Dario
Le poème des vagues et de la sérénité
Des bruits sans fin.
De la relaxation avec un son.
Le son arrête le temps.
Assis sur une chaise et ça
commence.
Le bruit du son de l’air et de la sérénité peut nous faire croire qu’on est
dans l’espace ou au paradis.
C’est la première fois que je me sens comme ça.
Ce son peut nous faire sentir un truc dans le cœur et dans la tête.
FIN
Catherine
Mi. Mystère. Misère. Mitan.
Mitaine. Mitochondrie.
Moi et la mort. Misère et
Mystère.
Narcisse et Icare.
Phare et balise.
Valise et tombeau.
Mots et tourments.
Silences et cris.
Léa
Clignote.
Tremble.
Mais ne pleure pas.
Seule au milieu.
Le dialogue est incessant, pas moyen de se détendre.
Tu entends le bol, c’est doux, mais ça vibre, ça frémit, et ça tend ce qui est
déjà sur le point de se briser. Ce fil qui s’étire sous ta poitrine, tenu par
des mains indésirables.
Tu dois te détendre, mais tu veux ouvrir les yeux. Fuir.
Les semelles qui claquent, les pas lourds résonnent plus que de raison dans tes
tympans sensibles.
Tu dois te détendre mais tu
penses trop.
Ton cœur bat dans ton ventre. Dans tes tempes. Tu perds patience. Et ce fil qui
se tend toujours plus.
Tu dois te détendre.
Tu ouvres les yeux. Tu ne pleures pas.
On appuie sur ta poitrine. On veut te compresser ou te réanimer ?
Clignote.
Tremble.
Mais ne pleure pas.
Tu entends le son de la mine sur
le papier. La main qui glisse.
Tu n’es plus seule, au milieu. Je suis là. Je tiens les extrémités du fil pour
que tu n’oublies jamais.
J’appuie sur ta poitrine, tu sais que c’est moi. Tu me connais bien.
Clignote.
Tremble.
Mais ne pleure pas.
Paul
« Le bateau de papier »
Quand l’heure défile,
Comme tout ne tient qu’à une seconde,
J’inonde mon corps tout entier
De ce temps qui s’écoule.
Et je regarde, les yeux fermés,
Flotter à la surface
Comme un petit bateau de papier
Le silence.
Il tangue, paisible.
J’ai longtemps cru
Qu’il fallait noircir les feuilles blanches
Mais le papier plié suffit.
Il tangue, tranquille.
C’est un voyageur immobile
Qui me raconte son histoire.
Moi, je regarde sans rien dire
Et j’écoute sans écrire
Je laisse au silence, si beau
Le premier et le dernier mot.
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