mercredi 10 juin 2009

Lisieux au temps de ses frocs


Un froc, au XIXe siècle, c'est une toile de laine servant à la confection de vêtements ; ceux fabriqués à Lisieux étaient fameux au point qu'on parlait beaucoup moins du froc et beaucoup plus du Lisieux.

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Médiathèque André Malraux

du 2 au 30 juin 2009

Cette précision me sert de prétexte à signaler que des documents patrimoniaux (des reproductions), accompagnés de courts textes, sont exposéZone de Texte: Téléphone : 00 00 00 00 00Zone de Texte: Lisieux au temps des tisserandsZone de Texte: Nom de l'organisation

Médiathèque André Malraux

du 2 au 30 juin 2009

s Zone de Texte: Présentation de l’expositiondu 2 au 30 juin dans le hall de la médiathèque jusqu'au 30 juin. Le tout a été regroupé sous le titre Lisieux au temps des tisserands.

Ce mini-événement n'est pas tout à fait une exposition. Il s'agit plutôt d'une halte en centre-ville sur un circuit mis en place par le service des Espaces verts de Lisieux qui, cette année, fleurit ronds-points et autres massifs sur le thème des Tissus et trames végétales.

A nous de traiter l'activité textile de Lisieux au temps de la grande époque manufacturière, le XIXe siècle.
Oui, mais voilà! Dans nos réserves, point de cartoline sur cette période... Alors nous avons mis l'accent sur les quartiers à fort passé textile, avec l'appui de vignettes propres aux industriels lexoviens et d'un plan de 1896 répertoriant les principaux établissements, et puis des repros des vannages sur la Touques.

Bonus en vitrine : une authentique toile de lin du dix-neuvième sortie des usines Laniel dans les environs de Lisieux (merci Ghislaine) , un manuscrit d'échantillons intitulé "livre portatif pour marchand de frocs", c'est-à-dire... un catalogue de VRP en toiles ; des en-têtes de facturiers, une affiche portant sur le travail des enfants dans les manufactures de textiles...

Ces photos et les textes lus pour nous documenter m'ont cependant laissée perplexe :
L'eau circulait partout en ville, charriant les déchets des ateliers de tannerie - avec toutes sortes de déchets d'ailleurs - ; sur la photo de gauche, on voit bien que l'eau arrivait au ras des portes d'entrée des maisons. Quand on sait que les crues de la Touques et les inondations étaient récurrentes...
Autre remarque : les cheminées des fabriques crachaient sans vergogne leurs fumées de charbon en pleine ville, la qualité de l'air n'était décidément pas une priorité.

Mais ce ne sont que des observations faites par une citoyenne d'un autre siècle, où le silence olfactif est de rigueur.


1 commentaire:

jos a dit…

bonjour
peut on savoir ou debarquer les ecossais et les irlandais qui venaient trvailler dans la filature de st germain de livet .
et s'il existe des listes depassages , les nons des bateaux enfin tout ce qui concerne cette population .
bien cordialement .
JOS .