samedi 12 octobre 2013

telier d'écriture du 12 octobre 2013

Thème Ecoute d’une musique enlevée avec notes basses et hautes qu’est-ce que cela vous inspire ?
Thème : En travers de la route, pancarte déviation.
Recettes

Ces lavandières
D’avant- guerre brossent la toile d’une mémoire
Que je n’ai pas

Mais celles de mes ancêtres
Ayant reçu peut-être
Cette période de leur être
Où les lavandières vaquaient autour de ce bateau lavoir
Même s’il fallait le partager pour l’avoir
Elles s’empressaient à une vitesse phénoménale
Dans ce film muet noir et blanc
Comme le linge qu’elles plongeaient dans les eaux
De la Mayenne exactement à Laval
D’où elles avaient une vue du vieux château

Déviation
Enervement causé par la déviation
Surtout quand la déviation n’est pas indiquée
Alors, il faut faire appel à GPRS
Groupement pour Recherche Sentier afin d’arriver chez soi sans appuyer sur ce champignon vénéneux, celui-là qu’il faut consommer avec modération en levant le pied.
De temps en temps, celui qui se trouve à droite de la pédale surnommée Pédale de frein, qu’il faut utiliser avec modération, sinon emboutissage par l’arrière garanti.
J’émets un souhait c’est que la Direction Routière Ex : DDE nous empêche de tourner en rond dans certains giratoires.
1.M

Le film muet
Cette pièce musicale tonique et enlevée me fait penser à ces films muets où l’action était ponctuée de notes dont la fréquence et la hauteur donnaient une résonance auditive à l’action suivie visuellement sur l’écran : les poursuites automobiles, les courses étaient accompagnées d’une musique rythmée. Lorsqu’un évènement dramatique se préparait le « suspens » était amplifié par les notes lentes et graves jusqu’à la chute finale où une mélodie sereine annonçant le retour de l’équilibre. Les sous titres brefs et concis donnaient des indications quant à la teneur des échanges entre les acteurs. L’imaginaire, le ressenti étaient plus libres en interprétation.

Déviation
« Surtout ne demande pas ton chemin sinon tu ne pourras pas te perdre »
Suivre la trace jaune.
Chercher la flèche dans le décor
Chasse au trésor…
Qui nous éloignait de l’arrivée
Où est-elle cachée, l’indication désirée ?
Une impression d’abandon,
De trahison me saisissait
Quand larguée dans la campagne,
Nulle information me guidait.
L’humain me manquait…
Quelle joie quand un autochtone apparaissait !
Quelle déception quand il ne connaissait pas un village sensé être à 10km de là…
Demi-tour ! Reprendre en sens inverse le chemin péniblement tracé…
Tiens comme tout semble différent au retour, un arbre admirable, un paysage surprenant, un château, promesse d’une sortie future…
Déviation, dévier, se perdre, se retrouver.
2.D

La légèreté de ces notes de musique me donne envie de courir, de m’envoler, d’attraper des ballons ou des papillons. Je me retrouve dans la campagne, dans une prairie remplie de coquelicots et de fleurs sauvages. J’ai envie de courir, de sauter, de danser, de tourner, tourbillonner.
Alors j’imagine une scène qui se déroulerait dans un cadre fleuri et verdoyant. J’aurais une belle robe longue à volants comme on en portait autrefois et je danserais librement au rythme de cette musique.
Tout mon être serait cette musique.
Parfois je sauterais et m’envolerais avec les papillons. Je resterais en l’air quelques secondes. Que se passerait-il alors pendant ces quelques secondes suspendues ? Comment je les vivrais ? Seraient-elles remplies de peur, d’angoisse ou de joie ou le plaisir de voir le paysage d’en haut ?

C’est aujourd’hui le grand jour, le jour J, voilà 345 jours qu’on l’attendait, le jour du départ en vacances ! Jour rempli de joie, d’excitation, d’espoir, de liberté mais aussi voilé d’anxiété liée aux préparatifs et à la route à faire.
Le voyage se déroule bien, mon horaire est bien respectée, nous serons arrivés bien avant 14jh pour avoir les clefs de notre location. C’est parfait !
Tout à coup, je tombe nez à nez sur le panneau « Déviation ». Cela me contrarie, mais heureusement j’ai prévu un peu d’avance. Je ne sais pas combien je vais me rallonger. Et bien, je n’ai plus qu’à suivre le panneau. Mais nous sommes dans une ville, il doit falloir prendre 4 ou 5 rues plus loin, c’est tout.
Mais voilà, il n’y a plus de pancarte. Est-ce qu’ils auraient oublié un panneau ? Je continue ma route, inquiète. Me voici sur une petite route de campagne vraiment perdue. Ah ! Un autre panneau, je suis bien dans la bonne direction ! Super, me voici rassurée !
Après avoir tourné 2h dans la campagne, dans tous les sens, j’arrive enfin à rejoindre la nationale. Je suis bien loin d’être arrivée. Nous n’aurons pas le temps de déjeuner et n’arriverons jamais à 14h pour prendre les clefs de l’appartement. Je dois téléphoner à l’agence. Mais où ai-je mis les papiers avec le numéro ?
Les vacances commencent bien ! Vive le miracle des Ponts et chaussées pour corser l’aventure et pimenter les vacances !
3.E

Obéissante, elle avait suivi les panneaux de déviation qui lui indiquaient depuis quelques kilomètres le chemin qui, théoriquement, devait lui permettre de rentrer chez elle.
Elle avait donc quitté la Nationale, pris à droite la petite route indiquée par le gros panneau jaune, et roulé lentement entre deux champs de maïs.
Au bout, le frère jumeau du premier panneau : « A droite toute ! » Cette route-là était plus bucolique d’un côté, des grands arbres marquaient la lisière du bois, de l’autre des haies de ronces apportaient la promesse de quelques mûres bien noires.
3 ou 4 kilomètres plus loin, le triplé du premier panneau lui enjoignait joliment, mais fermement, de prendre la première à droite.
Là, elle avait eu un doute. Son sens de l’orientation était loin d’être performant. On pouvait même dire qu’elle se perdait systématiquement, faisant la risée de sa famille et de ses connaissances. Mais là…
Elle s’était arrêtée sur le bas-côté, avait coupé le moteur, puis elle s’était répétée mentalement son parcours » A droite, puis à droite, puis encore à droite… normalement, je retrouve mon point de départ ! »
(une de ses amies lui avait dit un jour qu’elle ne se perdait jamais, se fiant à la direction indiquée par le soleil, la bonne blague ! Elle devait au moins vivre en Saône et Loire !
Ici, dans le Pays d’Auge, il y en avait qui erraient plusieurs mois avant de s’orienter grâce au soleil.)
En l’absence d’étoile polaire, de boussole ou de soleil, elle avait donc, encore une fois, obéi au panneau, dubitative.
Et effectivement, elle était retournée à son point de départ, cette portion de Nationale avec, au bout de quelques centaines de mètres, le panneau de déviation…
Ou plutôt, un panneau presque identique, mais qui lui enjoignait cette fois de tourner à gauche.
La DDE était-elle passée par là entre temps, se rendant compte d’une erreur funeste dans les injonctions de ses panneaux ?
Elle avait donc pris à gauche, le cœur plus léger. Le chemin était presque identique au premier, les champs de maïs l’encadraient.
Elle avait ensuite tourné une deuxième fois à gauche, la route était elle aussi boisée d’un côté.
Mais quand elle était arrivée au bout et qu’elle avait vu, au loin, le gros panneau jaune qui lui imposait de tourner à gauche, elle avait freiné d’un coup sec, était sortie de sa voiture hurlant et courant …
On ne l’avait jamais revue.
4.D

Rapidité-Joie-Abondance-
Il y en a partout ! ça tourne, ça vole, ça virevolte- Tous ces oiseaux, petits, si petits que s’il n’y en avait qu’un on le verrait à peine. Ils s’élancent, en grandes envolés, tous dans le même sens, montent haut dans le ciel et d’un coup d’aile redescendent vers le sol sans l’atteindre et repartent en une ronde sans fin- avant de s’envoler tout à coup vers l’horizon et de disparaitre à nos yeux. Nous avions beau scruter le ciel en écarquillant les yeux pour essayer de les apercevoir encore une fois, mais non ils n’étaient plus là. Nous appelions cela un mariage ! Pourquoi ? Est-ce l’harmonie de ce vol ? Est-ce la joie que nous éprouvions en regardant ? Je ne sais. Mais aujourd’hui encore lorsque j’aperçois ces myriades de petits oiseaux, tourbillonnants dans le ciel, j’ai à nouveau cinq ans !

Déviation ! Détour…
Détournement ! On n’est plus libre d’aller où l’on veut ! De choisir sa route !
Contrainte ! Obligation ! Ces mots-là ne devraient pas exister. C’est si bon de vagabonder, de prendre une route, puis une autre sans trop savoir où l’on va. De toute façon, il y aura toujours un poteau indicateur pour vous remettre sur le bon chemin. Mais justement le bon chemin tout à coup est barré et ce panneau « déviation » qui vous emmène ailleurs. Ailleurs oui ! Mais où ? Allons, ce n’est pas sérieux. Tout à l’heure, tu voulais vagabonder, n’en faire qu’à ta guise et maintenant tu râles après ce panneau qui te propose un petit ou long détour dans la campagne. Cela s’appelle contradiction. Non, amour de la liberté !
5.M

Thème Ecoute d’une musique enlevée avec notes basses et hautes qu’est-ce que cela vous inspire ?
Sur la terrasse, une bergeronnette est venue danser à petits pas pressés, hachés et brefs arrêts pour une raison qu’elle seule connait. Après quoi, je partis en ville toute proche pour faire le plein de sensations comme au cirque. De fait à la sortie d’un complexe, un agglomérat de bipèdes plus ou moins échauffés s’agitaient faiblement. Il en émergeait une rumeur syncopée basse et haute. Renseignements pris, il s’agissait d’une conférence incompréhensible pour tout le monde à part ceux qui n’étaient pas d’accord sans savoir pourquoi. Certains pour cause de portugaises ensablées avaient attrapé quelques bruits suffisants pour nourrir une somnolence réparatrice après un …. Cultivé avec soin. Ils criaient le plus fort. Logique

Thème : En travers de la route, pancarte déviation.
Déviation. Enorme. Comme ça, sec. C’est mieux qu’un cheval mort en travers comme au bon vieux temps, mais une de plus, ça fait beaucoup. Déviation, tiens donc, détour. Hé! Hé ! C’est n’importe quoi ça, tout est permis. Hé! Hé ! Arrête de rêver mon gars, c’est pas le moment. Mais sur la lancée. Déviation. Déviance. Hé ! Hé ! Est-il nécessaire de te rappeler que tu es au volant.
Déviation : travaux, ou bien, ça arrive, rien. C’est entendu, l’imprévu c’est le sel de la vie, mais avec un peu de poivre c’est pas mal non plus. Allez, on essaie quand même. Pour voir. On voit. Poussière, fumée sous le regard goguenard des goudronneux. Mais quelle bonne excuse pour un rendez-vous manqué après avoir fait face à la force du destin qui démonotonise une journée d’automne nettement plus moche que dans la chanson.
6.B

Fin d’après-midi le dimanche peut-être début d’hiver, première télévision, noir et blanc, générique du début ti-ta-ti-ti-ta- ta- personnages qui marchent à toute vitesse dans une ville avec gratte-ciel, une héroïne élégante, chapeau cloche, poudre de riz, bouche en cœur- un méchant, cheveux hirsutes, mal rasé, regard fuyant- un héros, plutôt beau gosse, costume cravate, chapeau melon ; des évènements qui s’enchainent vitesse 78 tours ; une échelle qui bascule- des collisions de véhicules en série- des coups de poings qui s’échangent, le tout pour nous faire rire.
La belle séduite dans les bras du héros. Happy End

Ne pas dévier, ne pas faillir, toujours avancer droit, être formaté, génétiquement programmé, faire partie de, du corps expulsé du ventre de la mère au corps incinéré, enterré, avoir envie de bifurquer, sur la droite, la gauche, reculer, faire un pas de côté, mais attention, tout n’est pas permis, presser sur la touche échappe, se beuguer, s’enrayer, se continuer
7.G
 Le mot « Déviation »
C’est l’automne, les arbres sont de toutes les couleurs, une odeur particulière vient du sol. On ramasse des mures et des champignons. Soudain, une déviation ? Mais pourquoi ? Je vais à droite, je vais à gauche, je tourne en rond. Je reviens toujours au même endroit et dans ma tête tout se bouscule, les idées vont dans tous les sens. Je ne sais plus où je vais ! J’ai envie d’être libre ! Je ne pense pas au travail, c’est terminé, je suis en retraite. Je connais le chemin, j’ai du temps libre, je fais ce que je veux. Je continue ma route sans me retourner, ni revenir au point de départ. La vie est devant moi, toute droite et pleine de surprises. Les déviations, je ne les vois plus !!!!!
8.J
 Sur la musique de « Un américain à Paris » de G. Gerschwin.
Joie – danse – drôlerie – jeunesse – s’amuser
Elle est jeune, elle est belle. Elle étrenne sa nouvelle robe style « années folles ». Les perles de la perruque voltigent autour de son visage. Elle ne voit rien autour d’elle. Elle ne voit pas les regards des gens attablés autour de la piste de danse, ni ceux qui sont arrêtés de danser. Elle, elle danse. Elle se déhanche, ses genoux semblent avoir des mouvements incohérents mais, en fait, quelle maitrise. Ses talons claquent sur la piste. Elle s’amuse. La musique est drôle. Elle est pleine de joie, elle danse, elle danse, elle danse … bipbipbip … bipbipbip … Elle se réveille. Il faut aller travailler. Vivement le prochain rêve…


Le panneau « déviation »
M ---- , « Il est où le suivant ? », « On va où maintenant ? »
Déviation, dériver, tourner en rond, perdre du temps, mal indiqué. M----
Et je pense au sketch de Raymond Devos sur le rond-point. On riait bien en l’écoutant. Mais quand il s’agit de le vivre … M----
Et je pense à ces 2h à tourner en rond pour trouver notre route à Jérusalem, « city centre » étant indiqué dans toutes les directions à chaque carrefour, les autochtones interrogés nous répondant « right » right » (à droite, à droite) en étendant de vigoureux bras gauche. M ----
Et je pense à ce jour de canicule où mon père a décidé que le pont sur le Rhône était coupé et nous a trimballés dans une campagne desséchée sans savoir où nous allions. M ----
Et parfois l’envie sadique de bouger un de ces panneaux pour être sure de ne pas être la seule à galérer. Nananère !
Et puis le jeu de l’oie. Retour à la case départ. Avancer. Reculer. 1 case. 3 cases … Mais c’est moins drôle avec le panneau « déviation ».
Non vraiment, c’est pas chouette comme panneau. C’est même carrément moche.
9.L

Sur la musique « d'un américain à Paris » 
Je suis assise enfin. Après toute cette course, me voilà arrivée juste à l'heure.
Et quand je me souviens des instants précédents, cela ressemble à un film muet qu'on regardait le dimanche matin en famille  « histoire sans parole ».
Sur l'intercalaire d'entre deux scènes on lirait « c'est réveillé en retard ». D'une main le café et de l'autre la chaussette à mettre au pied. Pour rattraper le temps perdu, un gros plan sur la montre à gousset pour lire l'heure et voir les aiguilles défilées. Sur le prochain intercalaire on lit « pendant ce temps... »
On n'imagine pas assez ce que font les autres pendant que nous essayons vainement de rattraper le temps. Nous n'avons pas tous la même ligne de départ ! Le nouveau intercalaire dégagerai l'idée d'une possible course mais énoncerait plus une perte des notions du temps, Le tout dans une formule de politesse …
Pour en revenir à mon retard, être assise parmi vous pendant l'audition de l'extrait musical, m'apparait encore comme l'aventure en noir et blanc des films muets.

DEVIATION 
Des petits malins dans la nuit avaient subtilisé des panneaux de signalisations routières pour les positionner aux abords de ma commune. Sur l'axe routièer d'entrée, sur la voie la plus empruntée. Ces panneaux informaient les automobilistes que la route était coupée et que l'on devait suivre un itinéraire conseillé. Malheureusement pour les amateurs de vitesse ou les conducteurs pressés, la déviation devait les emmener par des chemins de traverses, ou le GPS n'émettait plus.
Parmi les explorateurs de la route barrée se sont engouffrés un car de japonais. Leur voyage s'en est vu rallongé. Ils eurent le temps d’admirer le paysage offert sans supplément. Suivi, d'un camion de déchet radioactif celui-ci faisait parti d'un convoi banalisé. On préfèrerait ne rien savoir sur son passage et sur les possibilités de traces laissées. On vit aussi une délégation du futur tracé du tour de France. Garderont- ils cette déviation dans leur prochaine étape ?
10.C

Quand j’étais petite, le petit écran me fascinait. C’était une ouverture sur le monde, dans cette petite ville de province figée et confinée. Lors des ruptures de programme inopinées, causées par des défaillances techniques de l’ORTF, nous avions droit à des petites séquences de remplacements. C’était des petits films muets, souvent des extraits de Charlie Chaplin. Là, sous mes yeux Charlot s’agitait dans tous les sens, pathétique, burlesque, poétique. Dans son monde étrange je pouvais le voir agiter sa canne en tous sens, se déplacer avec cette démarche si particulière. Son petit chien l’accompagnait, virevoltant au son d’une musique rythmée et désuète, loin du hitparade et de « l’école est finie »Pour reprendre une expression à la mode : le spectacle était complètement décalé.

Déviation.
Déviation, détour, sens obligatoire. Mon esprit rebelle est déjà en alerte devant ces panneaux d’interdiction aux couleurs automnales certes mais qui ne ressemblent pas du tout aux colchiques dans les prés.
Aller dans un sens puis dans l’autre, tourner en rond. Mon sens de l’orientation, déjà déficient, est bien malmené devant ces directives qui me contraignent. Je veux appréhender l’espace à ma guise. Sinon je me sens mal, rétive à toute indication quant à la conduite à tenir.
C’est horrible, la rue de la liberté est barrée. Il faut passer par la rue des écoles, ce chemin de croix où l’on doit s’arrêter à chaque station. Cet endroit vous conduit parait-il vers la liberté.
Le petit bonhomme vert, sur un des panneaux marche sur la chaussée, inconscient du danger et se souciant peu des consignes. Je pense qu’il est en train de s’échapper. Il ne veut pas dévier.

11.AM
Il manque 4 textes

Recette J
Salade aux herbes mélangées.
Nettoyer les cervelles polluées.
Couper tous les préjugés.
Les faire cuire avec humanité.
Saler avec des épices variés.
Mixer avec des herbes colorées.
Faire cuire avec beaucoup d’humour.
Ajouter le sourire d’un enfant.
Laisser tous les soupçons et les rancœurs.
Rectifier avec de la poudre exotique.
Remettre de la joie et de la tolérance.
Déguster dans la bonne humeur.

Recette B
Méthode empirique pour atteindre un but, pour réussir dans telle circonstance

Nettoyer bicyclette
Oter la selle
Couper couic
Nettoyer à l’acide sulfurique
Couper ce qui est superflue
Faire cuire avec missionnaire
Saler raisonnablement
Faire cuire à la va-vite- sur place
Mixer si possible
Ajouter une paire de fesse
Laisser reposer
Mélanger les pédales
Ajouter cal-pieds ou riz
Rectifier au plus juste
Remettre au garage

Recette C
RECETTE DE CUISINE
« HAUT LES MAINS C'EST UN HOLD UP » 
« Donne la recette, poupette » 
Pendant que la jeune caissière remettait aux malfrats la monnaie. 
Tel un super héros  un client fronça les sourcils et coupa la parole aux méchants: 
« Lache l'oseille  Joseph» ou « j'te rectifie le portrait. »
Le chef de la bande est sur le point de bouillir mais le client mécontent  
lui sert sa meilleure droite. La sauce monte vite et ça chauffe dans la boutique.  
D'autres clients viennent s'ajouter à la rixe.  
Et dans l'échauffourée, quelques billets s'échappent. 
La facture est salée un nez cassé pour le client  
qui se prenait pour un super héros. 
Mais pas d'épluchure les bandits sont cuits et  
Le panier à salade allait les cueillir, sans bavure. 
la scène était maintenant nettoyée. La caissière  
s'était laissé cuisiner par un client pour aller,  
après son service, au restaurant. On vit quelques  
billets disparus réapparaitre au moment de payer. 

MORALITE  
NE MANGER PAS UN GATEAU SORTI DU FOUR
LAISSER LE REFROIDIR AVANT DE LE GOUTER
VOUS VOUS BRULERIEZ LE PALAIS.

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