samedi 12 septembre 2009

La délicatesse est une bonne surprise

Une histoire qui commence là où les contes finissent : l'héroïne, une jeune et belle femme, a rencontré son prince charmant, ils vivent heureux et... elle se retrouve veuve. Il faudra alors toute la délicatesse possible à ses prétendants pour la convaincre de leur laisser une place dans sa vie.


Alors là, normalement, vous vous dites:

* C'est un drame (bah oui, l'amour perdu, le deuil, tout ça....)

* C'est un roman d'amour (le prince charmant, les prétendants...etc)


Et bien, non. Pas vraiment. Ce serait plutôt entre le conte et le scénario de film, ce serait plus une histoire de conquêtes, tout ça dans une grande multinationale suédoise localisée à Paris.

En bonus, l'auteur entrecoupe ses chapitres d'informations complémentaires concernant le contexte, comme par exemple :

Invention de la moquette

Il semble difficile de savoir qui a inventé la moquette. Selon le Larousse, la moquette n'est qu'un tapis vendu au mètre. Voilà une expression qui justifie le caractère minable de son existence.


Un petit extrait dont le décor se situe dans notre ville bien-aimée :

"Markus descendit du train. Lui aussi, il était parti sans prévenir personne. Ils allaient se retrouver comme deux fugitifs. De l'autre côté du hall de la gare, il la vit, immobile. Il se mit à marcher vers elle, lentement, un peu comme dans un film. On pouvait facilement imaginer la musique qui accompagnerait cet instant. Ou alors du silence. Oui, ce serait bien du silence. On n'entendrait que leur respiration. On pourrait presque oublier la tristesse du décor. Salvador Dali n'aurait jamais pu être inspiré par la gare de Lisieux, C'était vide et froid. Markus repéra une affiche présentant le musée consacré à Thérèse de Lisieux. Pendant qu'il avançait vers Nathalie, il pensa : Tiens, c'est étrange, j'ai toujours pensé que Lisieux, c'était son nom de famille... Oui, il pensait vraiment à ça. Et Nathalie était là, toute proche de lui. Avec ses lèvres du baiser. Mais son visage était fermé. Son visage était la gare de Lisieux."

Une lecture facile et agréable,

un livre drôle et doux, chaud et sucré, à lire pour le goûter !

Aucun commentaire: