mardi 24 juillet 2007

"J'irai revoir ma Normandie"

Quelques minutes de plaisir "décalé". En direct du Théâtre National de Hong-Kong une interprétation de J'irai revoir ma Normandie de Frédéric Bérat par Paul Meurisse, Marcel Dalio et Robert Dalban. La scène est extraite du film de Georges Lautner Le monocle rit jaune (1964).



Le Monocle rit jaune
[1964 - France/Italie - Comédie policière/Thriller - 1h38]

Réalisateur : Georges Lautner ; Scénario : Albert Kantoff, Jacques Robert et Rémy ; Adadaption : Jacques Robert et Georges Lautner ; Dialogues : Albert Kantoff, Georges Lautner et Jacques Robert ; Musique : Michel Magne.
Distribution : Paul Meurisse (Le commandant Théobald Dromard dit Le Monocle), Robert Dalban (Sergent Poussin), Marcel Dalio (Elie Mayerfitsky), Olivier Despax (Frédéric),Barbara Steele (Valérie), Edward Meeks (Major Sidney), Pierre Richard (Bergourian), Michel Dupleix (l'assistant du Colonel), Renée Saint-Cyr (Madame Hui), Holley Wong (Oscar Hui),...

Synopsis : Le commandant Dromar, escorté de son fidel sergent Poussin, part en mission à Hong-Kong pour mettre fin à une série d'attentats dirigés contre des centres de recherche atomique. A peine arrivé, son indicateur est liquidé sous ses yeux...

N.B. : Michel Magne (1930-1984), l'auteur de la musique originale du film, est né à Lisieux : "... Il est le cinquième d'une famille de huit enfants. Vers l'âge de cinq ans, le vieux piano droit de la salle à manger de ses parents le fascine déjà. Il reçoit ses premières leçons de l'organiste de la Cathédrale de Lisieux, et ne tarde pas à jouer de l'harmonium à la messe le Dimanche. Son père a beau être le directeur d'un orphelinat, Michel n'en est pas moins le plus chahuteur des élèves ! À l'âge de 9 ans, il découvre dans le grenier d'un parent une pile de 78 tours d'opéras ..." [http://fernould.club.fr/magne.html]


Ma Normandie
(1836)
Paroles et musique
Frédéric Bérat
(1801-1855)

Quand tout renaît à l'espérance,
Et que l'hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.

J'ai vu les champs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J'ai vu le ciel de l'Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.

Il est un âge dans la vie,
Où chaque rêve doit finir,
Un âge où l'âme recueillie
A besoin de se souvenir.
Lorsque ma muse refroidie
Aura fini ses chants d'amour,
J'irai revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.






1 commentaire:

Anonyme a dit…

j ai retrouver les patitions de souvenir de la normandie sur la romance de berat ecrite par gomion en sur papier d epoque et a la plume de 1836 quand penser vous les partitions sont pour piano