jeudi 30 septembre 2010

Voix de résistants

Conférence

samedi 2 octobre – 15h

Auditorium de la Médiathèque


La Résistance à Lisieux pendant la Seconde Guerre mondiale

par l'historienne Marie-Josèphe BONNET


C'est ce sujet passionnant - encore brûlant ?- qui sera traité par l'auteure du document Les voix de la Normandie combattante (été 1944), paru aux éditions Ouest-France.


Originaire du pays d'Auge, petite-fille de résistant pontépiscopien, Marie-Josèphe Bonnet a entrepris des recherches pendant cinq ans pour recueillir, dans plusieurs centres d'archives, des témoignages inédits de résistants en 1944.

Loin des travaux officiels publiés sur la bataille de Normandie, elle s'est attachée à nous faire entendre les voix résistantes de combattants et de citoyens « ordinaires » de la Manche, du Calvados et de l'Orne en lutte pour retrouver leur liberté.


Une séance de dédicace fera suite à la conférence.



mercredi 29 septembre 2010

J’ai lu la Gazette Drouot

Dans la série « Critique de revues et magazines », l’hebdo des ventes aux enchères fait l’objet du second article. Analyse du n° 34 de cette année.

La fréquentation des brocantes, vide-greniers, antiquaires et autres bric-à-brac n’éveille en moi aucune excitation particulière. C’est donc avec courage que j’ai choisi de mettre le nez dans la Gazette Drouot. La célèbre salle des ventes parisienne a donc son magazine. Il me rappelle le Cal’doche mais en version chic et élégante : vous y trouvez essentiellement des articles et des publicités - beaucoup de publicités - annonçant les prochaines ventes aux enchères à Paris, en province et même dans le monde. Au début de la revue, un index des lieux et des thèmes permet de trouver la vente qui vous intéresse.

D’une page à l’autre, vous jonglez avec les époques et les arts. L’estampe japonaise côtoie une amphore grecque. Les dessins d’Albert Marquet voisinent avec du mobilier réalisé par procédé béton(!). Les articles et les publicités vantent les pièces exceptionnelles ou remarquables : ici une paire de chaises art déco, estimée à 15 000-20 000 €, là une commode Louis XV à 150 000-180 000 € et plus loin un carton de 6 bouteilles de vin, l’ensemble à 15 €. Quoi, 15 € ! Mais c’est qu’il y a presque des affaires dans ce magazine.

Au milieu des grands classiques de la vente aux enchères (livres, tableaux, bijoux, sculpture, meubles…), peut-être serez-vous tentés par des objets plus originaux ? Votre garage a-t-il la place d’accueillir une SIMCA 1973 ? Allez donc faire un tour à l’hôtel des ventes de Rueil-Malmaison. Heureux propriétaire d’un violon, il vous manque justement l’archet qui permet d’en jouer toutes les nuances. Vichy Enchères vous en a trouvé un tout beau. Le mauvais goût vous poussera peut-être à acheter ce lion empaillé de la page 56 ? Êtes-vous prêt à démarrer une collection de lépidoptères (d’après l’image d’illustration, ce sont des papillons) ? Ça se passe le 2 octobre à l’hôtel Drouot. Enfin n’avez-vous jamais rêvé de tenir une épée rouillée de la bataille de Castillon en 1453 et de défier ainsi votre voisin ? Dans ce cas, vous trouverez votre bonheur chez Hermann Historica.

Un ange passe... En effet, voici une des rares pages du magazine, rédigées par le comité de rédaction. Le reste se résumant aux publicités de sociétés de ventes aux enchères. Je ne me fais donc pas de souci pour la pérennité financière de ce titre de la presse française.

Après 150 pages consacrées à toutes ces annonces, place à la section magazine. C’est la seule partie de la revue dans laquelle on ne cherche pas à vous vendre quelque chose. Attention ça ne dure que 20 pages. Savourez donc. Vous trouverez notamment quelques articles sur les expositions en cours. Vous apprendrez par ailleurs que la céramique de Saint-Porchaire est très tendance actuellement sur les places de marché (note personnelle : dès mon retour chez moi, penser à retourner mes assiettes et mes vases pour vérifier l’estampille … au cas où).

Au final, pas plus que les vide-greniers, la Gazette Drouot n’a vraiment réussi à éveiller une excitation particulière. Mais elle ravira les amateurs d’arts et les collectionneurs qui verront en elle un bon outil pour repérer les bonnes salles de ventes.

mardi 28 septembre 2010

Pour en finir....

avec Claude Monet. C'est l'exposition du moment qui permet aussi de clore en beauté ce semestre normand et impressionniste. C'est à Paris qu'il faut aller, au Grand Palais jusqu'au 24 janvier prochain ou sur le net, .



samedi 25 septembre 2010

Ce que le livre doit à l'ordinateur

Samedi – 13h, c'est blogue. Où comment se découvrir une passion pour le clic... tout en étant insensible à l'informatique. Preuve sur papier blanc glacé, typo noire façon manuscrite et quelques ronds de couleur. Signé Hervé Tullet, le génial trublion de la littérature jeunesse.

On s'am
use d'abord à cliquer sur un rond jaune, puis cinq fois sur le rond rouge, puis un peu plus fort sur le bouton bleu, enfin sur tous les boutons à la fois. Quelques pages suffisent à semer une joyeuse pagaille, les savants académiciens appelleraient ça de « la lecture active ».



Il n'est pas aisé de faire la description de cet ouvrage. Sachez juste qu'il est extrêmement futé. Et simplement réjouissant à lire avec un enfant.

Enfin LE livre qui réconciliera les parents (qui se désolent de voir leur progéniture errer des heures devant un écran) et les enfants (qui en ont assez des recommandations de lecture de leurs parents).


Si vous aimez « l'esprit » de ce livre, vous aimerez tous les albums jeunesse de Tullet (http://tullet.free.fr/).

vendredi 24 septembre 2010

Présentation de nouveautés

Rendez-vous

Samedi 25 septembre à 10h30 en section adulte,
pour une présentation de


nouveautés BD et fictions













Rencontre autour d'un café, ouverte à tous et à toutes, sans condition d'âge.


Cette rencontre sera aussi pour vous l'occasion de faire vos suggestions et d'échanger de façon conviviale sur vos lectures.

jeudi 23 septembre 2010

Jeudi 23 septembre



Le temps perdu

A la porte de l'usine
Le travailleur soudain s'arrête
Le beau temps
L'a tiré par la veste
Et comme il se retourne
Et regarde le soleil
Tout rouge, tout rond
Souriant, dans son ciel de plomb
Y cligne de l'œil
Familièrement
Dit donc camarade soleil
Ne trouves-tu pas qu'c'est plutôt con
De donner une journée pareille
À un patron

Jacques Prévert

mercredi 22 septembre 2010

Soupe contée à Fresquiennes près de Rouen

Conte vallée d'auge n'est pas seulement à la médiathèque de Lisieux.

Dimanche 3 octobre, les conteurs et conteuses de l'association Conte Vallée d'auge sont invités en Haute-Normandie, à Romaré par l'association "La puce à l'oreille" qui depuis 20 ans organise le festival de conte de Fresquiennes & Caux.

Fresquiennes situé à 15 kms de ROUEN est devenu un haut lieu des belles paroles.

Le 3 octobre, dès 10h30, il y aura du conte-épluchage de légumes puis cuisson d'une bonne soupe aux légumes bio à partager avec toutes les personnes présentes.

Il y aura aussi un tout jeune groupe de jazz et puis un tapis lecture pour les toutes petites oreilles.

Nous partagerons nos spécialités de la Haute et Basse Normandie dans un grand pique-nique.

Romaré, c'est à côté de Fresquiennes.

Le 24 septembre "Le théâtre du Carcahoux" ouvre le festival, le 25, Michel Hindenoch conte "Renardise". Et ça continue jusqu'au samedi 9 octobre.

Demandez le programme du XXIème festival de Fresquiennes & Caux:
http://www.fresquiennes-caux-festival.fr/xxi-eme-festival/

mardi 21 septembre 2010

Limbo...

Un jeu de plates-formes qui renouvelle le genre. Angoissant et beau comme un film expressionniste ou un conte d'ombres chinoises qui déroule l'histoire d'un petit garçon à la recherche de sa sœur disparue.





samedi 18 septembre 2010

Le sanctuaire secret


Fablehaven, tome 1, le sanctuaire secret
de Brandon Mull

Sven et Kendra passent 17 jours chez leurs grands parents Sorenson. Leur grand mère est bizarrement absente. Elle est là...mais ils ne la voient pas.
Sven aime désobéir.

Connaissez-vous Muriel Taggert, la vieille femme qui ronge une grosse corde qu'il a rencontrée dans la forêt ? Lui s'en souvient encore.

Sven a aussi emprisonné dans un bocal entre le coucher et le lever du soleil une gentille petite fée. Il a été drôlement surpris le matin quand il est allé voir comment elle allait ! Les autres fées se sont vengées de façon assez spectaculaire.

Quand on dit à Sven de ne pas ouvrir la fenêtre lors de la fameuse nuit de la Saint Jean, il l'ouvre quand même en voyant un charmant nouveau né menacé par de grands méchants loups...et il n'aurait pas dû !


Livre rempli de créatures fantastiques, d'ogres, de naïades, de satyres, ...une plongée dans un autre monde...une scène de bataille finale époustouflante. Les nymphes à l'étage jeunesse de la médiathèque cachent ce livre dans leur rayon Fantastique.

vendredi 17 septembre 2010

LaSauceAuxArts




La sauce aux arts, LaSauceAuxArts, LSAA.
LSAA éditions, cela fait un moment que je connais cette maison d'édition bas-normande, et que je m'enquiers avec une curiosité gourmande de ses parutions.
Elle est engagée dans une association (créée en novembre 2004) qui s'est fixé pour objectif "la création et le développement de projets artistiques et culturels comme base à des actions d'éducation populaire".
Et ça déménage ! dans le genre création, humeurs rebelles et humour au vitriol,vitalité, bonheur à travailler en collectif. Editions de livres, de photographie, expos, spectacles de musique et de slam à gogo dans Caen, ateliers d'expression graphique : un large éventail artistique pour qui a "des choses à dire".

Parmi leurs derniers-nés, deux tournent et plongent dans le monde de la nuit, et chacun à sa manière...


Boulange (Antoine Cazin) ou le pain des Co'Pains.

C'est le roman-photo de trois copains qui ont décidé de se faire boulangers, pour leur plus grande joie à en lire leurs textes et voir leur mines réjouies.
Pétrir, façonner, étirer, rouler, découper :les mains sont mises en scène tout autant que le pain, engagement d'un mode de vie alternatif de ces hommes pour qui le choix du bois pour alimenter le fournil comme celui du blé à moudre en farine sont aussi importants que les textes des copains.


Un autre monde de la nuit dans ce méchant deuxième titre : J'irai taguer sur vos tombes.
Oré est un artiste de rue, en quête permanente d'un territoire à conquérir par sa superbe maîtrise du graffiti.Il résume ainsi sa démarche artistique : "En assouvissant ma soif d'agir sur le monde, la peinture me rend acteur et non plus spectateur de notre époque".

Vingt années de déambulations graphiques dans des villes normandes et européennes, et un saut décisif au Mexique d'où il reviendra avec un serpent à plumes, à écrire son nom et ses rêves sur des rues, des façades, des panneaux frappés d'interdiction (les meilleurs ?)

Grandes fresques de rues, façades de cinés, portail de particulier (veinard !), voici un beau recueil illustrant cette création enfin reconnue comme artistique et laissant une place à des textes (slamés, à slamer ?) évoquant sa bombe à tag (... "écoute donc mon tsssssst, quand mon gaz prend la fuite...) et les murs de la ville :

Sur ces murs
Je lis les murmures de la ville
Sur ces murs
Mon sang, mes larmes, ma bile
Sur ces murs
Mes couleurs, mes douleurs, mes aigreurs
Sur ces murs
Notre monde à fleur de peur
Sur ces murs
...


jeudi 16 septembre 2010

Rentrée littéraire

Le roman d'Olivia Rosenthal a l'apparence trompeuse d'un conte de Noël avec son titre Que font les rennes après Noël ? On imagine le traîneau, la neige, les cadeaux...Le début du roman a même l'apparence d'un conte "tout court" inventé par une enfant : enfant sauvage qui imagine des loups dressés pour vivre en ville.
Conte détourné ? Conte cruel ?


L'auteure nous offre ici en guise de cadeaux tout ce qui peut être dressé, exploité, tué et mangé.
La grande question du titre en appelle beaucoup d'autres sur les habitudes humaines à la lumière de leur liens intrinsèques avec les animaux. Le récit qui interpelle sans arrêt le lecteur, est rythmé par les va-et-vient permanents entre d'un côté, les réflexions sur l'enfance, les relations, le désir, les préoccupations quotidiennes et de l'autre, la gestion de la vie animale.

Les deux univers entrent ainsi
en résonance pour mieux s'interroger et NOUS interroger sur notre vie. Petit aperçu dans la 4ème de couv. :


"Ce livre raconte leur histoire et la vôtre.[...] Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez comment faire pour vous émanciper. "



mercredi 15 septembre 2010

J’ai lu dBD, le magazine de la bande-dessinée

Saviez-vous que la médiathèque renfermait près de deux cents périodiques, la plupart consultables librement par le public ? Alors que le web regorge de critiques de livre, il m’a paru intéressant de me lancer dans une série d’articles présentant et critiquant les magazines. dBD, consacrée à « l’actualité de la BD », essuie les plâtres.

Je suis presque novice en matière de BD. J’appartiens en effet à l’ancienne école : j’ai grandi avec Astérix, Tintin, Gaston Lagaffe, Lucky Luke. Devenu un grand garçon, j’ai arrêté d’en lire. Je ne connais presque rien des héros d’aujourd’hui et des nouveaux genres à succès. Conscient de mon ignorance, mes collègues de l’espace jeunesse m’ont un jour mis entre les mains Naruto. Merci, je peux maintenant citer au moins un manga.

C’est donc avec curiosité que j’ai tourné les pages de dBD. Le magazine se digère bien grâce à une recette plutôt légère. Il n’y a aucun article de fond, tout du moins pour ce numéro de septembre. Sont privilégiées les interviews des dessinateurs/scénaristes et la critique des derniers albums sortis. Le tout présenté de manière attractive grâce aux illustrations (des planches bien entendu mais aussi des dessins préparatoires) et grâce à la présence de fonds colorés et originaux. On a visiblement affaire à une équipe de maquettistes orientés graphisme. Même les pubs ne jurent pas avec le reste du contenu. Ce sont uniquement de belles compositions graphiques vantant la sortie d’un album ou l’imminence d’un festival.


Une double page de dDB. Regardez-moi ça comme c'est beau.

La revue s’adresse plutôt à de grands garçons comme moi au vu des BD présentées. Pas de mangas ou de titres pour pré-adolescents. Ni, à l’inverse, d’albums à tendance érotique (pour les amateurs, vous devrez vous contenter d’une planche p.38 montrant le streap-tease d’une femme-chat ... gloups). dBD propose donc de la BD select.

En feuilletant les pages, j’en arrive à quelques réflexions sur le monde de la bande-dessinée. D’abord, c’est un monde poreux. Certains dessinateurs passent parfois au jeu vidéo ou au film d’animation. De même, le recyclage des productions artistiques s’y pratique de temps en temps, un livre devenant BD et une BD accédant au cinéma (tenez, Adèle Blanc-Sec par exemple). Il n’en reste pas moins que la BD nourrit un complexe d’infériorité par rapport au 7e art. C’est en tout cas ce que révèle le billet de Henri Filipini. Le journaliste se plaint que des auteurs de BD ne rêvent que de l’adaptation sur grand écran de leur œuvre. Parmi les neuf arts, la BD serait peut-être le seul à ne pas avoir acquis ses lettres de noblesse. Pourtant je reste admiratif devant la performance graphique de certains albums. Kraa de Benoît Sokal montre des planches qui s’approchent plus de la peinture que du dessin.

Une autre conclusion s'impose : bien que les héroïnes ne manquent pas, le monde de la BD se conjugue essentiellement au masculin. Parmi les auteurs - dessinateurs ou scénaristes- où sont les femmes ? 2 ou 3 parmi la centaine de créateurs cités dans le cahier critique. Une quasi absence qui n'est bien sûr pas exclusif à la BD. Les femmes ne savent-elles pas dessiner ? Ne savent-elles pas conter des histoires ?


Une double-page du cahier critique. Chaque BD présentée reçoit une appréciation sous forme d'icône

dBD s’avère une revue agréable à consulter. En une centaine de pages, elle offre un panorama de la production actuelle du 9e art mais vise clairement un public adultes ou grands adolescents.

mardi 14 septembre 2010

La BMVR de Caen : Tout un programme

L'agence néerlandaise Office for Metropolitan Architecture (OMA) de l’architecte Rem Koolhaas, qui vient de recevoir le Lion d’Or à la Biennale d’architecture de Venise 2010, sera le maître d'œuvre de la future Bibliothèque multimédia à vocation régionale de la communauté d'agglomération Caen-la-Mer.

La BMVR de 12.000 m2, en forme de croix de Saint André, s'implantera à la pointe de la presqu'île, sur cinq niveaux qui accueilleront : une bibliothèque de 810 places assises et 150.000 documents en accès libre, ainsi qu'un auditorium de 150 places, un espace d'exposition, un restaurant et un café avec terrasse. Ouverture prévue en 2015.



samedi 11 septembre 2010

Plein la vue

Samedi – 13h, c'est blogue, enfin, dans mon horloge biologique... soit une heure un peu plus avancée pour vous...

Aujourd'hui, il est question de livres "spectaculaires" c'est-à-dire de livres qui parlent aux yeux. On les appelle plus communément livres animés, pop-up, livres à système, livres gadget, livres tactiles.

Certains d'entre eux sont mis dans les rayons et peuvent être empruntés.

Au galop, ill. de Rufus Butler Seder, ed. Play Back





Les fables de La Fontaine, ill. de Thierry Dedieu, ed. Seuil Jeunesse






D'autres, plus fragiles, plus techniques, parfois épuisés en librairie, souvent plus couteux, sont à consulter sur place. D'autres encore, encore plus fragiles-plus-techniques-plus-couteux se reposent bien au chaud dans nos bureaux et ne demandent qu'à être réveillés (il suffit de les demander).

Parmi les maîtres incontestés du pop-up actuel, deux grands noms : Robert Sabuda et David A. Carter. Leurs titres à succès sont disponibles à la médiathèque.


600 pastilles noires, par David A. Carter, ed. Gallimard jeunesse



Alice, Robert Sabuda (d'après l'oeuvre de Lewis carroll), ed. Seuil jeunesse



Enfin, parmi les nouveaux venus sur la scène pop-up, retenez Anouck Boisrobert et Louis Rigaud et leur splendide 1er livre Popville, paru chez les très belles éditions Hélium.



Pour en savoir plus sur ces livres extraordinaires : http://www.livresanimes.com/



vendredi 10 septembre 2010

Livres pour jeunes adultes : Les Éditions Actes Sud


Dans mes lectures de cet été, une collection s'est trouvée être source de bonnes surprises : la collection roman ado chez Actes Sud.

Dans Blog,

"Quand le narrateur découvre que son père espionne son blog, cette révélation lui fait l'effet d'une trahison, d'un « viol virtuel ».Révolté, il décide de ne plus lui adresser la parole.Pour se racheter, son père lui fait un don... une plongée dans le passé qui ne sera pas sans conséquence.Un roman généreux sur la filiation et l'écriture intime. "


Accrocs présente quant à lui une année scolaire au sein d'une classe de terminale, par l'intermédiaire de cinq jeunes qui racontent chacun leurs emmerdes, leurs histoires d'amour et de manipulation..

Dans Au rebond, un lycéen se retrouve face à la disparition d'un ami :

"Depuis toujours le narrateur vit dans une cité seul avec sa mère, . Christian, son seul vrai « pote », habite lui dans un quartier résidentiel avec un père, absent également car perpétuellement en voyages d’affaires. Mais ce qui unit les deux garçons, c’est le basket : les séances d’entraînement à deux, la dépense physique, le sentiment d’obéir à ses impulsions. Du jour au lendemain, Christian ne donne plus signe de vie. Qu’est-on censé faire quand un camarade s’évapore ? Peut-être forcer le destin."

Un extrait :

MARS, PREMIÈRE SEMAINE

D’ABORD, IL Y A LE SOUFFLE. Le souffle et les battements du cœur dans les oreilles. Le bruit sourd et répétitif, la ligne de basse d’un morceau de rock, un rythme lancinant. Et puis le souffle, oui. Juste le souffle. Détaché. Couvrant les autres sons. Couvrant le son mat de la balle qui rebondit sur le parquet. Même celui des baskets qui crissent au gré des déplacements des joueurs. Celui des appels mi-angoissés, mi-énervés de mes coéquipiers et de l’entraîneur, sur le banc, au bord du terrain. Je n’entends que mon souffle. Je ne ressens que la balle. Elle va et vient. Elle passe de ma main au sol, elle heurte le parquet et puis revient me caresser la paume. C’est un mouvement qui m’hypnotise. C’est un mouvement qui me berce. Je sens aussi les gouttes de sueur dans mon dos et sur mes tempes. Je déteste être en sueur. La seule exception, c’est ici, dans le gymnase, le mercredi et le samedi après-midi, lors des matchs de basket. Le souffle, le bruit de la balle, le cœur qui tambourine, je cherche des yeux mes partenaires. Je suis comme hors de moi. Je ne sais pas vraiment l’expliquer. C’est comme si je me détachais de mon corps et que j’intégrais un autre espace. Je ne souffre pas de douleurs dans les jambes, ni de celles qui devraient me vriller les épaules après le choc de tout à l’heure. Je suis là, les deux pieds arrimés au sol et le corps pourtant presque aérien, je maîtrise la balle, le temps et l’espace, et les autres patientent, ils attendent de savoir qui sera choisi.
Christian se démarque. C’est à lui que je fais une passe. Je sais qu’il va courir plus vite que les autres vers le panier adverse et qu’il va marquer. Christian ne manque jamais aucun panier en mouvement. Moi non plus, d’ailleurs. Les seuls tirs que je rate, ce sont les lancers francs. Trop de pression. Trop d’attente de la part des autres. Trop de peur de décevoir. Alors, je déçois.
C’est ça, je déçois. Régulièrement.
Je déçois ma mère parce que je ne travaille pas assez bien, parce que je ne suis pas assez serviable, parce que je ne sais pas faire plaisir, parce que je n’ai pas débarrassé la table du petit-déjeuner, parce que je me retire quand elle veut me faire un câlin. Je déçois ma mère surtout parce que je ressemble à mon père. Je déteste quand elle dit ça. En fait, je n’ai aucune raison de détester cette phrase, parce que mon père, je ne le connais pas. Il a pris la poudre d’escampette quand j’avais un an, apparemment à cause de moi, parce qu’un bébé, ce n’était pas dans ses plans, dans ses projets, et puis que je braillais tout le temps ; les trois premiers mois, il paraît que c’est normal, un bébé, ça pleure, alors il a pris son mal en patience, mais je ne me calmais pas, quatre mois, cinq mois, six mois, il paraît que j’étais anxieux, un bébé anxieux, il ne savait même pas que ça existait, et ça lui a fait péter les plombs, d’autant qu’après, j’ai commencé à faire mes dents. Ce qui est drôle, c’est que maintenant, j’ai des dents impeccables. Pas une carie, rien. Je me les lave trois fois par jour et je passe même le fil dentaire. Je déteste avoir des débris entre les dents, j’ai l’impression alors que c’est tout mon corps qui est sale, je pense à ceux qui me regardent et qui se disent “Il a les dents pourries”, qui détournent les yeux, lentement, l’air de ne pas y toucher.
En fait, je ne sais même pas si tout ça, c’est vrai, pour mon père, je veux dire. C’est peut-être simplement parce qu’il n’aimait pas ma mère, qu’il ne l’avait jamais aimée, qu’il s’était retrouvé dans une drôle de position, à un peu plus de vingt-deux ans, elle enceinte et lui obligé d’endosser un rôle dont il ne voulait pas. De toute façon, ça revient au même. On ne laisse pas tomber un môme. À la limite, on laisse tomber la mère, et on continue à garder le contact avec son gamin. Mais pas lui, non. Pffft, disparu. Il y a quelques années, un cousin a raconté l’avoir vu en région parisienne. Je me suis dit que j’allais me mettre à sa recherche, et puis non, finalement. J’avais autre chose à faire. Il fallait que je déçoive. Décevoir, c’est une occupation à plein temps."


On peut aussi noter la présence de trois autres collections chez Actes Sud dans le rayon jeunes adultes de la médiathèque:

  • D'une seule voix. Une collection de textes à lire à voix haute, composée de monologues, livres courts et percutants
  • Ciné-roman dans laquelle des réalisateurs de court-métrages adaptent leurs œuvres sous la forme de romans.
  • Babel J où sont publiés des romans précédemment destinés aux "Adultes"

Bonne lecture !



jeudi 9 septembre 2010

Impressionnisme à la médiathèque

Cet été Lisieux était au diapason du festival de la 'Normandie impressionniste' et la médiathèque aussi.
Si vous avez parcouru l'espace adultes et l'espace multimédia, vous avez pu vous plonger ou vous replonger, avec délices, dans l'atmosphère impressionniste picturale et musicale bas-normande.



Tous nos efforts ont été déployés pour mettre en scène les univers de ces artistes de la Normandie impressionniste.

Sensations sonores à la discothèque :
Sur les pas de Claude Debussy, vous avez pu chavirer avec 'l'Après-midi d'un faune' et vous immerger sur les ondes pianistiques des oeuvres crées à ce moment charnière entre les 2 siècles.
Avec les pièces de Gabriel Dupont, Albert Roussel ou Abel Decaux, vous avez pu écouter les évocations de la mer, de la pluie, des cloches, du clair de lune et des éléments naturels ou mythologiques, thématiques prisées par ces compositeurs normands.



Impressions visuelles à l'espace Adultes :
Une sélection d'ouvrages pour mieux connaître la vie des peintres mais aussi leur technique et leurs sources d'inspiration dans le paysage normand est toujours à disposition de vos yeux.
Quoi de plus agréable que de consulter chez soi le superbe ouvrage 'les nymphéas de Claude Monet' en écoutant 'la maison dans les dunes' de Gabriel Dupont et peut-être se remémorer une visite à Giverny...



Il vous reste également tout le mois de septembre pour consulter la bibliographie documentée réalisée à cette occasion par la médiathèque et profiter des dernières touches et feux de cet univers impressionniste.

mercredi 8 septembre 2010

2000-2010 La révolution Internet

Internet Pratique fête ses 10 ans. C’est l’occasion pour cette revue de revenir dans son numéro de juillet-août 2010 sur une décennie d’évolution d’Internet. C’est aussi l’occasion pour moi de me souvenir d’une autre époque.

2000 Je ne jurais que par Internet Explorer pour naviguer sur le web
2010 Je ne sais plus quoi choisir entre Internet Explorer, Mozilla Firefox, Google Chrome, Safari et Opera.

2000 Avec ma connexion bas-débit, je naviguais, je surfais et souvent je ramais. Je faisais attention à ne pas dépasser les 3h mensuelles de mon forfait Internet.
2010 Je m’impatiente quand la page met plus de 5 secondes à s’afficher et je me rends compte que je vais encore être en retard à mon rendez-vous car je suis resté trop longtemps sur Internet

2000 J’utilisais mon ordinateur pour surfer sur Internet.
2010 Je vois que je suis dépassé : les autres utilisent leur ordinateur mais aussi leur smartphone ou leur tablette tactile pour surfer sur Internet

2000 Je consultais des cartes pour partir en vacances
2010 Le site ViaMichelin trace mon itinéraire, calcule ma consommation d’essence et le temps de trajet… ou je règle mon GPS

2000 J’utilisais Internet pour me documenter et envoyer des courriels.
2010 J’utilise Internet pour acheter/vendre, pour communiquer sur mes passions, pour téléphoner, pour télécharger. Certains amis regardent même la télévision.

2000 On payait un abonnement à Club-Internet, Wanadoo ou AOL
2010 On paie son abonnement à Orange, SFR, Bouygues, Alice, Free ou Darty.

2000 Le premier virus célèbre frappait : il s’appelait « Iloveyou »
2010 Une étude rapporte qu’un ordinateur sans protection a une chance sur deux d’être infecté dans les 12 mn

2000 J’achetais un CD chez un disquaire
2010 J’écoute l’album sur Deezer

2000 Je lisais sur le web ce que d’autres écrivaient
2010 J’écris cet article en sachant que d’autres le liront

En photo, la page d'accueil de Yahoo France le 15 août 2000 (source : archives.org)

samedi 4 septembre 2010

Exposition

Exposition
Peintures de Gilbert Conan
du 1er septembre au 2 octobre Hall de la médiathèque


Gilbert Conan est né en 1951 dans le Morbihan. Il a exposé et effectué diverses missions culturelles en France et à l’étranger, en particulier en Afrique, Argentine, Pérou, Pakistan, pays dont il parcourt les déserts. Il a collaboré au Livre des déserts, publié dans la collection « Bouquins » sous la direction de Bruno Doucey, et a récemment publié Ombres et Lumière (La feuille de thé), Quelques paysages traversés et Le partage des ombres (Le petit véhicule).














Rencontre littéraire
Samedi 25 septembre Auditorium 15h.
Les Puces Gourmandes et Gilbert Conan


Le paysage en peinture est une invitation au voyage, au cheminement, à l'errance. Le regard d'autrui y est espéré pour sa souplesse, désiré pour sa curiosité, appréhendé pour ses fâcheuses et redoutables certitudes. Mais sa présence y est aussi nécessaire que le corps dans l'amour ou le visage à la fenêtre.
Tout paysage en peinture est une invitation à étreindre le monde. Les formes s'offrent au regard avec une générosité contenue, naïve parfois, mystérieusement évidente ; l'eau des couleurs se mêle à l'eau des rêves et se laisse capter ; les points de fuite nous innocentent.
Tout paysage habille de clarté l'inconcevable désaccord de l'homme et du monde.

"Ombres et lumière"
La Feuille de thé. Gilbert Conan



vendredi 3 septembre 2010

Paroles d'auteurs



Un site pour faire connaissance

avec une soixantaine d'AUTEURS

sous forme d'interviews d'une vingtaine de minutes

(sans aucun lien avec l'actualité de la rentrée littéraire)
NEANMOINS, ce sont

des rencontres remarquables et attachantes, de l'information, du vivant, des découvertes, des envies de lectures et de relectures, du manga AUSSI,

mais encore...

des conseils de libraires et des liens vers d'autres vidéos et d'autres livres

de ces grands auteurs
.



jeudi 2 septembre 2010

Spip, Joomla et Wordpress, lequel est le meilleur ?

Vous voulez créer vous-même un site web qui propose de nombreux articles et qui offre un design professionnel et des fonctionnalités avancées ? Je vous conseille d’opter pour un CMS (Content Management System). Au prix d’un temps d’apprentissage, cet outil, souvent téléchargeable gratuitement sur le web, permet aux non-informaticiens de produire un site de qualité. Il en existe plusieurs sur le marché mais je vous propose d’en comparer trois parmi les plus connus : Spip, Joomla et Wordpress.

La création de sites n’a jamais été aussi simple. Grâce à des services en ligne comme Blogger, Overblog ou Skyblog, vous obtenez un blog en moins de deux minutes. En prime gratuitement. Mais ce genre de solutions produit des pages affichant un design pauvre, et dépourvues de fonctionnalités avancées. Impossible par exemple d’insérer un forum, un agenda ou un diaporama de photos. Elle s'avère encore plus décevante si le nombre d'articles devient foisonnant, nécessitant menus et sous-menus. Les CMS (Content Management Systems ou systèmes de gestion de contenu en français) répondent à ce type de besoins plus évolués. Ils sont pour la plupart libres et gratuits. Il vous en coûtera juste quelques heures de votre temps pour en comprendre le fonctionnement et les vastes possibilités. Pensez aussi à payer un espace d’hébergement sur le web pour accueillir votre œuvre.

Je comparerai les CMS Spip, Joomla et Wordpress mais sachez qu'il en existe beaucoup d'autres comme Drupal ou Dotclear.

Spip
C'est un produit français. Soulignons-le car c'est rare dans le monde des CMS. D'où un certain nombre d'avantages. Spip est en français, aussi bien l’interface d’administration que les extensions (c’est-à-dire tous les compléments qui permettent de personnaliser le site tels que modèles graphiques, fonctionnalités, widgets) ; les forums d'aide sont aussi dans notre langue.

Le fonctionnement de Spip est simple. La procédure pour créer des catégories et des articles se devine facilement. Il y a si peu de boutons. D’ailleurs, Spip pêche-t-il par excès de simplicité ? Ses possibilités se révèlent en effet réduites. Prenez par exemple l’éditeur d’article (le traitement de texte permettant de rédiger les articles) : ne figurent ni les boutons d’alignement de paragraphe (gauche, droite, centre), ni le bouton de colorisation des caractères. Un défaut en partie compensée par une disposition journalistique : chaque article peut être complété d’un titre, d’un chapeau, d’un surtitre, d’un sous-titre. Parfait pour un site orienté magazine.

Le revers d’être un produit français est de ne pas bénéficier de l’activité de la communauté d’utilisateurs anglophones. Une communauté est indispensable pour faire progresser le logiciel, développer de nouvelles extensions et corriger les bugs. S’il existe bien une communauté derrière Spip, son faible nombre l’empêche d’être prolifique. Conséquence, Spip propose peu de modèles graphiques et de plug-ins.

Joomla !
En 2006, l’éditeur en ligne Packt Publishing a récompensé Joomla ! comme étant le meilleur CMS. Il est vrai qu’il se révèle très puissant. Et pour cause, sa communauté est nombreuse et du coup très active dans l’amélioration et le développement du CMS. Vous trouverez donc des centaines (des milliers ?) de templates (modèles graphiques et de présentation du site), de modules et de composants (pour enrichir les fonctions du site). La maîtrise de l’anglais se révèle indispensable car les auteurs de ces extensions sont pour l’essentiel anglophones. Je vous rassure : l’interface d’administration de Joomla est traduite en français mais vous constaterez que la personnalisation du site passe inévitablement par l’ajout de ces extensions.

Les détracteurs de Joomla le qualifient d’usine à gaz. A mon avis, ils n’ont pas tout à fait tort. Le formidable nombre de paramètres, de combinaisons, de configurations possibles rendent son utilisation complexe ou plus exactement risquée. Le potentiel d’erreur est élevé. Une case non cochée ou mal remplie et l’extension ne marche pas ; vous voilà à tempêter contre Joomla. Je parle en connaissance de cause.

Wordpress
Né en 2004, Wordpress compte de nombreuses similitudes avec son aîné Joomla. Vous retrouvez notamment des possibilités immenses grâce à la foison de templates, de widgets et plug-ins disponibles sur le web car, comme Joomla, Wordpress s’appuie une communauté d’utilisateurs, de testeurs et de développeurs nombreuse. Cette communauté étant internationale, comprendre l’anglais constitue un excellent atout pour trouver une extension et parcourir les forums d’aide. Un effort de traduction a bien sûr été mené (l’interface d’administration est en français) mais reste insuffisant.

Justement cette interface d’administration se montre un peu plus intelligemment conçue que celle de Joomla. On s’y retrouve plus facilement grâce à des menus mieux disposés et plus explicites. Si les deux CMS montrent un potentiel comparable, on précisera que Wordpress se distingue par une utilisation plus pratique. Beaucoup de choses sur Wordpress se font en moins de clics. Sur Joomla, les boutons de validation ou l’obligation de revenir aux étapes précédentes pour sortir d’une zone de paramétrage fatiguent à la longue. Pratique aussi chez Wordpress la mise en place des widgets sur ses pages : l’utilisateur découvre intuitivement qu’il suffit d’un simple glisser-déposer. Dernière preuve : comment placer une légende sous une image ? Joomla requiert l’installation d’une extension alors que Wordpress vous propose, tout simplement, un espace pour légender à chaque insertion d’image dans un article.

Conclusion
Ma préférence se porte donc sur Wordpress même si la différence avec Joomla n’est pas si flagrante. Les deux CMS offrent en effet des possibilités proches mais le premier se prend plus facilement en main. Spip, qui affiche moins de richesse que ses deux concurrents, conviendra à des webmasters uniquement francophones.

Pour en savoir plus ou pour les télécharger,
- Spip
- Joomla
- Wordpress

mercredi 1 septembre 2010

Alain Corneau

Vous l'avez certainement appris, le cinéaste Alain Corneau est mort. Ce réalisateur a, tout au long de sa carrière, travaillé sur différents genres de film. En effet, quoi de commun entre "Police Python 357", "Tous les matins du monde" et "Stupeur et tremblement"...

C'était un réalisateur que l'on pouvait classer dans les inclassables.
Pour en savoir plus sur Alain Corneau, je vous renvois à cet article de Télérama :
http://www.telerama.fr/cinema/alain-corneau-la-fin-de-l-aventure,59477.php

Dans les bacs de la médiathèque vous retrouverez certains de ses films (bien classés) :

"Le choix des armes"

"La Menace"

"Les Mots bleus"

"Nocturne indien"

"Tous les Matins du monde"


Tous disponibles à la cote : DVD COR

Source de l'image :
http://www.telerama.fr/cinema/alain-corneau-la-fin-de-l-aventure,59477.php