samedi 9 mars 2013

Atelier du 9 mars 2013

          tostain                                                
Samedi 9 mars 2013, Christophe Tostain, auteur dramatique, metteur en scène et comédien, anime l’atelier d’écriture de la Médiathèque.
Des photographies de personnages sont posées sur la scène. Chacun doit en choisir deux, trouver le nom, prénom, âge, études, profession des personnages. Ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, le lien qui les unit, puis un secret. Imaginer que l’un des deux personnages a un secret qu’il est le seul à savoir et qui concerne l’autre personnage (qui ne le sait pas).
Scène 1. Faire un entretien téléphonique, un des deux personnages invite l’autre à une rencontre.
Scène 2 Les deux personnages se rencontrent. Le secret n’est pas évoqué.
Scène 3. La vérité éclate.
Lourd Secret
2 personnages : DUCHEMIN Pierre, 40 ans, titulaire d’un BEPC, ouvrier d’usine, délégué syndical.
Il aime : les soirées entre copains, les vacances en Bretagne, la pêche en bateau, sa famille, l’humour vachard.
Il ne supporte pas l’égoïsme, le snobisme, les tenues habillées, les mensonges des hommes politiques.
Son fils : Jean-Baptiste, 14 ans en 3ème au collège.
Il aime : le rugby, les copains, la musique, le sport en général.
Il n’aime pas les contraintes sauf celles du rugby, les filles qui lui prennent la tête, l’individualisme.

Il existe un secret pour un personnage, que personne ne connait évidemment :
Pierre est un homme charmant. Tout le monde s’accorde à dire que c’est un brave type : ses copains, en général, les syndicalistes qui le côtoient. Sa femme et son fils partagent avec lui une vie de famille épanouie.
Pierre a toujours eu beaucoup de copains et même de bons copains. C’est en Bretagne qu’il a rencontré sa femme. Ils campaient l’un et l’autre sur un petit terrain proche de la mer, elle avec sa famille, lui avec ses copains. Tous étaient très libres et il sait qu’avant lui, Isabelle, sa femme, avait certainement couché avec certains de ses copains.
Quand il était petit, Pierre avait eu les oreillons. L’épidémie avait été très forte et lui en a payé le prix, ses parents ont su tout de suite qu’ils n’auraient jamais de petits enfants. Ils l’ont donc appris très tôt à leur fils.
Malheureusement pour lui, ses parents se sont tués dans un accident de la circulation, il est donc le seul détenteur de ce secret. C’est peu de temps après qu’il est parti passer ses vacances en Bretagne.
Son histoire avec Isabelle est devenue sérieuse et très vite, elle lui a annoncé qu’elle était enceinte. Pierre n’a rien dit trop heureux du cadeau qu’elle lui faisait.
Scène 1 : entretien téléphonique, l’un des personnages invite l’autre à un e rencontre (celui qui ne détient pas le secret, le connaît maintenant).
Jean-Baptiste : Allo, Papa ? Tu vas bien ?
JB – Je sors du bahut, le prof de math est absent, je n’ai plus cours, est-ce que tu peux venir me chercher ?
JB – Oh ! Papa ! ça me barbe d’attendre ici, pour une fois qu’on pourrait passer du temps ensemble !
JB – Je t’attends devant le bahut, à toute à l’heure !
Scène 2 : rencontre
JB( ouvrant la portière) :
-« Bonjour, merci d’être venu me chercher. »
Pierre (riant)
-« Pour mon fils qu’est-ce que je ne ferais pas ! » (Sur un ton de reproche) « Tu sais, moi à ton âge, il n’aurait pas fallu que je dérange mon père ainsi. »
JB-(péremptoire) « Ton père, c’est ton père, toi c’est autre chose ! »
P- (toujours sur un ton de reproche mais se voulant conciliant) « N’empêche, j’ai laissé en plan mon travail au jardin pour toi. »
JB-(ironique) « C’est beau l’amour d’un père ! »
P-« Ne te moque pas, tu verras quand tu auras des enfants si c’est si facile de les élever. »
JB-(provocateur) « Mais toi, tu n’en as qu’un, et quel fils ! »
P-(souriant et rêveur) « C’est vrai que j’aurais pu tomber pire ».
Scène 3 : la vérité éclate.
Jean-Baptiste : « Tu sais Papa, juste avant de sortir, on avait cours de sciences. C’était sur l’hérédité. Le prof nous a fait un schéma sur l’hérédité des cochons d’Inde avec des poils différents et les probabilités des fourrures de leur descendance. C’était très intéressant.
Et puis, il a enchaîné sur la couleur des yeux. As-tu remarqué que Maman et toi vous avez les yeux bleus ? Et moi ? Tu sais de quelle couleur ils sont ? ILS SONT NOIRS !
Eh ben le prof, il dit que c’est impossible. Des parents aux yeux bleus ne peuvent avoir que des enfants aux yeux bleus.
Rassure-toi, j’ai pas fait de commentaires devant les copains, mais n’empêche que ça a fait tilt !
Alors j’sais pas c’qui s’est passé ; est-ce que Maman t’a trompé ? Ce s’rait dégueulasse ! Pourtant on est bien tous les trois, mais qu’est-ce que j’fous là moi ?
J’voulais d’abord qu’on en parle entre hommes. Etais-tu au courant ? Dans c’cas, chapeau ! T’es un grand bonhomme !
Ne dis pas non, le prof a confirmé la théorie des yeux bleus, alors, tu m’expliques !
A mon âge je peux tout comprendre mais il faut qu’on m’explique.
J’ai plutôt les boules, tu sais ! Après j’me sentirais mieux.»
E
Les deux personnages :
GARGUANTA Léopold 70 ans
Aucune étude ; autodidacte
Aime l’écriture, la vie ; transmettre, écouter, échanger, rencontrer les générations ; la musique classique ; les voyages
N’aime pas la médiocrité et la bêtise de l’homme ; la solitude contrainte ; l’hiver maussade et la grisaille ; le bruit agressif.
Retraité de la fonction publique territoriale
ROMANEL Elisabeth 30 ans
Etudes en écologie et tourisme
Aime la liberté d’action ; organiser ses journées de manière autonome ; voyager ; anticiper sur l’avenir et se projeter ; la nature, les ballades dans la forêt, les animaux et la végétation ; faire la cuisine.
N’aime pas la violence, l’embrigadement, le formatage de la pensée et du mode de vie ; être stressée inutilement ;
Animatrice en écologie dans un parc naturel.
Le lien : œuvrent pour la paix, la bonification de l’humain
Le secret : Léopold sait que le père d’Elisabeth, riche industriel ébauche des plans afin d’appuyer la réalisation de la construction d’une usine nucléaire proche du parc où travaille Elisabeth.
Scène I _   Au téléphone
L – Allo,
E - ………….
L – Oui
E -………
L - Bonjour M.de Romanel
Couvrant le combiné, il se racle la gorge
E -……………
L - Que, Que puis-je pour vous ?
E -………….
L - Ah ! Oui !
Agréablement surpris et curieux de connaître la suite et tentant de calmer sa respiration
E - …………….
L - Oui, je vous écoute …
Il arrive enfin à s’asseoir dans son fauteuil près de la fenêtre. Dehors le vent souffle…
E - …….
L - Effectivement, ça serait intéressant si nous pouvions travailler ensemble auprès des enfants
E - ………..
L - Ah ! Pour ce début d’été ?
E - ……
L – Ah oui, dans ce cas il faut de se voir rapidement
Il change de position dans son fauteuil ; prend son agenda posé sur le bureau
E - …….
L – Eh bien d’accord Mardi 13 avril à 13h30 au Parc
E - ……
L – Oui, je pense que je trouverai
E - ……
L – Au revoir
Il se lève, se rapproche à nouveau de la fenêtre, pensif et agité à l’intérieur

Scène II _ La rencontre
E – Bonjour Monsieur Guarguanta. Vous avez trouvé facilement ?
Alors qu’il entre dans le bureau, Elisabeth se lève de son fauteuil derrière le bureau.
L – Oui sans problème. J’ai fait bonne route. Merci
E – Désirez-vous un thé, un café ?
L- Volontiers un café. Merci
Pendant qu’elle prépare les tasses et le café, tout en lui tournant le dos…
L – Ah ! Ce parc est vraiment magnifique. J’ai pu le découvrir un peu sur le chemin qui mène jusqu’ici. Ces arbres ….
Les mains d’Elisabeth tremblent un peu alors qu’elle tend en se retournant une tasse de café à Léopold. Sa voix est moins claire que d’habitude lorsqu’elle prend la parole
E- N’est-ce pas ! C’est pour cela que ce projet me tient tant à cœur. Les enfants sont vraiment sont peu nombreux à le fréquenter et … Oh ! Et je ne vous parle même pas des gens de la région.
L – Tentant de rester calme devant l’enthousiasme de la jeune femme.
J’ai une question, tout de même, si je puis me permette.
E – Mais je vous en prie.
L – Pourquoi faire appel à moi. Il y a bien d’autres retraités qui peuvent le faire ce que vous me demandez.
E- Ah, mais vous ne serez par le seul, évidemment. Aujourd’hui, je voudrais surtout vous décrire mes idées et mon projet afin de déterminer si on peut effectivement travailler ensemble. Car comme je vous l’ai dit au téléphone, je n’ai pas les moyens de vous payer. Ça sera du bénévolat.
El les articles que j’ai lus sur vous dans les revues spécialisées m’ont laissée penser, peut-être naïvement, que ce n’est pas cela qui vous empêcherait de venir me donner un coup de main.
Me serai-je trompée à ce point ? La gorge serrée tout d’un coup, les joues rougissant.
Moment de silence. Léopold gêné soudainement, sentant les choses se compliquer, tourne lentement la cuiller dans son café.
Le vent se lève. Une porte claque. Il reprend son inspiration et…
L – Je ne sais pas comment vous ….
Léopold n’a pas le temps de finir sa phrase. Elisabeth s’est soudainement levée
Scène 3 _ La vérité éclate
E – Monsieur Garguanta Je suis hors de moi. Ça fait dix ans que je consacre sans relâche tout mon temps, mon énergie à ce parc. Je gagne à peine le SMIC. Et j’apprends que c’est un riche industriel qui est derrière tout ça, ce projet d’usine nucléaire. Et que ce type est mon père.
(Texte inachevé…)
N

Description des protagonistes.
Homme : Alceste Briand
50 ans
A fait des études de théologie.
Aime la photographie, la bonne chère et les femmes.
N’aime pas les contraintes et l’autorité.
Femme : Manon Legoupil.
20 ans.
Etudiante en master de communication. Se destine au métier de journaliste.
Aime la musique techno et le chant grégorien, les voyages et son petit ami.
N’aime pas la nourriture, faire la cuisine et les animaux.
Le rapport entre les deux personnages : sont colocataires.
Entretien téléphonique
Allo Manon, c’est Alceste. Est ce que l’ont peut se voir et dîner ensemble samedi soir ?
Manon au bout du fil mais on ne l’entend pas.
Non rien de précis mais j’ai quand même quelque chose à te dire. Essaie de t’organiser pour rentrer vers 20 heures.
Manon toujours au bout du fil.
Oui, oui c’est promis je prépare quelque chose de léger. A demain je compte sur toi.
La rencontre.    
     Ils s’embrassent chaleureusement.
Alceste : bonjour Manon, comment vas-tu ?
Manon : Bien et toi ?
Alceste : Justement je voulais te voir et discuter avec toi. Depuis quelques temps je me sens mal et angoissé.
Manon : Pourquoi ? Est ce que tu supportes mal la solitude ?
Alceste : Oui en quelque sorte. Depuis que tu es moins présente, je ressens comme un grand vide. Même ta musique techno me manque.
Manon : Alceste, il va falloir t’habituer à mon absence. Je reste en coloc avec toi encore un mois mais tu sais que Manuel me pousse à déménager et venir vivre avec lui. Je suis d’ailleurs aussi   impatiente que lui tant je suis amoureuse.
Alceste : Je sais et je trouve cela tout à fait normal.
Manon : Il est vrai que notre complicité est si parfaite. Tu auras du mal à te trouver un colocataire avec qui tu t’entendras aussi bien. Je ne me suis jamais expliqué notre complicité malgré tout ce qui nous sépare.
Alceste : Justement Manon je voulais te dire…..
Le secret est révélé.
       Avant de travailler à la mairie et d’acheter cette petite maison, ma vie d’avant n’avait rien à voir avec ce que tu peux constater actuellement. Je ne l’ai jamais dit à personne, mais je suis ce qu’on appelle un prêtre défroqué. Apres quelques années de prêtrise, lors d’une retraite spirituelle, j’ai rencontré une femme dont je suis tombé éperdument amoureux. Nous nous sommes revus régulièrement et ce fut une évidence: la vie religieuse ne me suffisait plus, l’amour de cette femme était le plus fort.
Un jour, elle m’annonçât qu’elle était enceinte mais ne voulait pas m’influencer dans un choix de vie que je pourrais regretter. Elle tenait à assumer seule l’avenir de cet enfant.
J’étais brisé, avec le sentiment d’avoir tout perdu. Je décidais de quitter les ordres et de revenir à la vie laïque.
Ayant appris où vivait cette femme que j’avais aimé, je décidai de m’installer dans le même village. Il me semblait que même de loin je participais à la vie de mon enfant.
Manon j’espère que tu entends ce que je te dis et que tu commences à comprendre. Car cette enfant, c’est toi.
Quand j’ai su que tu cherchais une location pour la durée de tes études afin d’être plus indépendante sans trop t’éloigner de ta mère, j’y ai vu comme un signe du ciel. Enfin je pourrai partager un peu de ta vie. A l’heure où je t’ai retrouvée tu t’apprêtes à me quitter et je ne le supporte pas. Je suis désespéré.
AM
Fiche d’identité des 2 personnages
Nom
Argo
Tarame
Prénom
Geoffrey
Léa
Age
40 ans
30 ans
Etudes
Ecole de commerce
Etudes littéraires Anglais-Chinois
Aime
La vie, la compétition, les chiffres, les villes, le vin
La littérature, l’expression orale, la nature
N’aime pas
Les livres, les héritiers, l’inutilité
Le temps qui passe, la platitude, le sans-relief
Lien
Cousin d’un second mariage
cousine
Profession
Financier
Interprète
La conversation téléphonique :
Léa appelle son oncle au cours d’un déplacement au congrès du G8 à Deauville, où elle est interprète pour la Chine.
Geoffrey fait partie des financiers invités au G8 pour nouer des contacts commerciaux avec les pays représentés.
Léa appelle son oncle pour l’inviter à boire un verre.
Léa sort quelques instants entre 2 interventions de chefs d’états ; elle prend son téléphone portable, hésite un instant et compose le numéro de son oncle.
Léa (joyeuse): Allo ! Puis-je parler à Geoffrey Argo ?...C’est Léa, je vous ai entre-aperçu parmi les officiels du congrès ! 
Léa (mystérieuse): Oui ! J’aurai souhaité poursuivre notre conversation…
Léa : Vous avez notre échange, il y a quelque temps…rendez-vous au bar de la plage à 18h00.
Léa (affirmée) : 18h00 au bard de la plage, cela vous va.
La rencontre :
Geoffrey s’installe à 18h00 pile à une table face à la mer. Léa arrive avec quelques minutes de retard, le visage ouvert et souriant.
Léa : Bonjour Geoffrey, comment vous portez-vous ? (elle pose son manteau, essoufflée)
Geoffrey (nerveux) : Bien Léa, alors…
Léa : Je respire mieux, je commanderai bien un verre et vous ?
Geoffrey (sèchement) : Comme vous voulez.
Léa : Je voulais vous entretenir…
Geoffrey : Oui, j’ai bien compris (dit-il en lui coupant la parole) Vous avez besoin de mon aide.
Léa (le regarde fixement) : De votre aide peut-être.
Geoffrey (hargneux) : Je ne pourrai pas vous l’apporter.
Léa (irritée) : Eh bien ! Peut-être une fois (elle ramasse ses affaires et puis s’en va)
Geoffrey lui reste à regarder son café fixement.
Le secret divulgué :
Léa, au milieu du hall, parmi plein de personnes, croise Geoffrey.
Geoffrey, se rendant au distributeur de boisson, se retrouve face à Léa ; il la regarde, tendu.
Léa(ironique) : Mon oncle !
Geoffrey (agacé) : Encore toi !
Léa : Charmant accueil !
Geoffrey : Je suis pressé, je reprends ma réunion dans 5 mn
Léa : 5mn, tout un espace- temps ! Je sollicite donc votre attention, j’ai rencontré votre père.
Geoffrey : Ca m’est égal, je dois m’en retourner.
Léa : Votre père vous ai-je dit !
Geoffrey : Je n’ai jamais eu de père (il le dit en murmurant et en s’éloignant à pas vifs)
S
Personnages
Nom Tartampion Imogène
Prénom moi Je
Age sans entre deux
Etude l’autre permis de conduire mœurs du cabillaud
Aime le désert les religieuses
N’aime pas son patron plein de saucisson à l’ail Les chauffeurs de taxis
Veille de grandes vacances. 18h place de l’Etoile. Embouteillage à ras bord. Tartampion et Imogène se téléphonant gentiment depuis un moment. Dehors « la lutte était ardente et noire »… Vicieusement une voiture de maître réussit à s’infiltrer devant un taxi tout terrain. Au millimètre. Imogène car ô surprise, c’était lui ; hurla : Va donc hé ! Cresson de pissotière. Le chauffeur casquetté éructa poliment : et toi va donc ! Avec tes deux religieuses… Imogène suffoque et brame : quoi, mes bonne-sœurs, mes bonne-sœurs et bien elles t’em…erdent mes bonnes sœurs et se retourne : pas vrais mes sœurs ? A la suite de quoi, il philosopha sur l’amour du prochain.
B
Personnage masculin
ELVIREZ Rodrigo 37 ans Doctorat de sociologie, puis après une longue recherche d’emploi, CAP de mécanique auto Aime sa sœur, les livres, n’aime pas l’ordre, l’appartement de sa sœur. Profession : garagiste. Foutraque
Personnage féminin
ELVIREZ Maria 39 ans A raté son bac scientifique, stages à pôle emploi (informatique, vente) aime que ce soit propre chez elle, son frère, n’aime pas le désordre, l’inconnu, son frère. Profession : recherche d’emploi (technicienne de surface) psychorigide
Rodrigo, c’est moi Maria, ça fait trois fois que je t’appelle
Si tu rangeais un peu mieux ton garage, tu perdrais pas ton téléphone… C’est important, il faut qu’on se voie.
Non, ça peut attendre
Bon, devant la droguerie à 19h, OK ?
A tout à l’heure.
Maria est devant la droguerie, chargée de sacs de produits d’entretien. R. arrive en courant.
R- t’es vraiment obligée d’acheter tout ça ? Tout ton RSA doit y passer !
M- c’est pas pour ça que je t’ai appelé.
R- Mais enfin, Maria, c’est n’importe quoi, sors de ton ménage, va te faire soigner…
M- Ecoute, c’est peut-être compulsif, mais ça me fait du bien, surtout en ce moment.
R- En ce moment ? Tu as des problèmes ?
M- Je ne peux pas t’en parler ici, en pleine rue. Viens, on va chez moi.
R- Ah non alors ! pour mettre des patins et sentir la Javel !
M- Rodrigo, qu’est ce que tu peux être pénible quand tu t’y mets ! Il faut que je te parle, et c’est pas dans ton atelier bordélique que je vais me sentir à l’aise pour ce que j’ai à te dire.
R- Bon, c’est comme ça, salut, je me tire !
M- Tu fais chier Rodrigo…. (Rodrigo s’éloigne…M. crie de plus en plus Rodrigo ! puis baisse les bras)
19h30 Maria arrive devant le garage, énervée et essoufflée.
M- Bon, Rodrigo, tu fais vraiment le gamin… Mais c’est vraiment important, tu vois, je suis même venue jusqu’au dépotoir qui te tient lieu de garage.
R- ça a l’air grave, Maria, tu me fais peur. T’es pas malade au moins ?
M- Mais non…C’est autre chose.
R- Maria, accouche, tu m’énerves.
M- C’est un truc sur le pays, sur l’Argentine.
R- Quoi, l’Argentine ? On en est partis depuis 15 ans. C’est du passé. J’veux plus entendre parler de ce foutu pays.
M- Mais, c’est notre pays, Rodrigo, c’est nos racines, et…
R- Arrête Maria, j’ai pas envie d’en savoir plus. J’en sais bien assez comme ça. C’est un pays de fachos et de menteurs. Point final. On revient plus sur le sujet.
M- Rodrigo, il faut que tu m’écoutes, ça te concerne aussi. C’est nos parents.
R- Ah non, pas eux, les plus gros fachos et les plus menteurs de toute l’Argentine.
M- Fous le camp Maria ! Rentre faire ton petit ménage et fous-moi la paix ! Adios !
Secret
Rodrigo a découvert que leurs vrais parents étaient des opposants au Général Videla en Argentine. Ils ont disparu et les deux enfants ont été adoptés par des militaires alliés du régime (avant de venir vivre en France) Il est persuadé que les pulsions de Maria pour la propreté viennent de là (faire le ménage dans sa vie, balayer le passé, … finalement, il aurait du faire psycho) Lui-même aurait sérieusement besoin d’une bonne thérapie.
D
Idalgo Canne film 2013 N° de tel 02.31.32.34.19
Mme Lebihan Edith née Deschamps de Boisheleut née à Lisieux en 1939 74 ans 1954 Certificat d’étude 974 CAP Couture petite main chez Dior Paris 16ème retraitée
10h15 Bonjour Monsieur
01 Les deux personnes sont des figurants pour équilibrer un film pour faire une bonne publicité pour centrer chaque personne vue le travail établi et suivie de la foule.
2. Le deuxième personnage la prise de vue et rentrer dans son personnage pour une série debout loin de la voiture
10h45 fin pour réaliser un film, un film théâtral sur la criminalité et la corruption
11h15 Le Secret entre personne le secret et le silence pour la personne très dure à garder dans soi même rien que dans famille. Le producteur doit choisir les personnages qu’il emploie.
E
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Homme Woods Maximilien 35 ans Fac de gestion Docteur en sciences économiques aime finance de marché, macro et micro économie, roman d’anticipation, golf (professeur), natation
N’aime pas l’inconnu, ne pas maitriser, trop de monde, trop parler, avoir tort, joueur d’échecs Professionnel
Femme Falcon Esméralda 29 ans Fac de lettres modernes Maîtrise FLE (chômage hypo…), aime écriture, chant, piano, dessin, n’aime pas le mercantilisme, les machos et les préjugés, standardisation, les non passionné, la solitude, profession mannequin
Lien entre eux amants
L’un des personnages a un secret et concerne l’autre personnage qui ne le sait pas.
Description du secret Max échange beaucoup avec Esméralda sur son travail. La modélisation d’un nouveau paradigme économique. Mais Esméralda, par jalousie et ayant appris que Max l’a trompé, a photocopié les principales pages de cette modélisation pour les vendre au plus offrant.
Scène 1 Entretien téléphonique L’un des personnages invite l’autre personnage alors que Max a découvert le secret sans le préciser à Esméralda. (Avec une seule voix)
Scène 2 Rencontre : Echange physique mais secret non dévoilé.
Scène 1
Max appelle Esméralda (Esma)
M- Hello Esma, j’ai très envie de te voir. Ma semaine à New-York s’est mal passée. Ma place de troisième est décevante. J’ai besoin de te toucher et de t’aimer. Je t’ai manqué ?
E- Oui, bien sûr, Max. Pourquoi dois-je te rassurer ? A tout à l’heure. Bises.
Scène 2
Max entend frapper à la porte de son appartement.
M- Tu peux entrer Esma.
Il se lève de son fauteuil et marche vers la porte. Il jette un œil à la petite table dans l’entrée sur lequel il a laissé son manuscrit.
M- Rentre, rentre.
E- Enfin avec toi.
Elle se jette passionnément dans ses bras et l’embrasse fougueusement.
M- Veux-tu un café, Esma, je te sais plus coquine que jamais après.
Essayant de résister
E- Si tu veux mais j’ai très envie de toi.
M- Avec du recul et allant vers la cuisine et essayant de contrôler ses hormones. Il sait qu’elle est capable de le faire craquer. Il est totalement excité. Mais ce qu’elle lui a fait….C’est cavalier.
M- Contrôle-toi, nom d’un chien.
Emma se jette sur lui et commence à se déshabiller. Il sait qu’il va craquer, son regard brûlant, sa peau, son odeur presque criminel. Elle est magnifique. Sa passion transpire dans son dans son envie et dans ses mots. Il se dit en une seconde. Et si c’était un mensonge, et si elle n’avait jamais fait cette copie et si j’avais trouvé une femme non intéressée. Laisse-toi aller Max, tu pourras toujours lui en parler après… et vérifier cette information.
E- Allez, viens, arrête de penser, et fait-moi du bre.
Scène 3 Max et Esma se réveillent peu de temps après secret dévoilé.
P
De Richebourg Pierre Antoine 39 ans Ingénieur option science des métaux. Aime le jogging, tennis, le sport, le rugby, les rencontres entre amis, les bons restos, les musées, les enfants.
N’aime pas les conflits, la cigarette. Directeur d’usine
Lecoq François 39 ans BEP de mécanique. Aime Défendre des idées, les autres, la lutte syndicale, les rencontres entre amis. Le foot (supporter club local), le vélo, la famille.
N’aime pas Les inégalités, le profit à tout prix.
Ouvrier spécialisé en mécanique.
Lien travaillant dans la même usine. Ils ont grandi dans la même ville et fréquenté les mêmes écoles.
Scène1
PA- François Lecoq, Pierre Antoine de Richebourg à l’appareil.
Non cela n’a rien de professionnel, voulez-vous manger à la maison, samedi ?
Il faut oublier les conflits.
La famille c’est important.
Vous manquez aux enfants, ils vous réclament.
Mais à Céline aussi.
C’est le passé
Juste pour l’apéritif
OK à samedi 19h.
Scène 2
Dans le bureau de Pierre Antoine à la maison qui prépare l’apéritif
PA- François, je vous remercie d’être venu, cela fait des années que je pense à ces retrouvailles.
F- Ma sœur vous a épousé contre l’avis de toute la famille.
PA- Céline et moi nous nous sommes toujours aimé.
F- Enfin, vous vous êtes marié avec une autre.
PA- A cause de votre famille, nous étions jeune. Mais après mon divorce … le courage de vivre et de construire ensemble
F- Et d’avoir des enfants
PA- Oui les enfants…Ils ont tellement désiré vous rencontrer.
Scène 3
Après le repas, vers minuit, tout le monde est couché.
PA – Céline et moi ne comprenions pas l’opposition de la famille dans notre jeunesse.
Votre sœur a tellement souffert de cette situation, de cet éloignement.
Pourquoi n’avoir rien dit avant mon remariage.
Maintenant, nous avons des enfants ensemble.
A la mort de votre père, pardon de notre père, ma mère a osé tout me dire
Et vous, vous saviez depuis toujours.
Le secret
François sait qu’il est le demi-frère non connu de Pierre Antoine. Le père de François et celui de Pierre Antoine qui est marié avec la sœur de François.

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