Le récit Dans ma peau (ed. Stock) de
Guillaume de Fonclare décrit des guerres, celle qu'il subit à travers son corps depuis sept ans et celle, encore présente, de la Première guerre mondiale...et oui au moment du récit, M. de Fonclare n'est autre que le directeur du beau musée l'Historial de la Grande Guerre à Péronne dans la Somme.
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Mais à l'Historial, la souffrance, les hommes cassés et les blessures, on connaît, les batailles, les tranchées et les obus ont laissé des traces durables dans cette région.
C'est justement là que Guillaume de Fonclare trouve une forme de réconfort.
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Ici, ce sont les morts qui soutiennent le vivant.
Ce récit se veut donc aussi celui d'un historien, hanté les mauvais jours par les nombreux cimetières posés çà et là dans la campagne picarde, et s'attachant les meilleurs jours aux actions surhumaines de tous ces hommes.
L'auteur témoigne du courage que requièrent les guerres d'usure et fraternise ainsi avec les soldats de la Première Guerre d'une manière tout à fait inattendue :
"Pour ceux de 2510 qui regarderont cinq cents ans derrière eux, nous serons presque les contemporains des soldats de la Somme".
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