samedi 15 mai 2010

Babelio, le Facebook des amoureux de littérature

Grâce à ce service typiquement web 2.0, les amateurs de livres ont leur réseau social. Vous pourrez partager en ligne votre bibliothèque et vos critiques de livres. Fort de ces informations, Babelio vous orientera vers des ouvrages à votre goût ou vers les bibliothèques d’autres inscrits.

En bon et dévoué serviteur, j'ai testé Babelio pour vous. Le fonctionnement du site est simple : après une incontournable phase d’inscription, je constitue ma bibliothèque. Autrement dit, j'entre les livres que j'ai lus. Un moteur de recherche interne m'évite de taper les références entières. J'y introduis toute ma littérature : aussi bien les livres aimés que détestés, les livres achetés ou empruntés, les livres lus ou à lire. J'ai ensuite la possibilité d'affecter une note et une critique à chaque bouquin. Et, plus original, un formulaire m'invite à ajouter des citations qui en sont extraites.

Mais pourquoi comparer ce système à Facebook ? Babelio est également un site de réseau social, autrement dit c'est un espace de rencontre et de discussion. On s'y fait des "amis" (je tiens à mettre les guillemets) et on partage ses impressions et ses découvertes. Mais alors que Facebook part dans tous les sens, Babelio se cantonne au domaine du livre. Pour chaque ouvrage que j'ai intégré dans cette bibliothèque virtuelle, le site m'indique les autres lecteurs du livre. Je découvre ainsi que 762 inscrits ont lu comme moi L'élégance du hérisson mais qu'une seule personne a inscrit Vers l'économie 2.0. Bah oui, c'est justement moi. L'impression se confirme au fil de mon exploration : les lecteurs de Babelio mettent plutôt des romans que des essais ou des documentaires. Soudain, je me sens moins seul : deux autres membres ont aussi lu Le Cheval Soleil de l'islandaise Steinunn Sigurdardottir. Un petit tour sur le profil d'une des lectrices et j'apprends que nous avons sept livres en commun dans notre bibliothèque. Aurions-nous les mêmes goûts ? Peneloppe277 - c'est son pseudo sur Babelio - aime apparemment la littérature : elle a inscrit 5877 livres. Face à une telle bibliovore, rien d'étonnant à trouver des ouvrages communs. Une option m'amuse : je peux calculer mon quotient de proximité littéraire avec elle. Zut, il faut avoir inscrit au moins 30 livres dans sa bibliothèque pour que le calcul s'opère. En tant que nouveau sur Babelio, je ne suis qu'à 18.

Au fil des jours, le site s'anime pour moi. Quelques inscrits me souhaitent la bienvenue. Je découvre les dernières critiques laissées sur des livres que j'ai lus. J'explore plus en profondeur. Pour chaque ouvrage de ma bibliothèque, Babelio me suggère une sélection d'autres livres du même genre. Ça me rappelle les fonctionnalités d'un célèbre libraire en ligne. Amazon, sort de ce corps ! Quelques membres proposent enfin d'échanger leur livre contre un des miens.

Alors ce Babelio, que vaut-il ? Tout amateur de livres aime partager ses coups de cœurs ou ses déceptions. Ils souhaitent aussi découvrir des titres en accord avec ses goûts ou lire les avis d'autres lecteurs. Le service Babelio répond à ses besoins, de façon efficace, facile et gratuite.

(Je suis arrivé aujourd'hui à 25 livres. Le quotient de proximité littéraire est en vue !).

2 commentaires:

mediamus a dit…

Article très intéressant. Il faut espérer que les bibliothèques publiques investissent ce type de réseaux pour y converser avec leurs lecteurs.
Une page sur le site Bibliopédia recense des bibliothèques qui ont un compte sur Babelio :
http://www.bibliopedia.fr/index.php/Bibliospaces#9._Babelio
NB

Alain Roussel a dit…

Synchronicité, quand tu nous tiens...
Je (re)découvre Babelio -que j'avais délaissé-depuis quelques jours et c'est vrai que c'est un site amusant et convivial pour tout ceux qui aime les livres.