samedi 28 novembre 2009

La THE nana






No comment. Une question : est-elle toujours en vie ?

vendredi 27 novembre 2009

Jean Calvin

A Noyon, dans l'Oise, Jean Calvin est à l'honneur pour le
500ème anniversaire de sa naissance.

Le musée Jean Calvin a été construit de 1927 à 1930, à l'initiative de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français sur l'emplacement présumé de la maison natale de Jean Calvin.



Il présente l'histoire du protestantisme autour de la personnalité du réformateur. De rares imprimés du 16ème siècle, des dessins, des gravures, des peintures, des sculptures, des pièces de mobilier et des maquettes, ainsi qu'un film sur la vie et l'œuvre de Calvin illustrent ce parcours.

Des manifestations diverses ont eu lieu tout au long de cette année 2009. Une journée d'étude se déroule, ce jour, 27 novembre, sur le thème "Humaniste chrétiens et protestants de Picardie au 16e siècle".

Renseignements sur le musée ou le programme Jean Calvin :
tél. 03 44 44 03 59 ou en écrivant à admin.musees@noyon.fr


(...)


La ville de Noyon a gardé de jolies traces de son passé qui méritent également une visite attentive.

La cathédrale





jeudi 26 novembre 2009

Paul et et l'AMAP Fid' Taupin


Dans le cadre de l'exposition "Paul et les autres" Samedi 28 novembre à 10h30 à la bibliothèque de Pont l'Evêque Rencontre avec Yohann Faivre, acteur du "Gai jardin potager" aujourd'hui gérant de sa propre exploitation maraîchère à Longraye et producteur associé à l'AMAP "Fid'Taupin".
Evocation de son parcours et du fonctionnement de cette AMAP (en présence d'un amapien surprise)

http://fidtaupin.free.fr/


Présentation par Antoine Cazin de son reportage photographique "Les quatres saisons au potager" exposé à la bibliothèque de Pont l'Evêque.
Tout au long d'une année, Antoine Casin a pris pour sujet le "Gai jardin potager" racontant la réalité de l'ouvrage du maraîcher biologique, l'engagement pour la qualité des produits, le lien à la terre, le respect de la nature.


Sur la photographie jointe, la fête du 12 septembre 2009 au Vive Terre à Longraye, (le champ de Yohann Faivre) avec le collectif Le Milieu.
Pour en savoir plus sur les Editions La Sauce aux arts et les activités du collectif Le Milieu.

http://lasauceauxarts.org/

mercredi 25 novembre 2009

Viva Bertaga !!!!!!!!!

Voici pour votre plaisir deux morceaux de musique punk que l'on peut qualifier de classiques. Il s'agit de "Porcherie" et de "Salut à toi" de berurier noir. Pour le plaisir des yeux et des oreilles, deux morceaux de musique qui avaient de la "gueule !!!!!".




Tout d'abord on pose les fondamentaux !



Maintenant on conclut !






Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les "Berurier noir".
http://beruriernoir.fr/rubrique.php3?id_rubrique=11

Une discographie :
La médiathèque propose pas mal des classiques du Punk.
Si vous ne deviez en écouter qu'un seul, je vous conseille :
"Viva Bertaga" un album des berus (dispo à la médiathèque)


Une petite bibliographie énervée pour finir :

L'historique du mouvement punk en France dans le très bon ouvrage "REBELLES : Une histoire du rock alternatif" de Rémi Pepin. Vraiment un super livre sur le sujet.

"Please Kill me" L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs. Aux éditions Allia.
"Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre dans lequel les voix se répondent rarement pour s'accorder nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du MC5, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres." Dispo à la médiathèque.

mardi 24 novembre 2009

Il suffit de passer le pont...

En quête d'une sortie ce week-end ? [Pour bien débuter la semaine il faut penser à sa fin]

« Il suffit de passer le pont... » pour aller visiter LIRE EN MER, le 10e salon du livre ancien du Havre, aux Docks Café.

Au programme : exposition et conférences autour de Jules Verne et la meret aussi de nombreux exposants libraires d'ancien et d'occasion. A titre indicatif étaient présents lors de la précédente édition :

1 Abraxas Libris B. Foligné 11 rue du faubourg Berthault 3519Becherel
2 au bal des Lettres D. Auger 4 place sainte Catherine14600 Honfleur
3 Au bouquiniste M. Masse 139 cours de la République 76600 Le Havre
4 Connaissances,perspectives M. Quetard les platanes 28190 Saint Luperce
5 Entre deux livres P. Bourdaire 22 rue Jules Lecesne 76600 Le Havre
6 Librairie Guillemette C. Guillemette 8 rue Henry Barbet 76600 Rouen
7 Le mot passant P. Massoules 62 r. du maréchal Gallieni 76600 Le Havre
8 Bois d'encre Y. Noirot les mares Moulins la Marche 61380
9 Livres anciens D. Brision Le bourg 14310 Longvillers
10 Les yeux d'Elsa B. Khamsa 116 rue d'Etretat 76600 Le Havre
11 Bouquiniste C.Legrand BP14 Quincampoix
12 Le bouquiniste G. Langlois 11 rue de la Hautoie 80000 Amiens
13 Librairie ancienne et moderne M. Frerot 26 rue des Croisiers 14000 Caen
14 L’esprit de l’arbre MJ Brusau 50 rue Carnot 27200 Vernon
15 Librairie pittoresque L Leclaire 23 rue Jules Barni 80350 Mers les Bains
16 Le livre aux Trésors D Colan 78 rue sire Firmin Leroux 80000 Amiens
17 Cartobulles L Treguier 114 Grande rue 61000 Alençon

samedi 21 novembre 2009

Il est temps d'abandonner Internet Explorer

Aujourd'hui, Internet Explorer est le navigateur le plus utilisé à travers le monde. Paradoxalement, les revues spécialisés et les sites de presse informatique le placent systématiquement à la dernière place dans le match des navigateurs. Des concurrents tels Mozilla Firefox, Opera, Safari ou Google Chrome se révèlent de meilleurs produits. Tour d'horizon de leurs avantages.

D'après Net Application, environ 65% des visites sur le web se font par l'intermédiaire d'Internet Explorer (ie pour les intimes). Une hégémonie finalement peu étonnante puisque pendant longtemps, si vous achetiez un ordinateur équipé de Windows, le logiciel, produit par Microsoft, faisait partie du package. Inutile de l'installer. C'était d'ailleurs peut-être son seul avantage car depuis plusieurs années Internet Explorer n'enthousiasme ni la presse spécialisée, ni les utilisateurs avertis.

Un navigateur dépassé

Bien qu'il constate les progrès de sa dernière version, ie8, le magazine en ligne Clubic estime qu'"il lui manque encore quelques fonctionnalités cruciales", ce qui fait qu'il a "a toujours un train de retard par rapport à ses concurrents". Un autre magazine, 01net, conclut après tests qu'ie8 reste le navigateur le plus lent. Or, depuis plusieurs années, la concurrence est présente et se montre plus performante et novatrice. Les nouvelles moutures d'Internet Explorer ne font qu'adopter les innovations des autres navigateurs : la navigation par onglet, la navigation privée, le mini-moteur de recherche dans le coin supérieur droit... Qu'importe le classement que vous choisissez, Internet Explorer décroche le bonnet d'âne et il est rare de voir une telle unanimité dans la presse.

Pourquoi ne pas changer ?

Étrangement, rares sont ceux qui osent changer de navigateur.

- Est-ce à cause du coût ? Non, comme ie8, ses concurrents sont gratuits

- Est-ce par crainte des difficultés d'installation ? Non, les autres navigateurs se téléchargent et s'installent en moins de cinq minutes, soit trois fois plus rapidement que la dernière version d'Internet Explorer

- Est-ce alors la peur de ne pas comprendre le fonctionnement du nouveau navigateur ? Non, les différents navigateurs utilisent les mêmes boutons de base (page précédente, page d'accueil) et les mêmes champs (barre d'adresse, mini moteur de recherche) pour la navigation et souvent au même emplacement

- Est-ce alors la crainte de perdre ses favoris ? Non, les autres navigateurs reprennent les favoris et les flux Rss enregistrés dans ie.

La principale raison d'inertie tient sûrement au fait qu'une majorité d'Internautes se contente d'Internet Explorer. "Il marche et c'est déjà pas mal".

Les navigateurs alternatifs

Pourtant, d'autres navigateurs fonctionnent sous Windows. Ils ont chacun des qualités différentes et nul doute que vous trouverez parmi les quatre évoqués (Mozilla Firefox, Opera, Safari et Google Chrome) celui qui correspond à vos besoins et à vos critères de sélection.

Mozilla Firefox. Derrière ce nom bien compliqué, se cache le principal challenger à Internet en termes de nombre d'utilisateurs. Deux points à mettre en avant : il est libre. Ce qui signifie que sa philosophie de création, de développement et de partage est différente des logiciels propriétaires. Deuxième distinction : il propose des centaines de modules complémentaires, autrement dit de petits programmes qui multiplient les fonctions et les potentialités du navigateur. A vous de choisir ceux qui vous plaisent et de les installer. Histoire de vous mettre l'eau à la bouche, j'évoquerais parmi les nombreuses extensions l'affichage permanent de la météo, le filtrage de la publicité sur les pages web, le téléchargement des vidéos de You Tube... En résumé, Firefox est un outil personnalisable.

Opera est à l'image de la Norvège, son pays d'origine : on n'en parle pas beaucoup mais on sait que c'est bien. Opera a souvent été à l'origine de toutes les bonnes idées qui ont fait l'histoire de la navigation sur Internet (les onglets par exemple). Pourtant, sa part d'utilisateurs stagne à 1 ou 2 %. La dernière version, Opera 10, n'arrive toujours pas à décevoir. Pour moi, sa grande réussite est son design. Certains lecteurs pourront dire que c'est au final une qualité accessoire mais je considère que travailler sur un beau navigateur vous encourage justement à travailler. Opera est plus qu'un navigateur. A son propos, on parle plutôt de suite Internet car il concentre dans la même interface un navigateur, un client de messagerie et une application bitTorrent.

Safari est une bonne surprise. L'ayant utilisé il y a quelques mois, je n'ai pas été emballé par ce logiciel conçu par Apple. Aujourd'hui, il concentre beaucoup d'avantages. Il est l'un des plus beaux navigateurs, l'un des plus pratiques et le plus rapide. Toutefois, la question de la vitesse mérite d'être nuancée. Car, si les pages s'affichent vite sous Safari, le logiciel consomme tellement de ressources qu'il ralentit les autres programmes que vous avez ouvert !



Google Chrome me fait penser à Speedy Gonzales. Il est petit mais rapide. A la différence de tous ses concurrents, son concepteur Google refuse, pour le moment, de proposer des extensions. C'est donc un navigateur minimaliste qui contentera une majorité d'utilisateurs. Il sera également apprécié par les Internautes qui souffrent d'un connexion soporifique.

Confronté à ces navigateurs alternatifs, la part de marché d'ie s'effrite. Une tendance qui se renforcera ces prochains mois car sur la nouvelle version de Windows, Windows 7, Internet Explorer n'est plus installé d'office. Une fenêtre demande à l'utilisateur de choisir son navigateur. Microsoft craint en effet que la cour européenne le condamne pour abus de position dominante dans le domaine des navigateurs. A moins de la sortie d'une nouvelle version d'Internet Explorer, il est donc probable qu'en 2010 ou 2011 le logiciel perde sa prépondérance.

Pour en savoir plus
Note : l'article n'évoque pas tous les navigateurs Internet puisqu'il en existe plusieurs dizaines. Je me suis arrêté sur les principaux navigateurs fonctionnant sous Windows. Dernière remarque, cette présentation se fonde sur les dernières versions des navigateurs au jour de sa rédaction, à savoir Internet Explorer 8, Opera 10, Safari 4, Google Chrome 3 et Mozilla Firefox 3.5.

vendredi 20 novembre 2009

Poèmes pour grandir

Eloge de la vieillesse
de Jean-Pierre Siméon, Cheyne Editeur

J'aime les très vieux
assis à la fenêtre
qui regardent en souriant
le ciel perclus de nuages
et la lumière qui boite
dans les rues de l'hiver


j'aime leur visage
aux mille rides

qui sont la mémoire des mille vies

qui font une vie d'homme

j'aime la main très vieille
qui caresse en tremblant
le front de l'enfant
comme l'arbre penché
effleure de ses branches
le sommeil d'une rivière

j'aime chez les vieux
leur geste fragile et lent
qui tient chaque instant de la vie
comme une tasse de porcelaine

comme nous devrions faire nous aussi
à chaque instant
avec la vie


Créée en 1985 par Martine Mellinette, la collection
Poèmes pour grandir se veut un éveil à la création poétique contemporaine. Les textes, choisis d’abord pour les jeunes lecteurs, peuvent toucher les plus grands,comme cela a été mon cas.
Ces très beaux textes accompagnés d'images de Martine Mellinette fait de ce livre un bel objet. A lire, à dire ou à regarder comme on veut, sinon à partager.



jeudi 19 novembre 2009

Souvenir

CECI N'EST PAS UN OURS

CECI EST UNE VILLE

et quelle ville !

Vous l'aurez reconnu : l'Ours de Berlin, bien sûr, le Berliner Bär

C'est par ce visage que je découvris, enfant, à la fin des années 70, l'existence de cette capitale. Comment ne pas être alors heureuse d'aller y vivre en voyant cette peluche si sympathique !

Oui mais cette ville se gagnait, pas si facile de l'atteindre. Une fois la République Fédérale d'Allemagne traversée, il fallait emprunter un couloir de plus d'une centaine de kilomètres où il était interdit de s'y arrêter. Ce trajet était particulièrement règlementé car si l'on arrivait trop tôt au "check point", nous pouvions être accusés d'avoir fait un excès de vitesse, ce qui était impossible aux vues de l'état de la route, et si nous arrivions en retard, nous pouvions être soupçonnés d'avoir pris des photos, alors là, l'espionnage ne pardonnait pas en pleine Guerre Froide ! Enfin, l'Ours, bien qu'impressionnant dans cette situation, n'a pas semblé vouloir gôuter à ces petits Français venus de l'Ouest et l'entrée dans l'antre de la bête n'a jamais posé de problème, notre enthousiasme restait donc intact.

Berlin était comme une île pleine de contrastes : un peu de RFA au milieu de la RDA et sur cette île, des îlots : zone américaine, zone anglaise et zone française au milieu des Allemands de l'Ouest et la zone soviétique au milieu des Berlinois de l'Est. Nous naviguions à travers ces Ersatz de continents à la fois si proches et si lointains, si différents les uns des autres.



Mais Berlin était avant tout cette île contenant l'échantillon de deux mondes gigantesques EST-OUEST qui se toisaient à travers le Mur. Le Mur terrible et pesant avec ses étendues de no man's land qui hantait tous les esprits.

Nous le passions parfois sous surveillance rapprochée pour un laps de temps de 6h00 maximum et uniquement dans certains quartiers bien déterminés.


















Quand nous ne passions pas le Mur, nous le longions. Certains fragments n'étaient faits que de façades murées, des croix apparaissaient çà et là témoignant de tentatives d'évasion avortées et des tags pour y répondre, réclamant l'union, la paix et la liberté. Ponctuant le Mur, les quelques rares esplanades étaient pour beaucoup d'habitants le seul moyen de s'entrevoir d'un côté et de l'autre, de se faire des signes, de se donner de vagues nouvelles.


Le Mur agissait comme un aimant et malgré sa présence bien plus imposante que notre pauvre Ours dont la couronne en tremblait, les années y sont passées trop vite.




Berlin offrait déjà de multiples distractions et visites avec ses immenses boulevards, ses forêts, lacs, monuments et musées.

L'une de mes sorties préférées était l'Ile aux paons.
Encore une île me direz-vous !...
Oui mais celle-là était vraiment entourée d'eau.



mercredi 18 novembre 2009

Incubes et succubes

Voilà bien deux mots qui m'ont toujours terrifié, et que renforcèrent la vision des tableaux fantasmatiques de Henry Fuseli (1741-1825) et la lecture [du titre] de l'ouvrage du révérend père Sinistrari : De la démonialité et des animaux incubes et succubes.

Voyez aussi cette analyse par Voltaire de l'Incube dans son Dictionnaire philosophique, extraite ici du Nouveau manuel des Boudoirs pour faire suite aux Essais érotiques sur les Demoiselles d'Athènes (Bruxelles, ca1885)

A-T-IL existé des incubes et des succubes ? Tous nos savants jurisconsultes démonographes admettaient également les uns et les autres. Ils prétendaient que le diable, toujours alerte, inspirait des songes lascifs aux jeunes messieurs et aux jeunes demoiselles ; qu'il ne manquait pas de recueillir le résultat des songes masculins, et qu'il le portait proprement et tout chaud dans le réservoir féminin qui leur est naturellement destiné : c'est ce qui produisit tant de héros et de demi-dieux dans l'antiquité.

Le diable prenait là une peine fort superflue ; il n'avait qu'à laisser faire les garçons et les filles, ils auraient bien sans lui fourni le monde de héros.

On conçoit les incubes par cette explication du grand Delrio, de Boguet, et des autres savants en sorcellerie ; mais elle ne rend point raison des succubes. Une fille peut faire accroire qu'elle a couché avec un génie, avec un dieu, et que ce dieu lui a fait un enfant ; l'explication de Delrio lui est très favorable. Le diable a déposé, chez elle la matière d'un enfant prise du rêve d'un jeune garçon ; elle est grosse, elle accouche sans qu'on ait rien à lui reprocher, le diable a été son incube ; mais si le diable se fait succube, c'est tout autre chose ; il faut qu'elle soit diablesse, il faut que la semence de l'homme entre dans elle : c'est alors cette diablesse qui est ensorcelée par un homme, c'est elle à qui nous faisons un enfant.

Que les dieux et les déesses de l'antiquité s'y prenaient d'une manière bien plus nette et plus noble ! Jupiter, en personne, avait été l'incube d'Alcmène et de Sémélé. Thétis, en personne, avait été la succube de Pelée, et Vénus, la succube d'Anchise, sans avoir recours à tous les subterfuges de notre diablerie.

Remarquons seulement que les dieux se déguisaient fort souvent, pour venir à bout de nos filles, tantôt en aigle, tantôt en pigeon, tantôt en cygne, en cheval, en pluie d'or ; mais les déesses ne se déguisaient point, elles n'avaient qu'à se montrer pour plaire. Or, je soutiens que si les dieux se métamorphosèrent pour entrer sans scandale dans les maisons de leurs maîtresses, ils reprirent leur forme naturelle dès qu'ils y furent admis. Jupiter ne put jouir de Danaé quand il n'était que de l'or, il aurait été bien embarrassé avec Léda, et elle aussi, s'il n'avait été que cygne ; mais il redevint dieu, c'est-à-dire, un beau jeune homme, et il jouit.

Quant à la manière nouvelle d'engrosser les filles par le ministère du diable, nous ne pouvons en douter, car la Sorbonne décida la chose vers l'an 1318 : « Per tales artes et rites impios et invocationes daemonum, nullus unquam sequatur effectus ministerio damonum, error ».

« C'est une erreur de croire que ces arts magiques et ces invocations des diables soient sans effet ».

Elle n'a jamais révoqué cet arrêt ; ainsi nous devons croire aux incubes et aux succubes, puisque nos maîtres y ont toujours cru.

Il y a bien d'autres maures. Bodin, dans son livre des sorciers, dédié à Christophe de Thou, premier président du Parlement de Paris, rapporte que Jeanne Hervilier, native de Verberie, fut condamnée par ce Parlement à être brûlée vive, pour avoir prostitué sa fille au diable, qui était un grand homme noir dont la semence était à la glace : cela parait contraire à la nature du diable. Mais enfin notre jurisprudence a toujours admis que le sperme du diable est froid, et le nombre prodigieux des sorcières qu'il a fait brûler si longtemps, est toujours convenu de cette vérité.

Le célèbre Pic de la Mirandole, (un prince ne ment point) dit qu'il a connu un vieillard de quatre-vingts ans qui avait couché la moitié de sa vie avec une diablesse, et un autre de septante qui avait eu le même avantage : tous deux furent brûlés à Rome. Il ne nous apprend pas ce que devinrent leurs enfants.

Voilà les incubes et les succubes démontrés.

Il «est impossible du moins de prouver qu'il n'y en a point ; car s'il est de foi qu'il y a des diables qui entrent dans nos corps, qui les empêchera de nous servir de femmes et d'entrer dans nos filles ? S'il est des diables, il est probablement des diablesses ; ainsi, pour être conséquent, on doit croire que les diables masculins font des enfants à nos filles, et que nous en faisons aux diables féminins.

Il n'y a jamais eu d'empire plus universel que celui du diable. Qui l'a détrôné ? La raison.

[Lire aussi sur Wikipédia les articles : Incube et Succube]

mardi 17 novembre 2009

Paul et les femmes

Dans le cadre de l'exposition Paul et les autres :

Vendredi 20 novembre à la Bibliothèque de Pont-l'Evêque à 20h

Soirée lecture "Femmes de nature" présentée par la comédienne Maguy Joseph.

Ces femmes paysannes chez les écrivains : classiques, modernes et quelques iconoclastes.

Pour illustrer cet article Augustine Morel photographiée par Philippe Truquin à Herqueville dans la Manche. La légende de la photographie est "Fous le camp. Je suis affreuse en photo".

Pourtant, je la trouve rudement belle, pas vous?

"Augustine a une certitude chevillée au corps "la femme est la bonne de l'homme". Elle n'a jamais été la bonne de personne. Au contraire, elle a rarement manqué de bras secourables à la maison: ses frères par esprit de famille, ses voisins, souvent vieux garçons, toujours disponibles pour un petit coup de main, bénévolement, même pas en échange d'une volaille ou d'un sac de patates puisque chacun cultivait son jardin, élevait ses poules et ses lapins." Texte de Rémi Mauger (in Paul et les autres. Paysans d'un bout du monde aux éditions Isoëte), peut-être un des iconoclastes lus à la soirée du 20 novembre.

http:///www.philippetruquin.fr/



samedi 14 novembre 2009

Nuages

Rien à faire. Il n'y a rien eu à faire !
L'exposition temporaire du musée André-Malraux du Havre "Les nuages... Là-bas... Les merveilleux nuages !" m'avait pourtant mis l'eau à la bouche, à commencer par le titre, tiré du poème L'Etranger de Baudelaire.
Sans doute en attendais-je trop, j'y suis allée pour me laisser porter par des nuages (magie des voyages en avion) et j'en suis ressortie comme un soufflé raté sort du four, raplapla, bien déçue et un peu désappointée de ne pas avoir saisi le sens de cette expo.

Trop de clichés - quelque deux-cents !- ; il paraît que les grands noms de la photographie sont de la partie pour immortaliser les nuages. Soit ! J'ai quand même fini le parcours au pas de course pour échapper à l'ennui qui me tannait, mais j'ai malgré tout ressenti un petit plaisir devant une vidéo toute simple projetée sur ballon de baudruche et fond sonore d'avion supersonique :




Et une de mes dernières visions, de très grande taille et aux couleurs éclatantes, kitchissime au possible puisque signée Pierre et Gilles, intitulée L'Ange blessé a sonné ma sortie du musée


Mais je ne découragerai en aucun cas ceux que l'envie taraude, ils auront déjà un panier d'informations sur ce site

L'après-midi avait bien commencé, j'avais assisté pour la première
fois au départ de la transat Jacques-Vabre.
Le Havre était une vraie fourmilière, beaucoup de liesse sur le bord de mer tant et si bien qu'il a fallu monter jusqu'au cap de la Hève pour jouir du spectacle, et quel spectacle !
Par-dessus un grillage rouillé dont l'affaissement fut fortement accentué ce jour-là, une vue unique et plongeante révélait les concurrents à droite, je veux dire au nord, dans une attente immobile,



alors que sur la gauche, je veux dire plutôt à l'ouest, les spectateurs sur l'eau - séparés des bateaux de course par un large no man's land- avaient manifestement cherché tous les moyens pour être de la fête : à part de nombreux jet skis qui trompaient leur impatience en slalomant entre des vedettes bondées, certains n'avaient pas hésité à venir à la rame !



Ce coup de transat, ce fut la surprise : le plaisir n'est pas forcément là où on l'attend. Il n'empêche que je suis curieuse de connaître le thème de la prochaine exposition dans ce musée !






vendredi 13 novembre 2009

C'est lui qui brûle les punks !!!!!!

Bonjour,

Ne vous fiez pas au titre de ce message, la rédaction de ce billet a pu être réalisée sans torturer personne ;-)
Il s'agit simplement de mettre en avant une vidéo d'un reportage de France 3 Midi-Pyrénées ou les journalistes nous présentent la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture.

Je vous ai déjà parlé de cette maison d'édition ici, l'intérêt de ce reportage est que vous en apprendrez un peu plus sur eux et que vous verrez Julien Campredon, (auteur du très bon recueil de nouvelles "Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes" d'où le titre du billet) jeune auteur très prometteur, que vous aurez le grand plaisir de découvrir à la médiathèque de Lisieux le samedi 30 janvier pour une lecture publique.




Monsieur Toussaint Louverture !
Pour découvrir les ouvrages superbes de cet éditeur toulousain, vous pouvez les emprunter à la médiathèque.
"Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes" de Julien Campredon : SF R CAM
" Perdus trouvés. Anthologie de littérature oubliée"843.008 VIR
"Remarquable, n'est ce pas ?" R BEN
"Temps gelé" R ACO

Les acheter sur leur site ou chez votre libraire. Leur catalogue est ici.

Mais dès maintenant retenez bien la date du 30 janvier, une lecture des textes de Julien Campredon par Julien Campredon est un évènement qu'il serait dommage que vous ratiez !

jeudi 12 novembre 2009

Paul et Hybrid énergie

Dans le cadre de l'exposition "Paul et les autres"
le samedi 14 novembre à 10h30
à la Bibliothèque de Pont l'Evêque


Rencontre avec Laurent Lecesve de l'association "Hybrid énergie"


et présentation des propositions d'activités dans le cadre du projet d'éco-domaine soutenu par la Communauté de Communes "Coeur Côte Fleurie": culture de la spiruline (algue utilisée en complément alimentaire), méthanisation du fumier de cheval pour produire de l'énergie, ferme pédagogique, etc...


Fiche d’identité de Hybrid Energies

* Création : forme associative pour l’instant. Création SARL en 2009-2010.
* Porteurs : Laurent Lecesve et Ninou Chelala.
* Activité : écodomaine produisant de l’électricité et de la spiruline.
* Puissance électrique : 200 kW.
* Effectifs : 2.
* Distinctions : 1er prix régional du développement durable (Basse Normandie), vainqueur 2009 du prix « Entreprises de l’innovation » organisé par Synergia (agglomération Caen La Mer).


Produire de la spiruline grâce aux rejets de la biométhanisation
par Olivier Barrellier | Cleantech Republic | 31.03.09

" CO2, chaleur et boues. D’aucuns penseront que les rejets de la production d’électricité par méthanisation sont encombrants. C’est sans compter sur le génie de Dame Nature : ces trois ingrédients maudits sont précisément déterminants dans le développement de la spiruline, une
micro-algue préhistorique très riche en protéines et aux vertus médicinales étonnantes.

De telles propriétés ont incité Laurent Lecesve, ingénieur arts et métiers de 29 ans, spécialiste des énergies renouvelables, et Ninou Chelala, associée au projet, à se lancer dans l’aventure Hybrid Energies. Cette structure, qui revêt aujourd’hui un statut associatif, est censée devenir à terme une véritable entreprise. Les deux porteurs de projet envisagent une mise en exploitation de leur unité de production de spiruline à partir des résidus de la biométhanisation dés 2010.

Un super-aliment à l’origine de la création de notre atmosphère La spiruline, une cyanobactérie appelée parfois « algue bleu vert », est apparue il y a plus de trois milliards d’années. Cyanobactérie ? Cela signifie que cette micro-algue réalise la photosynthèse et donc produit de l’oxygène. Certains scientifiques considèrent d’ailleurs que la spiruline est tout bonnement à l’origine de notre atmosphère.

Renfermant jusqu’à 70% de protéines, elle est considérée comme un super-aliment ou alicament. On y trouve ainsi : du bêta-carotène, des vitamines, du calcium, du phosphore, du magnésium, du fer, des oméga-6, de la chlorophylle, des oligo éléments et des minéraux. Le tout, sans calories ou presque. Un rêve de nutritionniste ! Et loin d’être un cauchemar pour le producteur dont la poudre ou les « brindilles » se vendent 100 euros le kilo.

Hybrid Energies vise une surface de bassin de 500 m2, permettant une production quotidienne
d’algue précieuse d’environ 2,5 kg. La chaleur apportée par la production d’électricité (la spiruline prolifère à 37,5°C) autorisera une activité permanente, alors que les producteurs
français, principalement installés dans le sud, ne travaillent qu’en été.
Une démarche écolo sur tous les plans « Il est utile de sélectionner avec soin la biomasse destinée à la fertilisation. Toutes n’ont pas les mêmes qualités », explique Ninou Chelala. Hybrid Energies ira ainsi s’installer au cœur du Pays d’Auge, un territoire du Calvados au sud de Deauville, afin de s’assurer une matière première de premier choix : le crottin de cheval. Il faut dire que la zone compte parmi les plus importantes densités de haras au monde ! Les digesteurs pourront bien sûr absorber d’autres types de biomasse locale : bouses de vache, coproduits de
l’industrie laitière, tontes de pelouses…

Poussant les synergies au maximum, Laurent Lecesve et Ninou Chelala souhaitent également
implanter une activité de maraîchage bio au sein de leur « écodomaine » qui, en outre,
accueillera du public. « Notre moteur n’est pas financier, nous souhaitons démontrer la
faisabilité d’un tel projet et surtout préparer un avenir meilleur. Notre écodomaine sera
donc aussi une ferme pédagogique », expliquent-ils. Il va sans dire que les bâtiments
seront écolos et que toutes les âmes de bonne volonté sont les bienvenues.

Un peu naïfs ? Peut être, mais leur projet est sacrément malin et cohérent. Pour l’heure, les deux jeunes entrepreneurs écolos cherchent des business angels.

En savoir plus sur production d’électricité par méthanisation

- Des rejets conséquents
La méthanisation, basée sur la fermentation de matières organiques dans un digesteur,
produit non seulement du méthane, on s’en doute, mais aussi 30% de CO2. Coté déchets, les
boues résiduelles appelées « digestats » sont très riches en azote, en phosphore et en potassium.

Le biogaz est ensuite brûlé dans des turbines spécialisées, dont le rendement atteint rarement plus de 30%. En clair, la production d’une quantité d’électricité donnée dégage deux fois plus d’énergie sous forme de chaleur.

- Le marché français à la traîne
En 2006, l’arrivée du tarif d’achat d’EDF, compris entre 7,5 et 12 c€/KWh, a boosté la production française, en retard face aux premiers européens. La France arrivait en cinquième
position en 2007, avec 541 GWh contre 9520 GWh pour l’Allemagne et 5299 GWh pour le Royaume Uni (source Observ’er).

[Réf. : l'article dans son contexte]

mardi 10 novembre 2009

11 Novembre

En cette veille de commémoration je vous signale deux ouvrages du fonds ancien de la Médiathèque toujours utiles à consulter (sur place) :



Feuilles bleu horizon 1914-1918 : le livre d'or des journaux du front : souvenirs, récits et documents recueillis et commentés par André Charpentier.- Paris, 1935.- 398 p. : ill. ; 32 cm


Anthologie des écrivains morts à la guerre 1914-1918 publiée par l'Association des écrivains combattants.- Amiens : Bibliothèque du Hérisson-Edgar Malfère, 1924-1926.- 5 vol. ; 21 cm.

samedi 7 novembre 2009

Au pied du mur...

Si vous vous attendez à une longue dissertation sur l'ex-mur de Berlin ou ses congénères toujours en place, je vous arrête de suite.
En fait, je vois et j'entends parler ces derniers temps de tant de briques et de béton que je sature.
D'ailleurs je connais une façon bien plus ludique d'empiler les briques : une partie de Tetris.




Qui ne connaît pas ce petit jeu vidéo ? Même mon fiston, un pur produit de la génération 'WoW et S4L forever' l'a déjà expérimenté!
Inventé en 1985 par Alexei Pajitnov, un chercheur soviétique tout ce qu'il y a de plus sérieux, Tetris est un ces jeux cultissimes parce que trop simple pour ne pas s'y accrocher, je vous renvoie à wikipedia pour l'historique - désolée Laurent.

A Tetris, le but n'est pas de gagner mais de tenir le plus longtemps possible avant d'être submergé par les Tetrimino, les fameuses pièces de 4 blocs en forme de lettre. Le tout descendant du haut de l'écran à la vitesse d'une tortue au petit puis grand galop pour mieux mettre vos nerfs à l'épreuve.


Bien sûr, de multiples déclinaisons ont vu le jour, un peu de couleur, quelques options, un graphique 3D selon les progrès des consoles Nes, Sega ou Nintendo.
Toutes ont adapté Tetris mais le principe de base est resté : faire pivoter ses briques pour mieux les empiler, supprimer les lignes au sol avant que le mur n'emplisse l'écran et surtout ruser pour obtenir LE score.
Increvable ce jeu,vous dis-je, indémodable, il est même devenu source d'inspiration pour certains designers.

Voici le robinet Tetris de l'italien Davide Vercelli



et les stickers à coller sur vos murs, on y revient toujours à ces murs.



Bref, Tetris avait du bon et en a toujours. Vous ai-je déjà parlé de l'ancêtre Pong, de Space Invaders ou de Pacman ?
Avis aux amateurs, vous pourrez trouver des échantillons de ces jeux au rayon 'cédéroms jeux vidéos' de notre espace multimédia.



Derrière Space invaders, vous pourrez trouver les nouveautés Cinéma-DVD du mois.
Derrière Pacman, se cachent les nouveautés Musique-CD du mois.


Et ici un lien vous permettra de jouer une partie de Tetris...

vendredi 6 novembre 2009

Défunte revue

Fatiguée, froissée, au bout du rouleau, je n'étais plus guère présentable et n'avais plus ma place auprès de mes compagnes. Mise au ban de ma société, je m'en allais, déchiquetée...
Triste fin de vie pour une revue tant aimée au temps de sa superbe !
Mais avant le rebut, une dernière effeuillade...et dans un sursaut, j'ai encore pu livrer quelques petites anecdotes.

Connaissez-vous, par exemple, le pays d'origine du Ketchup ? Vous serez nombreux à répondre : l'Amérique, of course ! Que nenni ! Ce sont des Anglais qui ont rapporté d'Extrème-Orient, au XVII è siècle, le ké-tsiap, sauce piquante à base de poisson et vinaigre. C'est vers 1870 que fut mis au point aux Etats Unis le Ketchup que l'on connait.


Jean-Romain et Pauline-Isabelle fondent leur pâtisserie en 1846 à Nantes. L'un se nomme Lefèvre, l'autre Utile. De leurs deux
noms naitra la marque LU.









En 1954, à la chocolaterie Delespaul-Havez, une machine se dérègle. Résultat : un très long bonbon baptisé Caram'bar.







Quelle est cette boisson inventée à Atlanta en 1886,exportée dès 1899, déclarée "fourniture de guerre" aux États-Unis en 1941 et implantée dans plus de 200 pays ? Le Coca -Cola dont la recette ne serait connue que de trois personnes.





Pietro Ferrero, pâtissier piémontais, invente en 1946 une pâte à tartiner en forme de pain, à base de cacao, huile et noisettes. Le pain se serait mis à fondre un jour de grande chaleur.
Ainsi est née la Suppercrema qui deviendra dans les années 60 le fameux Nutella.

Révolution industrielle : pour pallier le manque de temps des paysans devenus ouvriers, le minotier suisse Julius Maggi invente des farines de légumineuses et en 1908,le fabuleux bouillon Kub ! 7,5 milliards de cubes
sont vendus par an dans le monde !











Pendant des siècles, l'apéritif a désigné un produit médicinal destiné à faciliter la digestion. Macération, fermentation ou distillation étaient d'excellents moyens d'arracher aux plantes leurs vertus et de les conserver.
Puisant ses racines dans la médecine médiévales, l'apéritif désigne ce qui ouvre l'appétit (du latin aperire, ouvrir).
Du curatif au plaisir, il n'y avait qu'un pas...que nous avons allègrement sauté !
L'absinthe, connue depuis l'Antiquité pour ses vertus devient une boisson nationale vers 1860.
L'abus fit de tels ravages que le "péril vert" fut interdit ainsi que tous les alcools tirant plus de 40°.
Impossible alors de faire un bon pastis jusqu'à ce qu'une nouvelle loi en 1938 autorise un dosage à 45°.
La recette de Paul Ricard relance l'apéro...les marques s'affichent derrière les comptoirs et la consommation du jaune atteint 112 millions de litres par an !
A la vôtre !...
Récolte dans la revue "Cuisine et vins de France" feu numéro 116 de juin 2007.