"Histoire d'un trouble obsessionnel..."
A chaque fois c'est la même histoire ; rien à faire.
Presque chaque année Philippe Besson nous offre un nouveau livre.
Je l'attends depuis quelques mois déjà ; je note la date de sortie dans mon agenda ; je compte les jours, et puis, soudain, alors que je ne l'espérais plus, le grand jour arrive...
Me voilà devant la librairie, je trépigne, bouscule tout le monde sur mon passage, trouve le livre, me rue à la caisse, et me lance dans ma lecture.
Cette année c'est "Un homme accidentel".
Rien que le titre, c'est déjà tout le talent de Philippe Besson qui s'exprime.
Première page, entrée dans le livre :
"Ce matin, je vais plutôt mieux que les jours d'avant : cette nuit j'ai rêvé de lui. Jack Bell. Enfoiré de Jack Bell. Je me suis réveillé avec le souvenir de son visage. C'était incroyablement doux."
Déjà je ne suis plus ici.
Dans mon livre. Complètement. Rien ne m'en sortira, jusqu'à la dernière ligne.
Je sais pourtant que je vais regretter de l'avoir lu si vite, de l'avoir dévoré, de ne pas avoir fait durer le plaisir, de ne pas l'avoir savouré. Je le sais, et pourtant...
Les livres de Philippe Besson me ravissent.
Il faudra à nouveau attendre ; attendre une année entière (faites qu'il écrive vite!) avant le prochain, avant cet état, que seuls ses livres provoquent. Je relirai "Un homme accidentel" ; dès demain peut-être. Et puis je relirai encore certains des précédents, encore, et encore.
Je sais pourquoi j'aime les livres de Philippe Besson à ce point : la beauté de la langue, sa sensualité, sa douceur ; l'art avec lequel il décortique les sentiments, en ne faisant que les effleurer, les suggérer ; et puis la filiation littéraire avec Marguerite Duras, assumée, revendiquée.
Pour finir, je n'aurai qu'un seul conseil : prenez tout votre temps, profitez de chaque mot et de chaque image. Il faut attendre un an avant le prochain...
(une petite visite chez Philippe : le site officiel)
A chaque fois c'est la même histoire ; rien à faire.
Presque chaque année Philippe Besson nous offre un nouveau livre.
Je l'attends depuis quelques mois déjà ; je note la date de sortie dans mon agenda ; je compte les jours, et puis, soudain, alors que je ne l'espérais plus, le grand jour arrive...
Me voilà devant la librairie, je trépigne, bouscule tout le monde sur mon passage, trouve le livre, me rue à la caisse, et me lance dans ma lecture.
Cette année c'est "Un homme accidentel".
Rien que le titre, c'est déjà tout le talent de Philippe Besson qui s'exprime.
Première page, entrée dans le livre :
"Ce matin, je vais plutôt mieux que les jours d'avant : cette nuit j'ai rêvé de lui. Jack Bell. Enfoiré de Jack Bell. Je me suis réveillé avec le souvenir de son visage. C'était incroyablement doux."
Déjà je ne suis plus ici.
Dans mon livre. Complètement. Rien ne m'en sortira, jusqu'à la dernière ligne.
Je sais pourtant que je vais regretter de l'avoir lu si vite, de l'avoir dévoré, de ne pas avoir fait durer le plaisir, de ne pas l'avoir savouré. Je le sais, et pourtant...
Les livres de Philippe Besson me ravissent.
Il faudra à nouveau attendre ; attendre une année entière (faites qu'il écrive vite!) avant le prochain, avant cet état, que seuls ses livres provoquent. Je relirai "Un homme accidentel" ; dès demain peut-être. Et puis je relirai encore certains des précédents, encore, et encore.
Je sais pourquoi j'aime les livres de Philippe Besson à ce point : la beauté de la langue, sa sensualité, sa douceur ; l'art avec lequel il décortique les sentiments, en ne faisant que les effleurer, les suggérer ; et puis la filiation littéraire avec Marguerite Duras, assumée, revendiquée.
Pour finir, je n'aurai qu'un seul conseil : prenez tout votre temps, profitez de chaque mot et de chaque image. Il faut attendre un an avant le prochain...
(une petite visite chez Philippe : le site officiel)
2 commentaires:
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais!
T'en as de bonnes!!!!!
Bonjour,
Moi aussi plutôt assidue de Besson, j'ai commencé le livre hier soir. Refermé car malheureusement vraiment trop fatiguée. Ce matin je me suis réveillée tôt comme si quelque chose m'attendait, autre que le métro-boulot. Moi aussi j'ai dévoré le livre en regrettant de ne pas prendre le temps de mieux le savourer. Me disant que l'important n'est pas l'histoire mais l'écriture. Il n'empêche. Envie irrépressible. Un oeil sur l'horloge. Les minutes défilent. Je dois aller travailler. Je ne peux pas. Les courtes phrases, les mots précis, tout m'appelle. J'ai fini le livre. Je suis maintenant au travail. Dans l'humeur du roman. Je reprendrai le livre ce soir, de nouveau à la première page pour me délecter de son écriture, tranquillement, apaisée. Bien à vous.
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