as des problèmes ?
M- Je ne peux pas t’en parler ici, en pleine rue. Viens, on va chez moi.
R- Ah non alors ! pour mettre des patins et sentir la Javel !
M- Rodrigo, qu’est ce que tu peux être pénible quand tu t’y mets ! Il faut que je te parle, et c’est pas dans ton atelier bordélique que je vais me sentir à l’aise pour ce que j’ai à te dire.
R- Bon, c’est comme ça, salut, je me tire !
M- Tu fais chier Rodrigo…. (Rodrigo s’éloigne…M. crie de plus en plus Rodrigo ! puis baisse les bras)
19h30 Maria arrive devant le garage, énervée et essoufflée.
M- Bon, Rodrigo, tu fais vraiment le gamin… Mais c’est vraiment important, tu vois, je suis même venue jusqu’au dépotoir qui te tient lieu de garage.
R- ça a l’air grave, Maria, tu me fais peur. T’es pas malade au moins ?
M- Mais non…C’est autre chose.
R- Maria, accouche, tu m’énerves.
M- C’est un truc sur le pays, sur l’Argentine.
R- Quoi, l’Argentine ? On en est partis depuis 15 ans. C’est du passé. J’veux plus entendre parler de ce foutu pays.
M- Mais, c’est notre pays, Rodrigo, c’est nos racines, et…
R- Arrête Maria, j’ai pas envie d’en savoir plus. J’en sais bien assez comme ça. C’est un pays de fachos et de menteurs. Point final. On revient plus sur le sujet.
M- Rodrigo, il faut que tu m’écoutes, ça te concerne aussi. C’est nos parents.
R- Ah non, pas eux, les plus gros fachos et les plus menteurs de toute l’Argentine.
M- Fous le camp Maria ! Rentre faire ton petit ménage et fous-moi la paix ! Adios !
Secret
Rodrigo a découvert que leurs vrais parents étaient des opposants au Général Videla en Argentine. Ils ont disparu et les deux enfants ont été adoptés par des militaires alliés du régime (avant de venir vivre en France) Il est persuadé que les pulsions de Maria pour la propreté viennent de là (faire le ménage dans sa vie, balayer le passé, … finalement, il aurait du faire psycho) Lui-même aurait sérieusement besoin d’une bonne thérapie.
D
Idalgo Canne film 2013 N° de tel 02.31.32.34.19
Mme Lebihan Edith née Deschamps de Boisheleut née à Lisieux en 1939 74 ans 1954 Certificat d’étude 974 CAP Couture petite main chez Dior Paris 16ème retraitée
10h15 Bonjour Monsieur
01 Les deux personnes sont des figurants pour équilibrer un film pour faire une bonne publicité pour centrer chaque personne vue le travail établi et suivie de la foule.
2. Le deuxième personnage la prise de vue et rentrer dans son personnage pour une série debout loin de la voiture
10h45 fin pour réaliser un film, un film théâtral sur la criminalité et la corruption
11h15 Le Secret entre personne le secret et le silence pour la personne très dure à garder dans soi même rien que dans famille. Le producteur doit choisir les personnages qu’il emploie.
E
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Homme Woods Maximilien 35 ans Fac de gestion Docteur en sciences économiques aime finance de marché, macro et micro économie, roman d’anticipation, golf (professeur), natation
N’aime pas l’inconnu, ne pas maitriser, trop de monde, trop parler, avoir tort, joueur d’échecs Professionnel
Femme Falcon Esméralda 29 ans Fac de lettres modernes Maîtrise FLE (chômage hypo…), aime écriture, chant, piano, dessin, n’aime pas le mercantilisme, les machos et les préjugés, standardisation, les non passionné, la solitude, profession mannequin
Lien entre eux amants
L’un des personnages a un secret et concerne l’autre personnage qui ne le sait pas.
Description du secret Max échange beaucoup avec Esméralda sur son travail. La modélisation d’un nouveau paradigme économique. Mais Esméralda, par jalousie et ayant appris que Max l’a trompé, a photocopié les principales pages de cette modélisation pour les vendre au plus offrant.
Scène 1 Entretien téléphonique L’un des personnages invite l’autre personnage alors que Max a découvert le secret sans le préciser à Esméralda. (Avec une seule voix)
Scène 2 Rencontre : Echange physique mais secret non dévoilé.
Scène 1
Max appelle Esméralda (Esma)
M- Hello Esma, j’ai très envie de te voir. Ma semaine à New-York s’est mal passée. Ma place de troisième est décevante. J’ai besoin de te toucher et de t’aimer. Je t’ai manqué ?
E- Oui, bien sûr, Max. Pourquoi dois-je te rassurer ? A tout à l’heure. Bises.
Scène 2
Max entend frapper à la porte de son appartement.
M- Tu peux entrer Esma.
Il se lève de son fauteuil et marche vers la porte. Il jette un œil à la petite table dans l’entrée sur lequel il a laissé son manuscrit.
M- Rentre, rentre.
E- Enfin avec toi.
Elle se jette passionnément dans ses bras et l’embrasse fougueusement.
M- Veux-tu un café, Esma, je te sais plus coquine que jamais après.
Essayant de résister
E- Si tu veux mais j’ai très envie de toi.
M- Avec du recul et allant vers la cuisine et essayant de contrôler ses hormones. Il sait qu’elle est capable de le faire craquer. Il est totalement excité. Mais ce qu’elle lui a fait….C’est cavalier.
M- Contrôle-toi, nom d’un chien.
Emma se jette sur lui et commence à se déshabiller. Il sait qu’il va craquer, son regard brûlant, sa peau, son odeur presque criminel. Elle est magnifique. Sa passion transpire dans son dans son envie et dans ses mots. Il se dit en une seconde. Et si c’était un mensonge, et si elle n’avait jamais fait cette copie et si j’avais trouvé une femme non intéressée. Laisse-toi aller Max, tu pourras toujours lui en parler après… et vérifier cette information.
E- Allez, viens, arrête de penser, et fait-moi du bre.
Scène 3 Max et Esma se réveillent peu de temps après secret dévoilé.
P
De Richebourg Pierre Antoine 39 ans Ingénieur option science des métaux. Aime le jogging, tennis, le sport, le rugby, les rencontres entre amis, les bons restos, les musées, les enfants.
N’aime pas les conflits, la cigarette. Directeur d’usine
Lecoq François 39 ans BEP de mécanique. Aime Défendre des idées, les autres, la lutte syndicale, les rencontres entre amis. Le foot (supporter club local), le vélo, la famille.
N’aime pas Les inégalités, le profit à tout prix.
Ouvrier spécialisé en mécanique.
Lien travaillant dans la même usine. Ils ont grandi dans la même ville et fréquenté les mêmes écoles.
Scène1
PA- François Lecoq, Pierre Antoine de Richebourg à l’appareil.
Non cela n’a rien de professionnel, voulez-vous manger à la maison, samedi ?
Il faut oublier les conflits.
La famille c’est important.
Vous manquez aux enfants, ils vous réclament.
Mais à Céline aussi.
C’est le passé
Juste pour l’apéritif
OK à samedi 19h.
Scène 2
Dans le bureau de Pierre Antoine à la maison qui prépare l’apéritif
PA- François, je vous remercie d’être venu, cela fait des années que je pense à ces retrouvailles.
F- Ma sœur vous a épousé contre l’avis de toute la famille.
PA- Céline et moi nous nous sommes toujours aimé.
F- Enfin, vous vous êtes marié avec une autre.
PA- A cause de votre famille, nous étions jeune. Mais après mon divorce … le courage de vivre et de construire ensemble
F- Et d’avoir des enfants
PA- Oui les enfants…Ils ont tellement désiré vous rencontrer.
Scène 3
Après le repas, vers minuit, tout le monde est couché.
PA – Céline et moi ne comprenions pas l’opposition de la famille dans notre jeunesse.
Votre sœur a tellement souffert de cette situation, de cet éloignement.
Pourquoi n’avoir rien dit avant mon remariage.
Maintenant, nous avons des enfants ensemble.
A la mort de votre père, pardon de notre père, ma mère a osé tout me dire
Et vous, vous saviez depuis toujours.
Le secret
François sait qu’il est le demi-frère non connu de Pierre Antoine. Le père de François et celui de Pierre Antoine qui est marié avec la sœur de François.