jeudi 15 novembre 2007

Ce troisième jeudi, à minuit

C'est parti pour la 52ème fête du beaujolais primeur ! The beaujolais nouveau time, c'est le slogan qui fuse d'un bout à l'autre de la planète, car les cinq continents le fêtent, le même jour, comme à la maison.

Dans la grisaille et la froidure de novembre, c'est une occasion de réunions et de rencontres, chez les uns-les autres, ou dans les bistrots qui affichent son arrivée. Pas question d'attendre les douze coups officiels pour sa dégustation au demeurant aléatoire : qui n'a pas connu l'après beaujolais nouveau avec céphalées un brin soufrées, mal aux cheveux et relents bucaux bien loin des arômes subtils de la framboise ou de la noisette ?

A cette occasion, découvrons deux calligrammes qui vantent les formidables (au sens premier) attraits du vin par un poète normand du XVème siècle qui ne mourut sans doute pas de pépie :








Le puits et la champleur sont extraits d'un curieux recueil de chansons dont l'originalité se perçoit dès la page de titre :





Vous ne trouverez donc dans ce billet aucune mise en garde particulière pour éviter d'être gris jusqu'à la troisième capucine. Continuons donc sur cette lancée et appliquons la devise du moment :

Nunc est bibendum.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'ivresse fut elle au rendez vous ?