jeudi 23 avril 2015

Atelier d'écriture du 7 mars 2015





I - AIKUS :
                Paysage : l’immensité nue
                                   de l’océan inconnu
                                   m’avait retenue.

                Animal : les yeux pétillants
                                du chien pas du tout méchant
                                semblaient consolants.

                Couleur : l’émotion bleue
                                  d’un grand amour douloureux
                                  tua mon neveu.

II - Texte dont tous les mots commencent par E ou G :
Etant grande, j’écoute gravement l’envolée grandiloquente de l’élégante geek. Généralement ennuyeuse, elle nous gave également de généralités énervantes. Mais Evelyne entre et évalue génialement l’énervement général. Gérant épatamment l’évolution de l’entretien, elle nous évacue élégamment vers la gare, exauçant effectivement l’envie générale d’échappées galopantes vers l’évasion. Epatée par l’excellente gestion d’Evelyne, j’exprime encore et encore l’émotion excitante qui m’emporte et la gâte d’un grand éclair gouleyant.

III – Présentation
Mon jardin est secret
Gardé par des murs de galets
Seuls les amis y ont accès
Dans un mutuel respect.

IV – Couleurs et voyelles
Gudule écarquille ses yeux pers devant les étals : salade verte, poivrons rouges, non jaunes, non verts. Raisin noir. Carottes orange. Pommes multicolores. Meubles bruns. Camions blancs. Bitume gris. Bâches bleues.
Palette : a = vert ; e = rouge ; i = jaune ; o = bleu ; u = blanc ; y = noir
Gudule écarquille ses yeux pers devant les étals : salades argentées, poivrons épanouis, non irisés, non attachants. Raisin yiddish. Carottes éclatées. Pommes multicolores. Meubles bruns. Camion utopique. Bitume yéyé. Bâches origami. 
L
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
On rêve et on veut tout savoir, tout avoir.
On court, on croit changer le monde en s'évadant.
Sans cesse, on parcourt les routes pour tout voir.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin
La moto file dans l'air sentant la douce odeur du foin
Dans la vitesse folle, on colle sa joue sur le dos du voisin
On ne pense qu'à aller loin, loin, toujours plus loin.
Nuit de juin! Dix-sept ans!... On se laisse griser.
On se rapproche de plus en plus du motard.
De lumières et d'odeurs, on est vraiment inondé.
Puis l'engin ralentit et s'arrête, il est déjà bien tard.
Vous êtes amoureux, loué jusqu'au mois d'août!
Vous êtes amoureuse et tombez dans ses bras.
Vous fermez les yeux et succombez sous ses baisers.
Vous jouez avec le feu, vous voilà dans ses bras!
EDS

Ronronnant et doux
Tu dors sur mes genoux
Et tu me rassures.
Oh! Petite fleur
Si jolie et si fragile
Fleur de la pensée.
Comme le ciel joyeux
J'aime la douceur de tes yeux
J'aime tes grands yeux bleus.
Ma maison du départ,
Car on tombe et toujours on repart.
Ma maison colorée et douce
Me protège comme un nid de mousse.
Maison, douceur du foyer!
Retrouvons nous dans l'amitié,
Et savourons des repas partagés,
Tous assis devant la cheminée.
EDS

Mon pays, mon village, ma maison, mon jardin
Ma maison, bâtie au bord de l'eau
Accueillante et joyeuse, sourit
Aux visiteurs qui viennent chercher
Un peu de paix, de joie.

Mon jardin envahi d'herbes folles
Invite chaque passant
A rêver un instant
Qu'il est un est un petit troll

Jaune, il
Emerveille le jour
Annonçant la venue
Nécessaire et heureuse
Infinie dans le temps de
Notre galaxie
Eclatante de lumière.

Jaunes, vertes, rouges
l'enfant rit et s'exclame
devant les éclats de lumière
du feu d'artifice
"Tiens...une bleue!"

On s'amuse, on ne pense qu'à rire
On papillone, sans jamais se fixer
Sur le choix d'une activité
On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans
Et si l'on recherche trop souvent
Les plaisirs grisants du moment
On finit par ne plus s'en amuser
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade
Des rencontres éphémères et qui n'apportent rien
Lassé des artifices d'une vie sans but
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants
On cherche un peu de calme
On laisse à d'autres toute cette agitation
Qui ne mène à rien, qui ne construit rien
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
M


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