Depuis mercredi 22 jusqu'à ce dimanche 25 novembre, Honfleur vit au rythme de son Festival du cinéma russe (le 15e, précisément).
J'ai eu la chance d'assister aux premiers coups d'envoi, où un froid sibérien nous faisait battre le pavé dans la file d'attente - doigts gourds et yeux larmoyants -, livrés à la fantaisie et au hasard qui teintaient la communication entre organisateurs français et russes : films arrivant après la date fixée (trop tard), format de bobines incompatible avec les appareils de projection, sous-titrages en 4 langues escamotant les deux-tiers de l'image... Merci, MM. les techniciens, d'avoir tenu bon, pour notre plus vif plaisir.
L'événement est à présent plutôt bien rôdé, les "horsains" comme les natifs s'en régalent. Il faut souligner que cette promotion du 7e art russe à Honfleur se nourrit d'une programmation éclectique : grosses productions, art et essai, premiers films, documentaires, sans oublier le cinéma d'animation pour jeune public - le seul en version française-, et ce sur plusieurs lieux de projection.
C'est la conquête de l'espace qui est à l'honneur en 2007, et c'est Georges Lautner qui en préside le jury, avec 7 films en compétition.
Toutes les infos pratiques sont sur le site.
La ville s'ouvre aussi à un marché artisanal russe dans un de ses greniers à sel (Noël approche ! ), et de plus, cette année, la superbe galerie Bourdette-Gorzkowski, au bord du Vieux Bassin, expose des archives rares (affiches, décors de cinéma, photos de tournage...) autour de Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk (1965) projeté en version intégrale restaurée (prévoir une collation).
Si la qualité des oeuvres qu'il présente est inégale, ce "petit" festival se targue néanmoins d'être présidé par de sacrées figures du cinéma : Régis Wargnier, Francis Huster, Peter Ustinov, Jacques Deray, Jacques Dorfmann, Annie Girardot et sa frêle silhouette... Incontestablement, la ville est en fête.
A défaut de vous rendre à Honfleur, sachez que le cinéma soviétique et russe est plutôt bien représenté dans le fonds audiovisuel de la médiathèque de Lisieux :
J'ai eu la chance d'assister aux premiers coups d'envoi, où un froid sibérien nous faisait battre le pavé dans la file d'attente - doigts gourds et yeux larmoyants -, livrés à la fantaisie et au hasard qui teintaient la communication entre organisateurs français et russes : films arrivant après la date fixée (trop tard), format de bobines incompatible avec les appareils de projection, sous-titrages en 4 langues escamotant les deux-tiers de l'image... Merci, MM. les techniciens, d'avoir tenu bon, pour notre plus vif plaisir.
L'événement est à présent plutôt bien rôdé, les "horsains" comme les natifs s'en régalent. Il faut souligner que cette promotion du 7e art russe à Honfleur se nourrit d'une programmation éclectique : grosses productions, art et essai, premiers films, documentaires, sans oublier le cinéma d'animation pour jeune public - le seul en version française-, et ce sur plusieurs lieux de projection.
C'est la conquête de l'espace qui est à l'honneur en 2007, et c'est Georges Lautner qui en préside le jury, avec 7 films en compétition.
Toutes les infos pratiques sont sur le site.
La ville s'ouvre aussi à un marché artisanal russe dans un de ses greniers à sel (Noël approche ! ), et de plus, cette année, la superbe galerie Bourdette-Gorzkowski, au bord du Vieux Bassin, expose des archives rares (affiches, décors de cinéma, photos de tournage...) autour de Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk (1965) projeté en version intégrale restaurée (prévoir une collation).
Si la qualité des oeuvres qu'il présente est inégale, ce "petit" festival se targue néanmoins d'être présidé par de sacrées figures du cinéma : Régis Wargnier, Francis Huster, Peter Ustinov, Jacques Deray, Jacques Dorfmann, Annie Girardot et sa frêle silhouette... Incontestablement, la ville est en fête.
A défaut de vous rendre à Honfleur, sachez que le cinéma soviétique et russe est plutôt bien représenté dans le fonds audiovisuel de la médiathèque de Lisieux :
* le Baboussia de Lidia Bobrova,
* Soleil trompeur de Nikita Mikhalkov,
* 3 films d'AndreïTarkovski (l'Enfance d'Ivan, Miroir, Nostalghia),
* Alexandre Nevski et Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein, etc.
Dernière minute :
Ces quelques lignes écrites après une soirée de projection au cours de laquelle le réalisateur du film annoncé (Akim Salbiev) a refusé de nous le montrer pour contrariété de son ego ; tant pis pour lui, du coup le public a pu apprécier Mégapolis d'une jeune réalisatrice inconnue, Ella Arkhanguelskaïa. L'inattendu est donc bien toujours au rendez-vous...
Et puis, qui présidera le jury cette manifestation ? Lautner est absent de Honfleur pour raisons de santé ; ça, ça n'a rien de drôle.
Dernière minute :
Ces quelques lignes écrites après une soirée de projection au cours de laquelle le réalisateur du film annoncé (Akim Salbiev) a refusé de nous le montrer pour contrariété de son ego ; tant pis pour lui, du coup le public a pu apprécier Mégapolis d'une jeune réalisatrice inconnue, Ella Arkhanguelskaïa. L'inattendu est donc bien toujours au rendez-vous...
Et puis, qui présidera le jury cette manifestation ? Lautner est absent de Honfleur pour raisons de santé ; ça, ça n'a rien de drôle.
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