samedi 22 février 2020

Atelier d'écriture du 15 février 2020

Les consignes
1.Une ou deux phrases sans la lettre P
2.Tirer un mot "choisi " puis ajouter un élément ou une personne  qui se trouve dans votre champ de vision et écrivez un texte pendant 20 mn
3.Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi, il y a eu un grand silence puis des éclats de rire, on était jeudi… inventer la suite

Premier exercice:
J'ai tiré le mot "Chaleureux" dans la boite. Je me suis inspiré du rideau noir de la scène de l'auditorium.
Je suis caché derrière ce grand rideau noir, il est très légèrement entrouvert. J'observe dans son ombre le spectacle de la vie. Une mère et son enfant qui se promènent dans la rue, les passants qui passent, un couple à une terrasse qui échangent des rires chaleureux.
Je suis donc un observateur, mais je ne suis pas passif. Je reçois. Bien à l'abri de ce grand rideau noir où ma solitude s'épanouit.

Deuxième exercice:
Il lui a murmuré à l'oreille un petit je-ne-sais-quoi, il y a eu un grand silence puis des éclats de rire, on était jeudi...
Le ciel était lourd, lardé de la pluie hivernale, le vent mugissait dans les arbres de façon continue. Mais peu importait, assis au pied de la cheminée de leur petite maison de bois, le reste de l'univers pouvait bien brûler.
Geoffroy


Chaussette et chaise à roulette
vos couleurs réjouissent les cœurs
pour marcher les pieds au chaud
pour rouler au repos sur son fessier
en attendant de retrouver un pied ou le fond du panier
en coton elle servira de chiffon pour nettoyer les carreaux
ou dépoussiérer les pieds de chaise
L'autre traîne sous le canapé
mais comme ce n'est pas tous les jours qu'y passe le balai
Trop tard
Assise sur la chaise
les tubes qui sortent des chaussures
sont dépareillées
Et alors ?
ça roule ma poule
plaisir du décalé
de l'incongru
qui rend gai.


5 minutes autour de cette situation : « Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi. Il y a eu un grand silence, puis des éclats de rire, on était jeudi » ...

Eh oui, jeudi
que fais-tu là
tu devrais être parti
à la pêche aux écrevisses
avec l'ami Jeannot
Mais voilà
on est bien tous les deux
sous ce beau ciel bleu
les pieds dans l'eau
le cœur si léger
prendre le temps de rêver
Il y a des priorités.

Hélène

Un grand silence
Je ne sais quoi dans le barelle
m'a murmuré à l'oreille
moi j'aime la solitude
je me vivre seul de ma liberté
je lui ai dit moi aussi

J'ai fait toute la France de 19 ans
là je suis en retraite de la rue de France
j'ai envi de devenir une libellule
J'ai demandé aux libellules
Si elles veulent échanger les neurones
J'ai demandé aux pingouins et aux pingouines …
si ils veulent changer neurones mais ils ne veulent pas devenir Richard mes neurones fonctionnent à l'envers. Il faut les laver à la lessive mir Laine pour qu'ils fonctionnent à l'endroit pour que tous les jeans deviennent Richard en échangeant les neurones lacé à la lessive Mir Laine
Richard

ABBA m'abat quand je l'écoute, même si c'est de la musique de magasin low-cost

Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi, il y a eu un grand silence, puis des éclats de rire, c'était jeudi, mais c'était l'année dernière, il avait un secret, là, où l'imagination se crée, en traçant sur le tableau des mots avec sa craie, ces mots maudits ou maudits mots de midi à minuit où le démon frappe à la porte s'entrouvrant sur des cloportes jetant des éponges sur le balai déstabilisé logé près du bourreau où l'instituteur s'endormait pendant l'étude.
Michel

Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi il y a eu grand silence et des éclats de rire on n'était jeudi pour un marseillais le jeudi c'est le début du weekend. Ils en ont profité jusqu'à mardi et ils reprendront le travail que les semaines sont longues du côté de Marseille.
Brahim

Le vent de révolte ne cesse de souffler et d'attiser les flammes. le monde se rétracte sur ses racines immondes. quand s'ouvrira t-il vers le bleu azur?

Blancheur immaculée
Iceberg égaré
Cristal de glace envolé
deux pingouins installés
A ses pieds concentrés
Un canard effeuillé
Va-t-il se déchainer?
Fantaisie créée
Origami échoué
vie centrée de la spirale lettrée

Le centre aéré des Essantiers était hébergé dans l'école, désertée par les enseignants. ce jour-là c'était activité cerf-volant, la concentration à son maximum, chacun découpait les papiers colorés, assemblait les bambous. Julien faisait équipe avec Audrey, il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi, il y a eu un grand silence puis des éclats de rire, on était jeudi, enfin des murs des salles des classes pouvaient résonner de bruits, éclats de voix et de rires. 
Dominique

Comment vont les amoureux, ce samedi 15 février, lendemain de la Saint valentin?

Et si l'air devenait pétillant? des multitudes de bulles sortiraient de la terre et envahiraient l'espace. Bulles d'air visibles car elles seraient légèrement bleutées. les hommes et les femmes marcheraient dans ce nouvel univers allégé. Les bulles s'en iraient  vers le haut doucement mais indéfiniment. Pour se saluer, nous dirions "champagne". Le pas deviendrait dansant, le geste délié. Le cours de la bourse s'en trouverait brouillé. Les chercheurs en perdraient leur algèbre. Fluidité, légèreté, les poumons seraient revisités, nettoyés, les regards bienveillants. Peut-être qu'en habitant ce nouveau monde, nous décollerions enfin de la Terre et deviendrions oiseaux pour nager dans les nuées bleutées? 

C'était jour de catéchisme, lui c'était Rémi, elle c'était Martine. Il venait de lui glisser à l'oreille que le curé avait du poil sur le nez. Le temps de bien observer et de constater que l'appendice avait sur son extrémité des poils dressés, frisotés, noirs. Martine avait contenu son rire puis avait explosé à la grande satisfaction de Rémi mais au grand désarroi du curé qui venait d'expliquer la crucifixion de Jésus. 
Ghislaine

Atelier d’écriture – Laure
15/02/2020

Ecrire sans la lettre P.
J’aime le chocolat. Enormément. Abusivement. C’est un anti-mauvaise-humeur. C’est un stimulant de la joie. On aime en manger à toute heure,  Vive le chocolat !

Ecrire pendant 15 mn en insérant le mot tiré et un élément dans notre champ de vision.
Aujourd’hui je suis tout excitée ! je vais au concert. Si ! Si ! Je me prépare. Jolie robe, jolies chaussures, un peu de rouge à lèvre.
Bon, je sais que c’est un peu idiot de faire tout ça pour aller s’enfermer dans une salle noire où tout le monde regarde dans le même sens.
Mais aujourd’hui je sors. Une sortie exceptionnelle. Le célèbre quatuor est en ville et donne une, et une seule, représentation.
J’ai réservé depuis longtemps. Le célèbre quatuor ! Je veux voir ça de mes propres yeux. Je veux écouter de mes propres oreilles.
On en entend parler depuis longtemps et j’ai bien du mal à y croire. Je ne suis ni une professionnelle ni une spécialiste de la musique, mais j’aime ça.
Je suis bien installée dans un fauteuil bien situé dans la salle.
Je suis impatiente.
La lumière s’éteint, les bruits diminuent, puis, le silence.
On entend de drôles de bruits. Surement pas des bruits de pas avec des chaussures à talons. Non. On dirait des glissements mélangés à des claquements et des gouttes d’eau qui tombent sur le parquet.
Et là, oui, à cet instant, je vois, pour de vrai, en chair et en os, les quatre musiciens du quatuor : une araignée noire entre en premier suivie d’un crocodile vert puis d’un requin bleu et d’une vache noire.
Oui ! Oui ! vous avez bien entendu. Quat’z animaux. Sans instruments.
Le programme annonce pourtant de grands classiques : Mozart, Bach, Vivaldi, Beethoven.
La magie opère. Les quat’z animaux vont nous transporter dans le monde merveilleux de ces quatre compositeurs.
Deux heures plus tard toute la salle est scotchée par ce qu’elle vient d’entendre.
Les quat’z animaux repartent sans saluer0 la vache noire, le crocodile vert, le requin bleu, l’araignée noire.
La lumière revient. Personne ne bouge. Puis, lentement, un à un les auditeurs sortent en silence.
Après le départ du dernier, les lumières de l’opéra s’éteignent. Tout redevient sombre.
Avons-nous rêvé ?

« il lui a murmuré à l’oreille un petit je-ne-sais-quoi. Il y a eu un grand silence puis des éclats de rire. On était jeudi »
Ecrire à partir de cette phrase (un avant, un pendant, un après ou tout autre chose qu’elle inspire)
A cette époque le jeudi était le jour sans école. Je me rappelle. Je me rappelle surtout ce jour du mois d’août où j’ai découvert qu’à la prochaine rentrée le jeudi serait un jour d’école.
Mais alors, quand est-ce que j’irai au conservatoire ou à la bibliothèque ?
Ma tante devait se tromper. Ça devait être dans l’école de ses enfants pas dans la mienne …
Mais non. C’était vrai. Jeudi serait un jour d’école. Jeudi deviendrait mercredi et mercredi deviendrait jeudi.
Mais avait-on prévenu la prof de musique et les bibliothécaires ?
Quel drôle de mois d’août que ce mois d’août là !

Léonie


Etonner.
Mais oui qu’est ce qui pourrait m’étonner ce matin à la médiathèque ?
Et bien c’est une exposition qui attire mon attention. Un tableau en particulier. La devant moi Blueberry le chat de Christiane (blueblue pour les intimes).Il n’est pas endormi dans son lit comme elle le prétendait tout à l’heure mais bien en train de rugir, je l’entends. Au dessus de lui dans les airs une bestiole déchaînée survole la nuit étoilée. On dirait une chauve souris. Christiane, accrochée à un solide filin essaie de combattre vaillamment le vampire assoiffé de sang. Elle fait ce qu’elle peut mais on ne la sent pas à l’aise dans ce combat périlleux. Ah depuis le temps que j’essaie de la convaincre d’assister aux cours de gymnastique japonaise censés développer le sens de l’équilibre. Mais je connais la force de l’amour qui l’unit à son chat et je pense que c’est elle qui va gagner la bataille.

Jeudi.
Il lui a murmuré à l’oreille un petit je ne sais quoi. Il y a eu un grand silence puis des éclats de rire. On était jeudi. Le petit garçon couché au fond de son lit ne se souvenait plus que le jeudi c’était jour de fête et aussi jour de congé.Simulant au moins la coqueluche il toussait vraiment comme un malade. Son père lui dit que ce n’était pas grave car ce matin il n’y avait pas d’école. Mais pour une guérison rapide il devait rester couché toute la journée. Bien sur aucun contact avec ses amis afin d’éviter toute contamination. Cette potion amère lui serait administrée. Enfin une bonne nouvelle : pas besoin de certificat médical puisque demain il serait guéri !

Jeudi.
C’était le jour des raviolis. Car le lundi premier jour travaillé de la semaine , n’était pas propice à cette débauche alimentaire
Anne-Marie
Sans la lettre P
Bonjour les amis
Me voilà arrivée, essoufflée, en retard, mais maintenant je suis avec vous.
Excusez moi! Au fait, de quel sujet traiterons nous?

BRANCHE, RIDEAU sur une branche et sa victime
Des petites branches, mêmes des plus grosses, on en a vu le week- end dernier, tombées sur le sol, dans les forêts, dans les campagnes, dans les squares, dans les jardins et même dans les rues des villes. Certaines, plus malines, croyant amortir leur chute, se sont arrêtées sur un fil électrique.
C'était par un jour  comme ça, où les branches cassées et emportées par la tempête déambulaient et faisaient les folles que Christine devait se rendre à un rendez-vous important. Elle avait eu du mal à traverser la grande ville,en voiture, mais  son guide Tom Tom lui avait indiqué qu'elle était  bien arrivée à sa destination. Aussitôt, à sa grande surprise et à son grand soulagement aussi, elle vit une place , là , devant elle, et facile à prendre.
Elle se gara aisément et se rendit à son rendez-vous. Son entretien, tant redouté, se passa très bien. Une fois dehors, elle se sentit légère, libre et heureuse. Elle avait envie d'embrasser le monde entier quand son pied heurta un objet sur le trottoir. Elle découvrit alors, des branches petites et grosses, qui jonchaient le trottoir. Elle leva les yeux et aperçut une rangée d'arbres. Sa voiture était garée sous un arbre.  Ah! C'était donc pour cela que la place était libre  et si facile à prendre tout à l'heure!
Aujourd'hui, dans cette salle, ce rideau noir va s'ouvrir et vous découvrirez, chers spectateurs, la scène jonchée de branches et la pièce qui commence  avec Christine découvrant sa voiture garée sous l'arbre...
Bon spectacle!

Vive le jeudi
Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi.Il y a eu un grand silence, puis des éclats de rire. On était jeudi. Il n'y avait pas d'école.
Pierre et Marie se mirent à courir, toujours en riant aux éclats. Ils couraient, gambadaient, volaient presque, main dans la main , vers le champ de foin. Arrivés, ils se blottirent contre le meulon qu'ils avaient fait récemment avec les adultes, les grands. Mais tout le monde était tellement occupé, affairé qu'eux avaient travaillé mais n'avaient profité de rien. Alors ce jeudi, ils allaient savourer leur liberté et rêver d'aventures dans la bonne odeur du foin que la chaleur exhalait. Dans cette petite meule de foin,  ils allaient cacher, provisoirement, leur boîte à trésors, leur boîte à secret...
Evelyne

1/ La phrase sans p.
On est  samedi en Normandie,  le ciel est gris,  et à midi,  c'est ravioli !
Oh .unaise,  j'ai réussi...
2/ Il lui a murmuré à l'oreille un petit je ne sais quoi. Il y a eu un grand silence, puis des éclats de rire. On était jeudi.
Elle l'avait repéré le samedi après-midi au stade,  pendant le match de rugby.  Il faisait partie de l'équipe adverse et elle ne l'avait pas quitté des yeux. Lui non plus d'ailleurs. Ils s'étaient retrouvés par hasard ce jeudi là, il venait de lui avouer qu'il avait joué le pire match de sa vie,  et que,  bizarrement, ça le rendait heureux.
A bientôt.
Linda


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