samedi 5 février 2011

Ces albums muets qui en disent long

Samedi – 13h, c'est blogue.

Les albums sans texte font un peu figure de pionniers en littérature jeunesse. Les premiers titres datent de la fin XIXe siècle chez l'éditeur Hachette et l'Atelier du Père Castor popularise le genre avec la collection Histoires en images dans les années 1930. A l'origine, ces livres sont conçus pour faire parler l'enfant. Les imagiers sont un support pratique et efficace pour aider l'enfant à nommer les choses.

Dans les années 1960, on voit apparaître des albums sans texte qui abandonnent l'idée que le livre d'images est nécessairement lié à l'apprentissage du vocabulaire. Les albums narratifs se développent.

Dans les dernières décennies du XXe siècle, les albums sans texte pour jouer, pour imaginer ou pour expérimenter ont une place de plus en plus visible dans la production éditoriale jeunesse.

Aujourd'hui, imagiers, albums narratifs et albums ludiques se côtoient allègrement dans les bacs de librairies et les rayonnages de médiathèque.

Best of tout à fait subjectif des albums sans texte de l'Espace jeunesse :

IMAGIERS

Tout un monde d'Antonin Louchard et Katie Coupry, ed. Thierry Magnier





Imaginier d'Hervé Tullet, ed. Seuil jeunesse





Cirkus d'Elisabeth Ivanosky, ed. Memo




ALBUMS NARRATIFS

Les aventures d'une petite bulle rouge de Iela Mari, ed. Ecole des loisirs





Eléphants de Sara, ed. Thierry Magnier





Le livre de nuit de Yae Haga, ed. Memo




ALBUMS LUDIQUES ou EXPERIMENTAUX

Les pré-livres de Bruno Munari, ed. Les trois ourses




Plis et plans de Katasumi Komagata, ed. Les doigts qui rêvent




Animaux de Paul Cox, ed. Seuil jeunesse

1 commentaire:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.