mercredi 31 décembre 2008

Le Bidule

Pour ceux qui regardaient Canal plus il y a quelques années, peut être vous rappelez vous une mini série qui passait dans le Vrai journal de Karl Zero : "Le Bidule"

C'est quoi cette série ?
Cette mini série suit les aventures d'Hervé, Boris et Joël résidant dans une banlieue tout ce qu'il y a de plus banlieue. Elle nous présente leur vie exaltante . Nos loosers du quotidien vont au supermarché faire leurs courses, regardent la télé affalés comme des légumes sur leur canapé, mais parfois, malgré leurs électroencéphalogrammes plats, se posent des questions existentielles. Dans un épisode Boris se demande par exemple où part le caca une fois que l'on a tiré la chasse...
Vie bien morne donc... Heureusement, le Bidule leur permet de trouver un sens à leur vie.

C'est quoi le bidule ?
Ben un machin en plastique noir de forme vaguement phallique avec un petit clignotant rouge sur le dessus.

A quoi ça sert ?
Ben à rien, comme tous les produits purement "marketings" mais comme ils le disent "il vaut mieux en avoir un parce qu'on sait jamais".

Qui fabrique le bidule ?
La Bidule Corp, conglomérat tout puissant qui fabrique aussi des aliments, de l'électricité dans ses centrales mais attention c'est une société philanthropique, citoyenne (aujourd'hui on dirait qu'elle fait beaucoup dans le développement durable ;-)

Fable écologiste et anti société de consommation, cette série (très mini) vaut le coût d'oeil en ces périodes de fièvres acheteuses... A réserver aux amateurs d'humour corrosif, je vous aurais avertis !
Je ne pense pas que les fournisseurs de la médiathèque aient çà dans leur catalogue, par contre l'intégralité des épisodes se trouvent sans problèmes dans le commerce. Avec un peu de chance vous trouverez aussi un bidule offert avec le DVD ;-)


Pour vous faire une idée vous pouvez regarder les deux premiers épisodes :




mardi 30 décembre 2008

Du saumon à la rillette



Voici que se pointe la fameuse occasion de passer entre amis les dernières heures de cette année difficile, en rien comparable à ce qui nous attend en 2009, si l'on en croit les médias qui nous en rebattent les oreilles.
En cette fin d'année, une chose est malheureusement sûre : quand bien même l'existence seule du G20 pourrait nous rassurer, ce regroupement des maîtres de la planète ne sert à rien. Pour preuve, l'ineptie écologique entendue sur les ondes et rapportée d'Afrique du Sud par un scientifique. Parti là-bas pour essayer de comprendre le fort taux de mortalité des bébés manchots et otaries, il apprend que c'est le dépassement des quotas de pêche dans la région qui en est la cause. Soit. Alors ce scientifique rapporte, la voix en colère, son étonnement de se voir servir du saumon à la table d'un restaurant. Tous renseignements pris, il mangeait du saumon livré à l'Afrique du Sud par la Norvège et élevé aux anchois... du Chili !

Ce n'est pas demain que la préoccupation environnementale du G20 sera visible dans nos assiettes.
C'est pourquoi, en cette période tout de même festive, où personnellement je ne résiste pas aux litchis de Madagascar, j'ai envie de proposer à ceux ou celles qui ont l'intention d'apporter leur participation au gueuleton de mercredi soir chez des amis, une préparation simplissime de rillettes de... saumon (on pourra opter pour de l'écossais, histoire d'avoir la conscience tranquille).

Rillettes de saumon (je tiens la recette de ma mère, qui elle-même, etc.)
A faire la veille - donc aujourd'hui- et pour 8 personnes.
Préparation : 30 minutes et Cuisson : 8 minutes. Autant dire que c'est très vite fait.
250 g saumon frais - 250 g saumon fumé
180 g beurre mou (oui, vous avez bien lu...) - 2 dl vin blanc sec
1/2 dl huile d'olive - 2 c. à soupe de cognac - poivre (pas de sel, because saumon fumé)

A servir avec : un saint-péray (une merveille de côtes-du-Rhône blanc) ou un châblis très frais, des toasts de pain de campagne, du citron.

Oter la peau du saumon frais, le couper en dés, le mettre dans une casserole, ajouter le vin blanc et faire cuire jusqu'au premier frémissement. Egoutter.
Faire chauffer légèrement l'huile dans une petite casserole, y verser les morceaux égouttés, les faire revenir sans prendre couleur, ajouter le cognac et le poivre. Mettre au froid.
Découper le saumon fumé en gros morceaux, faites-les revenir dans 80 g de beurre sans laisser dorer. Laisser complètement refroidir puis piler au mortier et ajouter le reste de beurre en pommade. Travailler le mélange pour obtenir une pâte lisse.
Y ajouter le saumon tenu au froid sans chercher l'homogénéïté.
Rectifier l'assaisonnement, mouler dans une terrine tapissée de film alimentaire.
Laisser une nuit au réfrigérateur.

samedi 27 décembre 2008

Mémoires des Sanson, bourreaux

C'est la persévérance de ma collègue Marjorie et son reclassement assidu du fichier de notre fonds ancien fâcheusement mis en l'air qui m'ont permis de mettre la main sur un document dont je transcris l'incipit :

"Le 18 mars 1847, je rentrais chez moi fatigué d'une de ces longues promenades dans lesquelles
je ne cherchais que les endroits solitaires pour y ensevelir mes tristes rêveries et l'obsession constante de mon esprit. J'avais à peine franchi le seuil de l'hôtel, et la vieille grille, qui s'ouvrait si rarement, retombait de tout son poids en grinçant sur des gonds rouillés, quand le concierge me remit une lettre.
Je reconnus de suite ce large pli et ce large sceau dont l'aspect m'avait toujours fait frissonner d'épouvante et de douleur ; je pris en tremblant le message, et, m'attendant à y trouver un de ces ordres funèbres auxquels ma terrible consigne me faisait un devoir d'obéir, je montai péniblement les marches du perron de mon hôtel.
Arrivé dans mon cabinet, je rompis avec désespoir ce pli fatal qui devait renfermer quelque mission de mort à accomplir ; j'ouvris la lettre :
C'ETAIT MA REVOCATION !!!
Un sentiment étrange et mélancolique s'empara de moi. Je relevai les yeux sur les portraits de mes ancêtres ; je parcourus toutes ces figures sombres, méditatives, sur lesquelles se lisait cette même pensée qui avait jusque là flétri mon existence : je regardai mon grand-père, en costume de chasse, mélancoliquement appuyé sur le canon de son fusil, et flattant de la main son chien, le seul ami qu'il lui eût été donné d'avoir."

Il s'agit des six volumes des Mémoires des Sanson, sept générations d'exécuteurs 1688-1847 mis en ordre, rédigés et publiés en 1862 par Henri-Clément - dernier bourreau d’une lignée remontant à 1688 et heureux père de quatre filles, seules responsables de sa révocation.
Comme nombre de ses ancêtres, Henri Sanson était passionné de littérature, de théâtre et de peinture, en un mot de tout ce qui touchait à l'art, comme si l'horreur de la fonction ne pouvait que le condamner à des plaisirs solitaires.

Dans un "coup d'oeil historique sur les supplices" (!), l'auteur dépeint - avec minutie et force détails sanguinolents- l'évolution des supplices atroces et l'environnement de la mort dans ses moindres recoins, de même qu'une description à valeur historique de la fonction même d'exécuteur.
Ainsi, "quand le dernier titulaire n'avait pas d'enfants, si personne ne revendiquait sa place, la loi permettait au juge d'absoudre un criminel à la condition qu'il deviendrait exécuteur des hautes oeuvres ; et si le criminel se révoltait contre ce nouveau châtiment, s'il préférait aller au gibet comme patient plutôt que comme bourreau, le juge désignait d'office un pauvre pour procéder aux exécutions".En effet, l'emploi ne devait jamais rester vacant.

En plus de l'aspect généalogique de l'ouvrage, le dernier Sanson (dont l'emblème familial était... une cloche fêlée ne renvoyant donc aucun son, voir ci-contre) relate les exécutions qui allèrent de pair avec de grandes affaires historiques : Cartouche, Louis XVI, Lacenaire, ... Son aïeul Charles-Henri fut surnommé "Le Grand" car il eut la charge de couper la tête à Louis XVI, mais aussi à Marie-Antoinette, Danton, Robespierre...

La potence, le bûcher, l'écartèlement, la flagellation, les mutilations, toutes ces longues tortures suivies de mort : il faut savoir que c'est Louis XVI lui-même qui les supprima, décrétant qu'il s'agissait là d'une double injustice. En effet, seuls les nobles bénéficiaient à l'époque d'une mort instantanée : la décapitation.
C'est ainsi que, en 1791, le Code pénal précisa que "tout condamné à mort aurait la tête tranchée", établissant une égalité sociale chère aux révolutionnaires de 1789.
Enfin, c'est également Louis XVI qui donna son aval pour l'utilisation d'"un simple mécanisme", la guillotine.

Les Mémoires des Sanson sont de nos jours disponibles sur papier en version expurgée de tous les détails romancés ajoutés par l'éditeur de 1862, après être passées "à la trappe" pendant un siècle et demi. En revanche, pour ceux que la lecture sur ordinateur ne rebute pas (six volumes, quand même !) , la version intégrale numérisée est accessible en ligne sur le site de la Bibliothèque nationale de France
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k367766

vendredi 26 décembre 2008

Pièces et main d'oeuvre !

PMO pour pièces et main d'œuvre est un collectif grenoblois qui s'interroge sur la place des technologies dans notre société.


Pourquoi un tel questionnement est-il né dans la région de Grenoble ?

Car c'est dans cette région que des investissements massifs autant publics que privés ont été réalisés dans le domaine de la recherche et de la production des technologies du futur (qui pour certains serait aujourd'hui en pire) : nanotechnologies, technologies de communication (téléphone portable...), tout ce qui crée des besoins technologiques auprès des consommateurs est pensé conçu et fabriqué (du moins en partie) dans cette région. Les machins en plastique dont on se demande comment on faisait avant pour vivre sans et ben ce sont eux qui les font !
Vous allez me dire que c'est vachement bien pour cette région car cela offre de l'emploi qualifié et hautement qualifié dans le domaine technologique à la population locale.
Mais c'était sans compter sur des gens qui réfléchissent (quelle drôle d'idée) et se posent des (mauvaises) questions.

Ils s'interrogent en premier lieu sur l'impact écologique de cette industrie de pointe qui paradoxalement n'est pas dans l'esprit des gens une industrie polluante. Ces grenoblois sont aux premières loges pour constater la dégradation directe de leur environnement et de leur cadre de vie. Vous n'imaginez pas les quantités d'eau nécessaires pour la fabrication de composants électroniques, vous n'avez pas idées des quantités de produits hautement toxiques rejetés en pleine nature par ces industries. Eux ne le savaient pas non plus et ils ont décidé de mener leurs enquêtes et les résultats ne sont pas terribles. Vous pouvez retrouver ces thématiques dans un des livres qu'ils ont publié aux éditions "L'Echappée" "Le portable, gadget de destruction massive" , suivi de "Rendez-nous notre objet d’aliénation favori !"
Cet ouvrage qui se lit très bien est richement documenté et les argumentaires sont clairs, les sources sont citées (gage de sérieux). Ne voyez pas cet ouvrage comme les délires de technophobes écologistes. Il s'agit d'un ouvrage sérieux qui pose de vraies questions qui nous concernent tous.

Le second type de questions qu'ils se posent est l'impact que la diffusion massive de ces technologies vont avoir sur le fonctionnement et l'évolution de notre société. Ils refusent par exemple la réthorique simpliste du bon ou du mauvais usage de la technologie (axe de réflexion stupide souvent privilégié dans des émissions de pseudo débats télévisés). Ils s'interrogent aussi sur les effets directs ou indirects de ces technologies sur notre santé et là nous sommes tous concernés.
Une autre des thématiques abordée concerne les usages de ces technologies par les gouvernements avec pour objectif le contrôle accru des populations. Dans l'ouvrage "Terreur & Possession - Enquête sur la police des populations à l’ère technologique" ils abordent la problématique du contrôle des populations par les gouvernements avec la technologie. Ouvrage tout aussi passionnant que le précédent. A lire d'urgence même si vous faites partie des gens "qui n'ont rien à se reprocher".

Retrouvez beaucoup plus d'infos et des articles sur leur site qui se trouve à cette adresse :
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/

Un entretien des membres de ce collectif est disponible sur le (très bon) site article 11 à cette adresse :
http://www.article11.info/spip/spip.php?article169
Il vous permettra d'avoir une idée plus précise de ce qu'est ce collectif, vous en saurez plus aussi sur leurs actions.

Un dernier conseil (parce que je vous aime bien). Evitez si possible d'avoir chez vous ces bouquins si vous habitez près d'une voie ferrée TGV. Cela devient impératif si en plus vous avez des horaires SNCF et une lampe frontale chez vous ;-)

mercredi 24 décembre 2008

Le premier arbre de Noël après la libération


LE PREMIER ARBRE DE NOËL APRÈS LA LIBÉRATION A LISIEUX.


Lisieux n'était, en ce qui concerne spécialement le centre, que ruines, baraquements entourés d'une bouillasse faite de neige fondue.

Un certain nombre de personnalités, dont le sous-préfet, avait eu l'idée d'organiser au Théâtre, pour tous les enfants de l'agglomération lexovienne, un grand arbre de Noël avec distribution de jouets et de friandises.
Aucune discrimination n'était faite : écoles laïques, écoles libres, pour tous la même fête, la plus belle possible.
Beaucoup collaborèrent de tout cœur, sans discrimination de parti, de religion ou d'idées et dans un grand enthousiasme.
C'est à qui allait tirer les sonnettes à Lisieux, à Paris ou ailleurs pour obtenir des dons.

Au centre Jules Ferry on confectionnait des jouets et pour faire les paquets, les instituteurs, institutrices, bonnes sœurs, personnes de bonne volonté se réunissaient à l'Ecole des Frères qui n'avait pas été atteinte par le bombardement.

Après les dures années de privations sous l'occupation allemande, les épreuves des bombardements, de la vie sans charbon dans de froides baraques au milieu des ruines, procurer une journée exceptionnelle de joie et de gaieté avec de beaux cadeaux était l'objectif de tous.

Il fallait aussi mettre sur pied un spectacle. La seule salle susceptible d'accueillir toute cette joyeuse marmaille était le Théâtre. Seul point noir : le rationnement de l'électricité, les destructions ne permettaient pas l'éclairage de la scène.
Qu'à cela ne tienne : il fut décidé de mobiliser toutes les lampes à acétylène disponibles à la lampisterie* de la gare avec l'accord des dirigeants de la SNCF.

Dans toutes les écoles de la ville on apprit de vieux chants de Noël.

Enfin, le Commandant du "Bataillon de Marche", stationné à la caserne Delaunay, fit une proposition : l'Armée désirait s'associer à la fête et il avait des "gaillards formidables" (comiques, chanteurs) qui ne demandaient qu'à participer !
Instinctivement, le sous-préfet se méfia de la "tenue" du spectacle qui pourrait être fourni... craignant que les plaisanteries ne soient plutôt du domaine "corps de garde" que celui d'une festivité enfantine !

Il est cependant délicat de refuser les bonnes volontés. Aussi accepta-t-il avec reconnaissance (teintée d'une certaine circonspection) cette offre généreuse.
Il fut décidé d'un commun accord (dans un but de coordination du spectacle !) que le programme lui serait soumis au préalable avec possibilité -sans froisser personne- d'élaguer le cas échéant...

Le grand jour arriva.
Tout était fin prêt : colis, salle, programme, invités.

C'est alors qu'arriva à la Sous-Préfecture une visite inopinée, un cyclone tombant en pleine euphorie : c'était le Colonel de la Subdivision qui débarquait, écumant de colère.

Il exposa son indignation en quelques formules explosives ponctuées de grands gestes.

"Ah, il s'en passe de belles dans votre arrondissement ! L'Armée se déshonore !
Je viens d'arriver à la caserne pour une inspection surprise et voir comment se porte le Bataillon de Marche. Et en fait de poilus, je trouve des clowns ! Au lieu de sentinelles à la porte, un gaillard en chapeau melon, avec un réveil à sa chaîne de montre, un nez de poivrot et qui vient me serrer la main en me disant : "ça va-t-y mon colon !"
Un peu plus loin, un autre me fait un pied de nez ! Et quand j'ai commencé à les enguirlander, voilà qu'ils se sont foutus de moi en se tapant sur les cuisses !
Un à qui j'ai demandé ce qu'ils faisaient dans cette tenue, m'a répondu qu'ils étaient tous prêts à l'heure prévue... qu'ils étaient réquisitionnés par la Sous-Préfecture !
Là, c'est le bouquet ! C'est un comble ! Et pas un seul officier... on me dit qu'ils sont tous au Théâtre avec le Commandant pour écouter chanter des gosses !
C'est plus l'Armée, c'est un mauvais cirque ! Comment voulez-vous qu'on puisse gagner une guerre dans ces conditions !"

Bref, il écumait de colère.

Le sous-préfet laissa placidement passer l'orage avec sérénité.
Mieux vaut laisser filer la vapeur que faire exploser la machine.

Avec calme, il expliqua la situation, précisa qu'il n'avait point réquisitionné l'Armée, etc, etc...
Par là-dessus une tasse de café avec un vieux calva des familles et l'affaire se trouva arrangée.

Le sous-préfet emmena le brave colonel dans sa loge où il apprécia ses "petits gars" qui se révélèrent d'excellents comiques très corrects.

Il les applaudit en disant... avec une petite larme au coin de l'oeil (car c'était un grand sensible) : "ces braves petits gars vont peut-être dans quelques jours se faire tuer sur les bords du Rhin !"

Et tandis qu'il parlait, les enfants de Lisieux entonnaient doucement les vieux chants évoquant la Paix de Noël.



* lampisterie : lieu où l'on entrepose, entretient et répare les lampes et lanternes.

Rédigé d'après un article de Max Maurin, sous-préfet honoraire, paru dans la revue "Le Pays d'Auge" de février 1974 et sur suggestion de Claudine.

mardi 23 décembre 2008

Le blog prend ses quartiers de Noël !

Bonjour à tous,

Comme vous le savez certainement, les vacances de Noël sont là. Tout ça pour vous dire que les messages sur le blog vont certainement se faire plus rares durant ces 15 jours. Soyez rassurés tout rentrera dans l'ordre à partir du 06 janvier.


J'en profite pour vous rappeler les horaires d'ouverture durant ces vacances :


Pour la première semaine
Mardi 23 décembre : 13h-18h
Mercredi 24 décembre : 9h30-12h
Vendredi 26 décembre : 13-18h
Samedi 27 décembre : 9h30-12h et 13h30-17h30

Pour la deuxième semaine
Mardi 30 décembre : 13h-18h
Mercredi 31 décembre : 9h30-12h
Vendredi 02 janvier : 13h-18h
Samedi 03 janvier : 9h30-12h et 13h30-17h30

Avant de vous laisser, un dernier conseil, méfiez vous des desserts de Noël !



Bonne vacances à tous et joyeuses fêtes !




samedi 20 décembre 2008

Du coeur à l'ouvrage

L’un se plie à la plume, l’autre, son truc c’est le trait.
Quand l’un se dote d’une drôle de dégaine, l’autre signe de doux dessins.
Si l’un écrit la guerre, l’autre crayonne l’amour.

L’un c’est Davide CALI, auteur. L’autre, c’est Serge BLOCH, illustrateur.
Réunis, ces deux-là façonnent de petites merveilles. Leur duo est aussi rare qu’efficace. Impossible de ne pas lire et relire les trois albums qu’ils ont signés ensemble chez Sarbacane où sont abordés :

la vie et le temps qui passe dans Moi j’attends







la guerre et son absurdité dans L’ennemi












l’amour au quotidien dans J’aime t’embrasser













Thèmes universels et indémodables : ce qui s'adresse à tout le monde murmure à l'oreille de chacun.

Ces trois albums sont de beaux livres, format atypique, beau papier, mise en page épurée , finition sans bavure.
Surtout, ces histoires ont un je-ne-sais-quoi-en-plus qui aiguise l’œil et accroche le cœur. Sûrement l’élégance invisible qui unit le fond à la forme, le dessin adroitement imparfait et le silence entre les lignes. Toute une économie pour servir l'émotion et chatouiller notre sensibilité sans pathos racoleur.
Tout est beau. Tout est dit.

Albums à retrouver à l'Espace Jeunesse de la Médiathèque.

Pour plus d'infos sur ces deux acolytes :
www.davidecali.com
http://www.sergebloch.net/

vendredi 19 décembre 2008

Pinocchio est de retour avec son grand nez !!!!

Eh oui ! Vous avez bien lu, le pantin imaginé par Carlo Collodi fait son grand retour dans les rayons des librairies. Nous devons cet évènement à l'association "Les requins marteaux" et au dessinateur Winshluss.
Attention toutefois pour les nostalgiques il me semble nécessaire de vous indiquer que cette nouvelle version est un peu différente de celle présente dans notre imaginaire collectif.

A quelle sauce a t il été mangé notre petit pantin de bois ?
Ben à la sauce Winshluss ma bonne dame. Sauce légèrement plus épicée que l'originale force est de le constater. Le pantin de bois est transformé en robot indestructible et surarmé et le brave Gepetto est devenu un savant cupide qui comme vous le verrez au début de la BD est tellement occupé à sa création qu'il en oublie d'honorer comme il se doit sa dame. Je vous le disais bien, on est loin de la version Disney.
Notre savant va essayer de monnayer son invention à des militaires en leur présentant sa petite merveille de technologie. Il rêve de richesse ce brave homme, il est en cela bien en phase avec notre période actuelle.

Une modernisation nécessaire
Débarqué en 2008 le pauvre Gepetto (celui du conte original) avec son boulot d'artiste sa naïveté et sa gentillesse aurait fini comme recalculé aux assedics pour finalement squatter sous un pont ou dans le meilleur des cas sous une tente dans les rues de Paris avant de se faire virer à coups de rangeurs par des CRS toujours soucieux de la salubrité des lieux publics. Mais là je m'égare ;-)
Tout ça pour dire que notre inventeur, bien conscient des réalités économiques, a tout compris !
Malheureusement comme vous le verrez sa créature va lui échapper, elle le fera même cocu, et notre Pinocchio lâché dans la nature va vivre ou plutôt subir les aventures que l'auteur a imaginé pour notre plus grand plaisir. Il est accompagné par l'alter égo de Gimini cricket qui lui aussi a connu une évolution politiquement incorrecte. C'est un cafard au chômage, alcoolique et qui en plus aurait des penchants artistiques. Un bon à rien, je vous le dis moi !

Du plaisir ! C'est ce que vous ressentirez en lisant cet ouvrage. Vous découvrirez les multiples influences qui ont inspirées l'auteur mais ce qui ressort essentiellement c'est la vision politique, non Sarko compatible ;-) que celui ci pose sur notre société contemporaine. Une vision servie par un graphisme absolument splendide. Je vous en laisse juge avec les quelques photos qui agrémentent ce billet.
Je n'en dirai pas plus sur ce monument, totalement incontournable.
Pensez aussi à jeter un coup d'œil au site des requins marteaux qui regorge de créations originales. Cliquez ici.

Pour la petite histoire Pinocchio a été prépublié en épisode dans la revue Ferraille (pour ceux qui connaissent) entre 2003 et 2005.

Quelle conclusion donner à tout celà ?
Ma présentation de cette BD ne vous a pas convaincus, vous ne connaissez pas l'auteur (vous êtes méfiants, avec les inconnus il faut toujours se méfier), vous n'avez donc pas l'intention de lire cette excellente BD qui va bientôt être disponible à la médiathèque. Mais quand je vous dirais que Winshluss a travaillé avec Marjane Satrapi pour l'adaptation au cinéma de Persepolis, qu'en plus Télérama a fait un article sur Pinocchio (Ouahhhhh...) là vous allez me dire, ben finalement je vais peut être la lire cette BD.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la démarche de l'auteur je vous recommande cet interview réalisée par Benjamin Roure pour Bodoï :
http://www.bodoi.info/a-la-une/2008-12-02/winshluss-%C2%AB-deconner-est-une-forme-d%E2%80%99action-%C2%BB/8292


Quelques planches supplémentaires de la BD. Elles proviennent du site des Requins Marteaux.
http://www.lesrequinsmarteaux.org/article-22343754.html



Pour terminer voici un reportage vidéo présentant le travail de l'auteur



jeudi 18 décembre 2008

Saint Nicolas et les petits enfants

J'adore la Normandie mais le mois de décembre me laisse un goût amer.
En effet, il n'y en a que pour Noël et le Père Noël alors que moi, en décembre, ce qui me plaît, c'est de fêter la Saint Nicolas.
Je viens de Lorraine et Nicolas, évêque de Myre, est le saint patron de cette région.
Il y est fêté dignement chaque 6 décembre, en souvenir de la date -probable- de sa mort et il possède même sa basilique à Saint Nicolas de Port.

Saint Nicolas est notre Père Noël avant l'heure puisqu'il est également le saint protecteur des enfants, en plus d'un tas de corporations et depuis le Moyen Age.
Il porte son costume distinctif d'évêque avec mitre et crosse, une robe blanche, et une cape rouge ainsi qu'une superbe barbe blanche.
Saint Nicolas passe dans les maisons et distribue des friandises et surtout du pain d'épices aux enfants sages.
Il est accompagné de son âne, aux bâts chargés et quelquefois d'un personnage que redoutent même les enfants qui ont un petit quelque chose à se reprocher : le Père Fouettard, vêtu de noir, et qui, lui, offre des triques quand ce ne sont pas des coups de fouet.

Pendant mon enfance, Saint Nicolas défilait en compagnie du Père Fouettard, avec ou sans son âne, en petit train ou à pied et en général les jours sans école pour offrir des friandises aux enfants qui l'attendaient.

Si vous déposiez le soir du 5 décembre vos chaussures au pied de la cheminée ou du lit, vous y trouviez du chocolat, des bonbons ou des oranges voire de petits cadeaux. Surtout il ne fallait pas oublier de laisser une assiette avec une carotte ou un biscuit pour l'âne et un verre de vin pour le saint patron!



Saint Nicolas a de nombreux miracles à son compte dont celui d'avoir ressusciter trois enfants assassinés, découpés par un boucher et conservés dans son saloir.
La légende de Saint Nicolas est la chanson que connaissent beaucoup de petits lorrains et qui raconte cette histoire, elle commence ainsi :
'Il était trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs...'
Pour la suite, rendez-vous sur le site des fans de Saint Nicolas.

Ne manquez pas la prochaine Saint Nicolas, le 6 décembre 2009, je tiens dès maintenant ma recette de pain d'épices à votre disposition.

mercredi 17 décembre 2008

Bagdad mon amour - Salah Al Hamdani

Un très beau texte vient d'être mis à disposition du public à l'espace adulte.
Il s'agît d'un recueil de Salah Al Hamdani, poète et dramaturge irakien, exilé en France depuis 1975. Ce recueil comprend trois textes : une nouvelle : Le Cimetière des oiseaux ; des récits : La traversée ; et des poèmes : Bagdad mon amour.

Quelques extraits pour vous mettre dans le secret des mots de Salah.

"Comment crier mon silence sur la page ?

Essaie de voir un matin semblable au mien
La solitude et le réveil à regret

Essaie d'avoir l'Irak comme patrie
Et Saddam comme tyran

Essaie d'être surpris par un nuage solitaire
Et par un ciel plié comme un drap humide sur un balcon

Essaie d'être l'insurgé et le coupable
Essaie de remonter les jours éphémères
Jours qui s'infiltrent dans un matin
sans laisser de traces

Essaie d'être un sabre factice mais tranchant

Essaie de te dérober à tes souvenirs
De dévêtir toutes tes nuits
D'être la mémoire du condamné"

"Jeunesse" ; extrait de "Traversée"

"De la Palestine à Bagdad"

"Steppe immense et rude
où s'assemblent les mirages
jusqu'à la lointaine caravane
où les pleurs du vent se lassent
mais grimpent avec courage
à l'assaut de mon âme

donne ton dos à un fragment de paysage
pour dessiner l'angoisse
le sable jusqu'à la dune et la dune jusqu'à l'horizon.

Pierre lancée par un enfant de Palestine
je te salue
telle une nouvelle lune sur Bagdad l'ancienne."

Extrait de "Bagdad mon amour"

mardi 16 décembre 2008

Didacticiel


Tous savoir pour utiliser au mieux les ressources du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, BN Opale Plus, c'est par ici : le Département de recherche bibliographique de ce bel établissement vient de mettre en ligne un didacticiel (vilain mot) qui complète agréablement le guide de recherche en bibliothèque (GREBIB, vilain acronyme) déjà en ligne, . Très bon apprentissage !



samedi 13 décembre 2008

Cadeau pour Noël ?



Le troisième album de Ray LaMontagne, l'un de mes 'songwriters' préférés est un bijou à écouter de toute urgence.
Je sais, l'album est sorti depuis octobre mais il faut prendre le temps de l'écouter à tête reposée.
En cette fin d'année, le temps de farniente n'est pas facile à trouver mais si vous faîtes une exception pour cet album, vous ne le regretterez pas.
D'habitude, Ray LaMontagne nous charme avec sa voix profonde, sa douceur innée, ses textes poétiques et sa guitare acoustique.

Surprise, pour 'Gossip in the grain' Ray se lâche et abandonne un peu de sa légendaire réserve pour panacher son folk intériorisé et intense. Cuivres et cordes sont embarqués et nous promènent d'une soul entrainante 'You are the best thing' à un stomp pur jus 'Henry nearly killed me' ou un rag style jug-band au banjo 'Hey me, Hey Mama'.

Rassurons-nous, Ray, grand nounours barbu et chevelu, est toujours fait du même bois, et même les choeurs gospel ne peuvent cacher qu'il excelle dans les ballades romantiques, seul à la guitare.
Même sans faire preuve d'un humour débridé, cet album prouve ici, que tout antisocial et torturé soit Ray, il connaît la joie de vivre. Il n'en est que meilleur quand il chante ses amours désespérées, et arrivée à la dernière plage de l'album, il me semble simplement plus lumineux ou peut-être heureux ?



P.S. A propos de 'Meg White', le titre où est célébrée la soeurette de Jack et que Ray LaMontagne se propose d'emmener en ballade à vélo. Est-ce réellement une bonne idée ?
Je ne me suis pas remise de voir récemment l'adorable Scarlett Johansson-Cristina filmée par Woody Allen aussi coincée sur une bicyclette. Si si rappelez-vous...


vendredi 12 décembre 2008

Qui peut le "majus" peut le "minus"

Certes le titre de ce billet peut paraître trivial si l'on en considère la teneur, mais c'est un clin d'oeil que j'adresse à notre chère Marianne.

Il s'agit du faire-part de l'arrivée du petit dernier de la médiathèque : il mesure 52 cm et pèse facilement... 16 livres !

Son nom ? Graduale minus lexoviense.
Né à Lisieux en 1752, ce "minus" va rejoindre son frère "majus" dans le fonds liturgique de l'ancien diocèse de Lisieux http://www.bmlisieux.com/normandie/liturgie.htm
Son appellation de graduel vient du latin gradus (marche, degré) en référence aux Israélites qui chantaient des psaumes en montant les degrés du Temple à leur arrivée en pèlerinage à Jérusalem.

Il contient la musique et le texte, en latin bien sûr, des chants grégoriens (transcrits sur des portées de quatre lignes et leurs notes "carrées") interprétés pendant la messe par des chantres qui se tenaient en haut de quelques marches pour être mieux entendus. C'est son contenu des seuls chants de l'office des dimanches et des grandes fêtes qui lui a valu sa qualification de "minus".

Il nous est parvenu bien frippé, mais il est possible que l'habileté et le savoir-faire de notre camarade relieur Albert puissent lui redorer un peu le blason et lui redonner de la souplesse...
Quant aux explications et détails sus-cités, je les dois aux soins précieux de Monsieur Zanetti, conservateur du fonds ancien de la médiathèque de Tourcoing.

Outre les clichés de la couverture et de la page portant le titre de l'ouvrage, voici, à l'approche des fêtes de Noël (In natali Domini) un aperçu du début du chant du XXVe jour de décembre.

jeudi 11 décembre 2008

Exactitudes

C'est le nom de l'étonnant site du photographe Ari Versluis et de la comportementaliste Ellie Uyttenbroek qui ont travaillé ensemble depuis octobre 1994 sur les codes vestimentaires des différents groupes sociaux. Si Rotterdam, hétérogène et multiculturelle, reste une source importante d'inspiration pour Ari Versluis et Ellie Uyttenbroek, ils ont également travaillé depuis 1998, dans de nombreuses villes à l'étranger.

Cette immense série photographique s'appelle «Exactitudes » : « une contraction de exact et d'attitude. En inscrivant leurs sujets dans un cadre identique, avec les mêmes poses et le même style vestimentaire, Versluis et Uyttenbroek fournissent un rapport presque scientifique, anthropologique, des tentatives des gens de se distinguer les uns des d'autres tout en assumant une identité de groupe. Contradiction apparente entre individualité et uniformité ... » [d'après Wim van Sinderen, Senior Curator Museum of Photography, The Hague]



A feuilleter en ligne comme le livre qu'ils ont publié ensemble :
http://www.010publishers.nl/catalogue/book.php?id=636

mercredi 10 décembre 2008

Winnie l'Ourson

Winnie l'ourson (Winnie-the-Pooh), personnage de la littérature jeunesse créé en 1926 par Alan Alexander Milne (1882-1956) et mis en images par Ernest Howard Shepard (1879-1976), sera le héros d'une vente aux enchères organisée à Londres, mercredi 17 décembre 2008 (à 14h30), par Sotheby's : albums et dessins originaux, 42 lots estimés entre 200 et 60.000 £.

S'il vous reste encore quelques pounds voilà une bonne occasion de partir pour Londres et d'y terminer vos achats de Noël ! A défaut vous pouvez toujours commander le beau catalogue de la vente.

Le catalogue de la vente : 'That sort of Bear': E.H. Shepard's Winnie-the-Pooh From the Collections of Stanley J Seeger and Christopher Cone
Le billet très illustré de BibliOdyssey signalant la vente : Original Winnie The Pooh Drawings


mardi 9 décembre 2008

Il pleut à Florence comme il pleut à Lisieux...

Pour vous consoler des grosses pluies de ces jours derniers sur Lisieux...
une image du Ponte Vecchio déserté par les touristes

Ponte Vecchio - Firenze, 1997.
© Myriam Schutz & Piero A. Boni (editore)


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[Private Joke]

Piazza S. giovanni - Firenze, 1958.
© Lester Gediman & Piero A. Boni (editore)

samedi 6 décembre 2008

Bienvenue dans la communauté !


Aujourd'hui petit billet sympathique sur l'échange, le partage, la communauté, et la volonté de se rencontrer.
Je vous ai mis l'eau à la bouche, là, non ?

Je vais vous parler d'un projet qui a quelques années déjà, et qui fonctionne à merveille : Couchsurfing.
Couchsurfing, c'est quoi ? Comme son nom l'indique, il s'agît de "surf de canapé"... c'est pourtant clair !

En gros, vous mettez votre canapé (ou si vous avez une chambre libre, ça marche aussi !) à disposition de voyageurs inscrits sur le site, ils vous contactent par le biais du site et vous les accueillez, quelques jours, quelques heures, ou toute la vie si le cœur vous en dit !
Vous n'êtes pas obligés d'avoir un lit (ou un vieux matelas mou à proposer) pour vous inscrire sur le site ; vous pouvez proposer de boire un verre, ou de faire découvrir votre ville...
C'est simple, c'est gratuit, et ça fonctionne ! (à Lisieux, il y a dix "couchsurfers")

Ainsi, durant un voyage, j'ai pu rencontrer un couple d'américains charmants, venant de Portland, qui avaient tout abandonné là-bas depuis huit mois et qui vivaient entre l'Europe, l'Inde et l'Asie, sans jamais payer d'hébergement, et surtout qui rencontraient un nombre incalculable de "nouveaux amis" de Couchsurfing !
J'ai moi-même mis ma chambre à disposition d'une jeune femme adorable, venant de pas très loin (Rouen...), au début du mois d'octobre... le résultat : on ne se quitte plus...

Et puis, grâce à ce réseau, j'ai eu la chance de rencontrer deux irlandais "pur jus", des vrais de Belfast, qui, non content de m'héberger pendant tout un weekend, m'ont gavée de Guinness dans les meilleurs pubs irlandais, et de fish-and-ships dans les cantines les plus mal famées de la ville.
Je partais pour découvrir l'Irlande, et me voilà affublée de deux amis irlandais... un coup à y retourner !

Il existe d'autres sites de ce genre, BeWelcome, Hospitality Club, ou autres... (un lien vers wikipédia, où tous les sites du même genre sont référencés : ici)
Je ne peux pas en parler plus en détails parce que je ne les connais pas. Mais Couchsurfing, je pratique, et je vous garantis que je ne voyage plus que comme ça.


Une pierre à mon édifice pour un "Monde Idéal", un essai pour ma future "Communauté d'Idées"... rien que ça !
Quand on vous dit qu'un "autre monde est possible" !!!

vendredi 5 décembre 2008

Ralf Altrieth, saxophoniste jazz en Pays d'Auge

Bien que je vous parle souvent de musique hors de nos frontières, le Pays d'Auge regorge aussi de talents musicaux.
Nous avons la chance de compter parmi nos abonnés Ralf Altrieth, grand gaillard très sympathique, musicien de jazz et joueur de saxophone en particulier. Comme je l'écrivais, Ralf est très gentil, aussi a-t-il bien voulu m'apporter la matière du billet de ce jour, résultat : à la plume, Ralf et à la mise en forme Isa la discothécaire.
Saxophoniste d'origine allemande, comme son nom le laisse supposer, Ralf s'est installé depuis 2006 en Normandie au coeur du Pays d'Auge.


Ralf est un autodidacte qui a longuement voyagé à Paris, Fribourg, Nuremberg, Berlin et Venise,
Ses musiques de prédilection : le jazz contemporain et traditionnel, la musique improvisée, le jazz à tendance classique et world.
Une ouverture d'esprit qui lui a permis de jouer avec Muneer B, Fennell, Olaf Rupp, Martin Iannacone, Daniel Almada, Alvise Seggi, Max Bustreo, Giovanni Natoli, DJ Rabih's Upperground Orchestra, une belle carte de visite.

Depuis son arrivée, il a également improvisé avec quelques musiciens dont les noms vont vous rappeler un petit quelque chose :
Nicolas Talbot, Mike Surguy,
Mael Guezel, Jorge Borsi, Mario Delprato, Hektor Gomez, Camel Zekri's Altersonic Orchestra,
Jean-Benoît Culot, Bastien Lambert, Manu Piquery,
Pascal Vigier, Guillaume Anseaume... (voilà Ralf, je les cite tous)

En plus de sa passion pour le jazz, Ralf possède aussi d'autres cordes à son saxo et à son arc.
Après son passage à l'école des Beaux-Arts, il a exposé ses peintures entre Italie et Allemagne, il a créé des décors de théâtre, mis en scène un opéra de chambre "Don Quijote" et également trouvé le temps de co-diriger un label de musique 'meta records", dont vous trouverez quelques CD dans les bacs de la discothèque, gracieusement offerts par Ralf.


Pour connaître toute la discographie, déjà copieusement fournie de Ralf Altrieth, je vous engage à visiter le site de meta records.

Ralf Altrieth donne des cours de saxophone, avis aux futurs élèves et participe à plusieurs projets collectifs :
Das Kaff, jazz actuel avec Nicolas Talbot, contrebasse et Mike Surguy, batterie
Häuschen, musique improvisée en duo avec Mael Guezel, percussions
Ceïbo, world music, rythmes argentins, compositions de Mario Delprato
La Touque Swing, standards jazz avec Benoît Thomas, Bruno Mazurier, Jorge Borsi
Upperground Orchestra (Venise), DJ Rabih & Band, Electronique, Jazz, Soul

Voici quelques dates et lieux où vous pourrez l'encourager dans la région.

6 décembre : Le Drakkar, Lisieux, en quartet avec La Touques Swing, jazz
11 décembre
: Le Carnet de Routes, en duo avec Manu Piquery, jazz
30 janvier : Le Réveillon Jazzcafé, Ralf Altrieth Quartet, jazz actuel
13 février : Théâtre de Saint-Cyr, "Ceibo", world / jazz Argentine
19 mars : Foyer du Théâtre de Caen, "Das Kaff invite Ralf Beerkircher", jazz actuel
25 avril : Théâtre Edith Piaf, Bernay, "Double A" avec Jorge Borsi and Friends, world