samedi 30 octobre 2010

Lire et faire lire à Lisieux

Lire et faire lire, un appel aux bénévoles pour partager avec les enfants le plaisir de la lecture.

Une mobilisation nationale des plus de 50 ans soutenue par 170 écrivains.

Lire et faire lire est un programme intergénérationnel proposé par la Ligue de l'enseignement et l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales)

Toutes les informations sur le site : www.lireetfairelire.org

A Lisieux, Lire et Faire Lire est mis en place sur les écoles Marie Curie, Cité Jardin, Doumer, Trevett, Caroline Duchemin, Jean Macé, Saint Jean Baptiste de la Salle. Des interventions ont également lieu à l'hôpital, en pédiatrie et néonatalogie.

Le lecteur (ou la lectrice) doit être retraité ou âgé d'au moins 50 ans, de toutes origines professionnelles.
Une adhésion à l'association départementale Lire et Faire Lire est obligatoire.

A Lisieux, 28 personnes lisent sur les différents lieux, pendant environ trente minutes, des albums aux enfants de grande section-CP-CE. Ces lectures ont lieu sur du temps périscolaire entre midi et 13h30. Des réunions d'information ont lieu périodiquement, organisées par l'association départementale Lire et Faire Lire ou par la médiathèque de Lisieux.
Les bénévoles ont accès gratuitement au fonds jeunesse de la Médiathèque André Malraux. Ils découvrent avec autant de plaisir que les enfants, la diversité et la richesse des ouvrages mis à leur disposition.
Pour rejoindre le groupe de lecteurs et lectrices:
U.D.A.F 02.31.53.30.59
La Ligue de l'Enseignement: 02.31.06.11.00

vendredi 29 octobre 2010

La mort, j'adore !

Clémence, 17 ans a un physique difficile : acné, appareil dentaire,surpoids, elle cumule avec une socialisation limitée et est devenue en quelques années celle que l'on poursuit compas à la main pour lui exploser les pustules faciales.
On peut imaginer a quel point c'est difficile à vivre !
Au cours de la première soirée où elle est enfin invitée advient en elle une profonde transformation lorsqu' après avoir trop bu, elle plonge dans un coma éthylique : la jeune fille découvre qu'elle est en fait une démone.
On peut alors imaginer a quel point c'est jouissif !
Accompagnée de sa goule, une Barbie-Girl assoiffée de sang et de sexe, Clém doit accomplir des missions afin de mettre à mal les objectifs de l'Adversaire, et des ses agents : les anges.

Un petit extrait :

« -Madame ? Bonjour ! Nous sommes les élèves de Sainte- Croix de Barbès, et nous sommes venues quêter pour les lépreux.

-Quoi ? a grogné la vieille, sans songer le moins du monde à ouvrir.

-Crève maintenant, j'ai soufflé dans ma langue.

Madame Legroix avait été une femme obéissante toute sa vie... et grâce à moi, jusque dans sa mort. J'ai déverrouillé la serrure sans la toucher, ouvert la porte sans un mouvement (en forçant un peu pour qu'elle dégage le corps), et nous sommes entrées.

- Élo, voici Madame Legroix. Qui sera ton repas d'aujourd'hui.

Élo faisait la gueule. Je la comprenais. À 70 Ans, la peau molle et plissée de Madelaine Legroix lui donnait l'air d'avoir passé ses dernières années dans une baignoire. De plus, elle exhalait un mélange de parfum à la violette et de couches usagées à vous faire regretter celui du foie de veau à la cantine.

- Tu veux que je bouffe ce vieux machin ? Tu rigoles !

- Je ne veux pas, j'ordonne. Finis tout.

Ça, c'est l'avantage de la goule, et son point commun avec le chien bien dressé : sa soumission absolue aux commandements du maître. Je me suis assise (en lévitation) sur le canapé, et j'ai regardé Élodie soumettre ce sac de chairs molles et d'os fragiles au test de sa mâchoire d'acier et de son insondable estomac. Ce n’est pas, beau, Monsieur, la graisse crue ; c’est orange, et ça ressemble à de la mangue de plus en plus translucide. En tout cas, ce spectacle m’a encouragée à maigrir. Oui, je sais, j’ai beaucoup repris depuis.

En deux heures, l’affaire était pliée. Élodie, malgré ces 42 kilos de viande et d’ossements ingérés, n’allait pas prendre un gramme. Il y a comme ça des injustices physiologiques scandaleuses. Après un peu de ménage –Vide-toi du sang, moquette-, nous sommes reparties au lycée. J’ai eu tout juste le temps de passer à la boulangerie, et je me suis retrouvée à bouffer mes croissants en douce pendant le cours de français, prodigieusement déprimée. »


Avec un humour décapant et provoquant, Alexis Brocas livre deux (et bientôt trois) romans construits comme une série télé , découpés en épisodes et avec de multiples références à une culture ultra-contemporaine.

"La mort j'adore", c'est gore, mais c'est beau !

jeudi 28 octobre 2010

Pause café à la médiathèque...

Samedi 30 octobre à 10h30 à l'espace adulte, nous vous proposons une présentation des nouveautés en BD et littérature de l'imaginaire.

Le café et les petits gâteaux sont offerts par la maison !

Ce sera l'occasion d'échanger autour de vos lectures et de vos attentes vis à vis de la médiathèque.

Venez nombreux !!!!!

mercredi 27 octobre 2010

Bonnes vacances !

Mercredi - 15h, c'est blogue, que de changement...



Je voyage toujours super léger :
deux valises sous les yeux.


extrait de Les pensées de Rascal, Rascal et Pascal Lemaître - ed. L'Edune

mardi 26 octobre 2010

Un roman à la médiathèque : Les Autres d'Alice Ferney

A l’occasion de la rentrée littéraire 2006, Alice Ferney sortait Les Autres, un roman psychologique plutôt bon à condition de s’en tenir aux deux premiers chapitres.

C’est le nom de l’auteure qui m’a attiré. Alice Ferney. Une élégance dans le nom. Une noblesse sans la particule. Les rayons de la médiathèque compte six de ses livres. J'ai choisi Les Autres.

Dans ce roman, l’auteur fixe comme cadre une soirée entre amis. Théo fête ses 20 ans. Son frère Niels a décidé de lui offrir en cadeau un jeu de société, Personnages et caractères. Hôtes et invités s’entendent pour y jouer. Au programme, des questions sur soi, sur les autres. Une sorte de jeu de la vérité dont on sent qu’il peut rapidement tourner au vinaigre. Qui, autour de la table, aime le plus l’argent ? Qui est capable de tuer ? Qui, au cours du jeu, risque de tout arrêter si une réponse ne lui plaît pas ? La vie de quelle personne ici présente ne voudriez-vous pas mener ? Autant de questions qui risquent de réveiller les susceptibilités ou d’ouvrir la porte aux règlements de compte.

Les Autres est surtout un prétexte pour réfléchir à des sujets existentiels : Comment me définirais-je ? Comment les autres me perçoivent ? Leur avis est-il plus pertinent que le mien ? A-t-on le droit de dire à nos amis tout ce que nous pensons d’eux ?

Le livre s’organise en trois chapitres, chacun correspondant à un angle de vue de la soirée : Choses pensées, Choses dites et Choses rapportées. Dans Choses pensées, se succèdent les pensées inexprimées des différents protagonistes. On est dans leur tête. C’est la partie où le style de l’auteure fait merveille. Elle sait si bien ciseler les mots, imager les sentiments et rythmer ses phrases. Ainsi quand elle raconte les pensées de Moussia, la mère de Théo, qui se glisse dans son lit auprès d’un mari qui ne l’aime plus. « Moussia regardait son époux, allongée à côté de lui sans oser le toucher, se sentant une gisante dans le lit conjugal, une vestale intouchée et vieillie, et ressentant le trajet de chaque larme qui traversait sa tempe, le bord de son oreille, la masse de ses cheveux pour aller mouiller le tissu de l’oreiller ».

Autre exemple de ce beau style, quand l’auteur décrit les craintes d’Estelle, jeune femme qui s’apprête à entrer dans la vie adulte en compagnie de l’homme qu’elle aime. Sa lucidité la rend incapable de goûter le présent. « Est-ce que j’aime vraiment la vie ? Je ne m’accoutume pas à la perte, partout aux aguets, ou déjà au travail, gribouillant le bonheur. Maintenant je reçois les cadeaux dus à mon âge : aimer un homme, travailler, entreprendre, enfanter, élever des enfants. Plus tard, je rendrais les enchantements : les regarder s’éloigner, se tenir les uns à côté des autres et souvent être déçue que rien ne soit vraiment dit, voir fondre dans ses mains tous les pouvoirs qu’on avait… Pourquoi ne puis-je m’empêcher de penser aux ombres tapies dans l’avenir, aux orages lointains, aux marées basses de toutes mes amours ? Il faudrait vivre un instant après un autre, comme ils viennent, mais j’ai la perspective entière sous les yeux ».

Dans le deuxième chapitre, Choses dites, sont reproduits les dialogues de la soirée. Cette partie éclaire la précédente. Le mode dialogué (comme au théâtre) donne un rythme plus rapide. Toutefois, j’ai ressenti parfois dans les dialogues un manque de crédibilité. Les acteurs témoignent d’une maturité plutôt exceptionnelle pour des jeunes de 20 ans environ. A l’opposé, leurs réactions frisent parfois la caricature. Bien que le jeu déplaise à la plupart, et en dépit des horreurs prononcées, des emportements et des violences, on s’étonne de voir tous les protagonistes rester à jouer au terrible jeu, puis, au terme de la soirée, continuer à se parler de manière apaisée comme si rien n’avait été dit.

Enfin dans Choses rapportées, une personne extérieure narre le fil de la soirée. Au total, trois chapitres et autant de façons de raconter le même moment. Mais peut-être une façon de trop. En effet, j’ai renoncé à lire entièrement ce troisième chapitre qui apparaissait à mes yeux comme une couche superflue dans la narration de l’histoire.

Mais l’essentiel est là : le roman ouvre une réflexion sur nos relations avec autrui et met en lumière la difficulté d’établir des relations saines, même avec ses amis.

samedi 23 octobre 2010

Prix Bayeux

17 ème édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre.

Collégiens, lycéens, ils sont près de 4500, accompagnés de leurs enseignants, à venir échanger avec les journalistes, découvrir expositions et projections, s'impliquer et voter pour des reportages, assister aux soirées ou encore participer aux classes Prix Bayeux.

Tous ces jeunes ont pu ensuite témoigner de leur expérience, expliquer ce qu'ils en ont retiré et devenir des ambassadeurs, auprès de leurs camarades mais aussi auprès des adultes.

Le journal des lycéens "Citoyen du Monde" a donné la parole aux jeunes et a poussé l'expérience pédagogique jusqu'à la rédaction d'articles. Une vingtaine d'articles ont été retenus, dont trois des élèves du Lycée Marcel Gambier et un du lycée Paul Cornu de Lisieux.


J'en ai choisi un.


Ophélie Haguet 1 ES2 Lycée Marcel Gambier Lisieux
Un homme mort au pied de sa voiture avec quatre balles dans le thorax, tué de sang froid. Pour rien. Voilà ce qui se passe au Mexique, près de la frontière des Etats-Unis dans la ville de Juarez, tous les jours, plusieurs fois par jour. Des jeunes ou des plus âgés sont tués par des cartels de la drogue. Leur seul crime : appartenir à un autre cartel ou d'avoir résisté, dit non, à ces mêmes cartels. Tout le monde, même l'armée, demeure impuissant face à cette guerre des cartels. La drogue est omniprésente, et touche de plus en plus de personnes. Elle corrompt tout. J'ai aimé ce reportage car il est bien construit, il est simple à comprendre car le journaliste a su montrer la complexité de la situation. C'est pour tout cela que j'ai voté « Juarez : La guerre des cartels ».

Rendez-vous pour la prochaine édition du prix Bayeux Calvados en 2011.

vendredi 22 octobre 2010

Petra Zlonoga

Très joli petit dessin animé de cette jeune illustratrice croate [http://www.petrazlonoga.prizmic.com/]. C'était une dédicace spéciale à notre collègue Sabine !!!

jeudi 21 octobre 2010

Evénement musée

EVENEMENT à souligner dans le monde des musées :


Le musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq rebaptisé LAM (Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut) a rouvert ses portes après quatre années de travaux.

On y découvre désormais une nouvelle extension conçue par l'architecte Manuelle Gautrand pour accueillir la donation d'art brut de l'association l'Aracine


Une bonne raison d'aller dans le Nord !
A noter : entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois et jusqu'au 30 janvier 2011 pour les individuels, le mardi et le vendredi de 16h00 à 18h00.


mercredi 20 octobre 2010

samedi 16 octobre 2010

Jeu des paires

Samedi – 13h, c'est blogue. Aujourd'hui, c'est le « jeu des paires » : 1 couverture de livre / 1 extrait de texte. A vous de faire les bonnes associations.
Ces 5 livres superbement illustrés sont en présentation
à l'Espace jeunesse.
Si vous avez au moins 3 bonnes réponses sur 5 , une affiche de votre choix vous sera offert.

Couv. 1

Magasin zinzin de Frédéric Clément, ed. Albin Michel


Couv. 2

L'ogre de Moscovie de Victor Hugo, ill. Sacha Poliakova, ed. Gautier-Languereau


Couv. 3

Le petit prince de Antoine Saint-Exupéry, ed. Gallimard


Couv. 4

La machine à parler de Miguel Angel Asturias, ill. Jacqueline Duhême, ed. Gallimard


Couv. 5

Contes pour enfants pas sages de Jacques Prévert, ill. Elsa Henriquez, ed. Gallimard


Extrait 1. Alors voilà, permettez-moi de me présenter : Frédéric Tic Tic, marchand d'allumettes, d'amulettes, de miroirs, d'alouettes, représentant en temps et en heures, colporteur de merveilles pour fêtes et anniversaires sur les chemins de terre, dans les chemins de fer.


Extrait 2. - Félicie, la plus heureuse, parce que verte et paresseuse... !

Mais rêver n'est pas rêver, si on ne regarde pas la lune quand on nage sur le dos. Et Félicie la vit comme tirelire d'argent.


Extrait 3. La fée avait un fils, on ne sait de qui.

Elle était ce jour-là sortie, et quant au mioche,

Bel enfant blond nourri de crème et de brioche,

Don fait par quelque Ulysse à cette Calyspso,

Il était sous la porte et jouait au cerceau.


Extrait 4. Un jour, il y avait un jeune dromadaire qui n'était pas content du tout.

La veille, il avait dit à ses amis : « Demain, je sors avec mon père et ma mère, nous allons entendre une conférence, voilà comme je suis moi ! » . Et les autres avaient dit : « Oh, oh, il va entendre une conférence, c'est merveilleux » et lui n'avait pas dormi de la nuit tellement il était impatient et voilà qu'il n'était pas content parce que la conférence n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé : il n'y avait pas de musique et il était déçu, il s'ennuyait beaucoup.

Depuis une heure trois quart un gros monsieur parlait. Devant le gros monsieur, il y avait un pot à eau et un verre à dents sans la brosse et de temps en temps, le monsieur versait de l'eau dans le verre, mais il ne se lavait jamais les dents […].

Le jeune dromadaire souffrait de la chaleur, et puis sa bosse le gênait beaucoup; elle frottait contre le dossier du fauteuil.


Extrait 5. Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûrs de le reconnaitre, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu'il est revenu...

vendredi 15 octobre 2010

Tiken Jah Fakoly fait sa révolution




Tiken Jah Fakoly, de son vrai nom Doumbia Moussa Fakoly né le 23 juin 1968 à Odienné en Côte d'Ivoire est un chanteur de reggae.

Tiken Jah Fakoly est le nouveau symbole du reggae africain. Il cultive un reggae 100% roots aux couleurs de l'Afrique, son pays, mais aussi profondément inspiré par les vibes jamaïcaines.
Rasta musulman, Tiken Jah Fakoly partage plusieurs cultures qu'il défend.

Engagement politique des chansons

Concerné par les problèmes de son pays, il n'hésite pas à dire ouvertement ce qu'il pense, à citer des noms et à montrer les plaies du doigt. Il alterne le français et le dioula, sa langue maternelle, qui se marie très bien à ses textes engagés et colorés. Chanteur militant, il prône la paix et l'unité et revendique ses idées sans violence. « Notre rôle en tant qu'artiste est de calmer le jeu et d'informer les gens sur ce qui se passe vraiment ».
Le porte-parole rebelle du continent noir prouve qu'il existe un vrai reggae africain et réussit le pari audacieux que voulait relever son père spirituel, Bob Marley, de faire retourner cette musique à la source. Que ce soit Françafrique (2002) ou L'Africain (2007), Tiken Jah Fakoly s'évertue à faire rimer reggae et Afrique.

Il suffit de quelques mesures pour s’en persuader : « African Revolution » est un tournant radical dans la carrière de Tiken Jah Fakoly, hjh un album qui va secouer le cocotier de trente ans de reggae africain

Je dis non", le premier single extrait de cet album





Des paroles mais aussi des actes

Pourtant, Tiken Jah Fakoly ne se paye pas que de mots. Il prolonge ses chansons enflammées par des actes. C'est le concept "un concert une école" qui affecte les recettes d'un concert de chacune de ses tournées à la construction d'une école. L'idée généreuse a déjà permis de concrétiser deux établissements: un collège au Mali et une école primaire en Côte d'Ivoire. Deux autres sont en construction ou en projet avancé en Afrique de l'Ouest.

L'Ivoirien est devenu le porte-parole de l'Afrique opprimée grâce à ses Coups de Gueule version reggae, certes militant mais toujours festif. Avec l'album "African revolution" paru le 27 septembre dernier, Tiken Jah Fakoly repart en tournée dans toute la France dès le 11 novembre pour une trentaine de concerts jusqu'à 2011.

Tiken Jah Fakoly en Tournée en France
11 novembre:
Tours
12 novembre:
Le Mans
13 novembre: Beauvais
14 novembre:
Caen
16 novembre:
Rennes
17 novembre:
Nantes
18 novembre:
Bordeaux
19 novembre: Perpignan

20 novembre: Marseille
22 novembre:
Toulouse
23 novembre: Clermont Ferrand
26 novembre:
Lille
27 novembre:
Dole
28 novembre:
Nancy
29 novembre: Lyon
1e decembre:
Strasbourg
2 décembre:
Zurich
3 décembre:
Lausanne
18 juin 2011: Paris Bercy



Discographie :

2010 : African Revolution
2008 : Live A Paris
2008 : Le Caméléon
2007 : L'Africain
2006 : Cours d'histoire
2005 : Mangercratie
2004 : Coup De Gueule
2002 : Francafrique


A venir prochainement !

UNE REVOLUTION AFRICAINE, un film de Samir Benchikh

Sortie décembre 2010
Plus d’infos sur : http://www.unerevolutionafricaine.com/

Synopsis :

Cela fait désormais 5 ans que les élections présidentielles en Côte d’Ivoire sont sans cesse repoussées et que les Rebelles occupent toujours le nord du pays. Cette situation politique enlise le pays au niveau économique et social, interdisant toute perspective pour la population. Malgré tout, certains n’attendent plus et rêvent de changement…

jeudi 14 octobre 2010

Rencontre littéraire

"Autour de Sarah Bernhardt"

samedi 16 octobre dans l'auditorium auditorium de la médiathèque à 15h.

Avec Hélène Tierchant auteur du livre Sarah Bernhardt Madame "Quand même"

éditions Télémaque


Après l’obtention d’une licence de philosophie et du diplôme de l’Institut des Hautes Études cinématographiques,Hélène Tierchant travaille dix ans comme assistante-réalisatrice au cinéma.Elle se consacre aujourd’hui à l’écriture de scénarios et de romans. Elle a longtemps collaboré à Sud Ouest Dimanche.




mercredi 13 octobre 2010

Sous les pavés, la plage...

Place de Grève : ancien nom de la place de l'Hôtel de Ville à Paris débaptisée en 1830.
Situé le long de la Seine, ce terrain tire son nom de sa constitution, c'est une rive sablonneuse et couverte de gravier.



Le mot 'grava' est issu du latin, via une origine gauloise et signifie 'sable, gravier' et désigne par extension la plage elle-même.
Lieu d'exécution des condamnés à mort sous l'Ancien Régime mais aussi lieu de rassemblement populaire, les ouvriers des corporations parisiennes, y compris les débardeurs, se réunissaient place de Grève pour proposer leur bras ou leur savoir faire à la journée.


'Faire grève', 'être en grève', 'se mettre en grève' voulait alors dire être disponible ou arrêter son travail, mécontent d'un patron, et revenir se poster en place de Grève pour saisir une meilleure opportunité!

Le mot 'grève' a évolué au fil du temps avec la reconnaissance du droit de grève le 25 mai 1864. Son sens également, on y associe la notion de cessation volontaire du travail et de concertation collective et de nos jours, un but revendicatif.



mardi 12 octobre 2010

Où l'on apprend l'origine de la toile de jeans...

En parcourant une magnifique exposition et un catalogue qui l'est tout autant, consacrés au Maître [inconnu] de la toile de jeans, peintre gênois du XVIIe siècle. C'est à Paris, Galerie Canesso, 26, rue Laffitte (IXe) du 16 septembre au 6 novembre 2010.




samedi 9 octobre 2010

le policier en jeunesse

Gros boum en ce moment en jeunesse sur le fantastique, la fantasy, la magie, les dragons, les vampires de tous bords .
Et qu'en est-il du policier ? J'attends depuis des années un Renouveau. Est-ce que l'on peut aller au -delà du chaton volé, des caramels empoisonnés ou du roman démago avec des flics dotés d'un enfant ado ?
Que dire des rééditions masquées avec changement de couverture ?
Certes, on ne peut pas avoir trop de sang dans le policier étiqueté jeunesse, il faut trouver la juste mesure entre le roman nunuche et gore. Et ce serait bien que cela bouge...

Il y a eu Cherub de Muchamore qui a réconcilié avec la lecture certains irréductibles avec ses personnages ados et agents secrets puis Nemesis de Catherine MacPhail où Ram(il s'est surnommé ainsi car il a perdu sa mémoire ) vit des aventures sanglantes (il y a des morts , des assassins, du suspense, de l'action ...) et maintenant il y a Cible K de Harry Edge :
Luke a 16 ans , un père très riche, un magnat de l'informatique , une demi- soeur, Megan, fille légitime, elle, de Jake Kite. Le père meurt dans un accident d'hélicoptère (d'ailleurs est-ce vraiment un accident ?). Et bizarrement 2 filles du même âge que Megan sont assassinées... D'ailleurs peut-elle faire confiance dans son demi-frère quand elle hérite de quasiment tout ? Moi je pense que non et vous ? Roman qui se dévore rapidement...

Un regret cependant, pourquoi y a-t il si peu d'auteurs français -qui écrivent dans notre langue- qui se lancent dans le policier "actif", dans le roman d' espionnage, avec des morts et du sang, pour moins de 14 ans ? Pas d'auteur ? ou des éditeurs qui ne veulent pas prendre de risque ? Je suis sûre qu'il y a un créneau à prendre mais il faut de l'original, de la patte talentueuse.
C'est le prochain courant qui attirera les jeunes vers le livre ...

vendredi 8 octobre 2010

Louis-Ronan Choisy et l'élégance du poète


Louis-Ronan Choisy aurait-il retrouvé son identité ? Après l'abandon de son prénom 'Louis' comme seul nom, nous assistons à la métamorphose phase 2 de l'artiste.

Ceux qui comme moi ont suivi le Louis très pop britannique de 'La nuit m'attend' et le Louis électro-sombre des 'Enfants du siècle' attendaient avec curiosité ce nouvel album.


Au petit jeu avec mes collègues discothécaires 'Quel album emmenerais-tu sur une île déserte ?'
J'avais d'ailleurs répondu : 'les chanteurs actuels chantant en français ne m'emballent pas mais le fameux 'Enfants du siècle' de Louis est indispensable à la survie'.

2010, année riche où Louis-Ronan a déployé son savoir-faire en passant sur grand écran dans 'le Refuge', en écrivant et interprétant la BO du même film et en éditant dans la foulée 'Rivière de plumes' la bien nommée sur le label indépendant Bonsaï Music.



Divine surprise que cette 'Rivière de plumes', univers entre ciel, mer et ... plumes et belle complicité avec Frédéric Fuchs, magistral à la guitare.

Un 'Quand j'irai voir Dieu' belle adaptation que devrait inclure Quentin Tarantino dans la BO d'un prochain film,
Des ballades 'Les amoureux du printemps' et'Copenhague', subtilement enrobées d'une orchestration pop, un piano diablement aérien, un zeste de claviers et de bruitages, un quatuor à cordes et un banjo entre autres,
Un 'Funambule' dont la mélodie hypnotique s'intensifie en volutes tressées de boucles,
Des choeurs féminins épurés et la jolie voix d'Isabelle Carré sur 'Le refuge',
Des textes cinématographiques qui pénètrent insidieusement dans nos esprits dès les premiers mots :
le '20h04 j'ouvre le tiroir de droite' de 'l'homme de cire' résonne encore dans ma tête ainsi que les échos si beaux de ce 'Mépris' 'Retire-toi d'entre mes bras je ne t'aime pas...'
Le paradis de Louis-Ronan est toujours pavé de sombres ténèbres.

Le Refuge

Pour les habitués de la médiathèque, 'Rivière de plumes' sera dans les bacs avant la fin du mois et en prime dans le même coffret vous pourrez découvrir la BO de 'Refuge', le film de François Ozon, film déjà disponible dans nos bacs DVD.


jeudi 7 octobre 2010

Des zombies à la médiathèque !!!!!!

Samedi 09 octobre, la médiathèque vous propose de découvrir ou de redécouvrir le film culte de Roméro : "La nuit des morts vivants".

"Chaque année, Barbara et Johnny vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa soeur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara. " La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s’approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison de campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d’autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s’attaquent aux vivants..."
Source : http://www.films-sans-frontieres.fr/lanuitdesmortsvivants/

Sorti en 1968 aux États Unis, ce film peut être interprété comme une charge politique de Roméro contre le conservatisme de la société de l'époque. Le choix du héros interprété par Duane Jones (acteur noir), la fin que connaîtra celui ci (je n'en dis pas plus) détonnent dans cette Amérique des années 60-70.
Rappelons aussi que jusqu'en 1966 existait le code HAYS. Ce code de censure du cinéma américain est resté en vigueur de 1934 à 1966. Rédigé par des religieux ce code imposait un très grand nombre de contraintes aux réalisateurs et aux scénaristes : pas de violence, pas de héros noir, fin heureuse... Et beaucoup d'autres interdictions, la liste est très longue. Si vous voulez en savoir plus cliquez ici.

Tout ce qu'interdisait le code HAYS, Roméro l'a placé dans son film. Ce qui explique le scandale lors de sa sortie au cinéma aux États Unis, son statut de film culte et aussi pour finir que ce soit un très bon film.

Attention car ce film lors de sortie en salle était interdit aux moins de 16 ans.

Rendez vous donc samedi 9 octobre 2010 à 15h à l'auditorium de la médiathèque. La projection est gratuite et ouvert à toutes et à tous (pour peu que vous ayez plus de 16 ans)









mercredi 6 octobre 2010

Le cri et Joseph Laniel



Dans "Le cri", Dominique Blanc, dans le rôle de Pierrette, est ouvreuse au cinéma, elle écoute médusée les informations de 1954: "Au 36ème jour de la plus longue crise ministérielle de la quatrième république M. Joseph Laniel 8ème président du Conseil pressenti, se présente à la tribune de l'assemblée pour y prononcer sa déclaration d'investiture, il demande, il obtient des pouvoirs étendus pour préparer une série de décrets qui prévoit la modification des régimes spéciaux des entreprises nationalisées, une mesure concernant tous les travailleurs du secteur publique et du secteur privé, le recul de 2 ans de la retraite".
Suite à cette déclaration, près de quatre millions de grévistes débraieront pendant un mois.

M. Joseph Laniel est très connu à Lisieux. Il a été directeur de l'usine de filature et maire de Beuvillers, commune située en bordure de la ville.

Le cri, c'est l'épopée d'une dynastie d'ouvriers signée Hervé Baslé (DVD disponible à la Médiathèque). L'histoire des Panaud qui travaillent de génération en génération au haut-fourneau .
"La parole de l'ouvrier est un cri. Le cri pour se faire entendre dans le vacarme des ateliers. Le cri de la rébellion. Celui des révoltes de 1845 à nos jours. Le cri de souffrance des accidentés du travail. Le cri de la mort. "

Le DVD comprend 4 épisodes. Prévoir 4 soirées pour les voir tous, à regarder en famille.

A 15 ans, Robert

mardi 5 octobre 2010

Peintre

Coup de cœur découvert lors de la lecture de la revue Septentrion 2010 n° 3

Le peintre HANS VANDEKERCKHOVE

L'homme aux semelles de vent, 2005

samedi 2 octobre 2010

Brèves de nouveautés

Le cru de septembre des acquisitions 'musique' et 'cinéma' est arrivé à la médiathèque.
Pour vous, fidèles abonnés, qui n'avaient pas encore parcouru les listes présentes à l'espace multimédia.
Et pour vous permettre de les parcourir sur votre écran, calés dans votre fauteuil, de les télécharger, de préparer vos réservations du film qui-n'est-jamais-là quand vous venez ou du CD qui-vous-échappe-toujours...
'Nouveautés de Septembre' veut dire : mis dans nos bacs depuis le 1er septembre et ces listes ont donc un effet récapitulatif.

Je vous rappelle que cette présentation a été réalisée et cela TRES facilement grâce à Calaméo et son outil, toujours gratuit pour l'instant...


La musique :
Avant de rejoindre votre canapé, auprès d'un bon feu de cheminée, du poële à bois ou de votre couverture polaire, testez quelques galettes toniques, dépaysantes ou suaves.




Le cinéma :
Quand vous aurez visionné pour la ixième fois 'Avatar', passez à notre nouvelle liste avec 'Gainsbourg (vie héroïque)' ou 'Alice dans les villes' à voir et revoir.




Youpie ça marche!

vendredi 1 octobre 2010

La légende d'Hypatie


Comme toutes les légendes, l'histoire d'Hypatie d'Alexandrie pourrait commencer ainsi :

"Il était une fois, dans la ville d'Alexandrie, il y a fort longtemps dans les années 400 après J.-C., une jeune femme nommée Hypatie, intelligente, belle et cultivée, admiratrice de Ptolémée et de Pythagore, qui enseignait l'ontologie, l'éthique, les mathématiques et l'astronomie."

Mais la légende, qui n'est pas un conte de fées, ne se termine pas sur le même ton et fait mourir Hypatie à 24 ans, victime d'un massacre des plus lâches.

Dans son livre Hypatie d'Alexandrie (ed. Des femmes - Antoinette Fouque, 2010), l'historienne Maria Dzielska tente d'en savoir plus sur les activités et la vie de cette femme.

Hypatie répandait les idées de Platon et de nombreux disciples approuvaient son enseignement. Malheureusement, son aura, sa science et sa philosophie dérangèrent sérieusement le nouveau pouvoir en place représenté par l'évêque Cyrille. La philosophe cristallisa malgré elle le conflit entre les partis chrétiens et finit assassinée atrocement.

Les recherches de Marie Dzielska permettent donc de reconstituer le contexte politique et intellectuel de cette époque et replacent précisément les faits historiques. Ainsi, l'année de la mort d'Hypatie, 415, fait l'unanimité, mais Maria Dzielska nous éclaire sur la naissance de ce personnage qui semble être bien antérieure à ce qu'affirme la légende.



"La rareté des sources dont nous disposons laisse subsister bien des mystères mais le lecteur est reconnaissant à Marie Dzielska de parvenir, en reprenant l'ensemble des sou
rces antiques, à mettre au jour la figure complexe d'une éminente intellectuelle, en un temps ou l'hellénisme jette ses derniers feux."
extrait de la préface de Monique Trédé