
http://www.ricochet-jeunes.org/auteur.asp?id=7829


cela se passe toujours dans une bonne ambiance.
Frank Avitabile a été élève de Petrucciani. Son jeu est cependant très éloigné de celui de son maître car beaucoup plus nuancé et retenu. Ses interprétations sont toute en sensibilité, tout en restant très mélodiques même dans les parties improvisées. On pourrait le comparer à un Brad Mehldau à la française car à l’instar de son confrère américain, son approche du jazz s’apparente à celle que l’on rencontre dans la musique classique.
Sabine (Bibliothèque d'Alençon)
Constance Amiot. - Fairytale. - Tôt ou Tard, P 2007.
Musicienne, auteur-compositeur, se partage entre Washington DC et Paris. Ces deux endroits ont favorisé son goût pour la rencontre et le voyage. Musiciens et collaborateurs variés l’accompagnent sur son premier album : ensemble de cordes, harmonica, …. Cette nouvelle « fille à la guitare » nous propose des chansons tantôt en français, tantôt en anglais, sur des airs folks, teintés de blues. Pour changer de Carla Bruni…
Damien (Bibliothèque Saint-Lô)
The Hives. - The black and white album - Polydor
2007 marque le retour aux affaires après 3 ans de silence des très classieux suédois de the Hives. Dèjà 10 ans que ces dandys nous balancent leur rock n' roll puissant et inspiré. Même si on note sur certains morceaux qu'ils se sont un peu calmés, la fougue et l'énergie sont toujours au rendez-vous. Les mélodies sont encore plus accrocheuses, il y a matière à extraire au moins une demi-douzaine de singles. Le très convoité Pharell Williams produit 2 titres dont le fabuleux «Return the favour ». On observera que sur « Well all right! » les Ramones ne sont pas très loin. Voici le disque qu'il vous faut pour siffloter et danser tout l'hiver. Album tout simplement génial
Terez Montcalm. – Voodoo. - Dreyfus Jazz
Terez Montcalm, chanteuse et guitariste québécoise de jazz. Elle nous offre dans cet album trois compositions de son cru, plusieurs grands classiques du jazz et des titres plus pop avec des reprises d'Eurythmics, Elton John ou Jimi Hendrix. Une nouvelle voix à découvrir, la voix se fait rauque ou lascive, croisant Janis Joplin et Sade, évoquant ailleurs encore Ariane Moffatt, autre Québécoise sur des arrangements musicaux tout en subtilité très jazz 60’s ou plus pop où la guitare est très présente étant elle-même guitariste. Une réelle émotion !
Voilà, rendez-vous dans votre discothèque préférée, à Lisieux aussi, pour écouter ces albums en entier et gratuitement!
Et si vous avez, vous aussi, un coup de coeur musical, n'hésitez à nous en faire part, nous sommes à votre écoute.
Francois Bon sera à la Médiathèque André Malraux pour conduire un atelier d'écriture le 7 et le 8 décembre 2007 [les inscriptions sont closes, effectif complet] :
Il y a, au fil des découvertes littéraires, des livres qu'on aime, qui nous procurent des émotions, du plaisir, nous invitent à la réflexion, et c'est déjà beaucoup. Et puis il y a, plus rarement, les petits bijoux qui ont quelque chose en plus, font entendre une voix un peu différente, découvrir un univers en marge de ce qu'on connaît.
J'ai trouvé cela dans le roman de Jean-Pierre Ostende "La présence".
Jacques Bergman doit passer l'hiver dans un château du XVIIIème dans le but d'y installer un parc de loisirs. La dernière propriétaire du château, une marquise un peu étrange, avait souhaité que sa présence continue d'habiter ce lieu. Voilà donc Bergman, admirateur professionnel ne fréquentant que des lieux où la bonne humeur et la réussite financière sont de rigueur, à la fois fasciné et de plus en plus mal à l'aise dans ce lieu inquiétant qui va lui faire totalement perdre ses repères. Y a-t’il une présence qui hante ce lieu ? Pourquoi les mouches meurent-elles dans la cuisine et dans la salle de bain ? Bergman devient-il fou dans un monde où il est seul et dont il ne détient pas la clé ?
La belle écriture de Jean-Pierre Ostende est en elle-même une présence. Mêlant humour et imparfaits du subjonctif, distance et empathie, toujours à la limite du réel et de quelque chose de mystérieux, elle est pour le lecteur une expérience qui lui fait doucement perdre pied et le prend à son piège !
Depuis mercredi 22 jusqu'à ce dimanche 25 novembre, Honfleur vit au rythme de son Festival du cinéma russe (le 15e, précisément).
L'occasion est trop belle !
Le livre de référence sur l'Enfer de la Bibliothèque nationale reste l'étude de Pascal Pia (1903-1979) : "En 1913, Guillaume Apollinaire, Fernand Fleuret et Louis Perceau entreprenaient une bibliographie critique des ouvrages érotiques rangés dans l'enfer de la Bibliothèque nationale. Travail que reprenait Pascal Pia de 1920 à 1978. L'édition de 1998 est enrichie d'additifs qu'avait apportés l'auteur sur l'une de ses éditions, en cas de réimpression." (voir la bibliographie en fin de billet)
"Il y a peu, on trouvait encore dans une des réserves de livres anciens de la Bibliothèque municipale, bien rangés sur une tablette haute, une soixantaine de livres que rien ne distinguait de leurs voisins si ce n'est leur titre et surtout leur sujet que nos prédécesseurs bibliothécaires avaient jugés susceptibles de faire courir un grand danger moral aux paisibles lecteurs de l'établissement. Cet enfer, bien modeste par comparaison avec celui de la Bibliothèque Nationale (1730 titres) et ceux d'autres grandes bibliothèques municipales, se composait de 44 volumes répertoriés dans un cahier ad hoc ouvert en 1945. Par la suite, 15 autres volumes jugés eux aussi contraires aux bonnes moeurs furent mis à l'index sur le rayon fatal mais non enregistrés dans le cahier spécial. Bien sûr aucun de ces ouvrages n'était décrit dans le catalogue général de la Bibliothèque. " (Le Petit enfer bien convenable de la bibliothèque municipale de Lisieux, 1995).
BIBLIOGRAPHIE :
Savez-vous ce que sont les "flip books" ou folioscopes. On a tous joué avec ces objets à un moment ou à un autre de notre enfance :
Le site de référence en langue française est celui de Pascal Fouché : Flipbook.info, qui présente là sa collection de plus de 4.200 volumes. Histoire, typologie, machines à feuilleter... vous saurez bientôt tout sur le sujet. Vous y trouverez aussi une liste de liens vers des éditeurs contemporains qui proposent des flip books.



Cela fait plus de 10 ans que Camille Bazbaz s'est lancé en solo comme un grand dans la composition et l'interprétation.
Au fil des ans, il a peaufiné son style, reggae et soul, nonchalant mais pas fainéant, charnel avec un zeste d'humour et beaucoup d'amour.
Depuis "Sur le bout de la langue" (2004), il n'est certes pas resté inactif :
une collab' à une BO par ci, une collab' avec Winston McAnuff par là, un album pour Kiberlain et des textes pour Adrienne par là, il était temps de remettre le couvert.
Et c'est chose faite pour 2007, voici "le bonheur fantôme" quatrième opus ensoleillé.
Bazbaz se fait plaisir avec 2 titres enregistrés à Kingston - Jamaïque en compagnie de quelques pointures musicales dont Winston Mc Anuff, Sly & Robbie.
Camille aime les femmes, l'amour, l'alcool et les jeux de mots - dans le désordre - ça s'entend et ça fait plaisir, surtout à nous les filles...
Ecoutons sa voix - et sa langue - de velours râpé sussurant à nos oreilles qu'il fera tout ce que tu veux, qu'il ne sait pas que faire de ses 10 doigts et que c'est pas un métier!
De la belle ouvrage z'avec des textes de monsieur Lanzmann, de Chet l'incorrigible et de Philippe Tressol.
De la musique "roots", du piano, de l'orgue, des claviers, des percussions, des choeurs hypnoptiques - de qualité - et même un duo avec Nina Moreto.
Patientez jusqu'en mars 2008 pour le revoir en Normandie en écoutant avec excès d'abus "le Bonheur fantôme"
A voir et à boire : les clips sur son profil et son blog
www.myspace.com/bazbazcamille
www.bazbaz.fr
Et cette année le prix a été remis à l'un des auteurs pressentis par de nombreux jurys, et oublié en cours de route : Philippe Claudel, pour son livre magnifique (et je pèse vraiment mes mots...) Le Rapport de Brodeck, publié aux éditions Stock.




Frank Bourgeron adapte librement le roman de Pierre Loti, récit inspiré de ses années de vie à Istanbul, où il rencontre et tombe éperduement amoureux de la belle Aziyadé. On assiste à la naissance de cet amour passionné, aux doutes de Loti et au déchirement de la séparation. Le dessin crayonné de Bourgeron, ainsi que les couleurs de Claire Champion magnifient cette belle et dramatique histoire d'amour. Les lieux, des ruelles, des cafés, au port d'Istanbul confèrent eux aussi une atmosphère chaleureuse et troublante à cette adaptation parfaitement réussie. (Vous pourrez également trouver dans les rayons de la médiathèque le roman de Pierre Loti)
Le débarquement des conquistadors espagnols sur les cotes péruviennes, vu, pour une fois, par l'oeil d'un "vaincu". L'histoire d'Apoo, messager de l'Inca, qui assiste à l'invasion espagnole et à la chute de sa civilisation.
Encore une fois, du noir et blanc!
Lupus, c'est le nom du personnage principal. Embarqué dans une caisse à savon de l'espace, il parcourt la galaxie avec son ami Tony, un ancien militaire, à la recherche des meilleurs coins connus pour pêcher. Enfin, officiellement...
J'aime beaucoup Emmanuel Todd parce que sa réflexion va souvent à l'encontre des idées reçues tout en se basant sur des données objectives. Cette fois encore, dans "Le rendez-vous des civilisations", livre qu'il signe avec Youssef Courbage, il démontre que, contrairement à ce qui est communément prétendu, nous n'allons pas vers un "Choc des civilisations" mais vers une convergence de celles-ci.
Pour affirmer cela les auteurs se basent sur des études démographiques. En effet la baisse du taux de fécondité et la hausse du niveau d'alphabétisation du monde musulman montrent que celui-ci est entré dans la révolution démographique, culturelle et mentale qui a permis le développement des pays les plus avancés. Bien évidemment ce processus génère des résistances parfois violentes. La transition est difficile mais la trajectoire inéluctable.
Après une analyse chiffrée, pays par pays, qui n'est pas pour autant rébarbative, Y. Courbage et E. Todd en arrivent à cette belle conclusion : "La convergence des indices de fécondité permet de se projeter dans un futur proche, dans lequel la diversité des traditions culturelles ne sera plus perçue comme génératrice de conflit, mais témoignera simplement de la richesse de l'histoire humaine". A lire pour ne pas désespérer en lisant ou en regardant les nouvelles du monde...
et à emprunter à la médiathèque, bien sûr !
Martine, l'amie des livres et de la Médiathèque
Johnny Guitar / réalisé par Nicholas Ray ; scénario de Philip Yordan d'après le roman de Roy Chanslor ; avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Mercedes McCambridge, Scott Brady, Ernest Borgnine, John Carradine, Ward Bond.- Paris : Editions Montparnasse, 1999.- 1 dvd (1h 45 min) ; V.F. et V.O. en anglais sous-titrée français ; 19 cm.- (Collection Diamant).
Johnny guitare / Roy Chanslor ; trad. de l'anglais (U.S.A) par André Algarron.- Paris : Phébus, 1998.- 215 p. : couv. ill. ; 21 cm.- (Collection D'aujourd'hui. Etranger).
Une belle exposition à visiter et à Bruxelles encore (décidément !).
"Vivante et originale, l’exposition « Tous les voyages mènent à Rome. Voyages d’artistes du XVIe au XIXe siècle » rassemble les récits d’illustres artistes, peintres, écrivains et philosophes qui traversèrent l’Europe. Les haltes, les auberges, la diversité des monnaies, les conditions et déplacements parfois difficiles et surprenants de voyageurs illustres tels que Bruegel le Vieux, Nicolas Poussin, Pierre Paul Rubens, Antoine Van Dijck et bien d’autres ont fait l’objet de nombreux témoignages que le Musée d’Ixelles exposera dès octobre 2007, au terme de trois années de recherche et documentation menée par la Commissaire de l’exposition Dominique Vautier, historienne de l’art.
Parallèlement, des œuvres de toute grande qualité viendront soutenir ces récits: peintures, dessins et divers objets mèneront le visiteur du Nord au Sud de l’Europe, en passant par les Alpes ou par les périls de la mer. Les œuvres proviennent notamment des célèbres collections de la Tate Gallery de Londres, du Musée du Louvre, du Musée des Beaux-Arts de Dijon et de collections privées du Danemark, d’Allemagne, d’Italie ou encore d’Autriche. Accompagnée par un catalogue largement illustré édité par le Fonds Mercator, l’exposition présente un regard nouveau sur l’art. Véritable dialogue entre celui-ci et l’histoire..."
Outre le catalogue de l'exposition (Fonds Mercator, diffusion en France : Belles Lettres)