D’une page à l’autre, vous jonglez avec les époques et les arts. L’estampe japonaise côtoie une amphore grecque. Les dessins d’Albert Marquet voisinent avec du mobilier réalisé par procédé béton(!). Les articles et les publicités vantent les pièces exceptionnelles ou remarquables : ici une paire de chaises art déco, estimée à 15 000-20 000 €, là une commode Louis XV à 150 000-180 000 € et plus loin un carton de 6 bouteilles de vin, l’ensemble à 15 €. Quoi, 15 € ! Mais c’est qu’il y a presque des affaires dans ce magazine.
Au milieu des grands classiques de la vente aux enchères (livres, tableaux, bijoux, sculpture, meubles…), peut-être serez-vous tentés par des objets plus originaux ? Votre garage a-t-il la place d’accueillir une SIMCA 1973 ? Allez donc faire un tour à l’hôtel des ventes de Rueil-Malmaison. Heureux propriétaire d’un violon, il vous manque justement l’archet qui permet d’en jouer toutes les nuances. Vichy Enchères vous en a trouvé un tout beau. Le mauvais goût vous poussera peut-être à acheter ce lion empaillé de la page 56 ? Êtes-vous prêt à démarrer une collection de lépidoptères (d’après l’image d’illustration, ce sont des papillons) ? Ça se passe le 2 octobre à l’hôtel Drouot. Enfin n’avez-vous jamais rêvé de tenir une épée rouillée de la bataille de Castillon en 1453 et de défier ainsi votre voisin ? Dans ce cas, vous trouverez votre bonheur chez Hermann Historica.
Au final, pas plus que les vide-greniers, la Gazette Drouot n’a vraiment réussi à éveiller une excitation particulière. Mais elle ravira les amateurs d’arts et les collectionneurs qui verront en elle un bon outil pour repérer les bonnes salles de ventes.
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